Oranssi Pazuzu est un groupe à part dans le monde du metal et, plus généralement, dans celui de la musique actuelle. Brassant allègrement krautrock, envolées psychédéliques, riffs acérés et hurlements black metal, il propose depuis près de dix ans des albums au style éminemment singuliers, plus ou moins cauchemardesques, et franchement obsédants. Avec Värähtelijä qui a marqué bien des esprits en 2016, le quintet finlandais a poussé son art à son paroxysme : tourbillon stupéfiant voire franchement psychoactif de sonorités qui passent en revue des décennies de musiques qui repoussent les limites, il nous a donné envie d’en savoir plus sur les auteurs de ces envolées cosmiques.
Leur set, pour la seconde année consécutive, au Roadburn à Tilbourg nous a donné le prétexte idéal pour une rencontre éclairante et passionnée avec Jun-His, vocaliste et guitariste du groupe qu’on connaît aussi pour son implication dans Grave Pleasures. Aussi calme et posé que sa musique est expansive et tentaculaire, il nous a parlé autant de ses méthodes de travail que de sa vision de l’art et du monde, passant de l’intimité des profondeurs de l’inconscient à l’universalité de la musique.
« Nous ne nous considérons pas vraiment comme un groupe de metal. Il y a beaucoup d’influences metal dans notre musique, mais même si ça sonne très geek, nous sommes avant tout un groupe de fusion qui mélange beaucoup de choses. »
Radio Metal : Comment s’est passé votre set tout à l’heure ? Vous aviez joué au Roadburn l’année dernière mais dans Het Patronaat, une plus petite salle tellement remplie que beaucoup de festivaliers qui voulaient vous voir ont dû renoncer. Cette fois-ci, par contre, vous avez joué sur la mainstage…
Juho « Jun-His » Vanhanen (chant & guitare) : Ça a été vraiment fun. Je crois que c’est la plus grande scène sur laquelle nous ayons jamais joué, ça a vraiment été bien ! En effet, l’année dernière la salle était pleine à craquer, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle Walter [Hoeijmakers, directeur artistique du festival] nous a demandé de revenir cette année. J’ai commencé à venir au Roadburn en tant que spectateur à peu près quatre ans avant d’y jouer, c’est-à-dire à peu près à l’époque où nous avons formé le groupe. C’était un fantasme, un rêve pour moi de jouer ici, donc se produire sur la mainstage, ça a vraiment été important à mes yeux !
Il y avait beaucoup de monde et le public des premiers rangs réagissait très fortement à la musique… Sur scène, vous avez l’air très absorbé par ce que vous faites, mais est-ce que vous êtes conscients de ces réactions du public ? Ça fait partie de votre expérience ?
Oui, heureusement que je ne portais pas mes lunettes [rires]… Tu peux clairement sentir l’ambiance qui règne dans la foule. Quand le groupe joue en live, la musique créé une certaine atmosphère et ensuite, l’objectif est de l’étendre à toute la salle. Si tu es capable de faire ça, alors tu peux ressentir la réaction du public même sans le voir, c’est présent.
Comment est-ce que vous interagissez entre vous sur scène ? Vous êtes cinq et vous avez tous l’air complètement immergé dans votre monde, donc comment parvenez-vous à cette harmonie entre vous tous ?
Nous nous connaissons tous depuis très longtemps, et chacun d’entre nous est une cellule indépendante mais il y a toujours une sorte de discussion musicale entre nous. Tu vas lancer quelque chose à quelqu’un, lui ou un autre répond… À mes yeux, il s’agit un peu d’apprendre à lire dans la tête des uns et des autres. C’est grâce à cette forme de communication non-verbale que nous pouvons fonctionner à la fois individuellement et collectivement.
En ce moment, vous êtes en tournée avec Aluk Todolo, qui mélange aussi des influences très différentes assez proches des vôtres, comme le krautrock, le rock progressif et le black metal, mais qui arrive à un résultat complètement différent. Est-ce que c’était un choix délibéré de votre part de tourner ensemble ?
Ça faisait un moment que nous discutions d’une tournée avec eux avec notre manager. Nous sommes de gros fans d’Aluk Todolo et j’ai vraiment le sentiment que nous partageons quelque chose musicalement, notamment en terme d’atmosphère. Comme tu le disais, le résultat est complètement différent, mais nous visons les mêmes choses, elles sont juste atteintes par des moyens différents. C’est un groupe que nous avons énormément écouté après nos sessions de répèt, nous avons passé des nuits entières à écouter du Aluk Todolo, donc c’est vraiment chouette de tourner avec eux, ce sont des mecs super.
Quand nous les avons interviewés il y a quelques mois, ils nous ont expliqué que quand bien même leur musique avait l’air improvisée, elle ne l’était en fait pas du tout, ou très peu. Est-ce que c’est le cas pour vous aussi ? Quelle est la place que vous allouez à l’improvisation en studio et en live ?
C’est une grande part de ce que nous faisons. Tout ce que nous trouvons, même si c’est l’un d’entre nous qui soumet une idée aux autres, nous allons le jammer pendant un moment, ce qui signifie que ça va un peu changer ou prendre une autre forme. Parfois, nous jammons, enregistrons, puis voyons ce que ça vaut et essayons de reproduire ce qui nous a plu, mais pour Värähtelijä, ce que nous avons beaucoup fait, c’est essayer de donner l’illusion de l’improvisation notamment pour que le passage de moments complètement improvisés et chaotiques à des moments très composés se fasse de manière à la fois naturelle et surprenante, que ça semble évident. Ça demande une composition très précise, mais nous avons des moments, notamment des couches très noise, qui ont été improvisées. En ce qui concerne le live, tout ce que nous enregistrons est au moins partiellement enregistré live, tout comme les demos qui sont composées et enregistrées en live aussi avant que nous fassions l’album. Du coup, quand nous jouons sur scène, c’est très naturel pour nous de faire la même chose que nous faisions en répèt avant d’enregistrer.
« Nous percevons la réalité de cette manière. Même en connaissant plein de choses, il reste un mystère. Embrasser l’inconnu, c’est une part très importante d’Oranssi Pazuzu. »
Cet album fait plus d’une heure, il est très dense, et apparemment vous aviez encore plus de musique que vous avez dû finir par laisser de côté. Comment avez-vous arrêté votre choix ?
Nous avons fait ça assez tôt dans le processus, et nous n’avons rien enregistré que nous n’avons pas gardé. La majorité de l’album a été arrêtée quelques mois avant que nous commencions l’enregistrement. Nous avons choisi ce que nous allions garder et ce que nous allions laisser de côté ; en gros, nous avions deux fois plus de matière que ce qui apparaît sur l’album. Notre critère a été de conserver ce qui allait bien ensemble. Il restait quelques interrogations auxquelles nous avons trouvé des solutions après l’enregistrement seulement, mais l’essentiel était là.
Pour cet album en particulier, vous avez travaillé à un son très organique, très naturel…
Oui, pour essayer de capturer la manière dont le groupe sonne à nos oreilles, et pour trouver l’équilibre entre les passages progressifs ou krautrock et les passages plus abrasifs et black metal, pour essayer de les rapprocher de par la manière dont ils sonnent. Nous avons fait beaucoup de demos lors de nos répèts en essayant vraiment de faire des demos de la meilleure qualité possible, donc au moment d’entrer en studio, il n’y avait plus vraiment de surprises, peut-être que ce n’est pas très excitant mais nous ne nous sommes jamais dit : « Oh vraiment, ça ressemble à ça ? » Nous savions ce que nous voulions et à quoi ça devait ressembler.
Vous avez travaillé avec un producteur, Julius Mauranen, qui d’habitude travaille plutôt avec des groupes d’indie. Est-ce que c’était un choix délibéré ? Est-ce que vous vous considérez comme un groupe de metal, tout simplement ?
Oui, c’était délibéré, car en effet, nous ne nous considérons pas vraiment comme un groupe de metal. Il y a beaucoup d’influences metal dans notre musique, mais même si ça sonne très geek, nous sommes avant tout un groupe de fusion qui mélange beaucoup de choses. Certaines influences vont se faire plus sentir sur certaines chansons ou certains albums. Nous voulions travailler avec quelqu’un qui est habitué à travailler avec des styles très différents, avec beaucoup de dynamiques et qui sait comment pousser les choses au maximum. Nous en avons beaucoup parlé : quand musicalement, nous allons dans les extrêmes, il faut que la production fasse de même. C’était important pour nous de ne pas choisir la simplicité pour ça non plus, et que ce soit un élément à part entière de ce que l’album est censé exprimer.
Värähtelijä marque vraiment une progression dans votre carrière : c’est encore plus fou que vos albums précédents et on a l’impression que vous avez vraiment fait voler en éclat les barrières pour étendre le spectre de votre musique. Est-ce que c’était votre objectif dès le départ, ou est-ce que ça s’est imposé au fur et à mesure ?
Après Valonielu, nous voulions vraiment reprendre ses idées principales et les approfondir. Nous avions le sentiment d’avoir entamé quelque chose avec cet album et qu’il fallait que nous allions plus loin, que notre musique soit encore plus sans limites, plus folle comme tu le dis, mais aussi que nous approfondissions les frontières de ces sonorités, que nous essayions de partir à leur recherche. Comme je le disais plus tôt, nous voulions faire en sorte qu’il n’y ait pas de démarcations entre les parties improvisées et les parties écrites. Faire qu’elles s’enchaînent naturellement tout en restant extrêmes. Nous débarrasser des choses trop faciles.
En fait, vous mêlez les styles de la même manière que vous mêlez écriture et improvisation. Dans tout ça, j’ai quand même repéré une récurrence dans l’album : un riff de la première chanson réapparaît dans la dernière. Est-ce que c’est une manière de retourner, après ce voyage complexe que représente Värähtelijä, au point de départ ; de retomber sur ses pieds, d’une certaine manière ?
Bien vu ! Exactement. C’est en partie une sorte d’hommage aux vieux disques de rock progressifs que nous adorons où il y a souvent des éléments qui reviennent tout au long de l’album. Nous nous demandions comment terminer l’album sur un point d’interrogation, quelque chose qui voudrait dire : « Qu’est-ce qu’il va se passer après ? » J’ai eu cette idée de reprendre un riff de la première chanson et d’en mettre une version mutante, un peu techno à la fin de l’album. Ça permet de clore sur un point d’interrogation pour l’auditeur mais aussi pour nous, parce que nous ne savons pas non plus ce qui va suivre. Nous avons l’impression que cet album marque la fin d’une certaine voie et que maintenant nous sommes désormais face à une table rase. Nous allons sûrement prendre une autre direction…
« La musique et le fait de créer de l’art permettent d’accéder à des parties de nos cerveaux que nous n’utilisons pas d’habitude. C’est une manière d’embrasser l’inconnu. »
Et l’EP que vous venez de sortir ? Il fait partie de ce qui est en train de se clore ou est-ce que c’est déjà le début de quelque chose de nouveau ?
Non, ça ne dit pas grand-chose de la prochaine phase parce que l’une de ces chansons a été enregistrée à l’époque de l’enregistrement de Valonielu, et l’autre a été enregistrée récemment mais elle traînait dans nos cassettes depuis un ou deux albums – nous pensions juste qu’elle ne collait pas avec le reste des albums en question. Nous avons retrouvé ces deux chansons que nous aimions beaucoup et qui pouvaient fonctionner ensemble en EP. Nous n’avons eu qu’une a enregistrer et mixer, et nous ne savons toujours pas la direction que nous allons prendre pour la suite [petits rires].
Qu’est-ce que représente la pochette de Värähtelijä ? Avant, vos pochettes étaient dessinées par Costin Chiorenau, mais cette photo est encore plus abstraite !
Nous parlions d’une photo en artwork depuis un moment déjà. Nous voulions vraiment quelque chose qui soit un moment figé, qui ne soit pas magique de manière évidente mais qui te fasse imaginer toutes sortes de choses. En réalité, c’est une mèche de mes cheveux sur scène et un spot [rires]. C’est une photo prise lors d’un concert à Prague. On dirait un couloir…
Oui, on dirait la lumière au bout du tunnel !
Pendant que nous travaillions sur les nouvelles chansons, nous jetions un coup d’œil à l’image de temps en temps, et au bout d’un moment, nous l’avions même posée sur notre table de travail puisque nous pensions déjà que ça ferait une bonne pochette. Plus nous jammions et trouvions de nouvelles idées, plus nous trouvions que ça collait avec cette image [rires]. Nous voulions vraiment une photo qui à la fois soit un peu magique et représente bien le concept du groupe, que je pourrais résumer ainsi : il n’y a rien d’ennuyeux dans le fait d’avoir une vision athée du monde. Tout est là sans que tu puisses comprendre pourquoi, sans que tu puisses comprendre son existence. Nous percevons la réalité de cette manière. Même en connaissant plein de choses, il reste un mystère. Embrasser l’inconnu, c’est une part très importante d’Oranssi Pazuzu.
Qu’est-ce que « värähtelijä » veut dire ?
Ça veut dire résonateur. Ça veut aussi dire vibromasseur [rires], mais résonateur est la traduction la plus proche. Ça a un rapport avec la raison pour laquelle nous créons, à l’origine. Pour moi comme pour les autres membres du groupe, c’est parce que nous voulons que ce que nous faisons résonne chez les gens, et parce que si nous pouvons découvrir que notre musique entre en résonance avec d’autres personnes, ça signifie que des gens pensent comme nous, qu’en tant qu’êtres humains, nous ne sommes pas si éloignés les uns des autres que ça, peu importe où nous vivons ou la langue que nous parlons. L’album est en finnois, mais malgré cela, c’est une sorte de miroir psychologique dans lequel j’espère qu’on peut se reconnaître à la fois comme mêmes et différents. Voilà ce qu’il y a derrière cette idée de résonance.
C’est intéressant parce que dans la fosse il y a quelques heures j’ai vu votre musique résonner chez des gens de manière très physique en effet…
Oui, c’est aussi de ça dont je voulais parler quand je parlais d’atmosphère plus tôt, que j’espérais qu’elle s’étende au public et qu’elle capture quelque chose à la fois pour nous et pour les auditeurs. C’est pour cette raison que je fais de l’art.
Il y a beaucoup de groupes psychédéliques dans votre ville, Tampere en Finlande, je pense à Dark Buddah Rising ou Hexvessel par exemple. Comment est-ce que tu l’expliques ?
Vu de l’intérieur, c’est difficile à dire. Nous avons tous emménagé à Tampere après avoir grandi dans de plus petites villes, et Tampere est petite et grande à la fois, ce qui signifie que tu y trouves tous les clubs que tu veux, énormément de musique ; il y a beaucoup d’artistes qui vivent ici. La municipalité en soi n’apporte pas de soutien spécial, mais malgré tout, s’y retrouvent beaucoup de formes d’art et de styles musicaux différents. Tout se mélange, tout le monde travaille ensemble : tu peux sans problème aller faire un bœuf avec des gens qui font du hip hop. Ça forme un environnement très fécond. Nous avons fait la connaissance des mecs de Dark Buddah Rising peu de temps après mon arrivée en ville, et nous avons juste commencé à jouer ensemble. À un moment, nous avons même formé un groupe ensemble, Atomikylä, et nous nous sommes installé dans le même local de répèt. Je crois que nous avons énormément appris d’eux et vice versa. Ça a été une rencontre très fructueuse. Et puis Tampere dans son ensemble semble te soutenir, tu peux t’essayer à des formes artistiques différentes, faire de la musique avec des gens très différents, le genre n’a pas d’importance. C’est une sorte de creuset en fusion.
« Je pense que l’inconnu, il est dans notre propre tête. Les choses les plus terrifiantes à mes yeux, celles qui me font le plus peur, elles sont dans ma tête. »
Est-ce que ton intérêt pour le psychédélisme, autant dans ce que tu écoutes que dans ce que tu joues, est lié à la vision du monde et de la réalité que tu décrivais plus tôt ? L’idée d’Aldous Huxley d’ouvrir les portes de la perception est centrale dans le psychédélisme ; est-ce que c’est quelque chose que vous essayez d’induire ?
Oui, pour moi il s’agit d’explorer son propre inconscient, son esprit, et d’essayer de voir ce qui s’y trouve. Tu peux y trouver des choses magiques – j’utilise magique dans un sens pas du tout surnaturel, comme je te le disais, ma vision du monde est complètement athée – auxquelles tu n’aurais pas pu avoir accès autrement, peut-être des choses très primitives ; la musique et le fait de créer de l’art permettent d’accéder à des parties de nos cerveaux que nous n’utilisons pas d’habitude. C’est une manière d’embrasser l’inconnu. OK, cette chose existe de toute façon. Est-ce que je peux trouver une manière de l’explorer ? C’est surtout de la fascination pour l’inconnu, je pense.
L’album a été souvent perçu comme perturbant ou flippant. Tu penses que c’est parce que les gens ont peur de l’inconnu, ou parce que ce qu’on y trouve est terrifiant en soit ?
Je pense que l’inconnu, il est dans notre propre tête. Les choses les plus terrifiantes à mes yeux, celles qui me font le plus peur, elles sont dans ma tête, c’est ce sur quoi je pourrais tomber là-dedans… La dimension horrifique de notre musique, elle tient à ça, à trouver des recoins cachés, et en effet tu peux être terrifié parce que tu y trouves…
Ça me fait penser au travail de quelqu’un comme David Lynch par exemple, qui confronte le spectateur à des parts sombres qu’il ne se serait jamais imaginé avoir, ce qui en effet peut être très perturbant…
Oui complètement, nous sommes de gros fans de son travail, ce genre de chose nous influence beaucoup. C’est pour ça que nous voulons vraiment que l’imagination des gens soit sans limites, complètement débridée pendant nos concerts, et pas coincée dans quelque chose de trop précis.
Est-ce que tu envisages ta musique comme une illustration de ta vision du monde, ou est-ce que c’est un moyen pour toi d’explorer, de découvrir de nouvelles choses susceptibles de modifier ta perception du monde au fur et à mesure que tu joues et que tu approfondis ton art ?
C’est les deux à la fois. Nous avons toujours de nouvelles choses à découvrir dans le monde ou en nous-même, mais en même temps, nous avons envie de laisser une marque, d’exprimer nos pensées là où les mots ne peuvent plus le faire, de donner à ça une forme artistique. Comme je le disais, tu vois ensuite comme les gens y réagissent et à quel point ça résonne avec leurs propres expériences, et tu apprends beaucoup de cette expérience. L’opinion d’une personne à propos de mon art peut être complètement différente de la mienne, mais je peux quand même la comprendre, et à vrai dire cette vision peut modifier la mienne et changer mes manières de faire. Le simple fait de voir qu’il peut y avoir différentes manières d’appréhender notre travail a cet effet.
Vous avez sorti un clip pour « Lahja ». Tout comme la pochette, il ne s’agit plus de dessins mais d’une forme peut-être plus directe. Est-ce que tu penses que vous explorerez plus profondément ces nouvelles formes à l’avenir ?
Oui, je pense que nous allons faire ça plus souvent. Nous avons fait l’expérience de donner la chanson à un réalisateur que nous connaissons pour voir ce que ça lui inspirerait, et puis discuter avec lui des thèmes de l’album, etc., et je trouve que cette expérience a été un succès, nous allons sans doute la reproduire à l’avenir.
Quelle va être la suite pour toi ? D’abord ce soir au festival peut-être, puis plus tard avec le groupe ?
Pour le moment, je vais aller voir TransAm et Aluk Todolo parce que cette fois-ci, je vais pouvoir les voir avec mon propre show derrière moi donc dans un état d’esprit plus apaisé, ça va être super. Après, Mysticum je pense. En ce qui concerne le groupe, nous n’avons joué que quatre shows de cette tournée, il nous en reste vingt-et-un à jouer en vingt-deux jours, donc ça ne fait que commencer !
Interview réalisée en face à face le 22 avril 2017 par Chloé Perrin.
Retranscription & traduction : Chloé Perrin.
Site officiel d’Oranssi Pazuzu : www.oranssipazuzu.com.
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