Il est certain que rencontrer le succès lorsqu’on a passé des années de galère, à essayer de s’en sortir par soi-même, ça change les perspectives. On voit la vie sous un nouveau jour, plus lumineux. On ne se morfond plus dans nos problèmes, mais au contraire on profite et se tourne vers les bonnes choses qui s’offrent à nous pour se booster et nourrir l’élan, parce qu’au fond, on sait bien d’où on vient. C’est exactement ce que fait aujourd’hui Pop Evil qui revient avec son nouvel opus Up d’humeur beaucoup plus optimiste et positive. L’envie de s’amuser, de collaborer, de se renouveler, de développer son identité, voilà l’état d’esprit qui animait Pop Evil en mettant les pieds à Seattle pour concevoir son cinquième album, en compagnie du producteur Adam Kasper, connu pour avoir travaillé avec des pointures du rock comme Soundgarden, Pearl Jam, les Foo Fighters ou Queens Of The Stone Age.
Et Pop Evil ne tient rien pour acquis, et sait qu’il n’est qu’au début de son aventure et qu’il ne faudra rien lâcher. Voilà, en substance, ce que nous raconte aujourd’hui le chanteur Leigh Kakaty qui revient sur la conception d’Up. Un album, qui, à n’en pas douter, continuera à propulser Pop Evil sur les radios rock américaines, enchantant le frontman qui voit en ceci une marque de réussite et du travail bien fait, presque une consécration.
« C’est toujours important de comprendre ou, tout du moins, être en phase avec ce que ta fan base exige de toi. »
Radio Metal : L’album Onyx a rencontré un beau succès. Avez-vous ressenti une pression en travaillant sur votre nouvel album Up ? Quel était votre état d’esprit ?
Leigh Kakaty (chant) : Il y avait un peu de pression, évidemment, mais nous savions que nous voulions vraiment faire un bon album. Je crois que dès que nous avons démarré le processus début janvier, toute pression s’est dissipée ; tout était une question de s’amuser. Ce qui importe le plus c’est de composer de la musique que nous aimons, qui nous fera sauter sur scène, et le fait de nous stimuler. Nous ne voulions pas nous répéter. Sur cet album, nous voulions essayer des choses différentes et apprécier l’expérience. Je veux dire que c’était notre première fois à Seattle, loin de chez nous ; c’était un tout nouvel environnement. Nous avons fait nos deux précédents albums à Chicago, à seulement quelques heures de chez nous, avec nos familles et nos amis qui n’arrêtaient pas d’aller et venir. Donc, cette fois-ci, nous étions bien plus concentrés mais c’était aussi tout nouveau pour nous, donc la pression était la dernière chose à laquelle nous pensions.
Votre album précédent a été baptisé Onyx parce que vous reveniez d’une période sombre. Celui-ci s’intitule Up, ce qui sonne bien plus positif et optimiste. Est-ce ainsi que vous vous sentez aujourd’hui : en pleine ascension ?
Ouais, exactement. C’est la bonne interprétation. Je veux dire qu’Onyx a été écrit dans une période vraiment sombre : j’avais perdu mon père et nous faisions face à divers problèmes avec le groupe, à essayer de nous en sortir et tout faire par nous-mêmes, de manière indépendante. Mais nous nous sommes mis au rock pour nous éclater. Si tu considères nos albums passés, ils sont surtout là pour s’amuser. Avec Onyx, nous étions vraiment énervés et nous mettions ça en musique. Mais les choses sont différentes désormais. Avec cet album, Up, après tout le succès que nous avons rencontré, nous avons une approche clairement plus positive sur notre manière de voir la vie. Nous n’étions plus en colère, nous avons jeté nos frustrations à la poubelle et voulions nous amuser, et je pense que les paroles reflètent ceci. Lorsque le processus démarrait tout juste, nous étions davantage excités de travailler les uns avec les autres. Chacun savait quel était son rôle, tout le monde s’entraidait et tout le monde était ouvert aux idées qui étaient mises sur la table. Et nous sommes sans conteste de meilleurs musiciens. Nous sommes plus expérimentés, et nous étions tout simplement prêts à faire quelque chose de différent et de pousser ce groupe au niveau suivant. Ce titre, Up, renvoie au fait d’aller de l’avant mais aussi de se lever, être positif, pour se connecter aux gens.
Pour autant de moments plus sombres sont encore présents. Cherchiez-vous un équilibre clair-obscur avec cet album ?
Je pense que c’est la bataille sous-jacente avec le nom Pop Evil. Je veux dire que nous essayons constamment de trouver cet équilibre. Même s’il y a une évolution, il y a effectivement de ça sur cet album. Tu as une chanson comme « Footsteps », qui résulte vraiment de ce changement que j’ai mentionné, du fait de se rendre compte de ce que nous avons en tant que groupe et de l’apprécier et être positif, et ensuite, évidemment, tu as une chanson dénommé « Vendetta » qui montre que la colère n’est pas complètement partie.
Vous avez enregistré cet album avec Adam Kasper, qui est connu pour avoir travaillé avec les Foo Fighters, Soundgarden et Pearl Jam. Est-ce que le groupe avait besoin de son expertise pour emmener votre son plus loin ?
Ouais, il a été incroyablement moteur avec ce que nous avons fait sur cet album. Son approche est juste géniale et ce qu’il a su tirer du groupe était incroyable. D’emblée, l’atmosphère qu’il a instaurée était spéciale. Nous savions lorsque nous avons démarré le projet que nous allions être entre de bonnes mains. C’est une expérience vraiment excellente de pouvoir travailler avec lui et l’aider à mettre en place sa vision de ces chansons. C’était génial. C’est mon album préféré à ce jour, c’est certain.
Vous avez fait appel à un producteur basé à Seattle, vous avez une chanson intitulée « Seattle Rain » et plusieurs chansons ont effectivement une importante influence grunge venant de Seattle. Qu’est-ce que la scène de Seattle représente pour vous et quel impact a-t-elle eu sur Pop Evil, et plus particulièrement sur cet album ?
Seattle, de façon générale, a eu un énorme impact sur cet album. Nous avons toujours entendu dire qu’il y avait quelque chose de particulier avec cette ville, comme une aura, une atmosphère. Lorsque nous nous y sommes rendus, ça a clairement amené quelque chose de différent dans notre éthique de travail. Lorsque tu penses à tous ces super groupes qui ont enregistré à Seattle, dans ce même studio dans lequel nous avons enregistré, tu veux te surpasser, tu veux donner le meilleur. Nous avons assurément essayé de nous surpasser et nous stimuler de manière différente qu’auparavant. Et nous savions que ce serait un album charnière dans notre carrière. Avec chaque chanson, chaque accroche, chaque riff, nous avons fait de notre mieux pour nous assurer que ce serait les plus solides que nous pouvions trouver. Nous ne voulions vraiment pas être complaisants. Avec le succès que nous avons rencontré avec l’album précédent, nous ne voulions pas juste régurgiter ça. Nous savons un peu ce qu’il manque à nos concerts et ce dont nous avons besoin pour rendre l’expérience live plus appréciable pour nos fans. Nous voulions travailler en ce sens en studio pour nous assurer que tout était en ordre et bien disposé pour avoir le meilleur show, et cet album nous aide vraiment à obtenir ça.
« Je rêvais de passer à la radio et maintenant que nous avons la chance d’y être, c’est quelque chose que tu ne veux pas prendre pour acquis. »
Tu as déclaré : « Lorsque j’écoute les radios rock aujourd’hui, je me dis : ‘Où est le fun ? Où est cette libération qui libère les gens de leur stress quotidien ?’ » Est-ce la raison d’être d’un artiste, d’offrir à l’auditeur une opportunité d’échapper à la réalité ?
Je crois clairement que c’est de la responsabilité de l’artiste d’être conscient de ce avec quoi les fans sont en phase. Plus tu donnes de concerts, plus tu connais de gens, plus gros devient le groupe, c’est toujours important de comprendre ou, tout du moins, être en phase avec ce que ta fan base exige de toi. Par exemple, avec notre album, nous voulions tenter d’être expérimentaux mais, à la fois, nous voulions respecter le son qui nous a amenés là où nous sommes aujourd’hui. Nous voulions simplement prendre ceci et l’amener au palier suivant, tout en étant disposés à évoluer et stimuler notre fan base avec nos capacités. Pendant que tu poursuis ton évolution en tant que groupe, tu peux expérimenter. Par exemple, une chanson comme « Footsteps », il y a trois albums de ça, nous n’aurions jamais pu l’avoir et, aujourd’hui, ça montre que le groupe évolue. Nous développons constamment notre identité. Et dans ce cas, je trouve qu’il est important de se mettre des défis et de stimuler le groupe.
Il est dit dans la biographie promotionnelle que « la musique n’appartient pas juste aux compositeurs qui la créent. » Est-ce important, en tant qu’artiste, de rester humble et ne pas écrire des chansons uniquement pour notre propre satisfaction et ego ? En fait, de nombreux artistes considèrent la création comme quelque chose de très égoïste…
Parfois tu as une chanson qui est un peu plus à propos de toi, comme « Torn To Pieces » sur le dernier album et qui parle de moi. Ironiquement, le fait que de nombreuses personnes aient entendu cette chanson et se l’aient appropriée à aidé à ma propre guérison et, effectivement, elle devient une part d’eux. Dès que tu sors quelque chose, ce n’est plus à toi, d’une certaine façon. Donc, si tu fais de la musique pour d’autres gens, c’est clairement… Il y a une part d’égoïsme qui doit s’effacer et tu dois prendre en compte comment les gens vont percevoir la musique et si tu peux aider les gens. Au bout du compte, c’est ce que nous essayons de faire, de sortir de la musique qui peut aider à faire la différence et, avec un peu de chance, faire partie de la vie des gens. Si je repense à mes groupes de rock préférés, ce n’était pas qu’une question de tel groupe ou de telle chanson, c’était aussi le fait que cette chanson représentait un moment où je faisais telle ou telle chose et qu’elle est devenue une part de mes souvenirs de vie, de ce que je faisais lorsque j’écoutais cette chanson. C’est assurément important de ne pas être égoïste et d’être conscient des émotions et sentiments des autres gens, comment ils pourraient réagir à ta musique.
Tu as déclaré que tu ne te faisais jamais au sentiment que tu as lorsqu’une chanson à toi était diffusée à la radio. Tu as dit que « c’est un rappel du dur labeur, et des rêves que tu faisais dans ton garage, en essayant de composer une chanson que quelqu’un un jour aimerait. » Est-ce important, maintenant que vous rencontrez le succès, de ne pas oublier ces jours difficiles ?
Ouais, on ne s’y fait jamais. Encore une fois, nous sommes un groupe indépendant. Nous avons tout fait du bas vers le haut, et à chaque fois que tu… Nous vivons dans un tour bus et avec deux cents concerts par an, nous n’avons pas beaucoup l’occasion d’écouter la radio. Lorsque nous y parvenons enfin, c’est là que tu entends le résultat de ton dur labeur. Lorsque tu vois une personne qui joue ta chanson et qu’il chante par-dessus, ça te rappelle que le fait de travailler dur paye, que nous faisons les petites choses pour sortir de la musique qui, avec un peu chance, peut faire la différence et que nous sommes sur le bon chemin. Donc c’est parfaitement vrai. On ne s’y fait jamais, au fait d’apprécier le dur travail que tu as fait il y a un an, ou cinq jours. C’est important de comprendre qu’il y a tout un périple derrière tout ça.
Penses-tu que le fait d’être diffusé à la radio soit vraiment un signe d’accomplissement ? Je veux dire que les radios, généralement, ne diffusent que de la musique qui sont dans un certain format, et de nombreuses super musiques ne bénéficient pas de cette exposition parce qu’elles ne sont pas conformes à ce format…
Ouais, je veux dire que bien sûr c’est un niveau d’accomplissement. Je repense à l’époque où nous n’étions qu’un groupe local, lorsque tu entendais ces chansons à la radio, tu rêvais d’être à la radio toi aussi un jour. Lorsque tu es là-dessus, lorsque tu es effectivement un groupe qui passe à la radio, c’est un accomplissement. Car il y avait un moment dans ma vie où je rêvais de passer à la radio et maintenant que nous avons la chance d’y être, c’est quelque chose que tu ne veux pas prendre pour acquis. Tu veux rester humble par rapport à ça, tu veux te rappeler qu’il y a encore du travail qui t’attend et que tu vas d’autant plus t’investir pour t’assurer d’être responsable pour les fans qui écoutent cette musique à la radio. Tu dois donc être là pour eux, tu dois travailler dur, tu dois t’assurer, lorsqu’ils viennent te voir en concert, que tu sonnes aussi bien que possible et t’assurer aussi que tes albums sonnent aussi bien que possible pour faire la différence.
« Ça n’a pas toujours été le cas sur nos précédents albums, le fait de pouvoir être aussi ouverts et honnêtes les uns avec les autres. »
En fait, est-ce que vous avez parfois en tête comment les radios accueilleront vos chansons lorsque vous composez de la musique ? Est-ce que vous essayiez spécifiquement d’écrire dans un format compatible avec les radios ?
Non. Je veux dire que tu n’y penses pas lorsque tu composes. Nous pensons à assembler un album, une collection de chansons qui peut t’emporter vers des sommets et te faire parcourir des vallées, qui, d’un bout à l’autre, peut t’offrir des moments particuliers. Tout du moins, avec la façon dont nous composons, nous avons toujours ce type de chanson qui te fait penser que les fans pourraient les apprécier un peu plus. Nous essayons d’écrire des accroches qui restent en tête en une seule écoute. Nous écrivons l’idée, et ensuite nous faisons des démos des chansons. Les membres du groupe les emportent avec eux, et on se demande : est-ce que tu les fredonneras encore demain ou dans trois jours ? Le genre d’accroche que tu chantes dans ta tête après les avoir enregistrées en démo. Et, lorsque tu chantes ces chansons, tu sais qu’il y a de bonnes chances pour que d’autres les apprécient autant que nous. C’est ainsi, dans les grandes lignes, mais si les chansons fonctionnent à ce stade, nous en restons là et nous laissons le label et les managers faire leur travail, nous donner leur opinion sur ce qui pourrait mieux passer en radio. Nous essayons de nous concentrer sur les chansons, mec, nous essayons d’écrire les meilleures chansons possible, sortir les meilleurs albums possible, nous assurer que nos concerts sont bons… Ce sont les variables que nous pouvons contrôler, tout le reste nous ne nous concentrons pas dessus. C’est juste genre… Comme pour tes questions précédentes, nous essayons simplement de rester humbles, d’être concentrés sur ce que nous devons faire et, à la fois, être reconnaissants, et ne pas s’arrêter de travailler.
Tu as dit que le groupe ne voulait pas se répéter. Est-ce naturel pour vous ou est-ce que vous y travaillez consciemment en, par exemple, changeant vos méthodes d’écriture ? Je sais par exemple que vous avez pas mal jammé pour cet album…
Bien sûr. Le groupe a davantage fait de jams. Je veux dire qu’ils ont eu beaucoup d’idées différentes qu’ils voulaient exploiter. Avec les albums précédents, c’était beaucoup de choses venant de moi, donc je voulais être plus ouvert à ce qu’ils avaient à proposer, et je sais qu’ils avaient beaucoup de super idées qu’ils voulaient faire ressortir. Donc, ce que nous avons fait cette fois-ci, c’est qu’ils ont été à Seattle quelques semaines avant moi. Je crois qu’ils ont fait des démos de quelque chose comme seize à dix-huit chansons et riffs ; ils ont fait plein de super trucs. Lorsque j’ai été à Seattle pour entendre ce qu’ils ont fait, j’étais impressionné par tous les super trucs que nous avions pour l’album. Après ça, j’ai été à Los Angeles tout seul, dans mon coin, pour m’assurer que je pouvais désormais pousser ça plus loin et être expérimental, et trouver un maximum d’idées à apporter au groupe sur les manières possibles d’assembler les chansons. C’est ainsi qu’une chanson comme « Footsteps » est née. Je voulais prendre ce qu’ils ont fait, qui était le noyau dur du son Pop Evil et amener ça au niveau suivant, mais toujours en mélangeant ça aux trucs expérimentaux que je faisais. Je voulais être certain que nous pouvions faire évoluer notre identité. Il y avait tant de choses que je voulais faire, et je suis certain que les autres avaient également énormément de choses qu’ils voulaient faire pour simplement devenir de meilleurs musiciens et compositeurs. Avec nos albums précédents, nous avions des contraintes de temps, nous étions tout le temps en train de peaufiner des choses que nous avions déjà, mais lorsque nous avions fait ça, il ne restait plus vraiment de temps pour faire de nouvelles choses. Avec chaque cycle d’album, tu t’améliores et il y a de plus en plus de choses que tu veux essayer, donc tu es constamment en train de perfectionner toutes les démos et pas vraiment faire évoluer le groupe. Cette fois-ci, nous ne voulions pas nous enfermer et nous imposer d’obstacle. Nous voulions vraiment être ouverts à de nouvelles choses et à l’énergie rafraîchissante qui émanait de Seattle. C’était bien plus amusant cette fois pendant l’enregistrement ; tout le monde était d’un encore plus grand soutien aux uns et aux autres pour proposer ses idées. C’était un environnement tellement positif qu’il était difficile de ne pas être surexcité et ne pas passer du bon temps. Tout le monde avait sa voix au chapitre. Ça n’a pas toujours été le cas sur nos précédents albums, le fait de pouvoir être aussi ouverts et honnêtes les uns avec les autres. Généralement, plus tu t’éclates, meilleure est la musique.
Penses-tu que le fait de jammer a donné à cet album un côté plus vivant ?
Peut-être. Je pense que ça lui a certainement donné un son plus original. Nous sommes sans conteste de meilleurs musiciens sur cet album. Avec chaque cycle d’album tu deviens plus doué et tu acquiers plus de connaissance sur les tournées. Et le groupe est plus solide. Plus tu as de concerts dans les jambes, meilleur et plus cohésif est ton jeu en groupe, et je pense que tu peux vraiment entendre ça sur l’album. Il a un côté plus organique, un son plus naturel. Et il a un côté cru, un côté imprudent qui me rappelle un peu le post-grunge. Ca m’évoque l’attitude arrogante que les années 90 avaient et que j’adorais. Le groupe a clairement puisé là-dedans cette fois-ci.
Le septième titre sur cet album est un petit interlude instrumental. Peux-tu nous en dire plus sur cette piste en particulier ?
Cette piste est quelque chose que nous avons voulu inclure pour les gens qui écoutent encore les albums du début à la fin. Nous vous offrons une expérience, mec. Nous voulons vous mettre dans un certain état d’esprit. Nous voulons jouer avec vos émotions. Nous pouvons vous élever pour tout de suite vous faire redescendre et vous élever à nouveau. Et cette chanson est presque un prélude pour quelque chose qui pourrait venir dans le futur. C’est génial de… Comme ce que j’ai dit au sujet des jams, le groupe a parfois beaucoup de choses à dire et ça peut parfois être éclipsé lorsque tu mets des paroles par-dessus. Et c’était un truc vraiment puissant que le groupe faisait lorsqu’il faisait les sessions de jams ; c’est quelque chose que nous pouvions entremêler à l’expérience globale lorsque tu écoutes notre disque.
Interview réalisée par téléphone le 13 juillet 2015 par Philippe Sliwa.
Retranscription, traduction et introduction : Nicolas Gricourt.
Promo photos : Dean Bradshaw.
Site officiel de Pop Evil : www.popevil.com.