
Artistes : Rammstein – Combichrist
Salle : Halle Tony Garnier de Lyon
Date : 02-12-2009
Public : 15 000 personnes environ
Report Combichrist : Crusty
Report Rammstein : Doc
Après une tentative malheureusement ratée de voir Combichrist au Loft (le concert avait été annulé quelque jours avant cette date), nous allons enfin pouvoir apprécier un concert d’electro indus en bonne et due forme. Ou plutôt, devrions-nous dire, un concert de techno body music, comme le groupe se plait à se définir. Combichrist c’est avant tout une personne, Andy LaPlegua. Un artiste qui avait commencé sa carrière avec le très célèbre groupe de futurepop, Icon Of Coil. Combichrist n’en est donc pas à son premier coup d’essai, et peut-être est-ce mieux ainsi, car le norvégien nous a offert depuis 2003 un bon nombre de tubes.

Les anges sont là.
Photo : http://www.rammsteinworld.com
Cette formation est sans aucun doute une puissante machine qui, une fois activée, ne peut que donner l’envie aux petits chanceux présents dans une salle de danser, même avec une assemblée qui a réuni pour l’occasion plus de 15 000 personnes, comme c’est le cas ce soir à la Halle Tony Garnier de Lyon. Les norvégiens vont avoir du travail mais une confiance aveugle peut se lire sur certains visages de fans s’étant déplacés, pour la plupart, rien que pour le groupe.
Certains savent donc qu’ils vont assister à une performance unique en son genre, et en tout cas bien intense. Les lumières s’éclipsent pour annoncer une introduction de quelques minutes dans le noir avant l’apparition soudaine d’Andy et de ses trois compères. Au programme, du très gros son, avec deux batteries sur les côtés de la scène. Le groupe commence par « All Pain Is Gone », un titre de leur dernier album, Today We are All Demons. Un premier morceau qui laissera une partie du public perplexe, découvrant sûrement le groupe et étant peut-être un peu allergique aux sons technoïdes, et une autre partie, beaucoup moins importante et surtout plus dispersée, en transe devant un tel punch.

Autre chanson, autre tube, avec « Electrohead », un des monuments de Combichrist qui s’avère être réellement efficace en live. Et c’est là que la question se pose : comment, au moment du refrain de cette composition, peut-on ne pas se sentir obligé de sauter dans tous les sens, ou du moins de bouger un minimum la tête ? Surtout que le frontman remplit bien la scène et prend à parti son public qu’il ne néglige certainement pas. Quoi qu’il en soit, les titres s’enchaînent merveilleusement bien, que ce soit « Fuck That Shit », « Scared », « Blut Royal » ou encore « What The Fuck Is Wrong With You » en dernière position avec un refrain repris en c?ur par une partie du public converti et désormais conquis par l’expérience Combichrist : un fait inévitable et tellement bon.
Pour ce qui est du côté technique, le son est extrêmement bien équilibré, on comprend parfaitement bien l’ensemble musical avec des petites variantes exécutées par les batteurs, dont l’un n’arrête pas de lancer ses fûts à trois mètres du sol ! On ne peut que rajouter des points positifs à une telle prestation. Rammstein a intérêt à assurer après un tel ouragan underground glacé…et sans pyrotechnie.

Un groupe (trop) concentré ?
Photo : http://www.rammsteinworld.com
Mais Rammstein est dans un coma profond. En fait l’accident remonte à 2001. C’était il y a 8 ans, date à laquelle Mutter est sorti pour clore le tryptique gagnant, et indépassable, que représentent les albums « Herzeleid – Sehnsucht – Mutter ». Depuis 2001, Rammstein a évolué, sorti de nouveaux albums, de nouvelles compositions qui alternent entre médiocrités crasses et émerveillements épisodiques. Les allemands étaient de passage à Lyon pour promouvoir Liebe ist für alle da, leur sixième album studio. Ce concert fut forcément placé sous le signe du feu car voir un concert de Rammstein aujourd’hui, c’est avant tout assister à un spectacle. Ce dernier affichant d’ailleurs complet à la Halle Tony Garnier comme dans tout l’hexagone.
Alors oui Rammstein propose un vrai show, c’est indiscutable. Lance-flammes, souffleries, explosions, cotillons : on a droit à toute la panoplie d’un spectacle à l’américaine qui est, convenons-en, impressionnant.
Mais mise à part cela que dire ? Que retenir ?
Assister à un concert de Rammstein c’est un peu comme réentendre une anecdote qui ne nous fait plus rire. Le groupe aura joué 8 titres de son dernier album, ce qui est beaucoup trop évidemment. Surtout quand on a une discographie aussi riche que la leur et qu’on connaît la qualité très limitée du dernier opus. Sauvée par quelques moments forts (« Weisses Fleish», « Du Hast » ou encore « Engel »), la prestation des allemands fut plate. On peut donc être plat dans l’interprétation tout en ayant une certaine envergure sur scène.
Car le charisme de Till Lendemnan est réel et, même si la prestation du groupe reste extrêmement statique, le jeu de scène très personnel du chanteur tire la formation vers le haut. Till est habité par ses textes et fait passer des émotions, un bon point. Christian « Flake » Lorenz est lui aussi très présent. Pourtant son poste au sein du groupe (clavier) ne lui donne pas une liberté d’action maximale sur le principe. Mais un peu à la Roddy Bottum de Faith No More, Flake est très actif et son jeu de scène oscille entre détachement, attitude dominatrice et pur moment de folie (ses pas de danse nous rappelleront sans conteste les délires de notre Crusty préféré). En outre, la vision de Flake dans son bateau porté par la foule sur « Haifisch » est toujours impressionnante.

Rammstein en met plein la vue
Photo : http://www.rammsteinworld.com
Mise à part cela, l’interprétation des morceaux se déroulera en mode automatique. Quelques peints ici et là rajoutant des ondes négatives à un ensemble qui manquait déjà cruellement de caractère, de conviction et de spontanéité. Alors bien sûr on peut être impressionné par un mur qui s’ouvre à la scie sur « Rammlied » en intro, par les différents costumes de Till, par les prises de feu intempestives ici et là mais, malgré tout, il ne faut pas oublier l’essentiel, la musique.
Et de ce côté-là, Rammstein ne nous aura pas fait vibrer.
Certains groupes ont la faculté de faire ressentir des émotions que les lumières et le spectacle viennent embellir. L’inverse, en revanche, n’est pas possible car si rien ne se passe dans nos oreilles et dans nos c?urs, alors autant rester chez soi sur son canapé en regardant une superproduction hollywoodienne. La musique ne peut pas parler, seulement et directement, aux yeux.
Pendant le concert de Rammstein, les têtes avaient bien du mal à bouger car quand l’esprit n’est pas là…le corps ne peut pas suivre.
Rammstein est dans un coma profond. Et il est artificiel.
Set-list Combichrist :
No Afterparty
All Pain Is Gone
Electrohead
Fuck That Shit
Get Your Body Beat
Blut Royale
What The Fuck Is Wrong With You ?
Set List Rammstein :
Rammlied
Bückstabü
Waidmann’s Heil
Keine Lust
Weißes Fleisch
Feuer Frei
Wiener Blut
Frühling in Paris
Ich Tu Dir Weh
Liebe Ist Für Alle Da
Benzin
Links 234
Du Hast
Pussy
Rappels :
Sonne
Haifisch
Ich Will
Engel
Ohne Dich (instrumental)
Artistes : Rammstein – Combichrist
Salle : Zénith de Strasbourg
Date : 03-12-2009
Public : 10 000 personnes environ
Report : Duc
Jeudi 3 décembre 2009. Une immense arène rouge/orange se dresse dans la nuit froide et humide d’Alsace. Ce soir ce n’est pas une brise mais un ouragan qui va passer par le Zénith de Strasbourg. Rammstein revient, l’air triomphant, et emporte sur son passage une mini tempête de neige norvégienne, Combichrist ! Les enceintes fondent, les oreilles saignent, les voisins fuient en hurlant.
Willkommen… in der Dunkelheit !

La puissance du light-show
Photo : http://www.rammsteinworld.com
C’est quoi pour vous, être fan ? Acheter une discographie complète ? Porter des T-Shirts ? Tout savoir par c?ur de la dernière cautérisation d’hémorroïdes du chanteur d’un groupe ? Certains se contentent d’aimer, de manière inconditionnelle ; c’est-à-dire sans rien attendre d’autre que de l’émotion, unilatéralement. D’autres déploient tout l’artifice du fan : accoutrement, attitude… Mais ce soir, 10 000 personnes sont là au Zénith, à Strasbourg. 10 000 âmes conquises par une musique. 10 000 participants à un show d’anthologie. C’est ce que nous promet, comme d’habitude, une soirée avec Rammstein.
C’est un peu atypique, mais c’est un artiste EBM-Indus qui ouvrira ce soir (comme sur toute la tournée, par ailleurs) : les talentueux et extrêmes Combichrist, menés par Andy LaPlegua, l’homme d’Icon Of Coil ou encore Panzer AG. Et le set s’ouvre tout naturellement sur « No Afterparty » enchaîné de « All Pain Is Gone ». Belle entrée en matière, mais qui ne déplacera que les fans dans un premier temps. Et même si en prenant un peu de recul, la connexion entre le style créé par Rammstein et le monde de l’électro-indus est assez évidente, le public n’est pas vraiment chaud en ce début de concert.
La tendance va s’inverser très rapidement. « Electrohead » et ses basses sortant directement des catacombes vont entraîner bien plus de monde qu’on aurait pensé. Andy vocifère dans son micro et parcourt la scène de long en large en hélant l’audience. Ses vêtements gris sales, le visage maquillé et maculé de faux sang et sa crête ne trompent personne. « Fuck That Shit » révèlera l’intérêt croissant du public, qui se joint au refrain spontanément. L’habit fait bien le moine cette fois, et Strasbourg va s’en rappeler avec la bourrasque suivante.
On enchaîne le déferlement avec la monumentale « Get Your Body Beat », extraite de l’album What The Fuck Is Wrong With You, People ?, également au générique du film The Gene Generation (NDLe Duc® : une BO qui réunit plein d’artistes EBM). Deux batteurs sur scène, ça envoie le pâté, pour parler cru. Et quand ils arborent fièrement le même look que leur pote aux claviers, et donc que le chanteur… imaginez les spectateurs qui découvrent ce set. Beat lourd, crasseux, lent, nappes de synthé malsaines, hurlements et le matériel qui vole régulièrement sur scène… La température monte et le public se déride… ça slamme, ça sautille dans la fosse. Andy descend et tend le micro à qui voudra bien hurler le refrain. Vous le savez, chez Radio Metal on aime donner de notre personne pour vous faire vivre les évènements de l’intérieur. Donc on n’a pas une seconde hésité à marcher sur les gens et à aller se mettre dans la peau d’un chanteur d’EBM devant 10 000 personnes. Même pas peur.

Andy dédicace alors sa prochaine chanson « to the most incredible band in the world : Rammstein ! ». Et il n’en faut pas plus pour remporter l’adhésion du parterre complet ! « Blut Royale », version assez étendue, continue le travail de chauffe bien entamé et le processus prend fin avec l’immense « What The Fuck Is Wrong With You ? », reprise en ch?ur par un bon millier de personnes. Dans un élan de rage à peine contenue, le groupe réduira une batterie en miettes.
Sans conquérir la salle (et c’est dur, autant de passer avant Rammstein, que de faire danser 10 000 métalleux sur le l’électro), les norvégiens de feu ont offert une prestation de haute qualité qui, après enquête en fin de concert, aura étonné et plu à bon nombre de spectateurs.
En attendant les Allemands les plus célèbres du monde (juste après Kraftwerk… non ?), il nous aura semblé reconnaître Ultraspank et Icon Of Coil… de quoi rajouter à la bonne ambiance générale. Le Zénith est maintenant bien rempli. Complet, comme toutes les dates françaises, depuis le 12 juin en début d’après midi.
L’histoire ne le révèlera que le lendemain, mais le show extrêmement attendu du lendemain à la Rockhal d’Esch/Alzette (Luxembourg) est déjà reporté pour cause de problèmes de voix de Till Lindemann… les Berliner 6 ne toucheront le sol luxembourgeois que le 31 janvier prochain.
Un bourdonnement envahit la salle. Après de longues minutes d’attente, le public entre en transe. Des coups retentissent. La lumière vient d’une paroi en train d’être réduite en miettes par Paul Landers. Puis, c’est Richard qui s’y colle. Au centre on distingue une énorme masse métallique d’où jaillissent des gerbes d’étincelles… un peu comme si on la découpait au chalumeau. Et en chutant, cette pièce de métal laisse apparaître Till. On ne peut pas dire « la classe » tout de même : il est en robe, maquillé comme une voiture volée, avec une source lumineuse dans la bouche… ‘faut aimer !

Flake = Crusty
Photo : http://www.lalsace.fr/fr/index.html
And the show goes on. « Rammlied » ouvre le bal, comme on pouvait s’y attendre. Grosses guitares, batterie aux peaux surtendues, basse vibratoire… et cette voix… “ Ramm… Stein !”
Le public ne s’y trompe pas et la communion commence. On le verra tout au long du concert, la part de Liebe Ist Für Alle Da (6ème album du groupe, fraîchement sorti) est monumentale dans ce concert. Les merveilleuses « Bückstabü » et « Waidmann’s Heil » prouveront, dès le départ, que cet album, qui a reçu un accueil mitigé, est bien taillé pour le live, la performance, la tuerie.
Les titres s’enchaînent très vite, puisque nous avons droit à « Keine Lust » et « Weißes Fleisch » dans la foulée. Et après cet échauffement, la partie sérieuse commence. Ce qui est intéressant avec Rammstein, c’est de constater les différences dans les attentes du public. Il y a les « Toujours surpris, jamais déçus », qui vivent chaque show avec émerveillement. Les « Jamais surpris, jamais déçus », dont votre serviteur fait partie, qui savent qu’on va dans la surenchère visuelle, mais c’est ça qui est bon. Enfin, il y a ceux qui n’adhèrent pas au concept de l’entertainment tel que Rammstein le propose. C’est délicat, car ils constatent ponctuellement les défauts techniques et la facilité des effets… et ne retiennent que ça. Non pas qu’ils aient tort, mais ils passent à côté de pas mal de bons moments… et ce dossier spécial reflète bien l’idée…
« Feuer Frei » aura la lourde tâche de lancer le bal tant attendu par une grande majorité du public, de mises en scène et autres effets qui vous éliminent les pellicules quand vous n’êtes pas bien loin de la scène. C’est le grand retour des micro-lance-flammes ! Dommage que celui de Paul n’ait pas fonctionné tout de suite. Toujours aussi sympa. On enchaîne sur « Wiener Blut ». Vous savez, cette merveilleuse balade en hommage à Josef Fritzl, élu meilleur père d’Autriche en 2008 (vous savez, celui qui a enfermé sa fille pendant plus de 20 ans et qui lui a fait des enfants…). On ne peut guère faire plus malsain que cette constellation de poupées qui pendent au plafond, aux têtes trouées d’un laser vert qui inonde et désigne de public… Entre provoc’ et mauvais goût, dira-t-on à la sortie ; mais le jeu est fait. Le morceau est dur, fort et n’est pas sans rappeler la perversion décrite dans « Mein Teil » à son époque. L’explosion de chaque poupée en final n’atténuera rien, et laisse le champ libre à ce qui peut être désigné comme grand perdant de la soirée : « Frühling In Paris ». Bien qu’elle rende mille fois mieux en live, notamment grâce au jeu appuyé d’Oliver Riedel, et au chant inspiré de Till (pas une seule fausse note ce soir, ni de cacophonie ; ça mérite d’être salué pour un gars qui n’a plus de voix), elle ne convaincra que les die-hard de l’assistance germano-française. Car oui, quasiment un tiers de la salle vient d’Outre-Rhin.
Petit moment plus calme donc, avant le rush fanatique et débridé. Deuxième morceau du sixième opus, « Ich Tu Dir Weh » est une chanson « classique » de Rammstein : puissante, avec un mur de guitares, un peu rouleau compresseur dans l’âme (c’est d’ailleurs le prochain single, à paraître courant janvier). Et ça marche ! Comment ne pas rire du passage à tabac de Christian Lorenz par Till… Il finira dans une sorte de baignoire métallique, Till étant élevé par une plateforme à plus de 5 mètres (et sans câble !), lui balançant des gerbes d’étincelles ! Et c’est dans un costume à paillettes du dernier chic qu’il finira le concert, de retour devant ses claviers sur un tapis roulant (?)… Entre absurde et spectaculaire : c’est aussi ça Rammstein.
Très efficace, « Liebe Ist Für Alle Da » est une chanson énergique qui fait transpirer le public. Ce dernier en redemande tellement, qu’il va être servi… « Benzin », tirée de Rosenrot fait encore monter la température d’un cran grâce à une pompe à essence / lance-flamme (ils ont du avoir des problèmes dans leur enfance, c’est pas possible autrement). « Links 234 » et « Du Hast » sont des points culminants du concert. Le moment attendu par tous. Un succès interplanétaire. Quelques phrases connues par c?ur pour encore bien des années ; une référence incontournable de la fin des 90’s. S’ensuit « Pussy », la chanson du scandale au clip racoleur (second degré pour certains, mauvais goût pour d’autres). Il faut reconnaître qu’elle est plutôt bien gaulée, cette chanson. Ca plaît, c’est sympa, un peu comme « Amerika », le côté subversif en moins. Nous remercions chaleureusement Rammstein pour le jet de mousse… et l’envoi de cotillons juste après. Imaginez-vous avec 2000 personnes recouvertes d’une mousse à l’odeur fort agréable, crachée par un canon grimé (vite fait) en pénis géant, l’effet est garanti.

Une foule conquise
Photo : http://www.rammsteinworld.com
Le bal des rappels est ouvert, avec bien du plaisir par « Sonne », prouvant que le public sait compter jusqu’à dix avec les doigts et en allemand, s’il vous plaît… « Haifisch », le requin en français, dans le texte, est une chanson plutôt calme et rythmée, qui permettra à Christian Lorenz d’assouvir le récurrent fantasme du Zodiac porté par le public. Et même si c’est archi connu, ça passe toujours avec autant de joie dans la foule.
Félicitations à l’heureux gagnant d’un drapeau français offert par Rammstein… « Ich will » remettra les pendules à l’heure : on est devant Rammstein, tout de même ! Grandiose. Et c’est à « Engel » que revient l’insigne honneur de conclure un show puissant et nerveux. Voix éthérée de la chanteuse en arrière-plan, Till le Magnifique, harnaché d’ailes d’ange en aluminium crachant diverses flammes. Non, rien de rien… Oh non, on ne regrette rien. Ultime ovation, et les 6 héros de la soirée laissent un public heureux, satisfait et avec des paillettes plein les yeux (et plein les cheveux aussi, enfin ceux qui n’ont pas été victimes des flammes) sur une version instrumentale de « Ohne Dich ». C’est aussi ça la magie du spectacle.
Comment conclure sur un tel événement ? Ce n’est plus tout à fait un concert ; ce n’est pas encore une comédie musicale.
La prestation a de quoi dérouter. Mises en scène un peu limites, crues ou ridicules. Usage à outrance de pyrotechnie. Chansons du dernier album trop présentes. Chacun a son avis. L’?uvre de Rammstein est riche de titres phares, et personne ne nous contredira, chacun y trouve son compte (dans les anciens ou les récents albums). Une chose est sûre : quand on va voir Rammstein, on en prend plein les mirettes et on se fêle les portugaises. Qu’on aime ou pas, ça ne laisse personne indifférent. Et c’est peut-être ça le plus important.
Licht aus.
Set List Combichrist :
No Afterparty
All Pain Is Gone
Electrohead
Fuck That Shit
Get Your Body Beat
Blut Royale
What The Fuck Is Wrong With You ?
Set List Rammstein :
Rammlied
Bückstabü
Waidmann’s Heil
Keine Lust
Weißes Fleisch
Feuer Frei
Wiener Blut
Frühling in Paris
Ich Tu Dir Weh
Liebe Ist Für Alle Da
Benzin
Links 234
Du Hast
Pussy
Rappels :
Sonne
Haifisch
Ich Will
Engel
Ohne Dich (instrumental)
Artistes : Rammstein –Combichrist
Salle : Palais Omnisport de Paris Bercy
Ville : Paris
Date : 08-12-2009
Public : 15 000 personnes environ
Report : Saff
8 décembre 2009 : l’invasion teutonne est en marche. Après Lyon et Strasbourg, le groupe allemand le plus célèbre du monde était de passage à Paris, pour le plus grand plaisir des 15 000 fans ayant fait le déplacement. Un Bercy plein à craquer, c’est toujours impressionnant. Mais à côté du show que nous ont offert nos amis d’outre-Rhin, ce n’était pas grand-chose.
Un concert de Rammstein, ça ne se raconte pas – ça se vit.Mais parce que c’est vous, on va quand même essayer.

Bang, bang!
Photo : http://www.rammsteinworld.com
Il est des gens pour qui « 15 000 personnes » est un ordre de grandeur un peu abstrait, et les responsables du Palais Omnisport de Paris-Bercy semblent (étrangement) être de ceux-là. Comment expliquer, sinon, que les portes du Palais Omnisport de Paris-Bercy soient restées closes si longtemps devant les hordes de fans attendant religieusement sur les lieux malgré la pluie battante ? Une heure pour accueillir un public si important, c’est un peu light – et c’est sans doute la raison pour laquelle les Norvégiens de Combichrist ont eu affaire à une fosse relativement clairsemée.

Assurer la première partie d’un groupe comme Rammstein ne doit pas être chose aisée, mais Combichrist a relevé le gant avec une bonne dose d’audace. Comment ? Que l’on définisse « audace » ? Imaginez un groupe au line-up inhabituel (un chanteur, un claviériste, deux batteurs) et aux titres à mi-chemin entre Punish Yourself et Scooter, et « audace » ne vous semblera plus si déplacé. Pendant un peu plus d’une demi-heure, on se croirait transporté au milieu d’un dance floor géant – et on y resterait bien.
La musique de Combichrist, c’est l’électro-indus poussé à son paroxysme et offert sur un plateau d’argent par quatre zicos furieusement déjantés dont le seul objectif semble être de prendre leur pied. Et ça marche : la surprise initiale fait place à une irrépressible transe, et au bout de deux titres, il est impossible d’arrêter de taper du pied et de bouger la tête. Andy LaPlegua, vocaliste et tête pensante du groupe, n’est pas causant mais consacre toute son énergie à arpenter la scène et à avaler son micro. Entre le batteur martelant ses fûts sans poser une fesse sur un siège et son comparse envoyant volontairement promener son tom basse toutes les trois mesures, le titre de percussionniste le plus cinglé de la soirée est bien difficile à décerner. Et quand le set se termine en pugilat général, que les fûts roulent sur la scène et qu’Andy s’applique à détruire consciencieusement le pied de son micro, on se dit qu’on a assisté au show le plus azimuté de l’histoire de l’électro-indus. Mais que c’est positif, au fond.
Les roadies sont à l’?uvre, le décor se dévoile, et après une petite demi-heure d’attente, Rammstein entre enfin en scène. Il est 21 heures, et c’est le début de 90 minutes d’explosions, d’effets pyrotechniques grandioses et de délire généralisé.
Le groupe ayant annulé son concert au Luxembourg quelques jours plus tôt en raison des problèmes de voix de Till, on était en droit de redouter une performance moyenne à Bercy. Une angoisse dissipée dès le premier morceau (en l’espèce, « Rammlied ») : Herr Lindemann, qui fait son entrée vêtu d’un tablier de soudeur (ou de boucher ?) des plus seyant, aurait difficilement pu être plus en forme. Il en va de même pour les autres membres du groupe, qui font preuve d’une cohésion rare.

La pyrotechnie est un art
Photo : http://www.rammsteinworld.com
Évidemment, tournée promotionnelle oblige, la set-list fait la part belle à Liebe Ist Für Alle Da, le dernier album des Panzer du metal indus. De « Rammlied » à « Wiener Blut », en passant par « Frühling In Paris » (deux saisons de retard, mais qu’importe !) ou « Haiflisch », le moins que l’on puisse dire, c’est que le petit dernier de la famille Rammstein est bien représenté. Till profite d’ailleurs de l’incontournable « Pussy » pour chevaucher un canon à mousse géant et asperger de son contenu les infortunés spectateurs du premier rang. Pas besoin d’être khâgneux pour saisir la métaphore. Une belle démonstration de subtilité et de finesse, dans la droite ligne d’un clip très polémique !
Le reste de la set-list est émaillé de titres cultes, tels que « Feuer Frei », sur lequel le groupe ouvre pour de bon les hostilités pyrotechniques en faisant arborer des lance-flammes faciaux aux guitaristes, « Ich Will » ou « Du Hast », que la foule interprète quasi-intégralement en laissant Till marquer le rythme.

Mais un concert de Rammstein, c’est avant tout du grand spectacle, auxquels tous, des musiciens au public, participent. Les Allemands sont précédés dans le monde entier par leur réputation de pyromanes, et celle-là, ils ne l’ont franchement pas volée. Lance-flammes et bombes sont donc au menu, certes, mais ce n’est pas tout. Viennent s’ajouter à cela les poupées pendues au plafond pour « Wiener Blut », le cramage de pseudo-groupie en combinaison ignifugée sur « Benzin », la vision surréaliste d’un Till juché sur une plate-forme à 10 mètres d’altitude et déversant des feux d’artifice sur Flake (claviers), séquestré dans une baignoire pendant toute la durée de « Ich Tu Dir Weh », ledit Flake assurant une bonne moitié du concert sur un tapis roulant et bravant la foule en délire dans un bateau pneumatique pour « Sonne », ou encore les ailes enflammées (oui, encore) de Till sur « Engel ».
Le public est en transe, scande le nom du groupe à chaque opportunité, interprète tous les titres de long en large (qui a dit que les Français boudaient la langue de Goethe ?) et s’amuse des pitreries de Flake, esclave consentant de Till. Ces deux gus-là tirent une bonne partie de la couverture à eux, mais leurs camarades ne se laissent pas oublier pour autant. Le bassiste Olli Riedel et les gratteux Richard Kruspe et Paul Landers assurent le spectacle avec une belle prestance, évoluant au milieu des lance-flammes et des divers éléments du décor dantesque comme s’il n’y avait là rien que de très banal. « Doom » Schneider, à la batterie, est forcément moins présent, mais sa performance attire régulièrement l’?il : jouer sans ciller malgré les langues de feu géantes qui surgissent autour de vous, c’est forcément impressionnant. En outre, et malgré l’avalanche de décibels, le son est bon, ce qui ne fait qu’accentuer la qualité de la performance.
Du grand spectacle, donc – un spectacle captivant et si rondement mené qu’il faut attendre le retour des lumières pour se rendre compte que Till et ses comparses, en dehors d’un « merci » presque timide (et en français dans le texte), n’auront pas adressé un mot au public de la soirée. Une idée bien vite balayée, car après tout, ce n’était pas ce qu’on leur demandait.

Amazing Till!
Photo : http://www.lalsace.fr/fr/index.html
Les cervicales broyées et les oreilles percluses d’acouphènes, le public de Bercy quitte la salle pour retrouver le froid et la pluie qui les ont accueillis quelques heures plus tôt. Pour beaucoup, dès demain, on prend les mêmes et on recommence. Pour les autres, c’est l’heure du bilan de la soirée.
Bilan carbone : mieux vaut ne pas y penser. Bilan musical : un groupe très en forme et une set-list aux petits oignons, même si un « Rosenrot » ou un « Amerika » n’auraient pas été de trop. Bilan divertissement : sans pareil. Et on espère pouvoir écrire la même chose la prochaine fois.
Set List Combichrist :
No Afterparty
All Pain Is Gone
Electrohead
Fuck That Shit
Get Your Body Beat
Blut Royale
What The Fuck Is Wrong With You ?
Set List Rammstein :
Rammlied
Bückstabü
Waidmann’s Heil
Keine Lust
Weißes Fleisch
Feuer Frei
Wiener Blut
Frühling in Paris
Ich Tu Dir Weh
Liebe Ist Für Alle Da
Benzin
Links 234
Du Hast
Pussy
Rappels :
Sonne
Haifisch
Ich Will
Engel

@Anonyme: parce qu’on juge avant tout la prestation du groupe et pas des artificiers.
Qu’est ce que tu sous entends par « chroniques ne sont pas neutre »? Doc est un grand amateur de Rammstein. Pourtant, comme tu l’as toi même relevé, il n’a pas hésité à pointer les vrais problèmes. Il a simplement été honnête vis à vis de ce qu’il a ressenti et les critères qui font, selon lui, une bonne prestation. Après, peut être s’attendait-il trop à voir, au milieu du parc d’attraction, un groupe de musique jouer…
Pour ne faire que citer Kiss, qui pourtant possède un show encore plus impressionnant :
« N’importe quel groupe minable peu s’offrir un bon spectacle avec de l’argent. Ca n’en fait pas pour autant un bon groupe. »
Ca fait plusieurs fois que je lis des chroniques de concerts auxquels j’étais, et à chaque fois c’est la même chose : vous trouvez toujours à rabaisser au maximum le live. Lorsque vous dites que le concert de Rammstein est plat, je ne sais pas ce qu’il vous faut ! C’est le meilleurs concert que j’ai pu voir pour le moment ! Pourquoi est-ce que vous accentuez TOUS les points négatifs (réels ou inventés) alors que par exemple, vous ne dites que quelques phrases sur tous les effets de pyrotechnie, sur la folie dans le public, et toutes les autres choses qui ont pu transcender le public ?
En contre partie, ici, vous relevez bien correctement Combichrist. C’est vrai qu’ils ont fait un bon show, mais à en croire votre chronique, ils ont fait le meilleur concert de tous les temps, alors que Rammstein sont devenu de vieux zicos bientôt morts (musicalement du moins).
En conclusion, j’ai vraiment l’impression que vos chroniques ne sont pas neutre du tout.
Voilà un site auquel ne pas se fier.
Je ne suis pas d’accord avec certaines choses dites précédemment : je trouve que Liebe ist für alle da est l’un de leurs meilleurs album ! J’aimerai vraiment les voir en concert ! malheureusement je pense pas que Clermont-Ferrand est dans leur programme et je suis un peu trop jeune pour aller les voir tout seul ^^
Salut je ne suis pas d’accord avec certains commentaire sur rammstein le dernier album est l’un des meilleurs donc je trouve normal qu’ils fassent 8 musiques de lifad. Je l’ai est vu a Paris Bercy le 8 dec est franchement j’ai adorée J’ai trouvée que les musiques choisi été super!! Franchement je trouve rien a redire ce sont de vrais artiste ils font des concerts géniaux les musiques sont magnifiques. Mais je suis d’accord sur le fait que le jeu de scène est super pcq franchement il déchire de trop!!
les lyonnais sont tarés,entre le type qui jette son calecon sur scene(aux pieds de Till)et la mef qui se dessape entierement sur pussy,l’embience etait geniale,a refaire a tout prix,+ le temps passe, + je devien accro, tout le monde a son opinion, mai moi, la prochaine fois, c berlin=)
@ Thepussyoframmstein :
J’ai un cadeau pour toi 😀
http://www.bescherelle.com/
Ne me remercie pas, c’est tout naturel 🙂
Je n’irais pas donner mon avis sur le concert vu que je ne l’ai pas vu… Mais je suis impressionnée par les commentaires. Si j’ai bien compris, on a pas le droit de critiquer le groupe… Mais pourquoi ça? Parce que c’est de la vraie musique? Franchement, je dis pas que c’est nul, il y a des trucs qui m’ont beaucoup plu (même si leurs deux derniers albums sont loin d’avoir la qualité d’avant). Mais, il y a un truc que j’ai jamais compris… Pourquoi Rammstein a autant de succès? Parce que c’est le premier groupe allemand à faire de l’indus’? Alors allez revoir l’histoire car il me semble que Oomph est arrivé avant (et Rammstein a été pas mal influencé par ce groupe à ses débuts, voire pompé je trouve parfois). Et regardez où en est Oomph maintenant… C’est resté bien underground. Je trouve ça dommage car je le trouve musicalement plus intéressant…
Après, je dois dire au niveau des prestations, les effets et tout il y a rien à dire très certainement. Mais bon d’un autre côté, mettez le plus mauvais groupe du monde avec des effets super impressionnants et réussis qui soit, il y a de fortes chances qu’il soit aussi acclamé qu’un super groupe qui donne une performance « traditionnelle »… Le côté effet visuel prime beaucoup plus que le véritable feeling dégagé par le groupe et c’est bien normal, c’est dans la nature humaine que le sens de la vue soit toujours le truc qui prime.
eu metalo, tu ne les connait pas a mon avis et tu na pas etait les voir en concert donc ne te permet pas du juger, leur paroles ont du sens et la realisation technique en concert et en clip est 20 fois mieux que les brèles quon peu entendre maintenant, c’est certainement LE groupe d’indus’ le plus connu et le plus apprécié que je connaisse (je dis pas ca parce que je suis fan mais parce que je nen vois pas d’autre) tu na aucun sens de la reparti. pour mon premier concert le mercredi 09.12.09 a paris bercy je pense que jai eu enormement de chance de les avoir vu en sachant quil ne rester que 50 places pour cette 2eme dates a paris et meme tout le monde a eu de la chance, et puis a part te faire deglinguée par les fans de rammstein je vois pas a quoi ca te sert de faire ca. t connerie tu peux les garder et apparament tu ne sais pas ce qu’est la musique. je pense pas que ca te plairait quon dise des connerie sur ton groupe ou ton chanteur prefere ta vraiment de la merde dans les yeus et dans les oreilles, mais de toute facon ta pas lesprit assez ouvert pour comprendre les gens qui aiment la VRAI musique.
Boz, je tiens à t’applaudir pour ton commentaire, car voilà enfin un fan de Rammstein objectif et mesuré!
Content aussi que Combichrist t’ai tapé dans l’?il car c’est réellement un groupe qui mérite d’être connu et reconnu. Et tu as raison, le set était bien trop court. On est nombreux au sein de Radio Metal à faire des rêves humides en imaginant ce que donnerait Combichrist en tête d’affiche…
Perso j’ai assisté le 2/12/09 à mon 4° concert de Rammstein. Je dois reconnaitre que malgré le fait que je sois grand fan de R, en toute honnèteté , le concert de lyon m’a laissé comme un arrière goût amer. Niveau spectacle rien à redire: effets pyro, lasers, artifices, mise en scène impeccable. Tout était là pour nous rappeler qui était sur scène. Je tiens à saluer le taff des techniciens qui permettent de réaliser un tel spectacle EN INTERIEUR. Moi qui les ai vus en extérieur je reste bluffé car le résultat est assez proche malgré tous les règlements de sécurité à appliquer.
Par contre j’ai quand même eu aussi cette impression de ne pas avoir droit au groupe que j’ai déja pu voir sur scène. Pour moi par contre il s’agit sans doute d’un petit coup de fatigue passager. Evidemment j’aurai préféré qu’ils soient au top de leur forme mais je les pardonne sans prob. Pour le prouver je vais même retourner les voir cet été en festi (sur certains je ne vais que pour eux……). J’ai juste regretté de ne pas avoir Ohne dich en version chantée. C’était la musique de mon mariage et j’aurai bien aimé la réentendre en live.
Pour Combichrist ma réaction pourrait tenir en un seul mot: REVELATION. J’ai découvert Kraftwerk gamin avec mon père, Rammstein en live il y a 10 ans et là je viens de découvrir l’alliance parfaite des 2. Juste un point négatif: trop court. La prochaine fois je compte bien les trouver en tête d’affiche pour pouvoir en profiter un max.
Savez vous quand Rammstein refera une tournée en france? merci
@rockkk : c’est bien il faut de tout pour faire un monde. Et je te suis en effet : pour faire une critique négative, ou même une once de nuance, sur les prestations scéniques de Rammstein il faut vraiment ne pas savoir de quoi on parle tu as raison…haha
ps : putain vous êtes tous chauds sur les commentaires ce soir !!
jamais rien vu de tel,c’était énorme,et tt ceux qui disent que c’était bof,qui critique rammstein,c’est qu’il ne savent pas de quoi ils parlent!!!
en tt cas bravo pour ce concert, mème maintenant j’aimerais y retourné tt les soir si je le pouvais :D:D:D
Je suis d’accord avec Baptiste sur le fait que Metalo ne branle rien des ses journées…
Bah non, on glande pas toute la journée , puisqu’on la passe à descendre Rammstein ! ^^
Bon, sinon, sérieusement, les mecs, apprenez à lire.
Si c’est pour dire de la merde comme vous faites autant changer de métier !!
Vous n’imaginez même pas combien de tps Rammstein a pris pour réaliser un tel spectacle, d’une qualité de dingue, et vous qui fouttez rien de vos journées, vous vous permettez de les descendre comme ça sur internet! Moi je dis BRAVO !
Je les ai vu à Nantes, c’était le plus beau concert de ma vie, c’était sensationnel ! Dire tout ceux que vous avez dit sur eux, c’est très gonflé !
Je trouve vos articles ridicules, ils ne méritent même pas d’être lus .
Salut
Juste pour dire que j’ai trouvé qu’ils avait dit pas mal de trucs en francais, j’en ai pas fait enormement, mais c’est le groupe qui a le plus parler francais de ceux que j’ai vu (si on enleve les francophones bien sur, par exemple RATM et Green Day n’ont pas dit un seul mot en francais, meme pas Merci, alors que Till a quand même dit « merci paris vous etes fantastiques », « lever les mains » (ou un truc comme sa), sur LIFAD il a fini sur « pour toi aussi » ….)
Sinon j’ai bcp aimé le concert (pas trop Combichrist, même si les batteurs était bien droles), surtout FiP, Ich Tu Dir Weh, et la plupart des « anciennes » chansons genre Ich Will, Feuer Frei, malgrès qu’il y est trop de chansons du nouvel album (surtout que j’aurais bien voulu entendre Mann gegen Mann, Du riechst so gut, Sensucht, Amerika … a la place de Bückstabü, Benzin que j’aime pas trop meme en concert )
Je suis pas daccord ! Le concert de Lyon etait sublime !
ET le dernier album est exelent
J’ai vu Rammstein à Madrid.Une première partie interessante, j’étais au taquet ( milieu-devant de la fosse oblige..)
Rammstein est un de mes groupe préféré mais par dessus tout, je voue une admiration sans bornes à Richard Z.Kruspe ( je me suis mise à l’allemand en 6ème grâce à lui ) : ce concert a donc été l’occasion de voir Rammstein et mon idole…
Malgré cela, j’ai été un peu déçue par la programmation des chansons, j’aurai aimé entendre « Reise Reise », »Amerika » et surtout « Te Quiero Puta » en Espagne, cela aurait été logique…Heuresement, ils ont pensé à des classiques comme « Benzin », « Feuer Frei » et « Du Hast ».
Au niveau de l’ambiance, les espagnols sont réputés pour être des tarés : ce n’est ABSOLUMENT PAS UNE RUMEUR ! J’ai failli mourir plusieurs fois étouffée, écrasée et brulée mais ça on s’en fout 😀
Leur entrée, les effets, « Pussy » : Extra, unique ! ( la tête des mecs à côté qui me regardaient trop choqués quand je m’époumonait sur « You’ve got a Pussy ! I have a Dicke ! So what’s the Problem ?! Let’s do it quick !!!!! » )
Un des meilleurs concerts auquel j’ai assisté !
Ich Liebe Rammstein !
J’aime Rammstein <3
je suis pas d’accord sur le concert de lyon c’était vraiment enorme que se soit rammstein ou bien combichrist (que je ne connaissait pas et qui ma beaucoup plus)
C’est vrai, vous avez réussi a percer le mystère. Le fait que l’on m’ait refusé les portes du clip à cause de la jalousie légitime des membres du groupe a eu pour conséquence ce live report où je « descends » que dis-je je « taille terriblement » la prestation de Rammstein.
Vous êtes plus forts que je le pensais. 🙂
Pauvre Doc ;-), je le comprends lol.
En tout cas bon commentaire et bonne conclusion Spaceman/RM
Bonne journée.
@rebelle:
Doc’ est très frustré depuis qu’il a été refusé au casting du clip de « Pussy ». Sa ranc?ur peut donc expliquer en partie ce live report sur la réserve. 😉
Néanmoins, l’article est composé de trois live reports différents et deux sont tout de même largement en faveur des prestations de Rammstein (notamment celui de Le Duc). Je ne crois donc pas qu’il soit juste de dire que le groupe est « descendu ». De plus, aucun groupe ne peut prétendre faire toujours l’unanimité (même auprès de ceux qui apprécient ou ont apprécié leur musique), tout particulièrement Rammstein aujourd’hui. L’idée était de mettre en avant trois avis différents afin que chaque lecteur puisse se faire un avis le plus complet possible sur la dernière tournée Française de Rammstein. Car, quoi qu’il en soit, Rammstein est un groupe qui ne laisse pas indifférent. C’est peut être d’ailleurs ça le plus important, non ?
Ensuite, Rammstein est loin d’être le groupe metal le moins médiatisé (il suffit de voir les énormes affiches qui ont fleuri un peu partout dans Lyon à quelques semaines du concert). Quand bien même, il ne serai pas honnête envers les lecteurs et le groupe de faire l’éloge d’une prestation ou d’un album sous prétexte que l’on juge le groupe en question sous médiatisé.
Dans tous les cas, rassure toi, ce n’est pas que les avis sur le dernier album de Rammstein ou ses prestations récentes sont divergeants/mitigés au sein de l’équipe que le groupe va disparaître de l’antenne ou du site de RM! Même si beaucoup ne le considère plus au top, personne ne peut nier que Rammstein a marqué son époque. Il est donc normal qu’il conserve une importante présence sur notre antenne et que nous en parlions sur le site – que ce soit en bien, en mal ou mitigé, l’orientation est bien évidemment réservée à l’appréciation du chroniqueur du moment qu’elle est accompagnée d’une analyse cohérente et d’un bon descriptif.
Pour Metal’o Phil
A oui, lol ça doit être ça :-),mince comment j’ai fais?!!! Bon, lamentable, voilà.
Mais où est Papy Wired? Que fait-il?!
Comment se fait il que nous soyons résignés à laisser Metal’O Phil écrire ses répliques à sa place?
L’ammentable, une nouvelle variété de fromages dérivée de l’emmenthal?
Pour Le Duc,
Donc,si je comprends bien ton article concerne les 5% qui n’ont pas adhéré et ben bravo.La prochaine fois ne fais pas le déplacement, si c’est pour donner l’avis d’une minorité.
Rassure toi j’aime bien votre radio et le site,mais descendre rammstein comme vous l’avez fait,alors qu’en France pas de pub sur Rammstein,je trouve ça l’ammentable.Les prix des concerts sont abordables.
Salut.
Le show que j’ai vu de Rammstein à Lyon c’était comme un film SF Hollywoodien de seconde zone: des effets spéciaux top qui en mettent plein la vue mais un scénario pauvre et sans relief.
Après, tout dépend ce que l’on recherche dans une prestation. Les artifices, au risque de voir un spectacle « artificiel » ou bien les tripes de l’artiste, l’essence même de son art? Les flammes, les lumières, les décors, ça nous fait passer un bon moment et ça contribue grandement au divertissement. Mais ce n’est que de la poudre aux yeux si le groupe ne fait que se cacher derrière. C’est qu’il y a quelque chose de bancal lorsque le musicien devient le prétexte de ses artifices.
Rammstein, aujourd’hui se repose sur ses moyens.
« Moyen », voilà ce qu’il faut retenir.
PS: Aimer c’est aussi savoir être honnête et donc reconnaître les faiblesses. Et j’aime Rammstein depuis le jour où j’ai posé une oreille curieuse sur l’incroyable Herzeleid. Mais faut il vraiment avoir à se justifier pour rendre sa critique légitime?
Je trouve sa vraiment gonflé de dire que Rammstein c’était plat et sans interet ou du moins de le faire comprendre, si t’aime pas le groupe tu va pas a leur concert! Et personnellement je crois que un jeu de scène , une pyrotechnie et une musique pareille, il n’y a pas beaucoup de groupes qui leur arrivent a la cheville!
En général les groupes demandent cher le billet, et se contentent d’arriver sur scène de faire leurs chansons et de repartir une fois fais, sans jeu de scènes, sans pyrotechnie sans ce qui fait de Rammstein ce qu’est Rammstein!
Roooooh c’est pas bien sympa ça… surtout pour ceux qui se sont emm*rdés à faire des bornes pour y aller 😉
Tu sais « Rebelle », les points de vue sont différents chez RM. Plein de gens de la radio aiment le black metal, d’autres non. Certains aiment le jazz, le reggae, le hip hop ou l’electro. Beaucoup préfèrent Metallica à Rammstein (ce qui une sacrée faute de goût, mais bon…).
C’est ainsi. Ce n’est pas parce que 95% des gens dans une salle sont heureux de voir un concert, que les 5% restant doivent obligatoirement la fermer et adhérer.
Si c’est ton point de vue, alors tais-toi, moutonne et écoute du R’n’B (si appréciable soit-il).
On ne peut pas toujours apprécier ce qui fait l’actualité, mais on doit tout de même en parler.
Bonjour Radio Métal
Si vous n’aimez pas Rammstein, n’allez pas à leurs concerts.Ecoutez leur dernier album plus d’une fois et on verra.Arrêtez de dire que c’est plat et que les têtes ne bougent pas,d’ailleurs il n’y avait pas que les têtes, mais aussi tous les corps qui bougeaient.Il faut aussi savoir q’une fois dans la fosse et après quelques lances flammes vous manquez d’oxygène,vous avez chaud,donc vous vous calmez par la force des choses.Trouvez-moi un autre groupe comme celui-là.Rammstein ne perd pas son temps sur scène pour dire:ça va Strasbourg?,vous êtes le meilleur public etc…. eux, ils jouent,c’est une machine et ils ne font pas de bla bla pour rallonger la durée du concert.Mettez plutôt radio métal douce pour votre site.
Rammstein génial de génial, combichrist bof bof.
la salle à Lyon était vraiment super nulle.
cette salle n’est pas pour de live aussi fabuleux.
courbe de vision deplorable, acoustique médiocre.
Mais Rammstein et un groupe énorme sur scène qui fait tout oublier.
Aïe, je trouve un peu dur le mot » plat » pour décrire un concert comme ça. Bon, après je conçois que je ne suis qu’une gamine – hum – de 15 ans, que ce fut mon premier concert de metal ( à la halle tony garnier qui plus est ), mais personnellement j’ai trouvé ça fabuleux ! Après 4 ans a attendre enfin, un concert de Rammstein je n’ai pu qu’apprécier ! & pour ceux qui disent que ça ne bougeait pas dans la foule, c’est que vous n’étiez pas dans le bon coin, personnellement je suis rentrée avec une dizaine de bleues, mal au cou, aux jambes etc mais incroyablement en transe !
Parcontre je suis complétement d’accord pour Combichrist, j’ai été un peu surprise au début mais ils savent mettre tout le monde a l’aise & au bout de 2 ou 3 chansons je me suis surprises a sautiller, puis a me déchainer !
Après c’est vrai que je n’ai pas enormément de points de comparais, j’avoue, mais je trouve que c’était vraiment un concert enormissime ! 🙂
pour paris s’etait genial, malgrès l’attente sous la pluie 🙂
une osmose entre le groupe et le public impressionnante.
scandant tous en coeur du hast, ou nous avons chanter a tutete.
ET vi un public qui connait l’allemand 🙂
a part des pogo sauter qui font tres mal, c’est un sacré souvenir que j’oublierais po, et de super rencontre merci rammstein!!
Je m’ajoute aux coups de gueule…^^’
Rammstein à Lyon? Grandiose!
Des peints oui d’accord mais quand on aime on ne compte pas!
Après pour le coté milimètré du show je crois qu’il n’y a pas vraiment le choix, vu à quel point il est complet et risqué.
On a beau dire RAMMSTEIN c’est toujours une présence ne serait-ce qu’avec le petit tour en bateau qu’ils nous offrent chaque tournée (sans oublier le brandissement du drapeau français!).
Pour ma part la prestation dans Engel a fait oublier les quelques petites erreurs commises.
Je suis presque d’accord avec ce que vous avez dis, mais s’il vous plai, un peu d’indulgeance, cela fait 15 ans que RAMMSTEIN se brulent les doigts pour nous, et surtout pour notre plus grand plaisir!
Pas besoin d’être parfait… Le 2 Décembre 2009 a quand même été le plus beau jour de ma vie! :’)
Combichrist rien à redire… Parfait! <3
(PS: si vous croisez Andy vous pourrez lui dire que je l'aime? ^^)
bah moi perso je suis aller a Nantes ok il a eu des trucs en moins par rapport a lyon ou paris mais on était dans un zénith, c’était leur premier concert en france et franchement combichrist j’ai pas forcément aimé aimé mais c’est clair que c’est bien, sinon franchement rammstein c’est le plus beau live que j’ai jamais vu la pyrotechnie, les mises en scènes et franchement l’ambiance était génial j’ai jamais autant aimé Rammstein donc pour vous dire que j’adore les concerts de rammstein
Heureux d’avoir revu Rammstein depuis le mutter tour.
Combichrist, sympa en boite mais j’écouterais pas ça dans le wakos.
salut a tous.
je poste principalement pour contester l’article rédigé sur le show de Rammstein a la Halle Tony Garnier de Lyon.
Je suis d’accord, ils ont principalement joué les chansons de leur dernier album, mais en même temps, cette tournée est une tournée de promo, donc normal qu’ils jouent Liebe ist für alle da non ??
Dire que ce n’est pas le meilleur album, après cela est un choix de gout, il est inutile d’en discuter. Mais en live, j’ai trouvé que cet album rendait super bien.
J’en viens maintenant au jeu de scène : des flammes,des étincelles, un peu de mousse.
Déjà vu, d’accord, mais Rammstein c’est sa aussi !! Un jeu de scène. Et honnetement, n’auriez vous pas été déçu si cette pyrotechnie avais été absente ? Moi, si. Et je ne pense pas être le seul.
Alors je ne pense pas qu’on puisse dire que la prestation de Rammstein a été plate ce soir-la (si tant est qu’elle puisse l’être)
Personellement, j’ai été ravi par ce concert. De plus, la première partie m’a fais découvrir Combichrist, que j’ai bien aimé.
Je conclurais en disant que faire un rapport du live comme cela du live est très bien, mais je regrette qu’il ne soit pas plus impartial.
voila dsl pour le coup de gueule ^^
Absolument voyons ! Mais qui êtes vous donc pour critiquer Rammstein?
Moi je n’ai pas vu le concert de Lyon, mais je suis sûr que c’était le meilleur concert depuis l’invention du fan aveugle !
RAMMSTEIN ne peux pas etre mediocre comme la formuler les reporters au concert de lyon . A paris cetait le meilleur concert de bercy qui soit
tout à fait d’accord en ce qui concerne la Halle à Lyon. Un grand show c’est vrai, mais aucune ame, un son plus que terne… aucune émotion et ce qui c’est traduit par un public plus que calme… quelques jours avant Muse était à la même place et c’était de la folie, le show, le son, la chaleur, un public en folie…
vous avez dit coma!!
Super boulot, ce dossier avec ces trois restits. En plus les trois reports sont bien écrits et agréables à lire. Bravo !
Franchement un super spectacle, était a Bercy!
Dommage que j’ai pu shooter
C’est pas faux, Saff’, c’est pas faux…
8)
@Duc :
Oui mais tu n’es pas objectif, je te fais trop d’effet pour ça. 😉
Joli dossier, Doc’, c’est intéressant, c’est trois points de vue.
Pas de soucis : le monstre live de la soirée fut bel et bien Combichrist !
On ne pouvait que rentrer dedans…frénétiquement.
Je suis à 100% d’accord avec le report du ‘Doc. Je n’aurai pas dis mieux.
Pour moi, en jugeant sur l’énergie, la musique et la présence, le concert de la soirée, à Lyon, était celui de Combichrist. Ce groupe est énorme sur disque mais je les ai trouvé encore meilleur en live.
De manière générale, je trouve que la dimension « organique » dont peuvent parfois bénéficier les groupes d’électro en concert apporte une vraie plus valu. Et là c’était clairement le cas pour Combichrist, notamment grâce aux percus plus naturelles et puissantes que sur les titres studios.
Cloué.
Un excellent « tryptique gagnant » pour détourner les mots du doc!
🙂
Eh ben, je trouve que ces live reports, ils trouent le cul ! J’ai une grosse préférence pour celui de Saff’…
Rammstein : déçus ou heureux ? Le débat est ouvert !
Combichrist : vous en avez pensé quoi ?