La science est une discipline qui, malgré sa rigueur, peut grandement stimuler l’imagination. Tout comme, à l’inverse, avoir de l’imagination peut pousser à vouloir se documenter et mieux comprendre quels principes scientifiques régissent l’univers. A l’école, Linnéa Vikström faisait partie de ces élèves qui n’aimaient pas les maths, la faute à un enseignement trop théorique. Elle ne s’imaginait donc naturellement pas, quelques années plus tard, se prendre de passion pour la physique quantique et encore moins en parler à travers l’art, qui plus est sur un album entièrement dédié au sujet. A l’occasion de la sortie du premier album Live in Space de son projet solo Quantum Field Theory, Linnéa nous a donc parlé de l’évolution de sa réflexion sur la physique quantique et la science en général et de comment cette passion a fini par naître contre toute attente.
Fille de Thomas Vikström, que l’on connaît pour sa carrière au sein de Therion, elle a vécu et commencé sa carrière musicale dans un environnement encourageant l’ouverture d’esprit, ouverture qui transparaît dans ses influences et qui peut expliquer sa soif de connaissance.
« Je n’avais pas conscience que les maths, par exemple, est la langue parlée par l’univers […]. Et si quelqu’un m’avait expliqué comment on peut utiliser les maths qu’on apprend à l’école dans la vraie vie, pour comprendre l’univers, j’aurais été beaucoup plus attentive. »
Radio Metal : Apparemment, tu voulais faire un EP solo depuis un moment. Puis Omer Akay du label Despotz Recors t’a vu jouer au 70000 Tons Of Metal et le projet s’est concrétisé. Quel a été le rôle de Omer dans ce projet ?
Linnéa Vikström (chant) : Un label est un label : son rôle est de tendre le fil conducteur et de s’occuper de la promo et ce genre de choses. J’étais très heureuse quand nous nous sommes rencontrés et que je lui ai montré les idées que j’avais pour de la musique et que je lui ai parlé de tout ce que je voulais faire comme enregistrer en live et construire l’EP autour d’un thème : la science et l’univers et tout ce qui va avec et il était vraiment partant. Donc le courant est bien passé entre nous à ce niveau-là.
Tu avais en tête de faire un EP et au final tu te retrouves avec un album ; comment est-ce que le projet a évolué depuis ton idée d’origine ?
Ce fut un long cheminement. Nous avons donné notre premier concert hier, nous avions une release party, et de voir comment le projet a évolué et la façon dont il se manifeste sur scène, c’est super cool. Les démos que j’avais faites n’avaient pas un très bon son parce que je ne suis pas très douée pour mixer [petits rires] et tous ces trucs mais lorsque j’ai créé les chansons, j’avais une idée très claire en tête de ce que je voulais, même si je ne pouvais pas vraiment enregistrer la musique comme je le voulais. Mais j’avais une idée très claire en tête et je suis très heureuse du résultat, du son que nous avons obtenu.
Le groupe s’appelle QFT, qui est un acronyme pour Quantum Field Theory (Théorie quantique des champs, en français). Il semblerait que ton intérêt pour la physique quantique ait commencé avec une chaine Youtube et a ensuite évolué durant les trois ou quatre dernières années. C’est donc assez récent. La physique quantique est une branche très complexe de la physique et qui comprend encore beaucoup d’inconnues. Est-ce que tu entres dans les détails et le côté mathématique ou est-ce que tu te contentes des idées plus générales en tant que moyen de rêver à propos des faces cachées du monde et de l’univers ?
Pour moi, la physique quantique… C’est quelque chose qui s’étend bien plus au-delà de ce que l’esprit humain peut vraiment comprendre parce que ça va à l’encontre du bon sens. La façon dont ça fonctionne est vraiment cool. Je suppose que quand j’ai commencé à m’y intéresser, je me suis demandé : « Comment est-ce que ça peut être réel ? Comment est-ce que ça peut fonctionner de cette façon, mais on ne peut pas le voir ? » Je suppose que c’est là que ma fascination a commencé. C’est tellement compliqué à comprendre, c’est tellement compliqué de saisir le concept de la physique quantique, que ça me pousse à vouloir savoir, je dois comprendre. Mais je ne comprends toujours pas [petits rires] parce que tu as besoin de beaucoup de mathématiques et d’autres choses pour vraiment comprendre. Et comme je ne suis pas très bonne en maths et en physique, j’ai à peine les bases en maths et en science en général, donc forcément il s’agit plutôt d’une vision plus globale plutôt que d’aller dans les détails, mais j’essaye de regarder les sources et de comprendre toute la science derrière ce concept. Mais si tu ne sais même pas comment calculer ces choses, c’est très difficile de comprendre, mais j’essaye. En ce moment, ce qui m’intéresse le plus c’est les maths. Je veux vraiment mieux comprendre les maths parce que ça va m’ouvrir énormément de portes pour m’aider à comprendre ces sujets.
Pourquoi avoir nommé le groupe spécifiquement en référence à la théorie quantique des champs ? Qu’est-ce que cette théorie représente pour toi ?
En fait, c’est surtout que je trouve que l’abréviation sonne super bien [rires]. Et le concept derrière cet acronyme est aussi super cool et c’est une théorie qui… Ils sont en train d’essayer d’expliquer, d’essayer de faire partie d’un tout… En gros, ils essayent de trouver la véritable formule scientifique pour l’univers entier. Et ils essayent de faire entrer la théorie quantique des champs là-dedans, toutes les questions à propos de l’univers, donc je pense que c’est vraiment super cool. Mais c’est aussi principalement parce que j’aime comment ça sonne [rires].
Est-ce que tu penses que le lien entre la science et l’art est plus fort que ce qu’on pourrait penser ?
Probablement, oui. Tu dois être très créatif pour ne serait-ce que commencer à penser à toutes ces choses. Donc, oui, absolument, je pense qu’il y a une connexion forte entre la science et l’art.
Quelle a été ta relation avec la science en général au cours de ta vie ?
Ça a été une mauvaise relation [rires]. A l’école, quand j’étais enfant, je détestais vraiment les maths et la science, toutes ces matières-là. J’aimais bien les cours de chimie avec tous les trucs de laboratoire, quand tu devais essayer de mélanger des produits et que ça causait des mini explosions – ça, c’était cool. Mais à cette époque je n’avais pas conscience que les maths, par exemple, est la langue parlée par l’univers ; c’est en tout cas la façon dont je le ressens. Et si quelqu’un m’avait expliqué comment on peut utiliser les maths qu’on apprend à l’école dans la vraie vie, pour comprendre l’univers, j’aurais été beaucoup plus attentive, mais personne ne me l’a vraiment dit et je l’ai compris plus tard. Maintenant je veux vraiment apprendre les bases pour comprendre les choses les plus complexes de façon plus approfondies. Ma relation avec ces sujets n’a pas été bonne, mais désormais c’est devenu une histoire d’amour [rires].
« Pour moi, les Spice Girls sont de vraies rock stars. Ce sont des rock stars même si elles ne font pas de rock. Je me rappelle pendant les Jeux Olympiques de Londres en 2012 quand les Spice Girls se sont reformées pour la cérémonie d’ouverture, je pleurais comme une chochotte [petits rires]. »
Apparemment, ton intérêt pour ce sujet était au début purement scientifique, mais au fur et à mesure, la sphère s’est entendue pour englober une réflexion plus philosophique sur la manière dont tout est connecté. Comment est-ce que ta réflexion sur ce sujet a évolué avec le temps ?
Comme je te l’ai dit, c’est très difficile à comprendre, réellement comprendre. Quand j’ai fait des recherches pour écrire les paroles, j’ai compris que si je voulais écrire des paroles aussi scientifiquement exactes que possible, j’avais besoin de mieux connaitre les bases. On m’a demandé s’il y a un message philosophique dans les paroles, mais pour moi, en fin de compte, ce que je retire de tout ce que j’ai appris est assez simple : nous avons une vie sur la planète terre, alors profitons-en du mieux que nous pouvons et essayons de rester heureux.
En ce qui concerne les paroles, cet album aborde la science actuelle mais également les éternelles et philosophiques questions sur le début, la fin et la vie au-delà de notre planète. L’espace, les origines du monde et la vie sont évidemment des sujets fascinants. Comment est-ce que ces questions ont inspirées ta musique, t’ont inspirées en tant qu’artiste et ont inspirées ta vie en général ?
On parle des grandes questions, là : comment est-ce que nous avons évolué et sommes devenu une espèce qui a la capacité de comprendre le monde ? J’ai lu quelqu’un qui disait que les êtres humains sont en quelque sorte l’univers s’observant lui-même [petits rires], ce que je trouve vraiment sympa. J’ai toujours été fascinée par ces grandes questions, tout ce qui est existentiel. Mais la science n’essaye jamais de répondre à la question « pourquoi ? », parce que d’après ce que j’ai compris, la science… Tu sais, la question du « pourquoi nous sommes là », la science ne peut pas répondre à ça. En tout cas, c’est ce que j’ai compris. Peut-être que c’est possible, peut-être que les scientifiques vont trouver une très bonne réponse au « pourquoi nous sommes là » dans le futur, mais c’est aussi quelque chose qui m’intéresse beaucoup, pas seulement le « comment » mais aussi le « pourquoi » et pour moi, chaque personne doit découvrir ça soi-même et décider de la façon dont ils veulent vivre leur vie et quelle est leur raison d’être et toute ces choses parce que rien n’est prédestiné à notre naissance, « oh, je dois faire ça » ou « je suis né pour faire ça ». Tu dois faire tes propres choix et décider comment tu vas vivres ta vie. C’est peut-être l’aspect un peu plus philosophique de l’album.
L’album s’appelle Live In Space, ce qui peut être compris de deux façons : « live » dans le sens enregistré en live mais aussi « live » comme le verbe vivre. Est-ce que c’était voulu que le titre puisse être prononcé de deux façons et ait deux sens différents ?
Oui, absolument. Il y a une chanson sur l’album appelée « Live In Space », les paroles de cette chanson ne sont pas scientifiques du tout, il s’agit plus d’une réflexion à propos de la vie je suppose. Des paroles mélancoliques qui parlent de pourquoi nous sommes ici, mais c’est également une référence au fait que nous avons enregistré en live, donc on peut aussi lire le titre de cette façon [petits rires].
N’est-ce pas ironique d’appeler l’album Live In Space étant donné qu’il n’y a aucun son dans l’espace ?
Je n’ai jamais réfléchi à ça [rires]. Peut-être bien que ça l’est, nous devrions peut-être sortir un nouvel album appelé Live In Space et juste enregistrer du silence [rires]. Je ne sais plus à qui je parlais, ou si j’ai vu ça dans un documentaire ou quelque chose d’autre, mais la Terre est dans l’espace, donc je suppose que lorsque nous jouons de la musique, nous jouons dans l’espace, quoi qu’il en soit.
Tu as déclaré que tu « en avais marre d’entendre des groupes qui ont l’air bon sur CD pour ensuite te rendre compte qu’ils ne sont pas si talentueux que ça quand tu les vois en concert. » Plus qu’un choix, est-ce une sorte de déclaration que d’avoir enregistré en live ?
D’une certaine façon, ça l’est, oui. C’était également une très bonne… Enfin, ce n’était pas une surprise, mais quand nous avons joué les chansons en live pour la première fois hier, c’était encore mieux que sur l’album. Donc, ce n’est pas qu’ils ne sont pas aussi doués en live que sur l’album, mais ce n’est pas bizarre non plus que ça se produise parce que si tu vas en studio et tu enregistres quelque chose et ensuite tu rajoutes tous les autres sons sur le chant ou les guitares et puis tu commences à faire de la quantification et à mettre de l’auto-tune, et si la personne qui s’en occupe sait s’y prendre et fait une bonne transition, et ça ne s’entend pas que de l’auto-tune a été rajouté ou que le son a été modifié, mais pourtant c’est le cas. Donc quand tu vois le groupe en concert, tu t’attends à entendre cette précision et cette maitrise dans les notes et ce n’est pas le cas, c’est un peu, pas décevant, mais… Ça arrive forcément quand tu joues en live, mais je veux entendre sur l’album ce que je vois en live. Et la plupart des gens, quand ils font un album live, ils arrangent le son en studio, ce que je comprends : si tu foires un truc, tu vas vouloir corriger ça en studio. Mais je ne sais pas, c’est un peu dur de dire que j’en ai marre d’entendre des bons groupes et ensuite quand je les vois en concert ils ne sont pas aussi compétents. Bien sûr, généralement les gens qui ont enregistrés sont très doués et très bons, mais pas de la même façon que l’album le dépeint. Donc, oui, pour moi c’était important d’enregistrer en live en studio, pour montrer que c’est le son que nous avons quand les gens nous voient en concert.
« J’ai beaucoup appris de Christofer Johnsson, mais la chose la plus importante qu’il m’ait apprise et que je garderais toujours en tête c’est de faire tout ce que tu veux musicalement. Il ne suit jamais aucune règle, il fait ce qu’il veut. »
Le fait d’enregistrer en live est une pratique commune pour les groupes plus old-school qui veulent capturer leur énergie live, mais c’est plus rare pour des projets épiques comme celui-ci. A quel point est-ce que ça a été difficile d’enregistrer ce genre de musique en live ?
Ça n’a pas été difficile du tout. Nous avons fait plusieurs prises et il faut que tu te mettes vraiment dedans et que tu ressentes la musique quand tu enregistres, mais les mecs avec qui j’ai enregistré étaient super talentueux et ils étaient tous sur la même longueur d’onde, ils voulaient enregistrer l’album en live, donc musicalement, ça n’a pas du tout été un challenge. C’était sympa. Nous nous sommes beaucoup amusés en studio.
Cet album est très varié, que ce soit d’un point de vue musical ou vocal. Est-ce que c’était une sorte de terrain de jeu sur lequel tu t’es permise de librement t’exprimer contrairement aux situations passées avec les autres groupes auxquels tu as participé ?
Oui ! [Rires]. C’était comme un terrain de jeu, je pouvais tout simplement explorer et essayer de faire tout ce que je voulais. Chanter est amusant et je veux chanter de toutes les façons possibles. Donc, oui, on peut totalement imaginer l’album comme un terrain de jeu où je peux m’exprimer exactement de la façon dont je veux le faire.
En parlant des artistes qui t’influencent, tu as mentionné des noms très divers, de Black Sabbath aux Spice Girls en passant par Van Halen. Est-ce que pour toi la musique n’a pas de limite ?
Absolument, il n’y a aucune limite. Je suis avant tout une fan de musique, et ensuite une fan de hard rock et de metal. Ce sera toujours mon style de musique de prédilection ; si je dois choisir un style, mon choix se portera toujours sur le hard rock et le metal, mais j’aime aussi beaucoup Abba et tu peux surement entendre cette influence sur l’album. J’adore la musique burlesque old-school, donc tu peux surement entendre un peu de ça aussi sur l’album. Pareil avec les comédies musicales que j’adore : il y a probablement des influences sur l’album. Il y a tellement de musique incroyable de disponible et je ne veux pas passer à côté de cette musique juste parce que je veux être une puriste du hard rock. J’aime la musique, toutes les musiques. Si c’est de la bonne musique [rires].
Comment fais-tu pour faire en sorte que des influences si variées fonctionnent ensemble ? Quel est le point commun entre Black Sabbath et les Spice Girls ?
[Rires] Bonne question. Pour moi, les Spice Girls sont de vraies rock stars. Ce sont des rock stars même si elles ne font pas de rock. Je me rappelle pendant les Jeux Olympiques de Londres en 2012 quand les Spice Girls se sont reformées pour la cérémonie d’ouverture, je pleurais comme une chochotte [petits rires]. Mais qu’est-ce que les Spice Girls et Black Sabbath ont en commun ? Je ne sais pas vraiment et ce n’est pas important pour moi. Je pense que les deux ont quelque chose dans leur musique que j’aime beaucoup.
Tu as choisi de terminer l’album avec une reprise de la chanson « Joga » de Björk. Comment est-ce que l’univers de Bjork s’intègre au concept de l’album ?
Oh, c’est une bonne question ! D’après ce que j’ai compris, cette chanson est à la fois dédiée à son ami et à son pays natal, l’Islande. Donc pour moi, le fait d’inclure cette chanson dans le concept de QFT, c’était aussi… Puisque qu’elle a écrit cette chanson comme un hymne à l’Islande, je l’ai vu comme un hommage à la planète terre. C’est comme ça que je le vois.
Tu es la fille du chanteur Thomas Vikström. Quel rôle a-t-il joué dans ton éducation vocale et musicale ?
J’ai évidemment beaucoup appris de lui. Nous en discutons souvent et nous sommes parfois d’accord et d’autres fois nous ne le sommes pas, mais pour moi, le plus important c’est que mes deux parents m’ont toujours beaucoup soutenu mais ils ne m’ont jamais poussée à faire de la musique, c’est quelque chose que j’ai moi-même choisi. Déjà très jeune je savais que je voulais poursuivre une carrière musicale. Ils m’ont toujours soutenu mais ils ne m’ont pas forcée et c’était super.
Qu’est-ce que ça fait de chanter et jouer sur scène durant les concerts très théâtraux de Therion avec ton père ?
C’est vraiment génial. Il a bien entendu une grande influence sur moi musicalement, et monter sur scène avec ton idole tous les soirs, c’est vraiment sympa et tu te sens toujours en sécurité quand tu es en tournée avec tes parents. C’est vraiment très sympa. Que ce soit sur scène ou en tant que collègue, tout se passe bien.
Tu as même composé de la musique pour Therion. Quelle a été ton expérience avec le groupe au fil des ans ?
Ça a été la meilleure école au monde [rires]. Je suis passée du lycée à partir en tournée avec un groupe reconnu mondialement. Ça a été et c’est toujours incroyable. Et je suis très heureuse d’avoir la possibilité de composer. J’ai pris beaucoup de plaisir à le faire, et je suis vraiment satisfaite de ce que donnent les chansons que j’ai composées sur l’album. C’est génial.
Therion est loin d’être un groupe de metal normal ; qu’est-ce que tu as appris de Christofer Johnsson et du groupe ? Je suppose que ça a dû être une expérience très inspirante pour toi et ton album solo ?
Absolument. J’ai beaucoup appris de Christofer Johnsson, mais la chose la plus importante qu’il m’ait apprise et que je garderais toujours en tête c’est de faire tout ce que tu veux musicalement. Il ne suit jamais aucune règle, il fait ce qu’il veut. Il dit : « Oh, je veux enregistrer un album de chansons françaises des années 60 » et il le fait. « Je veux enregistrer un opéra de trois heures » et il le fait. Il suit toujours son cœur et il ne « danse pas au son de la cornemuse de quelqu’un d’autre » comme on dit en Suède [petits rires]. Il fait ce qu’il a envie de faire et c’est une attitude qui m’a beaucoup inspirée. Voilà une chose que j’ai apprise de lui et j’en suis très reconnaissante.
Interview réalisée par téléphone le 3 mai 2018 par Philippe Sliwa.
Transcription & traduction : Lison Carlier.
Page Facebook officielle de QFT : www.facebook.com/QFT.band.
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