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Interview   

Philip H. Anselmo : la philosophie d’un fauve


Difficile de ne pas froncer les sourcils et de ne pas faire une grimace, en hochant légèrement la tête, lorsque Phil Anselmo nous parle. Une voix bétonnée et façonnée (labourée ?) par des années de services au sein de Pantera. Cette voix, cette unique voix, semble être le témoin de la vraie nature de celui qui la porte : brut, écorché vif voire quelque peu sauvage. A l’image des deux titres de son groupe solo qu’il a dévoilé via le split EP avec Warbeast, intitulé War Of The Gargantuas. Deux titres qui voient Anselmo réaffirmer son amour pour les musiques extrêmes.

Mais tout n’est qu’une question de point de vue. Car à la place des trois termes employés plus haut, qui démontrent un caractère extrême, on pourrait tout autant utiliser les équivalents suivants : honnête, sensible et franc. Car ce sont bel et bien les traits de caractère qui se dégagent de ses paroles aujourd’hui. Lorsqu’il nous dit que la rage qui l’habite désormais prouve davantage sa sagesse que par le passé, on veut bien le croire. Anselmo regarde et analyse le passé comme le présent avec une certaine philosophie. Sans doute la conséquence de cette « connaissance inestimable » qu’il dit avoir acquis par ses expériences passées.

Une chose est sûre, Anselmo est très fier de l’album solo qu’il s’apprête à dévoiler dans quelques mois. On a parlé de tout ça avec le chanteur qui s’avère être particulièrement amical, sincère et bon client en entretien.

A écouter et lire plus bas.

« Ce que je déteste vraiment, c’est chanter juste ! (Rires) Putain, ça craint ! »

Ecouter la version audio de l’interview : [audio:interviews/2013/04/phil_anselmo_2013_03_04.mp3|titles=Interview Philip H. Anselmo]

Radio Metal : Tu viens de sortir un split EP avec Warbeast. Les split EP se voient plus généralement dans le milieu underground car c’est un moyen pour les groupes de s’entraider et joindre leurs forces. Est-ce que ce format, ce qu’il représente, en plus du fait que l’illustration semble avoir été dessinée à la main, est un signe de ton amour pour la scène metal underground ?

Philip H. Anselmo : J’ai un fantastique amour pour la scène metal underground, extrême, etc. C’est indéniable. Les gens connaissent mon nom et ma musique, il est donc évident que j’aide Warbeast. Ce que tu dis est très vrai. L’illustration est censée être hilarante, c’est très drôle. C’est une blague, une private joke, entre moi et les gars de Warbeast. C’est une plaisanterie qui tourne entre nous depuis un bout de temps. Longue vie à l’underground !

Warbeast est un groupe qui se montre sans compromis. Il suffit de regarder les titres de leurs albums : le premier se dénomme Krush The Ememies (« broie les ennemies » en français) et le second qui arrive bientôt s’appelle Destroy. Ce choix était-il évident pour toi dans la mesure où les deux titres que tu présentes dans cet EP possèdent ce caractère sans compromis ?

Eh bien, tu dois comprendre que j’ai énormément de matériel solo écrit. A mes yeux, les deux chansons que j’ai choisies sont celles qui s’accommodent le mieux avec le genre thrash direct que Warbeast utilise, je suppose. De manière évidente, c’est un groupe signé chez Housecore Records (NDLR: le label d’Anselmo). Je connais Bruce Corbitt et Scott Shelby depuis 1987 ou 1988, quelque chose comme ça. On passe de bons moments avec ça, mec.

Comme tu l’as dis, tu connais Scott Shelby depuis son temps dans Gammacide…

Ouais, j’avais l’habitude de constamment aller voir Gammacide.

Est-ce que tu as gardé un œil sur lui durant tout ce temps ?

Il a toujours été le type de gars qu’il est parfaitement impossible d’ignorer, vraiment ! Je me souviens d’un moment, c’était en 1989 : Pantera venait tout juste d’être signé et nous étions en train d’enregistrer Cowboys From Hell. Dimebag et moi étions à un endroit où de nombreux musiciens de Dallas se faisaient les dents, c’était au Joe’s Garage. Nous regardions Gammacide jouer et Dimebag hoche la tête et me dit : « Mec, putain ce type déchire, il a de super riffs ! » et je lui ai répondu : « Je sais ! Ça fait un mois que je te dis ça, je suis bien content que tu le remarques enfin ! » Scott Shelby a toujours, toujours, toujours eu des riffs de tueurs et des guitares très intenses.

Peux-tu nous présenter le groupe qui t’accompagne nommé The Illegals ? Comment as-tu rencontré ces musiciens ?

Eh bien, c’est très ironique… mais pas tant ironique que ça. Il y a le batteur de Warbeast, Jose Manuel Gonzalez. Le guitariste, je le connais depuis très longtemps, lui aussi depuis les années 80. Et là encore, c’est l’un des guitaristes préférés de Dimebag pour jammer ici et là. Son nom est Marzi Montazeri. Je le connais depuis un moment et il est sacrément bon, un guitariste incroyable pour son style. En ce qui concerne les bassistes, je ne suis pas fixé à 100%. Un type dénommé Bennett Bartley, de la Nouvelle-Orléans, joue dans un groupe qui s’appelle Mountain Of Wizard. Il a joué sur les pistes solo du split et sur l’album, qui sortira aux États-Unis en juillet. Il a joué là-dessus mais en ce qui concerne le volet concert, je ne suis pas encore positif. Marzi a jammé avec ce gamin, son nom est Steve Taylor. Crois-le ou pas, c’est un gars de la Nouvelle-Orléans, mais il vit à Houston au Texas maintenant, et il envoie très bien. Mais nous verrons ce qu’il adviendra.

Depuis que Down est devenu ton groupe principal, il semblait que tu avais mis de côté l’aspect plus extrême de tes affinités musicales. L’EP War Of The Gargantuas met les choses au clair en démontrant que tu avais toujours la rage. Est-ce que le fait de chanter une musique plus brutale est quelque chose qui t’a manqué depuis que Pantera et Superjoint Ritual se sont arrêtés ?

Eh bien, à vrai dire, oui. C’est quelque chose qui m’a énormément manqué et ça fait du bien de le faire. J’ai toujours toutes les capacités que j’avais dans le passé. Je ne peux peut-être pas chanter les notes haut perchées à la Rob Halford dont j’étais capable lorsque j’étais un jeune louveteau, mais en dehors de ça, je suis plein de fureur, plein d’agressivité. Tu sais, pour Down, pour le genre de musique ou de style que nous faisons, ça ne correspondrait pas. Ce que je déteste vraiment, c’est chanter juste ! (Rires) Putain, ça craint ! Mais tu sais, ça fait partie du job, je dois le faire avec Down. C’est ce qui rend le fait de chanter les trucs plus extrêmes tellement plus agréable, je suppose.

« [La chose la plus extrême que j’ai fait serait] de m’être cassé le dos, cassé les côtes, cassé d’innombrables os et le fait d’avoir eu recours à d’innombrables reprises à de la chirurgie, tout ça au nom de la musique. »

Penses-tu que ce soit la douleur ou la colère que tu as contenu durant ces dernières années qui a explosé sur ton album solo ?

Je dirais qu’il y a une part de vérité là-dedans. Lorsque tu te bats contre une douleur chronique chaque jour, même en faible quantité, et que tu la retiens, et que tu te surveilles… Une chose que j’ai appris c’est que, aussi amoché physiquement puisses-tu te sentir, au moment de l’exprimer, ça ressort toujours de manière très négative. Je suppose que la musique extrême et le fait d’en jouer est un excellent traitement ; en tout cas, j’ai toujours trouvé un excellent traitement là-dedans. Ta question contenait à peu près la bonne réponse. Tu as mis le doigt dessus, frangin.

Il y a comme un sentiment de névrose qui ressort à l’écoute du titre “Conflict (Nerve Meets Bones)”. As-tu l’impression de perdre la boule parfois lorsque tu fais face à la douleur et la colère ?

C’est marrant que tu dises ça, « un sentiment de névrose », car pour la plupart de mes amis qui ont entendu le reste de l’album, ils ont le sentiment que c’est encore plus… Après qu’ils l’aient écouté, ils ressentent le besoin de prendre un truc à boire et de se calmer ! (Rires) Bien entendu, je pense qu’il y a un peu de psychose là-dedans, mais pour moi, c’est une manière saine de m’exprimer. D’une façon ou d’une autre, c’est une bonne thérapie.

Tout le monde connaît tes affinités pour les musiques extrêmes, mais dirais-tu que tu es un homme particulièrement extrême ?

Je suppose que cela dépendrait de l’extrémité. Où se situent mes centres d’intérêt dans la vie est un fait bien connu : la musique extrême, la boxe et les films d’horreur. Tu peux facilement dire que je suis un extrémiste dans chacune de ces trois choses. Je me mets devant les films ; je me mets au milieu de la musique extrême ; je me mets moi-même dans ces situations. Pour ce qui est de la boxe, j’ai de temps à autres travaillé pour des salles pendant des années, en particulier pour le Kronk Gym à Detroit. J’ai assisté il y a quelques mois aux funérailles du principal gourou du Kronk Gym, Emanuel Steward. Il était un de mes très proches amis. Je crois qu’il y a des aspects de ma vie qui sont très extrêmes, oui. Honnêtement, tout est une question de point de vue, vraiment.

Quelle est la chose la plus extrême que tu aies fait dans ta vie ?

Je dirais… (Longue hésitation) Le fait de m’être cassé le dos, cassé les côtes, cassé d’innombrables os et le fait d’avoir eu recours à d’innombrables reprises à de la chirurgie, tout ça au nom de la musique. Lorsque tu mets tes os, tes tendons et tes ligaments à rude épreuve soir après soir après soir, pour revenir à la maison, se reposer quelques semaines et ensuite retourner dans un centre pour se refaire une forme et recommencer tout ce bordel à nouveau – ça devient une routine, un truc qui garde la mainmise sur ta vie. Dans ma vie, à côté des trucs que j’adore totalement – et la musique serait en haut de cette liste -, le fait de gérer le train-train quotidien, que ce soit productif ou juste purement douloureux… Je l’ai déjà dit par le passé, cela aide à développer une callosité mentale. Il y a une endurance là-dedans que tu aiguises comme un outil dans ta tête. J’imagine que parfois ça t’épuise ou que tu te lasses d’être confronté à toujours la même chose. Mais c’est quelque chose dont j’ai besoin. Je dois me maintenir au top de ma routine rigoureuse. Je dois être consciencieux avec mes étirements, avec le fait d’être hydraté et toutes ces choses, simplement pour être heureux et productif. C’est donc un boulot.

Comment comparerais-tu la rage qui t’habitait lorsque tu as rejoint Pantera à la fin des années 80 à la rage que tu possèdes aujourd’hui?

Je dirais que c’est beaucoup plus lucide. Je prenais énormément de médicaments, pour ainsi dire, vers la fin de mes jours dans Pantera. Je me plais à croire qu’il y a plus de sagesse dans mes choix. Je suppose que je suis sensible au fait qu’il y a des millions de gens partout et qu’il se pourrait bien que mon idée de la vie ne soit pas la leur, et je respecte les autres personnes. Je respecte leur manière de vivre. Au bout du compte, le monde ne tourne pas autour d’un seul d’entre nous, tu vois ? J’espère, et je m’y attends, que cette rage particulière qui me maintient à flot est plus sage.

Sur les deux titres présents dans War Of The Gargantuas, il est possible de discerner des éléments de death metal ou même de black metal : les riffs dans “Conflict (Nerve Meets Bones)” sonne comme quelque chose que Morbid Angel aurait pu faire et certains vocaux empiètent presque sur les growl death metal. Tu as une forte histoire en tant que guitariste de diverses formations death metal et black metal que tout le monde ne soupçonne pas nécessairement. Était-ce important pour toi de mettre en avant tes affinités pour ces genres ?

Eh bien, pas nécessairement. Honnêtement, je voulais être… Je suppose que je ne voulais pas être… Laisse-moi te le présenter ainsi : je voulais créer un album de metal extrême qui, qu’il exhibe des influences issues du death, du black ou du heavy metal, ne pouvait pas être facilement glissé dans une case, ou un genre, ou un sous-genre. Je crois que cette volonté deviendra bien plus évidente lorsque l’album complet sortira. Car je trouve qu’il y a énormément de diversité là-dedans, sans toucher à trop d’influences. Je pourrais faire une partie thrash en 4/4 et ensuite tomber dans une partie lente, doomy, à la Eyehategod ou Black Sabbath, mais c’est la solution de facilité. Je ne ferais pas ça. Honnêtement, mec, je suis impatient que vous consommiez ce truc lorsqu’il sortira. Car je ne pense pas que cet album, tout spécialement celui qui sortira en juillet aux États-Unis, puisse être rangé dans un quelconque genre établi ou populaire. J’imagine qu’on peut appeler ça du heavy metal sans trop se tromper. Je ne sais pas. Je ne suis pas sûr !

« Je crois que Vinnie Paul et moi devrions nous asseoir et parler. Je ne pense pas du tout qu’il veuille en parler. Et il est absolument certain qu’il ne veut pas me parler. »

Rex Brown a récemment confié la chose suivante : « presque aucun jour ne passe sans que je pense à Pantera, rêve de Pantera. J’ai des cauchemars à propos de Pantera. » Est-ce quelque chose qu’il t’arrive également ?

Je n’ai pas de cauchemars à propos de Pantera. Je pense à Pantera chaque jour. Aussi, il n’y a pas un jour qui passe sans que je ne pense à Dimebag, ou que je ne suis pas amené à me souvenir d’une manière ou d’une autre du temps avec Pantera. Si je suis dans une situation où je travaille avec des musiciens moins expérimentés, ou quelque chose dans ce style, tout particulièrement avec le groupe solo, je me retrouve à leur expliquer certains scénarios. Ça me ramène toujours à mes jours dans Pantera car ceux-ci étaient des expériences d’apprentissage incroyables, même lorsque je venais de rejoindre le groupe. Ils avaient déjà un certain succès avant même que j’intègre le groupe. J’imagine que chaque album est l’expression d’une maturation ou d’un apprentissage, mais aucun n’est aussi fort que les souvenirs que j’ai avec Pantera. Tu pourrais dire que le succès était à son comble, mais pour que nous puissions atteindre ce succès, nous avons fait un long, physique et difficile voyage. Ça nous a toujours rendus particulièrement écorchés vifs. Nous jouions des concerts avec beaucoup d’attitude. Apprendre de ce genre d’expérience offre une connaissance inestimable, mec. Ce sont des trucs que tu portes avec toi pour le reste de ta vie.

Mais pour revenir à ce que disait Rex à propos des cauchemars, je n’ai pas de cauchemars. La plupart de mes pensées sont de bons souvenirs. Mais ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit : comme pour n’importe quel groupe, comme pour n’importe quelle relation, il y a des hauts et des bas. Mais si je m’attardais sur les aspects négatifs, j’aurais le sentiment de stagner. J’aurais le sentiment de ne pas avoir été productif. Je suis le genre de gars qui aime mettre un pied devant l’autre et faire en sorte que les choses se produisent. Pour que je puisse faire ça, j’ai besoin d’être dans un état d’esprit positif. Il y a trop de positif dans ce que j’ai vécu avec Pantera pour me plaindre des mauvaises choses. Pantera était une part très positive de ma vie pendant de nombreuses années. J’ai fait le choix de me souvenir uniquement des bonnes choses.

En as-tu marre d’entendre toujours les gens spéculer à propos d’une reformation de Pantera, avec Zakk Wylde par exemple ou peu importe qui ?

Je n’en ai pas marre. Je comprends. Je suis moi-même un fan de musique. J’aime la musique. J’aime des groupes. J’aime collectionner la musique. Pour le fan moyen là dehors, s’il est fan de Pantera, c’est sûr qu’il veut voir le groupe. Vraiment, si tu y penses, notre carrière a été assez courte. Et nous voici en 2013 et on parle toujours de Pantera ! Il est évident qu’il y a de super souvenirs derrière ça. Mais en ce qui concerne le fait de se reformer ou autre, la seule chose est que… Regarde, je l’ai dit par le passé : il n’y a pas beaucoup d’espoir à avoir. Je crois que Vinnie Paul et moi devrions nous asseoir et parler. Je ne pense pas du tout qu’il veuille en parler. Et il est absolument certain qu’il ne veut pas me parler. Prends ça de la manière suivante : mes portes sont ouvertes, ses portes sont fermées à clef. Jusqu’à ce que nous parvenions à démêler cette situation – si tant est qu’il soit possible de démêler cette situation -, j’oublierais cette histoire de reformation de Pantera.

Avec Down vous avez prévu de sortir quatre EP. Le premier, The Purple EP, est déjà sorti. A ce propos, tu as déclaré que le fait de ne pas avoir à sortir seize chansons d’un coup libérait le groupe d’une certaine pression. Le processus de composition ou d’enregistrement sont-ils si difficiles avec Down ?

Il faut que tu comprennes une chose : je me vois comme un électron libre. Tu as dit quelque chose plus tôt pour laquelle je ne suis pas certain que ce soit complètement, 100% exact. Tu as mentionné le fait que Down était mon projet principal. Je comprends que pour les gens, vu de l’extérieur, ça puisse paraître ainsi. Down est une expression musicale, c’est un groupe de genre. Nous sommes un groupe qui écrit des chansons dans le style classique de Black Sabbath, vraiment. Pour moi, ce n’est pas sorcier, tu vois ? C’est comme… Bien sûr je peux faire ça. Si tu nous prends tous les cinq et nous mets dans la même pièce avec pour but commun d’écrire des chansons de Down, 99.9% du temps, nous en sortirons avec des chansons qui sonnent comme du putain de Down. Je crois que c’est mieux d’offrir au public quatre, cinq ou six vraiment très bonnes chansons dont on a vraiment quelque chose à foutre et que l’on estime au plus profond de nous-mêmes être de super chansons, plutôt que douze chansons parmi lesquelles quatre ou cinq sont à prendre ou à laisser, ou expérimentales, ou acoustiques. Bien sûr qu’on peut faire ça, mais est-ce nécessaire ? Tu vois, je ne suis pas convaincu. Je préfèrerais donner aux fans de Down les bonnes chansons, plutôt que le remplissage ! Le remplissage, c’est chiant !

« Pour le prochain album, il se pourrait bien que je sorte un putain d’album de disco, on ne sait jamais ! »

Tu possèdes ton propre label, Housecore Records. En dehors du fait que tu peux signer des groupes en lesquels tu crois, est-ce que ça t’offre une certaine liberté, comme par exemple dans ta carrière solo ?

En effet, ça me donne une liberté. Et j’ai l’intention d’entretenir cette liberté. C’est ce que je fais là tout de suite. Un album après l’autre : laissons cet album de heavy metal sortir de manière à ce qu’il occupe les gens. Pour le prochain album, il se pourrait bien que je sorte un putain d’album de disco, on ne sait jamais !

Tu as dit il y a deux ans dans une interview télévisée qui s’était déroulée au Hellfest [ndlr : dans le documentaire « Le metal expliqué à ma mère »] que tu pouvais « gazouiller comme un oiseau ». Eh bien, j’aimerais vraiment entendre ça !

OK. (Il sifflote une mélodie) Comment c’était ?

Incroyable !

Merci ! Je l’ai travaillé pendant des heures !

D’ailleurs, à ce même Hellfest, je t’ai vu chanter et te faire plaisir sur une guitare électro-acoustique à un stand de guitares de la marque Lag. Ils t’avaient même offert une guitare ! L’as-tu toujours ?

Oui, je l’ai toujours ! C’est d’ailleurs le choix numéro un lorsqu’il s’agît de jouer à la maison. J’ai plusieurs guitares acoustiques chez moi et tout le monde dit que cette guitare en particulier que j’ai eu en France est la meilleure. Et je suis d’accord avec eux. C’est une super guitare, mon gars. Les gens de la compagnie sont très cool aussi.

OK, c’est tout. Merci pour l’entretien !

Quand tu veux mon frère.

Je crois que tu vas faire quelques concerts aux États-Unis avec ton groupe solo, mais comptes-tu venir en Europe ?

Je dirais : peut-être. Cela dépend si les gens aiment l’album ou pas et veulent nous voir, etc. J’y suis ouvert, bien entendu. Écoute l’album complet, mec, c’est putain de dément. C’est mixé, c’est bouclé, c’est terminé. Maintenant il ne nous reste plus qu’à faire la putain d’illustration et voilà tout, mec. C’est donc pour très bientôt.

Interview réalisée par téléphone le lundi 4 mars 2013.
Retranscription : Saff
Traduction : Spaceman

Site internet officiel de Housecore Record : www.thehousecorerecords.com

Split EP War Of The Gargantuas, sorti le 15 mars 2013 via Season Of Mist



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