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Live Report   

On ne peut dire « No More » à Alice Cooper


Presque un an après son concert au Dôme de Marseille, au cours de sa tournée Theatre Of Death, nous n’avons pas pu résisté à l’appel et dire « No More Mr. Nice Guy » (nom de cette nouvelle tournée) à Alice Cooper. Et pourtant, ce n’est pas faute de jurer à qui veut l’entendre que l’Animal ne remettra jamais plus les pieds dans la Halle Tony Garnier de Lyon à cause d’un son bien trop souvent médiocre (au bas mot). Par chance, ce soir, ce sera très correct : la première partie eut droit à un son tout à fait clair alors qu’Alice Cooper ne souffrira que d’une voix parfois un peu trop mêlée au son des guitares ou mal dispersée par les enceintes.

La perspective d’assister à nouveau à un tel spectacle était trop attirante. D’autant qu’avec la sortie, entre temps, de son album Welcome 2 My Nightmare, on espérait une refonte complète de son spectacle, qui mettrait peut-être en scène ses deux « Cauchemars », ne serait-ce que pour ne pas avoir à faire un parfait copier-coller de notre live report de l’an dernier. Par bonheur, il n’en sera rien : l’artiste sait toujours se renouveler, même au bout de plus de quatre décennies de scène.

Artistes : Alice CooperThe Treatment
Date : 6 novembre 2011
Lieu : Lyon
Salle : Halle Tony Garnier

La fièvre The Treatment.

Mais d’abord, vous prendrez bien une petite première partie ? Oh, si, je vous le conseille. Ne faites pas comme le public lyonnais qui va m’obliger à ressortir mon attirail de Croisé, armé de ma lance en tire-bouchon excavatrice de balai dans le fondement. Car c’est une chose parfaitement insupportable à voir. Vous avez sur scène un petit groupe (ils n’en sont qu’à leur premier album), The Treatment, que le public ne connaît pas forcément, mais qui s’amène sur scène avec toute la bonne volonté du monde, qui a de l’énergie, qui est là pour faire monter la température (la preuve : batteur et bassiste sont déjà torses nus à leur arrivée et un des guitaristes n’a sur les épaules que son cuir ; ils ont prévu que ça chauffe) avec leur hard rock de qualité, qui devrait mettre en place une ambiance festive pendant leur demi-heure de présence sur les planches.

The Treatment donne des ailes !

Mais voilà : si vous observez la foule, au-delà des cinq premiers mètres, ça ne bouge pas, tout le monde les bras croisés ou les mains dans les poches. Vous êtes à un concert de hard rock, remuez-vous ! Sur scène, ça bouge, ça court dans tous les sens. The Treatment fait montre de la meilleure volonté du monde pour que tout le monde passe un bon moment, cherchant à créer quelques instants d’interaction entre le public et le groupe mais ce n’est qu’un cercle restreint au cœur de la fosse qui répond correctement à ce qu’envoient les Anglais.

The Treatment soigne son rock’n’roll.

Certes, la salle était peut-être un peu trop grande pour cette formation, qui a bien de la chance de pouvoir parcourir quelques-unes des plus grandes scènes d’Europe en suivant Alice Cooper, mais qui pourrait avoir plus de succès dans une moindre configuration. Mais il ne sera pas dit ici qu’ils ne pourront pas un jour, avec quelques tubes en plus à leur actif (d’ailleurs, était-ce vraiment une bonne idée de tirer leur meilleure cartouche, « Drink, Fuck, Fight », dès le début du show ?), mettre le feu à un large public grâce à leur hard rock à la recette éprouvée depuis des décennies.

« Eh tu la trouves comment la brune au premier rang? »

Entracte. Les roadies s’activent déjà sur scène. Pas question que la mise en place du décor d’Alice Cooper prenne une plombe. On monte déjà l’immense rideau qui nous cache la scène avec les couleurs de l’affiche de cette tournée pendant que l’équipe fourmille derrière. Pour patienter on nous met, comme d’habitude, un petit fond musical (mention spéciale pour le Plastic Bertrand, « Ça plane pour moi », avant la première partie, qui était tout à fait ad hoc). Mais là, la bonne idée, ça a été de nous passer des morceaux du nouvel album d’Alice Cooper, ce qui nous a, au passage, permis de profiter, pour la première fois dans une salle de concert, du « Devil Bloodbath Boogie » qui ne sera sans doute pas simple à caser un jour dans la setlist de concert de l’artiste.

Faites allégeance à Alice Cooper

Les lumières s’éteignent. La voix de Vincent Price émerge des ténèbres, suivie de celle d’Alice Cooper lui-même, c’est le texte d’allégeance à la Veuve Noire introduisant le « Black Widow » du premier cauchemar, les guitares explosent en même temps que le rideau tombe. Alice est en haut de sa chaire, il est araignée avec son manteau octopode, impressionnant. Le Maître de Cérémonie est là, royal. Au moment du solo, il tend les bras en avant et des étincelles jaillissent de ses mains, magique. Il descend pendant la dernière minute. Il se défait de ce costume et s’en s’ensuit une liste de tubes.

Le maître de cérémonie descend de son trône.

Après nous en voir mis plein les yeux des le départ, il nous en met plein les oreilles avec le morceau-titre de l’album Brutal Planet (2000), un de ses albums les plus lourds, sur lequel nous avons le plaisir d’entendre la voix, au moment des chœurs de sa nouvelle guitariste, Orianthi, qui a dû faire tomber en amour plus d’un damoiseau dans les premiers rangs (demandez donc à notre photographe s’il n’est pas tombé sous le charme). S’enchaîneront après un véritable best-of : « I’m Eighteen », « Under My Wheels », « Billion Dollar Babies » (avec distribution de billets plantés sur une épée) ; Alice nous offre avant tout un super concert de hard rock avec ces morceaux de sa discographie comptant parmi les meilleurs du genre, mais aussi en réduisant jusque-là la scénographie à son minimum.

Elle peut nous mordre le visage quand elle veut…

C’est seulement sur « Is It My Body? » qu’il nous ressortira un de ses « accessoires » mortels. Nous avions appris (d’après nos informations) plus tôt dans la journée que son boa constrictor aurait été bloqué à la douane et qu’il aurait fallu à la production trouver un remplaçant d’un soir au reptile. Nous sommes heureux qu’ils y soient parvenus, car voir chanter Alice avec ce serpent accroché à son cou, visiblement en toute confiance, était particulièrement impressionnant.

Orianthi et Chuck Garric : des musiciens de première classe.

Le show va vite, très vite, les tubes s’enchaînent. Nous sommes presque à mi-chemin. « Halo Of Flies » est l’occasion pour les musiciens de nous faire la démonstration de ce dont ils sont capables. Plutôt qu’à un (très convenu) solo de batterie, nous avons plutôt droit à un intermède drum’n’bass avec un Chuck Garric apportant surtout un soutien rythmique au jongleur Glen Sobel qui nous aura prouvé son talent musical mais aussi en matière de spectacle derrière les fûts. Plus tard, les guitaristes reviennent sur scène. Prenons le temps d’affirmer qu’Orianthi, la « petite nouvelle », est véritablement stupéfiante, ses solos sont parfaits, et on espère la voir encore longtemps dans l’entourage d’Alice Cooper ; surtout maintenant qu’il est peu certain que revienne Damon Johnson. A contrario, Steve Hunter, « l’ancien », aura su se faire oublier en ne sortant presque jamais de son coin de scène.

Steve Hunter : l’ancien du plateau.

Le retour d’Alice sur scène se fera sous le signe de la nouveauté puisqu’il débarque en courant (presque 64 ans et il n’a pas cessé d’être en mouvement – dansant, courant, bondissant – de toute la soirée !) pour nous interpréter son nouveau single « I’ll Bite Your Face Off ». Et si vous n’aviez pas compris que c’était un nouveau morceau, c’est écrit avec des clous sur le dos de son blouson. Et si vous ne connaissiez pas le titre, quand il a retiré son blouson, il était écrit en lettres de sang au dos de sa chemise.

Alice Cooper sait s’entourer.

Mu par le « muscle de l’amour », il partira fouiller dans le tas d’immondice déversé devant la batterie (on ne comprenait pas trop ce que c’était que ce bazar jusque-là) où il va pêcher un mannequin de femme, effigie d’une victime de viol et/ou de meurtre, probablement assassinée par le fameux Mister Nice Guy, à qui Alice, assis sur une poubelle métallique, chantera la ballade « Only Women Bleed », terminant en apogée sur un baiser, mimant un ultime geste d’amour nécrophile, dans un rayon de lumière blanche.

A soixante-trois ou à dix-huit ans, Alice est toujours au top.

Eh oui, la mise en scène est peut-être réduite mais Vincent Furnier n’en reste pas moins un grand show-man. Tout de suite après cet instant romantique, il redevient l’horrible Monsieur Gentil, maltraitant ce pauvre mannequin sur « Cold Ethyl » avant de le renvoyer dans les ordures. Puis il enfilera le costume de savant fou pour « Feed My Frankenstein », appelant son Igor pour mettre en marche le dispositif pour amener à la vie sa gigantesque créature, marionnette de carnaval de bien quatre mètres de haut dominant la scène, « agressant » les musiciens, articulant les trois mots du titre de la chanson… Même en en faisant le moins possible, un spectacle d’Alice Cooper paraît toujours monumental.

Avec Orianthi les prestations d’Alice Cooper gagnent soudainement en charme…

Après ce tour de force, voilà le tour d’audace : ressortir le très new wave « Clones (We’re All) » des années 80 aura laissé le public circonspect, immobile d’incompréhension. Mais l’intelligence a été de le faire suivre de « Poison », le méga-tube qui aura immédiatement fait se soulever toute la salle comme une seule grande vague.

Mais jusque-là, tout cela aura quand même manqué de sang. Contrairement à l’an dernier où nous avions eu le plaisir de voir Alice mourir quatre fois, ce soir, il reste irrémédiablement entier. Par chance, un élément perturbateur envahit la scène sur l’interprétation de « Wicked Young Man ». Nous avions déjà vu plus tôt au cours du spectacle, un photographe importun envahir la scène, traverser à toute vitesse et disparaître aussi vite, créant parfaitement l’illusion chez plusieurs spectateurs que ce mec est un vrai sans gêne, un emmerdeur. Et voilà qu’il revient sur cette seconde chanson extraite de l’album Brutal Planet, devenant très, très encombrant. Il sera puni par Alice lui-même : empalé avec son pied de micro ! Ça, c’est du spectacle !

Alice Cooper est prêt à frapper

Par conséquent, la sentence tombe sans qu’on prenne la peine de lui faire un procès : qu’on apporte la guillotine, Alice sera décapité au son de « I Love The Dead ». Mais il reviendra bien vite d’entre les morts pour nous interpréter l’un des derniers classiques manquants : « School’s Out », auquel à été intégré avec brio le refrain de « Another Brick In The Wall » de Pink Floyd. Unique !

Les rappels ne se feront pas attendre longtemps, on n’eut qu’à taper des pieds comme des fous pendant une minute pour que tout le groupe reviennent. Alice a enfilé haut-de-forme et veste de lumière et brandi le drapeau tricolore pour nous interpréter « Elected » (afin d’obtenir plus encore de voix sur le fief lyonnais, il porte aussi un maillot de l’Olympique Lyonnais). C’est la fête : des canons de serpentins et de confettis déversent une masse de cotillons sur la fosse.

Un show d’Alice Cooper comme on les adore

Au bout d’une heure et demi, à 21h30, le concert est terminé mais le public a eu un vrai grand spectacle, plus que ce que certains groupes sauraient offrir en deux heures purement musicales. Vivement son retour avec, cette fois, on le souhaite fortement, un show « Welcome To My Nightmare 1 & 2 » qui nous en mettra encore plein les mirettes, nous n’en doutons pas.

Animalement vôtre.

Setlist d’Alice Cooper :

The Black Widow
Brutal Planet
I’m Eighteen
Under My Wheels
Billion Dollar Babies
No More Mr. Nice Guy
Hey Stoopid
Is It My Body
Halo of Flies
I’ll Bite Your Face Off
Muscle Of Love
Only Women Bleed
Cold Ethyl
Feed My Frankenstein
Clones (We’re All)
Poison
Wicked Young Man
I Love The Dead
School’s Out (Another Brick In The Wall)

Rappel :
Elected

Photos : Nicolas « Spaceman » Gricourt



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  • Fan absolu du Coop’, je n’ai bien entendu pas manqué cette occasion d’assister au concert de mon idole dans ma cité de résidence.

    Je vais commencer par un traditionnel coup de gueule contre la salle. Franchement y’en a marre de la Halle Tony Garnier, de son acoustique de merde et de son son pourri. Là c’était juste indécent : les basses étaient surdosées, ça saturait sans arrêt, et la moindre rafale de double-pédale transformait tout le reste en gabegie infâme. Les musiciens et Alice lui-même étaient les premiers à s’en rendre compte, ça se voyait dans leurs regards. A quand une vraie salle de concert de 20.000 places à Lyon ?!!

    J’ai également rarement vu cette salle aussi vide : les gradins latéraux étaient déserts et la fosse à moitié vide. Alice Cooper n’a jamais vraiment fait recette en France, et visiblement les lyonnais n’étaient pas disposés à remettre cette tendance en question. Un grand bravo aux quatre premiers rangs qui étaient quand-même déchainés !

    Le concert en lui-même était digne de l’artiste. Furnier a fait son job, ni plus ni moins. Il a aussi très bien chanté, alors qu’il arrive souvent que sa voix soit cassée (quoi que le son merdique pouvait tout à fait couvrir une quelconque difficulté à ce niveau-là).

    Les zikos ont été très bons, bien que j’ai été un peu déçu par la performance de Chuck Garric, que j’aime beaucoup et qui a encore fait ses mimiques hilarantes. Mais bon une tournée mondiale de plusieurs dizaines de dates, c’est vraiment éprouvant. Sobel a été magistral, comme toujours. Ce mec est vraiment un monstre, il a une dextérité inébranlable et il est très inventif ; sa performance fait même oublier celles d’Eric Singer qui est pourtant loin d’être un manchot. Et puis quel showman !

    Tommy a beau courir et sauter partout, il a bien du mal à exister entre un monstre sacré comme Hunter et Orianthi. Je ne suis pas d’accord pour dire que cette fille a un talent extraordinaire : elle se demmerde bien, mais pas plus qu’un autre grateux, et le fait qu’elle n’ait pas de paire de couilles entre les jambes et porte une jupe ne doit pas nous amener à la surestimer. Plusieurs fans se sont plaint de son attitude sur scène au début de la tournée, la jugeant froide et distante. Mais ce soir-là elle m’a convaincu, elle était très mobile et souriante, on voyait qu’elle y mettait du cœur : mais elle est toujours incapable d’interagir avec le public. A la fin de son solo (au demeurant totalement inutile), elle s’est vite effacée avec un sourire gêné : elle doit vraiment avoir de gros problèmes de timidité. Mais comme elle fait des efforts, on lui pardonne.

    Hunter m’a beaucoup déçu : presque lunaire, il est resté totalement en retrait et ses soli n’ont pas franchement cassé la baraque. J’attendais mieux d’un spécialiste comme lui.

    Au final le concert m’a plu mais ne m’a pas non plus totalement comblé. La setliste était excellente, bien meilleure que celle de la tournée précédente (raaaah « Brutal Planet » !!!), mais la mise en scène est vraiment trop cheap, quoi que le retour de la marionnette géante soit vraiment une bonne idée. Je suis aussi un peu dégouté d’apprendre que « Fire » (reprise d’Hendrix) en deuxième rappel a été abandonné avant le passage en Europe. Cette tournée, qui s’apparente à une sorte de best-of d’Alice en live (tous les effets de mise en scène ont déjà été éprouvés par le passé), est sans doute trop longue. On a senti que le groupe était un peu blasé et qu’il a besoin de passer à autre chose (Alice compris, lui qui a souvent été en pilotage automatique). J’ai préféré le concert du Hellfest, même si (quand bien-même j’étais au premier rang) la scène était beaucoup plus éloignée du public.

    Bref, vivement le « W2MN Tour », si tant est si bien qu’il y en ait un parce qu’au bout d’un moment l’album ne sera plus vraiment une nouveauté à promouvoir !

  • Vu à Toulouse, excellente première partie, bien que le son ait été un peu trop fort.. Le concert d’Alice en lui même était juste magique, le drap, l’arrivée, le mannequin de Frankenstein, les costumes, Orianthi… Tout quoi en gros.. Sauf peut être la durée du concert, 1h30, dû à l’âge grandissant du sieur Furnier ?

  • D’apres ce que m’a dit un fan à la sortie du concert, Steve Hunter est à moitié aveugle, ce qui explique son manque de mobilité scénique.
    Sinon le faux chieur est vraiment très crédible, ce qui renforce la surprise lorsqu’il se fait empaler (effet très réalste, on voit le bout sortir dans le dos)

  • exellente photo en tout cas : )

  • J’ai eu la chance de voir Alice sur le concert de Paris. Le coup de la marionnete de Feedd my troue le cul, le manteau araignée aussi, les jongleries du batteur tuent tout et The Wall dans School’s Out est juste énorme. Aprés, Alice n’est pas un grand communicant et délègue à ses zicos le contact avec le public.
    Quant à la première partie, well, ça s’agite bcp…en vain ?

    Sur Paris, je crois que la bande à Lemmy est accompagnée des No One et c’est tant mieux, ça cadre mieux.

    @l’homme de l’espace : excellentes, tes photos !

  • Et bah moi j’y était dans le cercle restreint qui remuait sur The Treatment !

    (Et c’est pas « Devil Bloodbath Boogie » c’est « Disco Bloodbath Boogie Fever »)

    Mais c’est clair que c’est concert c’était une bonne grosse tuerie !

  • Ce concert était vraiment génial !

    J’ai pas beaucoup d’expérience niveau concert pour l’instant, mais je ne me serais jamais permis de louper un tel concert.

    Le plus beau de ma vie.

    Un vrai spectacle ! On aurait aimer que cela ne finisse pas.

  • The Treatment font aussi la première de Motörhead, je les ai vu a 2 semaines, et c’est vrai que jeter un de leur meilleur son dés le début quasi c’est pas une bonne idée…

    Sinon qu’est-ce que j’aurais donner pour voir Alice Cooper, je m’en veut de l’avoir rater 🙁 (il est passer en Belgique récemment, oui oui)

  • shouks_guilbert dit :

    Un grand concert d’Alice Cooper pour un début de soirée.
    Mais quel talent cette Orianthi !

  • Red Hot Chili Peppers @ Lyon
    Queens Of The Stone Age @ Lyon
    Kiss @ Lyon
    Skid Row @ Lyon
    Hollywood Vampires @ Paris
    Depeche Mode @ Lyon
    Scorpions @ Lyon
    Thundermother @ Lyon
    Ghost @ Lyon
    Spiritbox @ Lyon
    Metallica @ Saint-Denis
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