Oil Carter réunit plein de problèmes pour réussir une carrière dans la musique. C’est un groupe français. Qui fait du hard rock. Et dont les membres sont originaires du Sud de la France. Cela fait beaucoup ! Après douze ans d’activité, il paraît donc logique que la flamme se soit parfois un peu estompée. La vie d’un groupe émergent étant (sans doute de plus en plus) chaotique de nos jours, notamment à cause d’une conjoncture économique globale très complexe pour des artistes ayant bien du mal à se payer et à investir pour faire vivre leurs groupes, Oil Carter est néanmoins toujours vivant.

« Still not dead » (pas encore mort), leur nouvel EP 4 titres disponible sur les plateformes de streaming depuis la semaine dernière, est un titre parfaitement en phase avec le ressenti des membres d’Oil Carter, un groupe dont la notoriété en France est largement due à ses performances live impressionnantes d’énergie, de maîtrise et de talent. Pas étonnant alors qu’il ait réussi à convaincre le public du Hellfest en 2010, lorsque les Toulonnais avaient balancé la sauce lors de la soirée du jeudi au market. Comme il nous l’a confié, le groupe a aujourd’hui pour objectif de s’y produire à nouveau, cette fois sur les scènes principales. A l’occasion du retour studio d’Oil Carter après quelques années de pause, on a refait le monde pendant une grosse demi-heure avec Christophe, le chanteur/guitariste du quatuor, en revenant sur tous les sujets évoqués ci-dessus.

Cet entretien sera diffusé ce vendredi 23 mars à partir de 20H dans le cadre de l’émission High Hopes animée par Yannick et sa bande. Et évidemment nous écouterons ensemble cet EP en intégralité, une production que le groupe aura l’opportunité de promouvoir sur scène à l’Atelier Des Môles de Montbéliard le 26 mai prochain.