Richie Sambora est resté un musicien passionné malgré les trente années de carrière passées au sein de Bon Jovi, à enchaîner à un rythme effréné des tournées titanesques. Il a bien eu un moment de faiblesse ces dernières années, se rendant notamment compte de ce à côté de quoi il était passé en terme de vie de famille, se retirant donc des concerts du groupe à partir d’avril 2013 pour se faire remplacer par Phil X. Et il faut croire que ça lui a fait du bien, revenant aujourd’hui remonté à bloc pour sa tournée solo qui passera notamment par Paris le 26 juin prochain, accompagné de la divine Orianthi avec laquelle il parle d’une relation « magique », « un truc phénoménal ». Une relation qui devrait aller plus loin que la scène, en se transformant en un futur album confectionné ensemble.
Nous avons profité de l’occasion pour nous entretenir avec le loquace, détendu et très amical Richie Sambora pour parler de tout ça. Et il n’hésite pas à partager avec nous son histoire, ses valeurs, ses expériences musicales (notamment sa dernière claque : Black Sabbath) et son amour de la guitare. Sans compter quelques confessions qu’il nous a de lui-même offert au sujet de Bon Jovi.
« J’ai pris ma première leçon de guitare lorsque j’avais cinquante-deux ans [rires]. »
Radio Metal : Comment vas-tu ?
Richie Sambora (guitare/chant) : Je vais bien, mec, le fait est que j’ai travaillé dur ces derniers temps. La nuit dernière j’ai donné un concert. Malheureusement, ici, dans le New Jersey, pas très loin de ma maison – je suis chez ma mère là tout de suite -, il y a un comté, à quinze kilomètres d’ici où dix gosses par mois meurent d’overdose d’héroïne. Il y a donc à peu près trois mois je me suis engagé comme militant et nous avons mis en place un concert la nuit dernière. Cinq-cents personnes sont venues et nous avons récolté beaucoup d’argent pour monter un centre de désintoxication et un centre pour la sensibilisation de manière à ce que les enfants ne prennent pas ces mauvaises décisions. Il y avait des parties de ce concert qui étaient très très tristes et d’autres où j’ai décollé. J’ai d’ailleurs écrit une nouvelle chanson spécifiquement pour ce concert, elle s’appelle « Lighthouse », et je suis sûr qu’elle est déjà sur YouTube – comme avec tout de nos jours, tu sais [rires].
Tu t’es senti particulièrement concerné par ce sujet ?
Bien sûr, je veux dire que j’ai perdu beaucoup beaucoup beaucoup d’amis à cause de l’héroïne. Oh, ouais. Tant de gars avec qui j’ai joué dans des groupes. Comme Willie Deville, l’un de mes bon amis. Trop de gens, mec, et maintenant les gosses meurent aussi. Je me suis donc engagé il y a trois mois et, tu sais, c’est ma communauté.
Le fait de jouer avec un chœur d’enfants a dû être une expérience incroyable, est-ce que ça t’as donné des idées pour en intégrer dans ton prochain album ?
Eh bien, je vais te dire : je vais assurément enregistrer « Lighthouse » avec un chœur d’enfant, c’est certain. J’ai trouvé que c’était incroyablement spécial. Incroyablement spécial. Parce que c’était multi-confessionnel. L’égalité est quelque chose que j’ai eu la chance de côtoyer avec ma famille. Le fait de rendre est une des autres choses que par chance ma famille m’a apprise. Mon père faisait partie d’une famille de neuf enfants, son père est mort lorsqu’il avait trois ans, donc ma grand-mère a élevé tous ces enfants et ils se sont tous, évidemment, mariés et ont eu des enfants, j’ai donc trois cents cousins… [Rires] Tu peux imaginer que j’ai vu tout type de joie, de tragédie, de problèmes et une myriade de tous ces trucs. Et ce qu’on m’a appris dans ma famille, c’est qu’il fallait s’entre-aider ! Je suppose qu’il y a quelques trucs que je fais qui en fait viennent de mes parents. C’est ce que m’a montré… Je veux dire, tout d’abord, que je suis un nul pour ce qui est des enfants. Regarde, j’ai une fille de seize ans et demi, ça aurait pu facilement lui arriver ! Tu sais, les œuvres de charité dans lesquelles je m’engage sont généralement celles qui sont dans ma communauté, qui me sautent aux yeux, ce genre de choses. Car, comme tu peux l’imaginer je suis tout le temps sollicité. Mais nous ne sommes pas là pour parler de ça, de toute façon, donc avançons ! [Rires]
Tu as sorti il y a deux ans Aftermath Of The Lowdown, ton premier album solo en quatorze ans, ce qui fait longtemps. Pourquoi avoir mis entre parenthèse ta carrière solo pendant tant d’années avant d’y revenir ?
Eh bien, tu sais, j’étais pas mal occupé ! [Rires] Non, je veux dire que, évidemment, le groupe (ndlr : Bon Jovi) était en pleine activité. Les deux dernières tournées que le groupe a fait, la dernière c’était cinquante-deux pays en dix-huit mois et demi et celle avant ça, c’était quatorze mois et demi et quarante pays ou quelque chose comme ça, je ne sais plus exactement. Ces tournées, bout à bout, étaient les plus importantes sur la planète. Ca a été fait seulement deux fois auparavant : une fois c’était les Rolling Stones et l’autre c’était les Grateful Dead. Donc, intérieurement, je me disais : « Ok, on pourrait prendre une plus longue pause et une autre cadence. » Mais le reste du groupe voulait continuer à partir. J’ai dit : « Ah, tu sais, j’ai loupé tellement de vie ces trente dernières années avec ma fille. » Elle s’apprêtait à commencer à conduire et être indépendante et j’avais vraiment besoin de… Tu sais. Et aussi me retrouver, faire cet album et rester à la maison avec ma famille. C’était très important. Ce n’était pas une décision populaire, de toute évidence, mais je l’ai prise et j’en suis heureux !
Et as-tu l’impression de t’être revitalisé ainsi éloigné du rythme intense de tournée ?
Oh ouais, maintenant c’est ma propre cadence. Je vais partir sur la route et je partirai pour trois semaines et demie, parce que ce sont les concerts qui sont venus à moi. Je travaille avec Orianthi désormais et c’est un peu du hasard ce qui s’est passé entre nous. On m’a proposé ces concerts, comme le festival Soundwave en Australie. Je voulais sortir et jouer parce que le contact des musiciens, du public et tout le côté groupe me manquait. L’électricité me manquait. Malheureusement la mère de mon guitariste était malade et il a dû aller auprès d’elle parce qu’il ne savait pas si elle allait vivre ou mourir. J’ai donc appelé Orianthi et dit : « Hey, est-ce que ça de dit de venir et jouer quelques concerts ? » Et elle a dit : « Ouais ! » Et c’était magique ! C’était tout ! Je veux dire que l’énergie entre nous, c’est un truc phénoménal. Si tu vas sur YouTube et recherche « Orianthi, Richie Sambora, Voodoo Chile au Troubadour », tu verras ce que je veux dire ! Et ça, c’était sans répétition et c’est ce que l’on appelle de l’improvisation ! On dirait que ce genre de choses n’arrive plus souvent en musique aujourd’hui. Plus personne improvise. C’est pourquoi j’écoutais Jimi Hendrix lorsque je grandissais, (Eric) Clapton, Cream, Jeff Beck, Jimmy Page, BB. Kings, Freddy King, tous ces mecs. Ils improvisaient tous à fond. C’est ce qui m’a donné envie de jouer de la guitare lead et faire tout ça ! Et puis aussi tu as de très bons compositeurs : j’ai appris de Bob Dylan, The Rolling Stones, The Beatles et d’innombrables autres formations. J’ai donc en quelque sorte assemblé tout ça et maintenant j’ai mon propre groupe, et si tu écoutes Aftermath Of The Lowdown, il y a de long solos et des gens qui jouent à fond ! Je n’ai pas à me conformer à un cadre donné. Il y a beaucoup de liberté là dedans.
« Je vais voir des concerts tout le temps. Je veux voir tout le monde. J’ai été voir Kanye West ! J’ai été voir Lady Gaga ! Je n’en ai rien à foutre ! [Rires] J’aime la musique ! Mais, je vais te dire, Black Sabbath m’a botté le cul. »
Et d’ailleurs tu joues beaucoup de reprises de chansons des années 70 en concert et l’album contient aussi quelques chansons qui sonnent très années 70. Considérerais-tu ces années comme tes racines en tant que guitariste ?
Ouais, Evidemment ! Je pense que, pour moi, c’était une renaissance. J’ai eu le luxe et le privilège de grandir en pleine renaissance de la musique. Je veux dire que j’aimais tous ceux qui jouaient de la folk, j’aimais tout ceux qui jouaient du metal, j’aimais tous ceux qui jouaient du blues, j’aimais tous ceux qui jouaient du jazz ! Je m’intéressais un peu à tout. Je vais au festival Coachella chaque année et j’emmène mon enfant et quelques unes de ses copines là bas, j’y vais pour voir quelque chose comme cinquante groupes, mec, en trois jours ! Et c’est extraordinaire ! Et un autre soir j’ai remis le prix du meilleur album de l’année à Black Sabbath sur VH1, et le soir suivant j’ai été les voir jouer : ils étaient putain d’incroyables ! Incroyables ! Et c’était le premier concert que je voyais d’eux, mon frère. Je connais Sharon et Ozzy depuis longtemps maintenant. J’ai joué avec eux et ils ont été tellement bienveillants et merveilleux à mon égard. Mais, nom d’un chien ! Lorsque je les aient vus, ils m’ont botté le cul, mec ! Je ne plaisante pas. Je suis sérieux. Je vais voir des concerts tout le temps. Je veux voir tout le monde. J’ai été voir Kanye West ! J’ai été voir Lady Gaga ! Je n’en ai rien à foutre ! [Rires] J’aime la musique ! Mais, je vais te dire, Black Sabbath m’a botté le cul. Et ensuite à Coachella, un groupe dénommé Cage The Elephant m’a impressionné. J’aime plein de choses différentes. Mais, tu sais, je vais jouer mes chansons issues d’Aftermath Of The Lowdown. C’est certain que c’est un album bien plus heavy qu’aucun album de Bon Jovi qui a été confectionné au cours de cette dernière décennie. Mon cœur est là dedans, le blues et l’improvisation. Et ensuite je vais m’asseoir avec quelques guitares acoustiques et faire quelques trucs unplugged aussi. J’ai quelques nouvelles chansons que je vais tester, je vais jouer quelques reprises et je ne sais même pas encore lesquelles ! Parfois, tu les sors comme ça sans réfléchir, tu sais. Avec les réseaux sociaux aujourd’hui, c’est intéressant, parce que tu reçois beaucoup de demandes et maintenant j’ai l’occasion de les faire, parce que je me sens de les faire ! Si je joue « Voodoo Chile » et que je me sens de faire un solo de huit minutes, je vais prendre le temps de le faire ! [Rires] Personne ne dira rien ! Tu ne veux pas exagérer, évidemment, mais tu veux être capable d’émouvoir. Voilà où j’en suis aujourd’hui.
J’ai entendu ta reprise de « Storybook Love » de Willie Deville que tu as joué hier soir et que tu joueras vraisemblablement sur les prochains concerts. C’est une chanson très émouvante. Je suppose qu’elle a une signification spéciale pour toi…
Eh bien, Wille et moi étions de bons amis, mec. Il habitait la Nouvelle-Orléans, dans le quartier français, et tout d’abord j’ai toujours été fan. Et ensuite nous avons pu nous connaître et je traînais beaucoup avec lui. Il m’amenait dans des clubs, des saloons et des bars où des supers musiciens jouaient toujours et faisaient des bœufs. Et souviens-toi de ce que je disais à propos de l’héroïne : Wille prenait de l’héroïne, tu sais. Il ne m’en a pas parlé, mais je savais qu’il en prenait, et je l’aimais très fort. J’ai joué cette chanson avec lui pas mal de fois. En plus, je suis dans une période de ma vie où j’écris, en dehors du fait de sortir et jouer en concert, je me prépare à sortir un autre album sur ma lancée, et je me suis assis chez moi avec ma guitare acoustique un jour et j’ai joué « Storybook Love » et ça sonnait bien à mes oreilles – c’est une démo ! C’est tout ce que c’est. Je l’ai jouée la nuit dernière. Je veux dire que j’aime simplement cette chanson. Et tu sais quoi ? Je n’ai presque pas pu la finir ! Car j’étais triste ! Il me manque ! Et je le vénère. Nous avons beaucoup parlé de la culture française et il ne comprenait même pas pourquoi il était si accepté par vous, et j’ai dit : « Probablement parce que les français acceptent l’art, et que leur cœur est ouvert d’esprit » [petits rires]. Nous avons eu cette conversation plusieurs fois, donc je suppose que c’est venu comme ça. Ça s’est fait de manière organique. Je vais probablement la mettre aussi sur mon prochain album. J’aime tellement cette chanson. Vraiment. Je sais que je vais la jouer en concert chaque soir, je le sais.
J’ai lu que tu avais appris à jouer aux doigts avec Laurence Juber, mais je sais aussi que Mark Knopfler qui joue sur la chanson originale de Willie Deville est un maître à cette technique. Est-il une inspiration aussi pour toi ?
Oh ouais, Mark est un super guitariste. Je veux dire, c’est évident ! Un guitariste incroyable. Pour ce qui est de Laurence, il joue avec des accordages alternatifs. Je l’ai connu en entrant dans un de mes magasins de guitare préférés. Il y avait un type qui me tournait le dos et jouait de la guitare acoustique. Il était seul mais pourtant il sonnait comme s’il y avait deux gars ! [Rires] Je suis venu face à lui et j’ai dit : « Comment fais-tu ça, mec ? » Et il a commencé à m’expliquer tous ces accordages alternatifs et des trucs comme ça. J’ai dit : « Est-ce que tu pourrais m’enseigner ça ? » Et il m’a répondu : « Tu dois être en train de blaguer ? » Moi : « Non ! Il faut que j’aille sur la route pendant un petit moment mais lorsque je reviens nous pourrons nous poser et commencer à jouer ! » Et il a commencé à me donner des cours. Il apprenait des choses de moi et moi j’apprenais des choses de lui. Nous avons donné quelques concerts et à peu près huit mois plus tard nous faisions des cliniques. J’ai écrit une chanson intitulée « Forgiveness Street », qui apparaît comme titre bonus sur mon album, avec un accordage alternatif. J’ai donc immédiatement mis ça en application. Et maintenant, on traîne ensemble et on révise de temps en temps. Mais, ouais, j’ai pris ma première leçon de guitare lorsque j’avais cinquante-deux ans [rires]. Tu vois, c’est ça le truc : je suis toujours passionné lorsque j’apprends. Je veux dire que je cherche à travailler avec de nouveaux producteurs, de nouveaux ingénieurs, de nouveaux compositeurs parfois, quoi qu’il arrive, je veux continuer à apprendre ! Je jouerai jusqu’à ma mort ! C’est ce que je fais. C’est ma passion.
« C’est comme traverser un musée et tu aperçois une certaine peinture, tu peux le faire pendant cinq années d’affilée et ensuite quelque chose se passe dans ta vie, tu regardes cette peinture et elle te parle. C’est ça la guitare. »
Et dirais-tu que jouer de la guitare est un apprentissage permanent ?
Absolument ! Ça ne fait aucun doute. Je veux dire : où veux-tu aller ? Est-ce que tu veux faire du Django Reinhardt ? Essaye ! Est-ce que tu veux faire du Wes Montgomery, est-ce que tu veux faire du Jeff Beck ? C’est une fusion de toutes tes influences, c’est ça jouer de la guitare selon moi. Et tu les trouves sur ton chemin dans la vie, dans différentes situations. Tu sais quoi ? C’est comme traverser un musée et tu aperçois une certaine peinture, tu peux le faire pendant cinq années d’affilée et ensuite quelque chose se passe dans ta vie, tu regardes cette peinture et elle te parle. C’est ça la guitare. C’est la même chose selon moi. Ou, en l’occurrence, n’importe quel instrument. C’est comme ça que je vois la chose.
J’ai lu une interview où tu disais que tu avais « presque perdu l’amour pour la musique et » que tu avais « besoin de tomber amoureux d‘elle à nouveau. » Mais en t’écoutant parler de musique, on dirait bien que tu as retrouvé cet amour…
Eh bien, ouais, C’est juste que c’était devenu un peu lassant pour moi, tu sais. Je n’avais pas la possibilité d’explorer assez de genres et j’étais tellement occupé, et le rythme de travail dans le groupe allait si vite que ça ne m’offrait pas la possibilité d’accroître ma connaissance. Je suppose que c’est la meilleure manière de le dire. Ecoute, je ne me plains pas, tout comme je n’oublie pas les trente années que j’ai passé dans ce groupe, car ça a été une bénédiction, je sais ça. Mais tu dois te retirer parfois. Un homme doit prendre une décision, peut-être que ce n’est pas la plus populaire au monde mais voilà. Je ne dis pas que le groupe ne reviendra pas ensemble car il ne faut jamais dire jamais, tout comme il ne faut jamais dire toujours. Ça se produira lorsque nous quatre se retrouverons pour jammer et commencerons à vraiment être motivé à nouveau. Parce qu’on dirait que… Je ne sais pas. C’est peut-être devenu un peu suffisant ou quelque chose comme ça. Je ne sais pas, ce n’est peut-être que moi et peut-être que tout le monde pense autrement. C’est l’impression que j’avais. Et puis, tu sais quoi ? Franchement, la priorité était ma famille : j’avais besoin de m’occuper de mon enfant, mec. Je veux dire que je suis le gars qui a écrit toutes ces chansons, j’ai été co-producteur sur les albums et ensuite j’allais sur la route pendant au moins une année, j’ai fait quatorze cycles de ce genre pendant à peu près trente et un ans. En plus de ça j’ai sorti trois albums solo et ai tourné pour leur promo, et j’ai produit d’innombrables autres artistes et écrit des chansons pour tout le monde également. Je veux dire, j’ai perdu beaucoup de vie de famille, alors j’ai décidé que, hey, qu’est-ce qui est le plus important ? C’est comme ça que j’ai pris ma décision.
Tu es d’abord considéré comme un guitariste, mais tu es aussi un chanteur et tu es connu pour ces harmonies vocales très hautes dans Bon Jovi. Quelle est ta relation au chant ?
Eh bien, j’ai été le chanteur principal dans tous les groupes dans lesquels j’ai officié en dehors de Bon Jovi. Comme tu peux le constater en écoutant « Storybook Love », tu ne dois pas nécessairement chanter haut pour être efficace. Tu dois interpréter les paroles. Être le chanteur principal me manque, c’est certain, c’est une autre part de moi vers laquelle je voulais revenir, car lorsque tu es le chanteur principal et que tu es aussi le compositeur, tu peux parler avec sincérité et ton authenticité de ce qui se passe. Et je crois que tes fans veulent savoir ce que tu as en toi, c’est important. Cette vulnérabilité est très importante et je pense que le chanteur principal est de toutes évidence le mégaphone pour porter ça. Et ensuite, j’ai l’occasion de prendre ma guitare et exprimer mes sentiments à travers la musique. Ça paraît être une vie plutôt bonne, non ? [Rires]
J’ai lu que tu considérais Stevie Wonder comme un professeur de chant…
En l’écoutant. Il n’était pas vraiment mon professeur. J’ai un professeur de chant, son nom est Ron Anderson et il a travaillé avec tout le monde. Et je prends encore des cours de chant pour m’améliorer. Tu peux toujours t’améliorer, toujours. Mais Stevie Wonder, j’ai appris son phrasé et sa manière de chanter.
Qu’est-ce qu’on peut attendre de toi dans le futur ?
Je pense qu’Orianthi et moi allons faire un album ensemble, ce sera le prochain truc. Car, les gens ne savent pas : non seulement elle est guitariste mais elle est aussi une super compositrice et une super chanteuse, et lorsque nous chantons ensemble, c’est magique ! Lorsque nous jouons ensemble, c’est magique ! Je pense que les gens vont être agréablement surpris de ce qui sort de nous. Je suis déjà moi-même agréablement surpris. Mais je pense que les gens auront un bon aperçu lorsqu’ils viendront nous voir jouer, et j’espère que tout le monde sera surpris.
Interview téléphonique réalisée le 28 mai 2014 par Spaceman.
Fiche de questions, retranscription, traduction et introduction : Spaceman.
Photos promo : James Minchin.
Site Internet de Richie Sambora : Richiesambora.com
Je viens de visionner son duo avec Orianthi, c’est carrément génial ! Leur alchimie est évidente. Vivement la sortie de l’album et la tournée.
quand je pense que j.était au 1er concert .si je me rappel bien il étais en 1er partie de kiss .j.etait minot et les mec autour de moi disait, ce groupe c’est de la merde FM ca marchera jamais; mais au fond de moi jetais persuader qu.il allait avoir une bonne carrière on connait la suite .par ailleurs j.ai toujours penser que samborra était meilleur chanteur que bon jovi depuis je me suis passionner pour du plus lourd gojira,down pantera hellyeah,arc ennemy etc. .. que le temps passe vite .salut a tous. et surtout profiter de chaque jour comme si c’étais le dernier vive le métal
a dire des conneries pareilles t’es sur que t’es plus un minot?