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Interview   

Pain Of Salvation : retour sur les départs


Ces derniers mois ont été sacrément mouvementés chez Pain Of Salvation ! En pleine sortie de Road Salt 2, tour à tour ce sont deux musiciens de longue date qui ont décidé de quitter le navire. Tout d’abord Johan Hallgren, non seulement guitariste talentueux mais également un vocaliste doué, qui était aussi un élément fort sur scène grâce à un charisme éblouissant et une énergie rare. A suivi ensuite le claviériste Fredrik Hermansson, plus discret mais connu pour la finesse et la sensibilité de son jeu toujours juste. Autant dire que suite à ces annonces, Pain Of Salvation donnait la sensation d’être défiguré. D’autant plus que le groupe n’avait toujours pas trouvé de bassiste permanent depuis le départ du frère de Daniel, Kristoffer Gildenlöw, il y a six ans.

Même si le combo a pris le temps de communiquer sur ces départs – expliquant celui de Hallgren par des raisons familiales -, que nous en avions en partie discuté avec le batteur Léo Margarit, il n’en restait pas moins des interrogations et notamment des points d’ombre quant au départ de Hermansson. Nous avons donc profité de la venue du groupe le 16 novembre dernier à Paris pour poser quelques questions au maître à bord, Daniel Gildenlöw. Particulièrement fatigué ce soir-là, il n’en a pas moins été loquace et très profond dans ses réponses.

Depuis l’entretien, des musiciens ont été recrutés, tout du moins pour les concerts : Daniel Karlsson, bassiste d’origine qui, comme nous l’avait déjà expliqué Daniel, avait remplacé Hermansson au clavier le temps de quelques dates avant de prendre la basse et finalement reprendre le clavier suite au départ de ce dernier (ouf !), Gustaf Hielm, ancien bassiste de Meshuggah, et un certain Ragnar Zolberg à la guitare.

« Je n’ai pas le sentiment d’avoir la possibilité d’arrêter car ce groupe est ce que je fais. Il est ce que je suis. »

Radio Metal : Johan Hallgren a annoncé il y a quelques semaines qu’il quittait le groupe. La raison avancée était qu’il voulait passer plus de temps avec sa famille. Est-ce que selon toi il y avait également un autre motif ?

Daniel Gildenlöw (chant/guitare) : Pas que je sache en tout cas. Il voulait simplement passer plus de temps chez lui. Ne plus autant partir en tournées. Ce n’est pas comme si on pouvait forcer quelqu’un à rester dans un groupe [rires]. Il a déjà voulu arrêter une fois…A vrai dire je crois que c’est la troisième fois qu’il quitte le groupe sauf que cette fois-ci il le fait vraiment. Il y a deux ou trois ans de cela, il avait une petite amie et il souhaitait passer plus de temps chez lui avec elle, alors à ce moment-là, il avait également décidé de partir, mais environ deux jours plus tard il était de retour [rires]. En étant dans cette industrie, tu te dois de faire beaucoup de sacrifices, et je ne dirais pas que c’est plus facile pour moi de faire ces fameux sacrifices, mais cela ne fait pas tellement partie de mes options puisque quoi qu’il en soit c’est essentiellement moi qui crée la musique. Je n’ai pas le sentiment d’avoir la possibilité d’arrêter car ce groupe est ce que je fais. Il est ce que je suis. Ainsi, j’imagine que je pourrais laisser tomber puis former un nouveau groupe mais cela ne changerait pas grand-chose. Je ne peux cependant pas réellement demander aux autres de conserver année après année le même niveau de… je n’aimerais pas appeler ça démence, mais tenons-nous en à ce mot là pour le moment. Donc c’est essentiellement cela.

Johan était là depuis 1998 et je pense que pour les fans il était devenu un visage vraiment familier. Je crois que ce qu’il faut que les gens gardent à l’esprit – s’ils le souhaitent, ils ne sont pas obligés de le faire – c’est qu’en 1998 il était le nouveau guitariste et j’avais joué pendant le même laps de temps avec le guitariste précédent. Nous n’avions simplement pas fait autant d’albums. À l’époque, cela semblait impossible de remplacer Daniel (Magdic), notre ancien guitariste. Et si nous nous étions arrêtés là, l’ensemble des albums avec Johan Hallgren n’auraient jamais vu le jour. Donc de notre point de vue je pense qu’à chaque fois que quelqu’un quitte le groupe cela semble impossible de continuer. Je ne peux pas dire que je suis satisfait de la situation actuelle à essayer de tout arranger, mais c’est arrivé plus d’une fois et nous savons que c’est possible. Habituellement, lorsque tu prends quelqu’un d’autre, tu es surpris de constater à quel point cette nouvelle personne – pourvu que tu fasses très attention au moment de choisir la bonne personne, le bon musicien – va rapidement devenir un membre à part entière de ce que tu considères comme étant de bien des manières ta seconde famille. Alors nous verrons bien ce qui arrivera.

Tu as également mentionné le fait que Fredrik Hermansson quitterait le groupe à la fin de la tournée actuelle. Cela-a-t-il quelque chose à voir avec le départ de Johan ?

Oui. Je ne dirais pas que c’était la raison principale mais je crois qu’il a fait face aux mêmes problèmes, dans son cas il ne s’agît pas de sa famille mais plutôt d’un sentiment général… Nous sommes en quelque sorte gâtés en Suède et nous voulons que la moindre chose que nous fassions soit amusante et intéressante. Il avait l’impression de ne plus ressentir la même énergie, il ne se sentait plus aussi motivé. Il disait que c’était lié à sa vie en générale. Mais dans l’ensemble, il est certain que lorsque Johan a quitté le groupe il a dû se dire “d’accord, vu que la structure du groupe est de toute manière en train d’être rompue, j’imagine que c’est également le moment idéal pour moi de me retirer et de laisser ma place à quelqu’un qui aurait plus d’envie que moi.” Nous avons parlé ensemble et je lui ai bien évidemment dit que nous voulions vraiment qu’il reste, mais je comprends. C’est difficile. Avancer n’est pas quelque chose d’évident et c’est aussi vrai pour eux que pour moi. Avec le départ de Johan, nous en avons parlé pendant un long moment, ce n’est donc pas quelque chose de nouveau pour nous, pour autant ça ne rend pas les choses plus faciles.

Leo Margarit nous a dit que l’idée d’arrêter le groupe t’était venue à l’esprit. Était-ce le cas ?

Je peux seulement envisager cette idée de mon propre point de vue mais je l’ai fait à chaque fois que quelqu’un quittait le groupe. J’y ai pensé lorsque nous avons demandé à Daniel de partir en 1997. Mais avec le recul, je suis content que ça ne soit pas arrivé. De même, lorsque le batteur Johan Langell s’est en allé. J’imagine que c’est comme lorsque l’on vit une relation vraiment intense. On a besoin de temps pour digérer la perte et je ne veux pas avoir le sentiment qu’ils aient abandonné le groupe car je trouve que c’est une faible pensée. Néanmoins cette pensée revient à chaque fois que quelqu’un quitte le groupe mis à part bien sûr pour ceux que nous avons jeté dehors [rires]… C’était sévère n’est-ce pas ? Désolé… Mais le fait est que ce sentiment revient toujours, je pensais que nous étions en train d’aller jusqu’au bout mais j’ai encore d’autres épreuves à franchir et je continue d’avancer.

Surtout depuis que je comprends ce qu’est la notion de famille, je la comprends réellement, j’ai une famille, j’ai trois enfants à la maison et je déteste ça, j’en déteste la moindre seconde : je déteste la moindre seconde passée sans eux, et à un certain point, même si j’essaye de ne pas avoir ces pensées, je me dis “pourquoi diable ai-je fait tous ces sacrifices pendant toutes ces années si c’est tellement simple, s’il suffit de dire je veux passer du temps avec ma famille ?” Où est-ce que cela me conduit ? Pourquoi suis-je ici ? Ces sentiments-là, tu dois faire avec à chaque fois. Je crois que c’est un peu pareil lorsque tu romps avec quelqu’un. Tu traverses toutes ces périodes de colère, de tristesse, de perte, pour en quelque sorte arriver au seuil d’acceptation, là où tu te dis “ok, c’est comme ça, il faut que je fasse avec”. Ça prend du temps, tu dois passer par différentes étapes avant d’arriver au stade où tu peux aller de l’avant. Et avec le groupe, ce processus doit vraiment être condensé dans un laps de temps réduit, tu ne peux certainement pas y consacrer cinq ans. Tu dois avancer et faire en sorte que tout soit fait, tu vas donc devoir gérer une partie de cela alors que tu te trouves encore dans cette sorte de situation familiale avec les autres membres du groupe, c’est toujours une période difficile.

A ce sujet as-tu à l’esprit des musiciens qui pourraient correspondre et as-tu déjà reçu des candidatures de musiciens qui seraient intéressés de jouer avec vous ?

Oui, nous allons avoir un nouveau line-up pour le mois de février, ça va être intéressant, mais il nous manque encore un guitariste, nous aimerions en trouver un en Suède mais nous allons voir. Avant toute chose, nous avons besoin d’un excellent guitariste, chanteur et être humain. Alors nous verrons. Si nous pouvions en trouver un en Suède, ça serait vraiment bien. Mais nous avons bien dû importer Léo de France, alors on ne peut jamais savoir ce qui va arriver avec un guitariste. Dans tous les cas c’est notre objectif. Nous avons déjà reçu beaucoup de candidatures. Tout juste hier nous avons publié sur la page d’accueil de notre site que l’heure était venue pour les gens de nous envoyer leur candidatures mais même avant cela, pas mal de gars avaient trouvé le moyen de nous contacter. Nous verrons bien ce qui se passe.

[Ndlr : le groupe a depuis recruté le guitariste Ragnar Zolberg]

« Je serais cette fille bizarre qui dirait que ça fait tellement longtemps qu’elle est aimée pour son cerveau qu’elle aimerait bien ne serait-ce qu’un instant qu’on s’intéresse aussi à elle pour ses seins. »

En ce moment Michael (Åkerfeldt, leader d’Opeth) et toi semblez avoir une passion commune pour la musique des Seventies. Vous êtes-vous déjà tous les deux entretenus sur l’idée de monter ensemble un projet qui suivrait ce style ?

Je n’en sais rien mais c’est une idée qui me parle, ça serait sympa je crois. Le fait est que nous n’avons pas beaucoup de temps pour nous voir car nos emplois du temps sont totalement inversés mais je pense que nous allons probablement en parler. Cependant de ce que j’ai pu entendre jusqu’à maintenant ils sont plus dans le style prog rock seventies duquel j’essaye, à vrai dire, de m’éloigner. Je tente de distiller les choses jusqu’à un certain niveau…Je suis inscrit dans une tradition de chansons très longues, surtout avant Entropia. J’ai en effet commencé très tôt. J’ai monté le groupe quand j’avais onze ans, et à cet âge là tu progresses très rapidement et tu essayes en permanence de relever de nouveaux défis. Par conséquent, je crois que tu finis assez rapidement par jouer de la musique artistique, du moins si tu es intéressé par la musicalité. Il me semble que depuis ce temps-là j’essaye de combattre tout le chemin parcouru pour aller vers quelque chose où j’aurais vraiment l’impression d’arracher mes tripes. Finalement c’est la musique vers laquelle j’ai tendance à me tourner, lorsque j’écoute ma propre musique préférée, les titres ne durent en général pas plus de trois ou quatre minutes, je parle de mes chansons préférées absolues dans toute l’histoire de la musique. Tandis que lorsque j’avais dix-huit ou dix-neuf ans, j’étais vraiment à fond dans ces longues chansons aux rythmes complexes… Je crois que l’on pourrait dire que si j’étais une fille dans un film américain, je serais cette fille bizarre qui dirait que ça fait tellement longtemps qu’elle est aimée pour son cerveau qu’elle aimerait bien ne serait-ce qu’un instant qu’on s’intéresse aussi à elle pour ses seins.

Vous êtes actuellement en tournée avec Opeth. Lorsque nous nous sommes entretenus avec Michael Akerfeldt il a déclaré : “Je n’étais pas un grand fan de Pain of Salvation jusqu’à ce que sorte leur dernier album. J’aime vraiment cet album. J’ai bien plus accroché que sur ce qu’ils faisaient avant. Je trouvais déjà que c’était un bon groupe avant mais cet album est vraiment quelque chose que j’écoute tandis que ça n’était pas le cas avec les albums précédents”. Ainsi que penses-tu d’Heritage, le dernier album d’Opeth ?

Cela aurait été bien mieux si j’avais écouté cet album, maintenant je me sens… [rires]. Je vais l’écouter et ensuite tu devras revenir me poser cette question. Je me suis tellement investi dans les albums de Road Salt, et maintenant dans la tournée que je n’ai véritablement pas eu le temps de l’écouter. J’étais vraiment contrarié car je voulais vraiment voir au moins un des concerts d’Opeth, mais au cours de leur show, juste après le notre, nous avons réellement besoin d’aller nous procurer de la nourriture car c’est le seul moment de la journée où nous pouvons avoir l’occasion de manger, alors je manque leur concert chaque soir. Je peux dire une chose, je trouve que sa voix est extrêmement agréable. J’aime beaucoup l’écouter, et personnellement, je suis content qu’il ait d’une certaine manière arrêté le growling. Mais je comprends qu’il est possible qu’un grand nombre de fans d’Opeth soit contrarié par cela.

Sur la chanson « The Physics Of Gridlock » de l’album Road Salt Two tu chantes une partie de la chanson en français. Il semblerait que Léo ait découvert ce passage une fois terminé. Pourquoi ne lui as-tu pas demandé conseil avant de l’enregistrer?

Cela aurait été judicieux à faire. Le fait est que les défis me font grandir. Cela faisait tellement longtemps que je travaillais sur les paroles de cette chanson, c’était l’une des toutes premières. J’ai écrit la majeure partie de ce titre très tôt dans le processus de composition. Nous avons enregistré et ré-enregistré certains passages parce que je trouvais que le son ne convenait pas. Je travaillais vraiment sur les détails. Je savais ce que je désirais exprimer, j’avais des pages et des pages de textes écrits. Lorsque je rencontre des difficultés avec une chanson, c’est généralement ce que je fais, j’en écris cinq versions. Ensuite j’essaye de faire ressortir l’essence même de ces textes pour transformer le tout en paroles. Cependant je ne parvenais pas à trouver comment aborder idéalement certains passages vers la fin de la chanson. Jusqu’au moment où je me suis trouvé dans ma voiture en train de jouer le titre sans les voix comme je le fais habituellement. Je vais avoir les derniers mixages de toutes les chansons et je vais juste les jouer encore et encore à tel point que lorsque l’album est enfin terminé, je ne peux plus l’écouter. Bref, j’ai commencé à faire semblant de parler français et je me suis dit “Ouais, c’est ça !” et d’un seul coup tout s’est mis en place.

Le problème est que je ne parle pas français. Je l’ai étudié très rapidement lorsque j’avais douze ou treize ans. Et à vrai dire je n’ai jamais vraiment eu besoin d’étudier quoique ce soit. Cela a toujours été une sorte d’avantage et d’inconvénient à la fois. En effet, cela ne me fait dépenser aucune énergie car je n’en ai simplement pas besoin. C’était la même chose avec la guitare, je me rappelle avoir suivi des leçons avec mon professeur de guitare, je ne pouvais pas jouer un morceau alors la nuit je glissais ma guitare sous l’oreiller et la semaine suivante, j’étais capable de le jouer. Je n’ai jamais eu besoin de m’asseoir pour m’entraîner ou apprendre des choses. Ce qui est bien évidemment aussi mauvais. Il en est de même pour la lecture de partitions, je rencontrais le même problème : je n’avais pas besoin d’apprendre puisqu’il jouait la partition. Je n’avais qu’à la mémoriser pour être capable de la jouer la fois suivante. Ce n’est seulement qu’à l’âge de treize ans alors que je jouais une pièce de musique classique qu’à un moment je crois que je ne tournais pas la page correctement ou quelque chose comme ça qu’il me demanda « Es-tu en train de lire la musique ? » et je lui répondais « pas vraiment… » Je pensais qu’il allait se fâcher, mais il m’a répondu « tu as mémorisé tout ça ! » et il a arrêté un de ses amis professeur pour lui répéter « ce gars-là a mémorisé intégralement ce morceau ! » alors j’étais là à me dire « finalement… C’est bien ? » En conséquence j’ai fait la même chose quand j’ai appris le français, je me disais « cela va venir à moi ».

Tu retiens évidemment tous les noms, les verbes et tout le reste, mais toutes ces petites prépositions t’échappent ; et après deux mois tu réalises que tu ne sais pas comment relier ces mots ensemble. Tu te dis que tu possèdes tous ces mots mais que tu ne connais pas la colle, cette chose qui ne te semble pas si importante mais qui est relativement nécessaire dans une langue. Ce n’est pas venu à moi comme je l’espérais. Alors au lieu de continuer je me suis tourné vers l’œuvre musicale. Mon professeur de français a pris rendez-vous avec ma mère pour lui dire que je devrais vraiment continuer à apprendre le français parce que j’avais beaucoup de facilités mais j’ai préféré la musique et je crois que c’était une bonne décision. L’écriture de cette chanson aura été la seule fois où je me serais dit que j’aurais dû continuer le français [rires] car je n’avais pas la moindre idée de ce que je faisais. Ainsi j’ai donc essentiellement pris tous les mots étranges dont je me souvenais encore pour essayer de les assembler ensemble. J’avais une sorte de pressentiment par rapport à la langue : lorsque je composais une phrase je me disais « je parie que cet adjectif doit se situer après le nom dans cette phrase, ça sonne bien, et cela signifie que la rime va être intégralement foutue… Je dois repartir à zéro ». Je vérifiais dans les dictionnaires, avec les traducteurs, des logiciels, et bien sûr les propositions ne sont pas toujours justes, tu as l’intuition que ça ne sonne pas comme il faudrait, tu es même sûr que c’est faux. Ce peu de français m’a demandé des semaines entières de travail.

Je savais ce que je voulais exprimer, et je voulais que cela rime, et je voulais que cela soit en français, cela semblait être une combinaison totalement impossible pour moi. Mais j’ai continué à travailler dessus, comme je l’ai dit, j’avance à travers les défis. Mon moi raisonnable se serait contenté d’appeler Léo et nous aurions écrit quelque chose ensemble, mais j’avais cette idée en tête que ça serait bien de le faire et de ne le présenter qu’après. Finalement, lorsque je pensais avoir terminé, je lui ai envoyé mon travail par e-mail, m’attendant à obtenir une sorte de petite tape dans le dos condescendante accompagnée d’un « c’était bien essayé mais… » j’étais convaincu qu’il trouverait une tonne d’erreurs. Mais sa réponse a été de me dire « tout cela est juste, comment diable as-tu réussi à faire ça ? » et après bien évidemment, mon second choix stupide aura été de commencer par enregistrer pour ensuite demander si ma prononciation était correcte. Ainsi j’ai enregistré toutes les harmonies vocales et c’est surtout pour le mot « donne » qu’il me disait que la prononciation aurait pu être meilleure. Alors il me massacrait sur quelques points de prononciation mais c’était déjà enregistré, que pouvais-je y faire ? Je n’avais pas vraiment la tête à ré-enregistrer ce titre.

Interview réalisée lors d’une conférence de presse à Paris le 16 Novembre 2011 par Stan
Introduction et fiche de questions : Spaceman
Retranscription et traduction : Stan et Isa

Site Internet de Pain Of Salvation : www.painofsalvation.com



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