
A l’aube des grandes échéances, pourquoi ne pas faire un petit point sur la team Radio Metal ? De par son investissement perpétuel et sa science du collectif, elle mérite bien qu’on lui rende hommage !
Au sein de la radio, nous sommes 20 acteurs. 20 personnes aux rôles différents et parfaitement indispensables. C’est la polyvalence qui prime, bien sûr, et qui fait avancer le projet.
La preuve par les faits de toute façon.
Spaceman gère la playlist de Radio Metal et, plus globalement, l’antenne. Notre ami est, comme moi, en dialogue perpétuel avec les labels et anime 2 fois par semaine l’émission Anarchy-x. Metalo anime 3 fois par semaine l’antenne, s’occupe des vidéos, gère la partie actualité du forum et, cerise sur le gâteau, enregistre les émissions avec les animateurs. Virginie s’occupe de son émission et a le boulot de « secrétaire de rédaction ». C’est-à-dire qu’elle est la dernière personne qui relit un document avant sa publication pour éviter les fautes d’orthographe. The Love Machine anime pour sa part « Hard As A Rock » et améliore par touches la version anglaise du site etc. etc.
Bon forcément j’ai oublié plein de choses sur les activités des personnes que j’ai citées. Donc que ces dernières m’excusent et que ceux que je n’ai pas cités m’excusent aussi of course !
Au sein de l’équipe, on est tous très polyvalents de toute façon et c’est une sacrée force. Aucun membre de la radio n’a de vraies limites dans son travail : voilà un vrai privilège pour le tyran que je suis !
Mon rôle à moi est donc de superviser tout cela pour que les choses soient faites en temps et en heure. Le souci c’est qu’actuellement on n’est pas dans une situation normale où je serais « juste » là pour manager une équipe et faire avancer le projet sur une dimension stratégique. Enfin disons que je ne fais pas ça comme je le ferais dans une autre structure…car je n’ai pas les moyens de le faire tout simplement.
En effet mon rôle actuel est de gérer commercialement la radio. C’est comme si j’étais « Directeur Commercial » de ma propre entreprise si vous voulez. Alors que mon rôle serait normalement d’être « Directeur » tout court…vous voyez la différence ?
Ca veut dire que si je passe mon temps à développer la radio sur des partenariats financiers etc. il m’est dur de gérer une équipe comme je devrais le faire, notamment sur le management pur et dur, pour une question de temps…
C’est d’ailleurs aussi pour ça que l’on va mettre en place des réunions mensuelles au sein de la radio. C’est là où on peut encore noter notre professionnalisation. Des réunions, des échanges…bref de la communication. Encore plus de communication. Toujours plus de communication.
Lorsque je passe mon temps devant ce salopard d’ordi, et bien je ne suis pas là à essayer de comprendre pourquoi un tel se conduit comme ça ou pourquoi un tel a ses frustrations là…le don d’ubiquité ne m’étant pas familier !
Vous vous souvenez du 1er avril 2007 ? Depuis on a bien avancé…c’était il y a 1 an et demi. A force de distribuer des flyers, de faire de la pub sur le net, d’être présent sur les événements…ça commence à prendre. Et ce à tous les niveaux. La team le sait et le sent.
Aussi, tout doit être amélioré. C’est ça qui est génial. Et oui les amis : quel bonheur de se dire que nous avons toutes les portes ouvertes devant nous, que le chemin est encore long et que tout sera perpétuellement à faire, à corriger, rectifier pour parvenir à atteindre cet idéal…que l’on n’atteindra évidemment jamais.
Oui vraiment. C’est tellement bon de se dire que l’on ne parviendra finalement jamais à atteindre cette perfection que l’on recherchera toujours, pourtant.
Ce côté sadomasochiste me plaît tellement avec la radio ! Je ressens le plaisir de l’écrivain devant sa feuille blanche qui sait qu’il a en lui la possibilité d’écrire une histoire magnifique, prenante et magique. Mais qui, finalement, se rendra toujours compte de vrais motifs d’insatisfaction…et qui, au final, ne sera jamais content de ce qu’il a fait en fait !
Oui le roman Radio Metal (hé hé hé !) ne sera jamais parfait et c’est bon de le savoir. Pourtant, nous nous battrons toujours avec cet idéal en tête.
Et puis de toute façon si on était toujours contents de nous et de ce qu’on fait, on se ferait un peu chier, non ?!
Frédéric Beigbeder a écrit : « Une fois qu’on est contents, on fait quoi ? »