Parce que Radio Metal touche semaines après semaines de plus en plus de monde (à titre indicatif : tous les huit à dix jours, c’est mille fans de plus sur notre page Facebook, soit, potentiellement, un millier de nouvelles personnes qui peuvent venir à la découverte de notre site), il peut être bon de ré-expliquer comment marche cette drôle de bête. A commencer par ce qui se situe tout en haut de cette page : les deux icônes représentant les drapeaux britannique et français.

Notre média est français, basé en France mais vise aussi plus large depuis toujours ; et pour cela, il faut manier la langue des échanges internationaux par excellence : l’anglais. Pour cette raison, on trouve sur la partie anglophone de notre site toutes nos interviews d’artistes internationaux dans la langue de Presley mais aussi certains articles d’importance majeure que nous relayons ensuite vers des médias internationaux spécialistes du metal (Blabbermouth, Bravewords…).

Mais c’est bien sûr, encore, la partie française qui est la plus riche (pas de News Express, par exemple, du côté anglais) et que nous alimentons en permanence, jour après jour, du lever au coucher du soleil, puisque, comme à peu près tout le monde, nous sommes de bien meilleurs manieurs de mots dans notre langue maternelle, et parce que nous n’avons pas encore les moyens (au moins humains) d’entretenir également ces deux parties.

Mais figurez-vous que nous nous sommes récemment rendus compte (certains, taquins, diront : « Il était temps ! ») que même en français, nous pouvions être un média international.

D’après le rapport 2008-2010 de l’Organisation Internationale de la Francophonie, il y a dans le monde plus de « 200 millions de locuteurs français » (personnes sachant lire, parler et écrire français), ce qui dépasse donc largement la seule population de la France (un peu plus de 65 millions) et réclame donc de notre part, en tant que média francophone, de nous intéresser à ce plus large public.

Mais où se trouve-t-il ? Toujours selon les chiffres de l’Organisation Internationale de la Francophonie, certains des pays ayant le français comme langue officielle et étant les plus peuplés se trouvent en Afrique. Mais vous nous excuserez, ce n’est pas par discrimination, mais nous ne sommes pas certains (nous vous laissons néanmoins toute latitude pour nous contredire) que ce « plus large public » soit concentré sur ce continent ; parce que la proportion de la population de ces pays ayant accès à internet et étant, de surcroit, amatrice de metal nous paraît, a priori, assez maigre – mais nous ne demandons pas mieux que de découvrir que nous sommes beaucoup lus en Afrique.


Depuis quelques temps nous faisons de plus en plus du pied au Québec. Que nos plus proches voisins européens francophones nous ne nous en veuillent pas mais la Belle Province, c’est près de 8 millions d’habitants, alors que nous ne partageons le français qu’avec « seulement » 4,2 à 4,5 millions de Belges, environ 1,5 millions de Suisses et moins d’un demi-million de Luxembourgeois (je vous laisse faire le calcul pour apprécier la différence).

D’où l’une de nos préoccupation du moment : est-ce qu’il y a du monde de l’autre côté de l’Atlantique ? Car, de plus en plus, nous nous intéressons à nos cousins québécois en relayant des infos concernant des artistes du cru mais surtout des concerts dans les principales villes du Québec. Pour cette raison, nous nous penchons de plus en plus sur les tournées nord-américaines et nous communiquons aussi les dates de sortie d’albums en Amérique du Nord souvent bien différentes de celles de l’Europe.

Alors, les Québécois sont-ils nombreux à nous suivre ? Est-ce qu’ils souhaiteraient plus d’infos les concernant ? L’une de nos grandes interrogations étant aussi : jusqu’où iriez-vous en concert ? Nous vous informons toujours du passage de groupes à Québec ou Montréal mais devons-nous aussi vous parler de leur passage dans des villes comme Toronto ou Ottawa-Gatineau ?

Mais, tout de même, nous posons les mêmes questions à nos proches voisins (ne boudez pas, vous voyez bien qu’on ne vous néglige pas) : si vous êtes Belges, Suisses ou Luxembourgeois, manifestez-vous ! Dites nous que vous voudriez qu’on vous parle plus de concerts ou de festivals dans vos pays, peut-être même aussi dans quelles villes vous avez le plus l’habitude d’aller pour y assister (la géographie, c’est pas notre truc et on est des grosses feignasses, alors on n’a pas envie de prendre une carte pour vérifier si c’est dans le bon coin pour vous).

Mais, bien sûr, comme cela représentera une somme de travail supplémentaire (vous vous rappelez : nous être feignasses), nous espérons que vous transmettez la bonne parole de notre église et que vous convertirez du monde autour de vous pour que, si nous œuvrons pour vous autres francophones du reste du monde, nous fassions tout ce travail pour un maximum de fans de metal.

Metalliquement vôtre & keep on rockin’ (ou « restez à caillouter », en bon français) !