Le Power Prog And Metal Fest qui vient de se tenir à Mons (Belgique) du 6 au 8 avril ouvre le bal des festivals couverts par Radio Metal cette année. Durant ces trois jours, plus de trente groupes issus de beaucoup de genres metalliques différents se sont produits dans le cadre du PPM Fest. Un événement qui s’est déroulé, comme chaque année, dans la salle du Lotto Mons Expo où deux scènes (l’Omega et l’Alpha) se faisaient face.
Mentionnons d’emblée une organisation aux petits oignons, détendue et accueillante, qui participe sans conteste au charme du PPM Fest. En conséquence, ce dernier donne l’impression d’être un rassemblement chaleureux et à taille humaine tout en étant professionnel.
Festival : PPM Fest
Dates : du 6 au 8 avril 2012
Lieu : Mons (Belgique)
Salle : Lotto Mons Expo

Le fest démarre avec le power américain/hardcore de Goliath. Un quintet belge qui délivre un set puissant devant une audience encore peu nombreuse car composée approximativement de 120 personnes. D’ailleurs, quand on se met à la place des cinq musiciens se produisant sur la scène Omega, difficile de ne pas demeurer perplexe en ayant la vision devant soi d’un parterre peu rempli… avec vingt mètres plus loin une immense queue située au milieu de la salle attendant sagement d’acheter ses tickets boissons/nourriture ! Casquette vissée sur la tête, Steph ne s’en laisse pas compter et tente tout pour faire bouger la foule. Atteint d’un cancer, notre homme fait également partager un message positif en remerciant la communauté metal belge pour son soutien : « Si un de vos potes tombe malade, ne le laissez jamais tomber ». Steph souhaitera jouer une nouvelle chanson… mais il est déjà 18h et Goliath doit laisser sa place après un set énergique.
On enchaîne avec le heavy de Methusalem sur la scène Alpha. Muni d’un bonnet et d’un jean troué, Harold De Vries (chant) montre sa grande maîtrise des aigus et le public belge note également la participation des deux guitaristes sur les harmonies vocales. Toutefois la mayonnaise a du mal à prendre malgré le sourire communicatif de Wilco (basse). Harold quitte souvent la scène lors des instrumentaux et l’audience aura éprouvé bien des difficultés à distinguer sa voix dans le mix. Retour sur la scène Omega avec les Italiens d’Odd Dimension qui ouvrent leur concert par une intro grandiloquente à l’image de leur musique épique/prog. Les compos et soli sont techniques et réussis, ainsi les petits cris extatiques à la fin des morceaux du chanteur Manuel Candiotto (« Wouh ! Wouh ! ») étaient justifiés car Odd Dimension a su convaincre l’audience.
Trollfest (folk metal) sur la scène Alpha aura été la première claque du PPM Fest avec l’émergence des premiers pogos et circle pits. Sept musiciens se produisent devant des fans à bloc et concernés. La présence d’un accordéon et d’un saxophone donne à la musique de Trollfest un charme festif. C’est d’ailleurs ce paramètre qui différencie avant tout Trollfest de leurs compatriotes de Kvelertak car la voix hurlée de Trollmannen se rapproche souvent de celle d’Erlend Hjelvik, le frontman de Kvelertak. Trollmannen a d’ailleurs une barbe aussi excentrique que sa tenue… difficilement qualifiable (voir photo). Le set de Trollfest aura été convaincant et fédérateur, notamment grâce à un frontman faisant chanter le public en lui tendant le micro avant de le reprendre, de lui retendre, etc. Un excellent concert.
La présence de Septic Flesh dénote sur l’affiche de ce vendredi car le groupe grec sur scène fait l’apologie de la puissance dans le cadre d’une grande célébration. Les lumières sont très travaillées et le chant death de Seth donne à la prestation de Septic Flesh une aura mystique que l’on ne retrouvera pas dans la performance des autres artistes présents au PPM Fest 2012. Comme à leur habitude, Christos et Sotiris (guitares) tournent le dos au public pendant les pauses et le toisent pendant les morceaux. Les samples (claviers et voix) sont toujours autant présents bien qu’un peu noyés dans le mix. Malgré tout, des titres comme « Virtues Of The Beast » ou « Anubis » sont toujours aussi jouissifs à l’instar de la sortie de scène impressionnante des membres du groupe qui quittent la scène un à un pendant que la musique continue. Comme à chaque fois avec Septic Flesh, nous avons eu droit à un show travaillé et savamment orchestré. La classe.
On poursuit sur la scène Alpha avec Korpiklaani. Notre fine équipe avait été un peu déçue du show donné en plein air au festival Léz’Arts Scéniques l’année dernière mais force est de constater que, cette fois, le groupe finlandais a cloué le bec de ses détracteurs avec un show de haute volée qui a probablement pris une autre dimension grâce au fait de se tenir en salle et devant un public belge extrêmement réceptif. La communion entre les six membres du groupe et l’audience fut totale sur des titres faits pour le live et le partage (« Beer Beer »). La foule ne manquera d’ailleurs pas de faire partager son enthousiasme au moment où Jonne Järvelä (chant) lui demandera de se séparer en différentes parties pour voir celle qui criait le plus fort.
Il est 22h50 lorsque le groupe Rhapsody Of Fire déboule sur la scène Omega. Les lumières sont belles et on note un incontestable charisme du chanteur Fabio Lione. Le groupe distille ses tubes et fait très correctement le travail mais sur le concert des Italiens, on a vraiment l’impression que le volume sonore a été multiplié par dix ! N’exagérons rien mais, en tout cas, le fait de préserver nos oreilles aura été encore plus important que de couvrir cet événement comme il se devait… Dommage, donc.
Setlist Rhapsody Of Fire (source setlist.fm) :
Ad Infinitum
From Chaos To Eternity
Triumph Or Agony
I Belong To The Stars
The Dark Secret: Ira Divina
Unholy Warcry
Lost In Cold Dreams
Land Of Immortals
Aeons Of Raging Darkness
The March Of The Swordmaster
Dawn Of Victory
The Village Of Dwarves
The Magic Of The Wizard’s Dream
Holy Thunderforce
Rappels :
Reign Of Terror
Knightrider Of Doom
Rappels 2 :
Emerald Sword
Act VI: Erian’s Lost Secrets
Heroes Of the Waterfall’s Kingdom: Part V – The Splendour Of Angels’ Glory (A Final Revelation)
Sea Of Fate
La deuxième journée démarre pour nous avec Eden’s Curse et ses six musiciens dont quatre qui assurent les parties vocales. Ainsi le nouveau chanteur du combo Marco Sandron fait le maximum en étant aidé sur les chœurs par ses claviériste, bassiste et batteur. Les larsens sont nombreux et c’est un frontman visiblement intimidé qui essaie de faire réagir la foule et, fait assez rare pour être signalé, lui reproche même sa passivité avec des phrases de type « Vous êtes cools ? Mouais, enfin, assez cools, quoi… » ou encore : « Vous êtes bien silencieux aujourd’hui ». Même son bassiste ira lui mettre une petite tape sur l’épaule pour le réconforter ! Bref Eden’s Curse n’a pas inspiré confiance au public… parce qu’Eden’s Curse n’avait pas vraiment confiance en lui durant ce live malgré des titres accrocheurs comme « Time To Breath » ou « Judgement Day ». Juste après Eden’s Curse, le prog d’Andromeda aura, pour sa part, reçu un très bon accueil sur la scène Alpha. Il faut dire que la bonne humeur des Suédois couplée à un très bon son aura favorisé un rendu live de qualité. Notons d’ailleurs que le son proposé par la scène Alpha aura globalement été de meilleure qualité que l’Omega.
Passons maintenant au groupe du célèbre producteur et guitariste Andy Sneap : Hell. Le set du groupe reformé après vingt-cinq ans d’inactivité étant le deuxième coup de cœur de notre rédaction sur ce PPM Fest 2012. Un backdrop traversé par la fourche du diable, la représentation de vitraux sur scène et des musiciens tous maquillés en noir : le décor est planté. David Bower, le chanteur du groupe, a une attitude scénique originale. Sans fil de micro, David est complètement libre de ses mouvements et peut ainsi aller à la rencontre des premiers rangs ou effectuer des génuflexions tout en ayant une gestuelle messianique. Notre homme est très agréable à regarder à l’instar de ses collègues qui ont tous une attitude scénique photogénique. Côté musique, nous sommes dans un heavy traditionnel mais qui, comme vous l’aurez compris, sera totalement contrebalancé par une prestation scénique originale qui fera la part belle à la théâtralisation. Un set bien différent de celui de Finntroll qui paraîtra d’autant plus linéaire juste après avoir vu Hell. Finntroll proposera d’ailleurs un concert se rapprochant d’une performance de death « pur » alors que les claviers (vraiment discrets) auraient pu lui donner un caractère clairement plus festif. Mais les Wall Of Death furent de sortie et le groupe finlandais aura reçu un très bon accueil de la part du public belge.
Il est 20h25 lorsque Evergrey pénètre sur scène sous de somptueuses lumières violette. Comme à chaque fois avec le groupe, le public a droit à de superbes harmonies vocales effectuées par Tom S. Englund (chant/guitare) et ses collègues guitariste et bassiste. Les tubes sont également présents (« Blinded », « The Masterplan », « A Touch Of Blessing », etc.) et sont clairement mis en beauté par une grande variété de stroboscopes et lumières colorées. L’accueil du public est très bon et est d’ailleurs à l’image de celui réservé dans la foulée à Sonata Arctica qui propose un mélange de nouveautés et de titres plus anciens sur la scène Alpha où la ballade « Replica » sortira du lot devant un public concerné. Notons aussi la présence de musiciens communicatifs et souriants. Le public belge sera de toute façon gâté en ce samedi 7 avril puisqu’il savourera également un show très travaillé d’Accept venu présenter Stalingrad, son dernier album. L’arrivée en fanfare du combo sur de jolies lumières rouges en imposera autant que les chœurs puissants réalisés par les membres du groupe. Un tube comme « Son Of A Bitch » ne laissera, par exemple, pas indifférent côté setlist et c’est donc sur une très bonne note que cette deuxième journée du PPM Fest se terminera. Car, en effet, un simple coup d’œil sur la setlist ci-dessous prouve qu’Accept ne s’est pas moqué de son public…
Setlist Accept (source setlist.fm) :
Hellfire
Stalingrad
Restless And Wild
Living for Tonite
Breaker
Son Of A Bitch
Monsterman
Bucket Full Of Hate
Shadow Soldiers
Neon Nights
Bulletproof
Losers And Winners
Aiming High
Princess Of The Dawn
Up To The Limit
No Shelter
Pandemic
Fast As A Shark
Rappels :
Metal Heart
Teutonic Terror
Balls To The Wall
En ce dimanche 8 avril, Manigance foule les planches de la scène Alpha dès 15h20 pour quarante minutes de heavy « made in France ». Les cinq membres du groupe… Ha, pardon… les six membres du combo (mais pourquoi le claviériste était-il autant caché dans l’ombre, nom de Zeus ?!) font partager au public belge leurs compos entraînantes et mélodiques. « Le chant en français : c’est notre truc ! » dira Didier, le frontman du combo, au cours de ce set détendu où Bruno Ramos, l’un des deux guitaristes, aura fait tomber le pied de micro de son collègue pour une bonne tranche de rigolade. Comme à son habitude, Manigance aura proposé un set de qualité avec ses tubes fédérateurs qui restent facilement dans la tête.
Power Quest est un groupe de power traditionnel. Le chanteur Colin Callanan incite le public à frapper dans ses mains et parvient sans conteste à convaincre les premiers rangs lors d’une prestation qui restera assez conventionnelle… mais moins que celle de Stormwarrior ! Le groupe de heavy allemand propose en effet des compos à l’image de sa prestation scénique, c’est-à-dire linéaire. Et ce n’est pas le chant à deux de Lars et Yenz qui contrebalancera cet état de fait. Sur l’Omega, Mystic Prophecy et son chanteur au chapeau, Roberto Liapakis, ont tenté de faire jumper le public tout en comparant la puissance des cris des hommes et des filles ! Un set convivial où les compos du groupe de power metal allemand furent agréables. Sur ce sujet, mention spéciale au titre « Weaks Of Destiny » (?) issu du prochain album de Mystic Prophecy. Un groupe qui, lors de ce passage au PPM Fest, n’aura pas forcément eu en face de lui le public réactif qu’il aurait mérité.
L’encens est de sortie lors de la prestation de Powerwolf placée sous le signe de l’énergie. Le frontman Attila Dorn, sosie de Maurizio Iacono de Kataklysm, est en grande forme et incite le public à frapper dans ses mains dès qu’il le peut. Un rôle qui sied également à merveille au claviériste Falk Maria Schlegel qui, quand il ne se déhanche pas devant son instrument, n’hésite pas à venir devant les premiers rangs pour chauffer le public avant d’aller taper sur les cymbales de son batteur ! La musique de Powerwolf est prenante, intense, et l’impact visuel des Roumains est réel. L’attitude du chanteur Attila Dorn y est pour beaucoup : véritable shaman il est en effet très plaisant de le voir s’agiter pour faire lever les bras d’un public particulièrement réactif sur ce concert. « We Drink Your Blood » restera un des moments forts de ce show réussi sur tous les plans.
Après une telle prestation de Powerwolf, la partie n’était pas gagnée d’avance pour Freak Kitchen. Mais devant une foule peu nombreuse (qui avait visiblement pris d’assaut le stand de merchandising de Powerwolf), le trio suédois s’en sera admirablement sorti avec son triptyque « musique – humour – partage » qui force le respect. Commençant son set par de vrais/faux soundchecks, la bande à Mattias « IA » Eklundh n’aura oublié aucun de ses tubes majeurs (« My New Haircut », « Propaganda Pie »). Des hits mis en valeur par les voix harmonieuses du bassiste à casque Christer Örtefors et de Mattias. En effet, ce dernier est non seulement un guitariste génial mais aussi un chanteur aussi charismatique que doué. Mangeant (puis recrachant !) une pomme offerte par le public, racontant des bêtises en français et faisant moult grimaces : Mattias reste spontané et très naturel et cela donne à sa performance une vraie personnalité. Le show terminé, l’âme de Freak Kitchen reviendra d’ailleurs sur scène pour récupérer une partie de son matériel et recevra une ovation spontanée du public. On vous avait dit que ce concert était placé sous le signe de l’authenticité !
Epica est le dernier groupe à se produire sur la scène Alpha pour une performance d’1h10. La variété des lumières est réelle et on peut affirmer qu’Epica « fait le boulot ». Et « faire le boulot » sur scène quand on s’appelle Epica, c’est notamment faire tourner ses cheveux au vent dès que l’occasion se présente. Simone n’est pas très en voix au début du set mais rectifiera le tir au fil du show. Si le public ne retient pas beaucoup de choses concernant les titres du nouvel album Requiem For The Indifferent, on peut toutefois noter que les tubes comme « Cry For The Moon » ou « The Obsessive Devotion » font toujours leur petit effet. Epica aura donc offert au public belge une prestation correcte mais sans surprise.
Blind Guardian est la tête d’affiche de cette édition 2012 du PPM Fest. Et ceci est mérité car pendant près d’1h30, l’audience aura pris un incontestable plaisir à savourer les hymnes du groupe que sont « Nightfall », « Mirror Mirror » ou encore « Valhalla ». Comme souvent sur ce dernier morceau, le public reprendra d’ailleurs le refrain à la fin du titre pour faire durer ce bon moment le plus longtemps possible. La communion entre le groupe et son public durant cet instant, et pendant tout le concert, fut indéniable ce qui fera dire à Hansi Kürsch, le chanteur de la formation, que le public de Mons était « absolutely fantastic ». Frappant dans ses mains à l’unisson, il faut dire que ce dernier a vraiment joué le jeu à fond et on sentait bien que les membres de Blind Guardian savouraient chaque seconde qui défilait. Si l’on s’intéresse au frontman, on note qu’Hansi ne court pas partout à l’image d’un Tobias Sammet (Edguy) mais conserve ainsi un flegme très personnel qui lui donne de l’élégance. La vraie prestance ne s’achète pas et Hansi en est la preuve : il n’a pas besoin de forcer sa nature, il se sent bien là où il se trouve et le public le ressent. Le show de Blind Guardian aura donc conservé, à l’instar de celui de Freak Kitchen donné quelques minutes auparavant, une dimension sincère et authentique qui fait plaisir. Et puis, très franchement, comment ne pas chanter à plein poumons les tubes suivants aussi fédérateurs ?
Setlist Blind Guardian (source setlist.fm) :
Sacred Worlds
Welcome To Dying
Nightfall
Turn The Page
A Voice in the Dark
Lost In The Twilight Hall
Valhalla
Lord Of The Rings
Bright Eyes
Somewhere Far Beyond
Into the Storm
The Bard’s Song – In The Forest
Wheel Of Time
Mirror Mirror
Cette première édition sous trois jours du PPM Fest se termine donc de la plus belle des manières avec le show de Blind Guardian. Si quelques approximations sonores (notamment sur la scène Omega) furent présentes tout au long de l’événement, dues à une salle pas forcément faite pour accueillir des concerts, ce festival fut une vraie réussite à tous points de vue. Il faut dire que la programmation diversifiée du PPM Fest mélangeant prog, heavy, power et metal au sens large est par vocation fédératrice et susceptible de faire venir tous les publics de metal.
Live report : Doc
Photos : Claudia Mollard
Voir également :
Galerie photos de la journée du 6 avril.
Galerie photos de la journée du 7 avril.
Galerie photos de la journée du 8 avril.
J’ai appris juste trop tard que j’aurais pu y aller! dégouté! Rhapsody of fire sonata artica & blind guardian omg quoi!
Vivement l’année prochaine je le raterai pas!
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J’aurais tué pour voir Blind Guardian… Mais ma soeur y est allé ! Elle qui n’aime pas beaucoup Blind Guardian elle m’a avoué que ça la « foutu sur le cul » la prestation offerte par le groupe. D’après elle la prestation de Rhapsody Of Fire et Epica manquaient d’authenticité (surtout Rhapsody en fait), ce qui ne m’étonne guère. A noter que Simone n’accepte pas les photos si elle n’est pas bien complètement maquillée ! Ah l’esprit rock’n’roll…
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super festival PPM FEST 2012,mes deux gros coup de coeur c’est hell et powerwolf,carton vincent secu frontstage alpha
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he ouais, la Belgique excelle dans la sidérurgie xD
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je partage l’objectivite de ce report passe en ta presence avec les coups de coeur mentionnes .On peut citer le trio britannique fury uk qui a delivre un set energique .Pour ma part ; Rhapsody of fire a fait une prestation seduisante malgre l’abscence de son guitariste vedette .
En conclusion,un bon fest .vivement l’annee prochaine
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