Promis, après cet article j’arrête de vous harceler avec ce livre (enfin j’essaye…) ! Suite à une très bonne remarque de l’internaute FinalFan en commentaires de l’article d’hier sur le sujet, nous avons demandé au webmaster de réduire le coût d’expédition du nouveau livre qui figure dans notre boutique. Ce dernier était en effet de 5,60 (comme les T-Shirts) soit un coût de plus de la moitié du prix du livre lui-même.
Donc comme on a conscience que 14,5 euros en tout pour « le meilleur du pire du Net » est une somme légèrement excessive, nous avons ramené le prix global à 8,9 euros + 3 euros de frais de port soit 11,9 euros ce qui nous paraît plus juste. Bien entendu, vous trouverez le prix toujours trop cher parce que vous n’êtes jamais contents (héhé) mais au moins nous aurons notre conscience pour nous !
Et pour tous ceux qui ont déjà commandé le livre et qui ont sorti de leur portefeuille 14,5 euros, sachez qu’un cadeau sera présent dans l’envoi du livre pour compenser puisqu’il ne faut pas oublier que nous sommes des collectivistes numériques d’avant-garde prônant l’égalité… d’où la commercialisation du livre. Vous me suivez ? Si la réponse est non, c’est normal. Le livre ‘No Comment – Collection 2010/2011’ sera envoyé à tous ceux qui le précommandent le 1er décembre dans le but que vous l’ayez sans problèmes avant la période de Noël et pour agir là, tout de suite, maintenant, immédiatement : ça se passe dans notre boutique.
Je viens de recevoir ce livre qui a fait coulé tant d’encre (virtuelle, surtout via le bien nommé Judge Dread) et je m’en frotte les mains.
Plus sérieusement, je viens de le feuilleter rapidement et voici quelques remarques qui serviront peut-être pour l’édition du prochain cru !
Tout d’abord, merci pour les stickers joints à l’envoi, un petit geste fait toujours plaisir 😉
Concernant le livre en lui-même, rien à redire au sujet de la couverture/arrière avec résumé code barre et j’en passe, j’aime beaucoup, c’est sobre.
Et le noir c’est metal, tout le monde le sait ici.
C’est principalement au niveau de l’intro avec deux pages quasi identiques qui se suivent au départ.
page 3 : Les Metalleux sur Internet :
No Comment – Collection 2010/2011.
page 5 : la même avec juste la mention Radio Metal ajoutée en haut de page.
J’aurais préféré une page supplémentaire de commentaires à la place 🙂
page 9 : je crois qu’il aurait été possible de « compresser » les deux lignes qui bouffent la page complète sur la page précédente et laisser moins d’espace en page 7 autour de la mention Avant-propos et ce dernier n’aurait occupé que deux pages.
page 53 : le sommaire personnellement je le préfère en début d’ouvrage, soit avant ou après l’Avant-propos en page 7.
C’est tout, je m’en vais savourer cette lecture plus en profondeur sur le trône ^^
[Reply]
Je pense que ton problème est assez clair quand tu éris « pour moi la morale et la conscience sont plus fortes que la loi », c’est une technique d’auto persuasion car tes écrits sont bien entedu faux.
Je rebondirais une dernière fois sur l’argument du travail que tu tentes de mettre en avant. Peut-on considérer la compilation de citations d’auteurs publiées sur des sites internet gratuits comme un travail ?
J’opposerais simplement à cela la notion d’investissement liée au droit du producteur qui accompagne le droit d’auteur d’un proprétaire de base de données.
Ce droit du producteur – défini comme la personne qui a pris l’initiative et le risque des investissements (art. L 341-1 du code de la propriété intellectuelle) – n’est octroyé que si « la constitution, la vérification ou la présentation (du contenu de la base) atteste d’un investissement financier, matériel ou humain substantiel ».
L’investissement financier, materiel et humain est indéniable pour les sites que vous citez. Ce droit du producteur est ainsi également applicable à notre cas de figure.
Voila, je te laisse t’amuser à persuader tes lecteurs de ton bon « droit » dans tes colonnes, j’anticipe d’ailleurs l’utilisation de techniques de victimisation et persecution.
Enfin avec mes quelques posts, tu auras du mal à soutenir un discours du « je pensais être dans mes droits ».
Bien à toi,
I am the Law.
[Reply]
En cas de procès tu gagnes ou tu perds, j’en ai conscience mais tout cela est l’affaire de ceux dont c’est le métier : les avocats.
A demain.
C’est un bouquin de citations dont les sources sont signalées, comme il en existe des centaines dans les bibliothèques, c’est simple, pourtant.
@Dimebag Darrell : Si il existe des livres similaires à celui de Radio Metal, les choses ont surement été faites dans les règles de l’art en demandant l’autorisation aux auteurs ou propriétaires des citations avant fabrication et mise en vente.
De plus la plupart des livres de ce type utilisent des citations afin de mettre en avant une analyse ou un thème. Ce qui n’est pas le cas ici.
@Amaury : Oui tu as raison, à ce propos, je te fais une confidence : je ne suis ni boucher, ni infirmier.
Bien à vous,
I am the Law.
@Judge Dredd. Quand un magazine ou un livre sont édités et qu’on cite des gens en précisant la source, on ne demande jamais une autorisation. Je suis journaliste professionnel depuis sept ans – n° de carte de presse 103 336 – je n’ai jamais vu ça,.
Après, tu voudrais faire une exception dans ce cas de figure car les citations sont livrées sans commentaires. Mais il y a eu un travail journalistique également :
1, ces citations ont été sélectionnées en fonction de leur intérêt, parmi une masse bien plus importante.
2, les citations ont été classées dans différents chapitres selon leur thème.
3, c’est le choix éditorial de Radio Metal de penser que ces citations n’ont pas besoin de commentaires annexes et qu’elles se suffisent à elles-mêmes.
@Amaury : En préambule, tu devrais penser à t’auto-citer dans ta rubrique « No comment », certains de tes commentaires en valent la peine … et en plus tu n’aurais aucun problème de droits 😉
Pour en revenir sur l’aspect légal de votre livre :
Si la possibilité de reproduction partielle (avec obligation de citer la source et donc de mettre un lien vers celle ci) de contenu de site internet est autorisé dans le cadre de licence de type Common Licence, son utilisation commercial doit par contre faire l’objet d’un accord avec l’auteur de l’article ou du commentaire ou à défaut le webmaster du site concerné.
Sans licence précisée par les sites en question, la présence d’une mention (du type « Aucune reproduction, même partielle, autres que celles prévues à l’article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle, ne peut être faite de ce site sans l’autorisation expresse de l’auteur « ) suffira à protéger son contenu au titre du droit d’auteur. Un accord ou une autorisation est également indispensable pour une utilisation commerciale.
De plus selon la CNIL, toutes les informations recueillies par ces sites ne peuvent être vendues. Les auteurs disposent d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui les concernent (articles 34 et suivants de la loi du 6 janvier 1978). En réalisant une retranscription papier – sans autorisation des auteurs – d’extraits de ces sites, vous empêcher les auteurs de jouir de leurs droits d’accès, de modification, de rectification et de suppression.
Pour conclure, il me semble clair que vous n’avez pas obtenu (voir demandé) les autorisations de la part des sites que vous citez. En effet, si cela avait été le cas, tu te serais fait un plaisir de me le dire De plus il me semble inconcevable qu’un des sites donne son accord pour publier du contenu qui dénigre la qualité de son lectorat et de son contenu.
Or ces informations sont présentes dans une base de données. Et il est à noter que le producteur d’une base de données bénéficie d’une protection spécifique lui donnant le droit d’interdire l’extraction ou la réutilisation par mise à disposition du public de la totalité ou d’une partie qualitativement ou quantitativement substantielle du contenu d’une base de données (article L 342-1 du Code de la Propriété Intellectuel).
En tout cas, j’espère ne pas avoir froissez ta sérénité avec ces quelques lignes, ni avoir donné des idées aux sites que vous citez.
Si tu veux en savoir plus sur ce sujet, je te conseille de consulter tes « amis » du magazine Rock Hard. Ils pourront te renseigner plus en détails, ces derniers ayant réussi à faire retirer de la vente un ou plusieurs livres dans lesquels des extraits de leurs magazines étaient cités sans demande d’autorisation préalable, ni accord financier.
Bien à toi,
I am the Law.
[Reply]
Je savais que tu me sortirais des articles du code que je connais aussi 🙂 mais, contrairement à ce que tu peux croire, cela ne change rien à la donne cher ami.
Et je te répondrai donc demain dans mon Blog.
« En tout cas, j’espère ne pas avoir froissez ta sérénité avec ces quelques lignes, ni avoir donné des idées aux sites que vous citez. »
Je pense que c’était ton objectif, en effet, mais sache qu’encore une fois je suis tout à fait serein et tu en auras une preuve de plus demain… 😉 Quant aux sites cités, qu’ils portent plainte ! Je te dis : je porterai plainte avec eux car nous sommes cités aussi donc c’est parfait !
Eh oui, nous sommes dans l’absurde alors autant continuer et aller encore plus loin, ça ne me pose pas de soucis…
Par rapport à Rock Hard, ils ont bien eu raison de faire retirer de la vente des écrits sans autorisation, j’aurais fait la même chose si cela avait concerné Radio Metal. Et tu sais pourquoi ? Parce que leur magazine comme notre contenu est le fruit d’un travail, cher ami. Ce qui n’est pas du tout le cas de tous les surfeurs du web que nous mettons en avant dans ce livre et seuls des procéduriers à l’esprit tordu pourraient en effet nous faire chier… et ce pour bien des raisons différentes d’ailleurs. 🙂
Mais de toute façon il faut bien que tu te rentres un truc dans le crâne : pour moi la morale et la conscience sont plus fortes que la loi. Donc que la loi me donne tort ou raison : j’en ai absolument rien à faire. Pour autant est-ce pour cela que je suis inconscient ?
Hmmm… vaste débat n’est-ce pas ? 🙂
Allez à demain pour continuer ce petit jeu là, histoire que tout le monde soit au parfum.
A Judge Dredd,
Quand par exemple Le Figaro cite une interview parue dans Libération, ils n’ont pas demandé la «permission» à Libération ou à la personne interviewée. Du moment qu’ils citent la source, ils font ce qu’ils veulent. Et pourtant, c’est dans un but commercial puisque Le Figaro est un journal payant.
Concernant la CNIL, dans le cas du livre «No Comment», on parle de messages postés publiquement sur Internet et cités avec leurs sources, pas de messages privés dont les auteurs voulaient préserver la confidentialité ni d’informations personnelles : téléphones, mails, adresses…
@Dimebag Darrell : L’exemple entre le Figaro et Liberation n’est pas le même cas de figure que celui de Radio Metal et de son livre.
Pour le Figaro et Liberation, il s’agit d’un droit de citation pour une « revue de presse », il ne s’agit pas réellement d’une citation, mais d’une exception spécifique.
La revue de presse est possible si :
– elle porte sur des sujets d’actualité et si elle est diversifiée (le pluralisme des articles est fortement recommandé) ;
– une approche thématique ou analytique est la condition requise pour pouvoir user largement de « l’exception pour revue de presse ». Une revue de presse ne traite que d’un thème ou que d’un événement.
Ainsi la rubrique « No comment » hebdomadaire pourrait être interpretée comme une revue de presse si une étude ou analyse était réalisée sur la base de ces citations. Or ce n’est pas le cas de Radio Metal qui utilise sans autorisations des citations issues de sites gratuits afin de créer un contenu redactionnel sans y ajouter analyse ou reflexion.
De plus, il n’est pas question de confidentialité d’informations ici (encore heureux), mais de droits d’auteurs, de droits de reproduction, de droits de production, etc.
Bien à toi,
I am the Law.
L’analyse est sociologique !!!!! 😉
@Judge Dredd. Mais je ne parle pas de revue de presse, je parle de citations issues d’un média utilisées par d’autre médias payants, donc dans un but commercial. Par exemple, «Machin a dit ça dans tel média», sans aucune analyse accompagnatrice. C’est un droit à l’information. Encore une fois, la clé, c’est de citer sa source, sinon c’est du plagiat et c’est interdit.
@Amaury : En tout serenité, je peux te dire que tu es surement très mal conseillé.
Car si vous n’avez pas l’autorisation des auteurs et/ou site webs que vous citez, vous êtes sur et certain de perdre si on vous colle un procés (cela même si vous citez les sources dans le bouquin).
Après si votre stratégie est de compter sur le fait que « personne n’osera nous attaquer » en affichant une ignorance sereine de la loi française… bein libre à vous de jouer aux cons et avec le feu !
[Reply]
Très sincèrement, tu penses bien ce que tu veux…
Mais tu as raison, demandons directement une autorisation à chaque surfeur qui poste sous pseudonyme ou en tant qu’anonyme sur Internet, c’est une bonne idée.
^^
Je lis occasionnellement Radio Metal (j’aime bien vos articles musicaux), c’est la première fois que je poste un commentaire parce que là j’ai du mal à saisir votre démarche… déjà rien que la rubrique « No Comment », je n’en vois pas l’intérêt, mais je suis encore plus interrogatif sur ce livre et ses motivations …
Je trouve assez limite que Radio Metal mette en vente un livre compilant des citations issues d’autres sites, surtout que l’objectif semble être de vous faire de l’argent sur des citations émises sur des sites gratuits… sous couverts d’un travail de tri et sélection. C’est quelque chose qui me semble ni très correct ni « clean ».
En tant qu’etudiant en droit, je me demande si vous avez étudié tout cela d’un point de vue légal… qu’en est-il des droits d’auteurs de ces citations ? Avez-vous obtenu les autorisations des sites cités pour utiliser leur contenu gratuit ?
Si je voulais être un peu alarmiste, j’ajouterais qu’avec votre rubrique « No comment » tout comme par ce livre, vous portez atteinte à la réputation de sites concurrents par un procédé de dévalorisation systématique, et cela même si vous vous auto-citez par moments pour équilibrer le tout.
Je ne pense pas que c’est en dénigrant les autres que Radio Metal grandira. en tout cas, ça ne me donne plus envie de lire votre site. quand je veux m’informer sur le Metal en général, je n’ai pas besoin de savoir les idioties des autres, je m’en moque complètement. je ne vois vraiment pas ce que vous cherchez à prouver avec ça…
Amicalement,
Thomas
[Reply]
Salut Thomas,
Sur le sens de la rubrique No Comment, n’hésite pas à lire l’intro présente dedans chaque semaine. Tout y est dit.
Sur le fait de ne pas se reconnaître là-dedans et de trouver la rubrique bête et inutile, chacun son point de vue aucun souci. Nous on trouve simplement qu’elle est d’utilité publique !
Sur la légalité de notre action, il n’y a pas de problèmes car nous sommes bien entourés et nous savons ce que nous faisons. Mais si quelqu’un porte un jour une plainte contre nous à cause de ce livre…eh bien nous irons en Justice aucun souci. A partir du moment où j’estime être dans mon bon droit il n’y a pas de problème et quand en plus et surtout (parce que mon sens moral m’appartient…) nous sommes comme c’est le cas bien entourés, je me tient prêt à répondre à celui qui me sollicitera… Et ce en toute sérénité.
Mais ne t’en fais pas, je pense que justement, en termes d’images, il serait très bête de nous attaquer tout simplement parce qu’on ne vise pas les sites mais les internautes en règle générale.
Et sur la question de commercialiser le livre et sa démarche, je te répondrai que nous sommes un média et que faire du business sur la bêtise est une idée qui nous fait marrer et qui fait marrer énormément de gens. Alors vu qu’on est un média, et que par définition on galère énormément, eh bien ça nous permet de faire un peu de cash et ce n’est pas spécialement un crime.
« Si je voulais être un peu alarmiste, j’ajouterais qu’avec votre rubrique « No comment » tout comme par ce livre, vous portez atteinte à la réputation de sites concurrents par un procédé de dévalorisation systématique, et cela même si vous vous auto-citez par moments pour équilibrer le tout. »
En effet, comme tu l’indiques vu qu’on est nous-mêmes cités je pourrais éventuellement porter plainte contre moi-même pour voir le résultat. Je ne sais pas vraiment ce que ça peut donner mais cela aura au moins eu le mérite de faire sourire le juge… qui lui-même aura, qui sait, acheter son livre No Comment.
😉
« Je ne pense pas que c’est en dénigrant les autres que Radio Metal grandira. en tout cas, ça ne me donne plus envie de lire votre site. quand je veux m’informer sur le Metal en général, je n’ai pas besoin de savoir les idioties des autres, je m’en moque complètement. je ne vois vraiment pas ce que vous cherchez à prouver avec ça… »
Nous n’avons pas besoin de ça pour grandir, c’est juste une rubrique qui correspond à notre identité. Si tu ne t’y retrouve pas, cela ne me posera pas de soucis.
A bientôt pour parler musique alors 🙂
Ouah je suis cité, la grande classe lol !
Avec les frais de ports revus à la baisse, je vais me faire une joie de précommander cette future bible dans le courant de la semaine \m/
Quitte à continuer dans les questions, est-ce qu’il sera possible d’avoir une idée du tirage du livre lorsqu’il sera à la vente ?
Même si je sais que c’est déjà un objet collector, donc indispensable.
[Reply]
C’est sur que là c’est mieux
[Reply]