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Interview   

Rhapsody Of Fire à l’âge de glace…


Ils sont peut-être les seuls à se prendre au sérieux et Alex Staropoli s’en désole, bien qu’il comprenne que le style et l’imagerie de Rhapsody Of Fire puisse faire sourire.

Forcés au silence pendant 4 ans à cause d’un procès avec Joey De Maio, Rhapsody Of Fire nous revient avec un Frozen Tears Of An Angel qui se veut plus tranchant, voire, selon les dires du groupe, plus « sombre ». « Sombre » pour Rhapsody Of Fire, cela se traduit en termes d’artwork par un bleu moins clair que d’habitude. Musicalement, si l’emploi de l’adjectif sombre est franchement discutable, il est vrai que le disque constitue un retour aux sources avec des orchestrations plus discrètes et des tempos enlevés.

Comment le groupe a-t-il vécu son absence médiatique, comment ont-ils abordé l’écriture du nouveau chapitre, quel est son avenir à court et à long terme, Luca Turilli a-t-il enfin lu le Seigneur des Anneaux, dont il déclare pourtant s’inspirer ? Mais surtout, quel est leur regard, avec du recul, sur les infâmes premiers clips du groupe ?

Autant de questions auxquelles Alex Staropoli a répondu, avec un accent italien certes à couper au couteau, mais complètement assumé.


«Rien ne nous oblige à entamer une nouvelle saga quand celle-ci sera terminée»
On va commencer par une question que tout le monde doit vous poser : depuis Triumph Or Agony, RHAPSODY OF FIRE ne donnait plus beaucoup de nouvelles et s’était presque fait oublier. Peux-tu revenir sur ce que vous avez fait pendant ces quatre ans, notamment sur les problèmes légaux que vous avez rencontrés ?

Alex Staropoli (claviers) : En effet, c’est généralement la première question ! Nous avons passé un an à composer le nouvel album, c’est le plus important. Nous avons également pris le temps de nous reposer un peu mais nous voulions revenir sur le devant de la scène aussi vite que possible. Alors nous nous sommes rapidement attelés au nouvel album. C’est tout ce que je peux dire concernant ces quatre ans. Je sais que tu aurais aimé en savoir plus, mais je ne peux pas en dire davantage. Nous n’avons pas le droit de parler de nos problèmes légaux.

As-tu pu ressentir les conséquences, voire les dommages qu’a causé cette absence médiatique ?

Nous verrons après la sortie de l’album ! Notre dernier concert remonte à mai 2007 et en trois ans, les choses ont le temps de changer. Certains groupes sortent un opus, partent en tournée puis disparaissent pendant un temps, parce qu’ils veulent se concentrer sur le nouveau matériel. Trois ans, c’est long, mais pas tant que cela. Même si nous n’étions pas autorisés à faire de déclarations officielles, nous avons toujours essayé de garder le contact avec nos fans et de leur faire savoir que nous étions toujours vivants. Nos fans sont exceptionnels : ils croient en nous et j’espère qu’ils seront autant excités que nous par le nouvel album.

Un groupe comme SYMPHONY X a tendance à beaucoup espacer ses sorties de disque et à très peu tourner. Ceci n’est pas étranger au fait que, malgré son statut de fer de lance du metal progressif, il n’a pas le succès médiatique et commercial des grosses écuries du genre. Comment faire pour ne pas se faire oublier quand on veut prendre son temps pour composer ?

Chacun travaille comme il le souhaite. Personnellement, j’aime beaucoup SYMPHONY X. Je les ai vus en concert, et je les ai même rencontrés plusieurs fois. Ils font de la très bonne musique et lorsqu’on fait de la musique de cette qualité, on ne peut pas pondre un album après l’autre. Il faut du temps. Pour moi, il est important de sortir une galette, de partir en tournée, puis de ne produire un nouvel opus qu’après un an et demi ou deux ans, maximum. A partir de maintenant, c’est ce que nous allons essayer de faire avec RHAPSODY OF FIRE. Avant, ce n’était pas vraiment possible, car nous avions systématiquement des problèmes et nous ne pouvions jamais réaliser nos plans. Quant aux tournées, elles n’étaient pas aussi importantes que nous le voulions. Il faut que nous revenions jouer en France. Pour un groupe comme RHAPSODY OF FIRE, il est très important de venir jouer régulièrement dans les grandes villes pour ne pas perdre l’intérêt du public.

Mais dans la mesure où vous mettez beaucoup de temps à composer un disque, comment conservez-vous l’intérêt de vos fans pendant toutes ces années ?

Au final, ce n’est pas vraiment possible. Si vous voulez rester chez vous pour composer un album et vous concentrer, puis aller en studio pour le mixer, vous avez besoin de temps. C’est un processus naturel. Moi aussi, je veux entendre le nouvel album de mes artistes préférés, mais ils ne sortent pas un disque par an, alors je dois attendre et je m’y fais ! J’aime beaucoup ALTER BRIDGE, mais ils ne sortent pas un album tous les ans – et c’est pareil pour VAN HALEN. Parfois, il faut du temps avant qu’un musicien puisse sortir la musique qu’il voulait composer.

The Frozen Tears Of An Angel sort le 30 avril en Europe et le 29 juin aux USA ! Pourquoi un tel décalage ?

C’est une question intéressante et je ne peux pas y répondre ! C’est assez typique : il y a toujours un décalage de dates entre l’Europe et les États-Unis, parfois même avec le Japon. Je ne sais pas pourquoi.


«Autrefois, nous composions des chansons très difficiles à jouer sur scène. C’est surtout le cas sur les premiers albums ; nous devions tout simplement renoncer à jouer certains titres.»
Le groupe a déclaré que cet album était l’un des plus sombres de sa carrière. Cependant, l’impression générale n’est guère différente des autres albums, malgré certains éléments de metal extrême (blast, voix gutturales…). En quoi cet album est-il plus sombre que les précédents ?

La musique de cette galette a été composée afin de correspondre à un chapitre de la saga se déroulant dans un pays de grand froid. Nous sommes fiers d’avoir réussi à composer une musique, qui reflète complètement l’âme de la saga. L’aspect graphique du livret est aussi en parfaite adéquation avec la musique. Ce disque est différent de tous les autres albums de RHAPSODY OF FIRE. Nous voulions que chaque chanson ait un côté très froid. Nous avons utilisé des guitares acoustiques et de nombreux effets sonores pour créer cette atmosphère. L’auditeur comprend facilement que l’histoire se passe dans une région glaciale. C’est pour cet élément que j’aime tellement ce nouvel opus. Nos précédentes chansons, comme « Emerald Sword », sont épiques et joyeuses ; la plupart sont en mode majeur et ont par conséquent un côté très positif. Sur cet album, pour la première fois, beaucoup de chansons commencent par des riffs de guitare, ce que j’adore et que Luca a extrêmement bien composé. Il y a beaucoup plus de guitare, moins d’orchestrations mais plus de claviers. C’est toujours RHAPSODY OF FIRE, mais c’est très différent des albums précédents.

Tous les disques de RHAPSODY semblent avoir la même structure : ils commencent par une introduction, puis on retrouve des titres rapides, une chanson folk, une ballade et un titre épique à la fin. Est-ce ainsi que vous planifiez votre travail à l’avance ?

Oui, c’est comme cela que nous travaillons. Nous planifions généralement les chansons en fonction des noms de morceaux, des chapitres avec lesquels Luca ordonne la saga. Il est important pour un groupe de proposer plusieurs types de chansons. Nous aimons commencer l’album par une introduction théâtrale, car nous pouvons également l’utiliser sur scène. Ainsi, chacune de nos tournées a une introduction différente.
Nous proposons une grande variété de styles, des chansons mélodiques, agressives, en anglais ou en italien, peu de groupes font cela. Notre passion pour la musique nous pousse à produire différents styles, même si parfois, nous aimons nous reposer sur nos acquis et écrire quelque chose qui ressemble à ce que nous faisons le plus souvent !

L’écriture de la musique influence-t-elle le scénario ou bien est-ce le scénario qui définit l’orientation musicale ?

Généralement, c’est le scénario de la saga qui influence la musique. Lorsque nous avons débuté le projet et que Luca a jeté les bases de la saga, nous avons tout de suite su que nous devions composer en conséquence. Luca commence par nous donner les titres des chapitres et ensuite nous travaillons sur la musique. Pour cet album, notre expérience de la scène a été essentielle. Autrefois, nous composions des chansons très difficiles à jouer sur scène. C’est surtout le cas sur les premiers albums ; nous devions tout simplement renoncer à jouer certains titres. Après avoir accumulé un peu d’expérience, nous nous sommes mis à écrire des chansons qui seraient plus efficaces et plus faciles à interpréter.

Quand la saga arrivera à son terme, RHAPSODY continuera-t-il d’exister et de composer des disques ? Est-il possible d’imaginer RHAPSODY sans le concept qui y est attaché ?

Je pense que oui. Nous avons encore plusieurs albums prévus pour cette saga, mais personne ne nous oblige à en entamer une autre. Nous pourrons toujours sortir des albums indépendants, ou inspirés d’un genre bien particulier. Nous verrons ce que nous ferons, mais nous prendrons sans doute une direction musicale différente.

Triumph Or Agony présentait une véritable évolution, avec des tempos moins enlevés et des chansons qui sonnaient plus comme des musiques de films que comme des titres de rock. Or, avec ce nouvel album, on retrouve plutôt la structure des débuts de RHAPSODY, avec davantage de double pédale et des chansons plus rapides. Pourquoi ce revirement ?

C’est très agréable de t’entendre dire cela, parce que c’était exactement ce que nous recherchions ! Avec Triumph Or Agony, nous voulions davantage de chansons mid-tempo. Avec les chansons très rapides, il arrive qu’on n’entende pas grand-chose. La double pédale est un vrai tremblement de terre sonore. Avec des chansons plus lentes, le son est plus clair. Pour Triumph Or Agony, nous voulions des titres mid-tempo plus progressifs, avec plus d’orchestrations. Pour ce nouvel opus, nous voulions de grosses guitares, de gros riffs, un son plus reconnaissable, si tu vois où je veux en venir.

Un retour aux sources, en quelque sorte?

Oui, exactement.


«Nous ne faisons pas de la musique pour montrer ce dont nous sommes capables – nous faisons de la musique avec l’innocence d’une bande de gamins.»
Es-ce une façon de dire : « Voilà à quoi nos premiers albums auraient pu ressembler si nous avions eu à l’époque les moyens dont nous disposons maintenant : l’orchestre, la grosse production, etc. » ?

En effet, The Frozen Tears Of An Angel est l’accomplissement d’un objectif que nous avons toujours eu à l’esprit. Chaque disque de RHAPSODY OF FIRE est différent : sur certains albums nous avons utilisé l’orchestre et sur d’autres non. Sur les premières galettes nous nous étions contentés des claviers, de quelques violons et de violoncelles. Pour celui-ci, nous voulions utiliser un orchestre symphonique, mais nous voulions également un son plus metal. Nous ne faisons pas de la musique pour montrer ce dont nous sommes capables – nous faisons de la musique avec l’innocence d’une bande de gamins. Nous ne nous réunissons pas pour définir quelles émotions la musique devrait faire passer. Nous planifions nos tournées, nous planifions nos sessions d’enregistrement, mais nous ne planifions pas chaque note. Il faut laisser la porte ouverte aux émotions.

Tu viens de dire que les titres de Triumph Or Agony sont plus faciles à jouer sur scène. Cependant, les chansons de ce nouvel album sont très, très rapides. Allez-vous être capables de les jouer en live ?

Oui, bien sûr. Comme je l’ai dit, nous avons composé ces titres en sachant que nous allions devoir les jouer sur scène. Nous pourrions même jouer la totalité de l’album, ce qui était très difficile avec les précédents albums de RHAPSODY OF FIRE. Nous n’aurions pu le faire qu’à l’aide de samples, parce que tout jouer nous-mêmes aurait été impossible. Certes, nous allons également utiliser des samples sur cette tournée, parce que nous aimons conserver la narration lors de nos concerts, par exemple. Mais ces chansons sont plus faciles à jouer et elles sont également plus efficaces. Ce sera un véritable défi pour Luca et Dominique (Leurquin – guitare), car il y a beaucoup de passages de guitares complexes, mais je suis sûr qu’ils s’en sortiront très bien.

J’imagine que l’idée de faire des concerts avec un véritable orchestre à la place de samples vous a déjà traversé l’esprit ?

Oui, évidemment. Tout le monde nous pose cette question, nous y avons déjà beaucoup pensé. Le seul problème c’est que cela coûterait très cher. Nous nous sommes toujours dit qu’un jour, nous organiserions un concert très spécial, avec un orchestre et un ch?ur mais ce n’est pas encore d’actualité. Nous espérons faire ce cadeau à nos fans à l’avenir.

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«Nous n’étions pas pris aux sérieux à cause de nos pochettes d’albums»
Même si Le Seigneur Des Anneaux est votre principale influence, Luca Turilli n’a jamais lu le livre de Tolkien. L’a-t-il enfin fait ?

Non, je ne crois pas.

Les fans de Tolkien vont crier à l’hérésie !

Oui, je peux comprendre. Lire un livre est une expérience différente pour tout le monde. Je suis sûre que les livres sont fantastiques en eux-mêmes mais l’imagination joue aussi un rôle très important. Ce n’est pas la même chose que s’asseoir dans un cinéma pour regarder un film.

Compte tenu de la dimension de la saga RHAPSODY, avez-vous pensé à une adaptation sur grand écran ? Avec Christopher Lee, par exemple ?

C’est notre rêve, mais je ne sais pas s’il se réalisera un jour. Notre problème principal est le budget. Pour un projet de cette ampleur, on ne peut pas se permettre de faire quelque chose de cheap. Si on veut faire appel à Christopher Lee, il faut faire quelque chose de spectaculaire. Les nouvelles technologies permettent de donner vie aux idées mais cela reste très coûteux.

Christopher Lee, qui fait une apparition sur ce disque et le précédent, s’est à son tour lancé dans le metal avec son projet Charlemagne. Penses-tu que ce soit son expérience avec RHAPSODY OF FIRE qui l’ait incité à faire ce projet ?

Peut-être. Je ne sais pas vraiment, mais c’est probable. Christopher Lee est un homme extraordinaire : il aime l’opéra et la musique classique, mais il aime aussi RHAPSODY. Il a officié en tant que narrateur sur notre dernier album et il apprécie aussi notre musique. Peut-être effectivement que cela l’a incité plus facilement à se lancer dans un tel projet.

La scène metal italienne est paradoxale. On en entend très peu parler, mais les rares groupes qui percent, LACUNA COIL et vous, ont un énorme succès. Comment expliques tu cela ?

Je l’explique très simplement. Le fait qu’un groupe vienne d’Italie ou d’un autre pays n’a aucune importance. Si des musiciens font la musique qu’ils aiment, s’ils sont doués et s’ils font les bons choix, ils méritent de connaître le succès. Même si leur musique n’est pas tout à fait mon genre, les membres de LACUNA COIL sont de bons musiciens qui composent de bonnes chansons. Au final, écrire de bons titres est ce qu’il y a de plus important. C’est ce que le public recherche. Tout le monde veut tirer des émotions de la musique. Je prends ta question comme un compliment, mais il existe d’autres très bons groupes italiens. Lorsque Luca et moi nous sommes lancés dans la musique, nous avons commencé à composer en sachant très bien que nous n’étions personne. Notre objectif était de créer un groupe de metal et d’être le premier groupe de metal italien à connaître le succès. Notre nationalité n’était pas très encourageante, car aucun groupe italien n’avait jamais eu de succès avant. Pour nous, le défi était double. Nous avons vendu 70 000 exemplaires de notre premier album en trois mois, c’était comme un rêve. Être italien et avoir du succès dans le milieu du metal représente beaucoup pour nous car on sait à quel point c’est difficile.

Vos tous premiers clips sont sujets à la moquerie sur la toile pour leur côté cheap. Quel est ton regard sur ces vidéos ?

Pas bon ! Ne me pose pas ce genre de question (rires)! Plus sérieusement, c’est un gros point noir dans notre carrière. Lorsque vous faites ce genre de musique et que vous avez une telle production, il vous faut des vidéos extraordinaires. Mais cela aussi, cela coûte très cher. Pour nos deux premiers albums, Legendary Tales et Symphony Of Enchanted Lands, Luca et moi avons dû mettre la main à la poche pour avoir la production que nous voulions. Nous avons dépensé une fortune et tout le monde pensait que nous étions fous, mais au final, les deux albums ont eu beaucoup de succès. Mais après cela, nous n’avions plus les moyens de réaliser des vidéos de qualité. A ce propos, nous sommes très heureux d’avoir signé avec Nuclear Blast. Prenez l’exemple de NIGHTWISH : ils font de la très bonne musique, et quand ils tournent un clip, on dirait un film. C’est ce qu’il y a de mieux, pour un groupe : ils font d’excellents albums, de la bonne musique et les vidéos ne dénotent pas, elles sont tout aussi impressionnantes que la musique. C’est cela qui nous a plu chez Nuclear Blast. Nous espérons pouvoir faire la même chose à l’avenir.

Dernière question : connais-tu le groupe NANOWAR?

Ils sont italiens, non ?

Oui. Ce groupe parodie MANOWAR, MAIDEN, METALLICA et RHAPSODY. Ils ont suivi votre groupe de près et ont même changé leur nom en NANOWAR OF STEEL lorsque vous avez adopté RHAPSODY OF FIRE. Puisque vous avez l’habitude d’utiliser le mot « of » dans vos chansons, NANOWAR a écrit une chanson appelée « Power of The Power of The Power of The Power of The Power of The Great Sword » ! Blague à part, le côté un peu kitsch de MANOWAR et de RHAPSODY est difficilement contestable ; comment réagis-tu face aux moqueries ?

C’est la dernière question, mais c’est aussi la meilleure, car elle me donne l’occasion d’aborder un point précis. Je peux comprendre ces moqueries. Mais il faut savoir que les gens ne se moquent pas de notre musique, mais de nos livrets. Ils les ont toujours vus comme quelque chose de comique. Nous avons toujours essayé de faire quelque chose de sérieux, mais au final, à cause de nos pochettes, les gens pensaient le contraire. Nous n’étions pas pris au sérieux à cause d’elles. Avec ce nouvel album, nous avons pour la première fois un livret sérieux et professionnel. Il pourrait s’agir d’une affiche de film. Nous voulions souligner avec cet album que l’aspect graphique est aussi important que la musique à nos yeux. C’est ce que nous voulons à présent. Aujourd’hui, nous utilisons des graphismes numériques, qui donneront une image différente de RHAPSODY. Nous les utiliserons également sur scène.

Entretien réalisé par phoner le 29 mars 2010.

Site web RHAPSODY OF FIRE : www.myspace.com/rhapsodyoffireband




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  • Je suis assez d’accord j’ai toujours pris RoF au sérieux meme pochettes en main et principalement depuis leur collaboration avec Sir Lee.

    Ca peut vous paraitre bizarre, mais je n’ai vu leurs clips qu’aujourd’hui, et n’en ai entendu parler qu’à la suite de cet article. Je n’ai qu’une chose à dire : Pourquoi?! Pourquoi des clips si mauvais?!
    Ca devait vraiment être la banqueroute!

    Sinon pour l’idée du film (a fortiori avec Christopher Lee) il va de soit qu’on le soutient à 100%, mais à la condition qu’ils y mettent le prix. En gros qu’ils signent avec Weta Workshop et qu’ils ne prennent pas Uwe Boll!

    Et puisque l’on parle de Peter Jackson, je suis un immense fan du SDA mais le fait que Luca ne l’ai pas lu ne me gène pas plus que ca. Il a toujours été clair que le groupe ne faisait que s’inspirer du père de l’Heroic Fantasy et de son monde sans pour autant créer de lien direct avec ses oeuvres.

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  • Jean-Baptiste dit :

    Bonjour, j’écoute depuis un peu plus de 2 ans maintenant RHAPSODY OF FIRE, et j’ai toujours pris assez au sérieux toute la saga.
    Ce groupe à vraiment été une révélation musicale dans ma vie.
    Comme je n’entendais plus du tout parler du groupe, je pensais que les albums étaient tous terminés et la saga aussi.

    Mais là, c’est avec une énorme reconnaissance que je vous dis Merci ! Merci pour ce nouvel album aux extraits plus qu’attirants, et mon plus grand rêve serait de voir Luca jouer sur scène…

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