Joey Jordison, à l’instar de son acolyte de Slipknot Corey Taylor, possède désormais son projet pour assouvir ses débordantes envies créatrices. Alors que dans Murderdolls, Joey partageait l’affiche avec Wednesday 13, cette fois-ci c’est bien lui qui est aux commandes et à l’origine de toutes les compositions. S’il ne veut pas entendre parler d’un « super-groupe », il a tout de même très correctement su s’entourer : Chris Vrenna, un ex-Nine Inch Nails, pour assurer les nappes de clavier et participer à la couleur industrielle de l’album, Kris Norris (ex-Darkest Hour) pour l’aider dans les tâches guitaristiques rythmiques et Jed Simon (ex-Strapping Young Lad) pour les solos, Joey ayant assuré lui-même les parties de basse et batterie. Quant au chant c’est un illustre et talentueux inconnu, Henry Derek, qui assure un chant très souvent mélodique mais qui sait aller growler dans les graves… à la Corey Taylor.
Scar The Martyr porte définitivement les stigmates musicaux des groupes par lesquels Joey Jordison est passé, et si l’identité du groupe réussit tout de même à s’établir au fur et à mesure des morceaux, notamment par le grain de la voix d’Henry Derek, le passé et les influences se font clairement sentir. Si l’efficace « Soul Disintegration », plutôt représentatif des titres de l’album, pourrait être un hybride entre Murderdolls (le côté punk en moins) et Slipknot, un « Dark Ages », par exemple, ne dépareillerait pas sur un album des neuf de Des Moines. Et un relent de Rob Zombie émane de manière sous-jacente tout au long de ce premier opus, favorisé par ces intros et couplets aux ambiances électroniques délivrés par un Chris Vrenna qui doit avoir l’impression de se retourner dans Nine Inch Nails avec le flagrant « Effigy Unborn ».
Joey Jordison, s’est concentré sur des titres très accrocheurs, facilement appropriables par divers types de public rock et metal, entre Stone Sour, par les mélodies, et Device par ce parfum industriel. Si l’album s’avère plutôt long et n’aurait pas perdu en intérêt en gagnant en concision (quatorze titres souvent de plus de six minutes), il y fait preuve de ses talents d’instrumentiste multiple, de compositeur acharné à l’univers riche, et révèle au grand jour le talent vocal varié d’Henry Derek qui ne devrait pas longtemps rester inaperçu.
Ci-dessous le titre « Soul Disintegration » et le clip de « Blood Host » :
Album Scar The Martyr sorti le 30 septembre 2013 chez Roadrunner Records.
2 plans de batterie qui tournent sur l ensemble de l’album, des guitares faibles avec des solos complètement inintéressants, et un chant sans âme. C’est quand même dommage qu’avec autant de pognon et de potentiel on nous sorte un sous Slipknot. Bref c’est rigolo de les voir secouer la tête et faire des grimaces, ça nous fait presque croire que ces mecs font du metal. Bonne déception en tout cas!
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Tros métal cette zik j’adors ce son j’écouterai bien ca dans le bus le matin et les autres groupe de trash métal au death métal vive le heavy metal F*** Is love
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he petit péteux de babaorhums, scar the martyr sera deja mieux que scar symetry de merde, bring me the horizon ou born of osiris, alors tes coms de merde garde les pour toi pauvre cons,ce groupes a de l’avenir, et pour ceux qui ose dire que stone sour c’est de la merde, c’est plutot vos oreilles qu’il y a de la merde dedans, en meme temps si les gars il calcule parce que il y a corey de slipknot dedans que ca va etre bourrin tout le temps et ben non, comme quoi corey et polyvalent que ce soit vocalement et autre. sur ce bonne semaine.
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Je persiste et signe :
ce groupe et cet album ressemble à s’y méprendre à l’album de Divine Heresy par Dino Carares, dans la démarche (un gars bien connu de chez Roadrunner, qui engage des musiciens pas manchots, un chanteur inconnu et talentueux), la musique (du métal à gros riffs downtunés, de la mélodie, du clavier pour l’aspect indus) et à la fin un effet pétard mouillé.
Le métal, c’est de l’art contemporain, chacun y voit (ou entend) ce qu’il a envie de voir (ou entendre)
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L’échange Spaceman / BabaORhum vaut son pesant de khuètes du net !!!
Déjà, côté Spaceman, pourquoi avoir essayé d’objecter, de se défendre, face au premier commentaire de la pâtisserie alcoolisée ? Elle s’exprime, n’insulte pas vraiment grand monde et dit que l’article ne lui plaît pas. OK, ouate de phoque ?
Après, malgré vos smileys, les piques se ressentent. Pourquoi le traiter de binaire parce qu’il ne comprend pas l’article ? J’aurai même un peu tendance à le rejoindre, la position de l’auteur ne se démarque pas totalement. C’est pas clair.
Quant aux insultes de BabaORhum, on ne va pas relancer le débat de ce que nous permettent nos pseudos ! C’est nul. Les insultes, pas le débat.
En tous les cas, je préfère largement Scar the Martyr à cette esbroufe de Stone Sour et je regrette amèrement les Murderdolls !
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Pourquoi ai-je qualifié de binaire l’état d’esprit mis en avant par le commentateur dans son commentaire ? Simplement parce que je trouve ça très curieux de vouloir absolument placer un album soit dans la case « bon » soit dans la case « mauvais ». Et pour ce qui est de la position de l’auteur, les adjectifs sont bien là pour l’évaluer, avec certaines nuances. Il ne se démarque pas totalement ? Oui, c’est évident, puisque ce n’est visiblement pour lui ni un chef d’oeuvre, ni une bouse, mais on peut bien lire qu’il lui trouve des qualités, tout comme il lui trouve des défaut. C’est bien ça qui est intéressant, non ? Un avis nuancé, instructif (faut espérer), qui énumère les pours et les contres. Après, à chacun d’en déduire si l’album risque de lui plaire ou pas, ou mieux d’aller l’écouter lui-même pour en avoir le cœur net (il est en écoute libre en ce moment je crois).
Après bien sur que je n’en veux à personne de ne pas aimer un article, surtout si ce n’est pas le mien et qu’il traite d’un album qui me passe au dessus de la tête. 😉 Mais il est vrai qu’il est parfois un peu agaçant de retrouver toujours les mêmes commentaires, sur le même sujet, d’une même personne sous des pseudos différents. Faut accepter notre ligne éditoriale et passer à autre chose à un moment donné. Alors, oui il y a des petites piques dans ma réponse, mais très franchement, faut pas déconner, c’est pas bien méchant et c’est plus là pour taquiner.
WhoDoYouThinkIAm, je sais que tu aime arbitrer au dessus de la mêlée, mais il ne faut pas non plus exagérer sur mes intentions ! 😉
En fait moi ce que je ne comprends pas, c’est l’acharnement de Spaceman a contredire mon avis. Parce que je crois bien qu’il n’y a que lui que mon avis intéresse, et comme tout avis il n’a pas a être débattu puisqu’il est censé être propre a chacun… Et en tant qu’ancien chroniqueur spécialisé, ça fait longtemps que j’ai arrêté de vouloir classer les albums bons ou mauvais, trèèèèèèèèèèès longtemps…
Après il peut trouver cet album parfait et la review claire, ce n’est pas mon cas.
En fait BabaORhum il faut bien comprendre qu’ici, à Radio Metal, on apprécie énormément l’esprit de contradiction car on part du principe – peut-être que c’est un tort d’ailleurs je sais pas ! 🙂 – que c’est la contradiction qui fait avancer dans la vie.
Je me trouve donc chanceux de bosser avec des mecs qui, comme moi, ont une nette tendance à être des « acharnés » de la contradiction, du débat, de la compréhension de l’avis de l’autre, du partage etc. etc.
J’ai réellement adoré cet album pour ma part. C’est plutôt long et tant mieux, on est servis en qualité et en quantité. Instrumentalement parlant c’est sincèrement irréprochable (rien que les riffs de début de chanson sont plus excellents les uns que les autres), et le chanteur est également très doué et sait jongler entre le growl et les tonalités plus mélodiques, sans oublier son « Wohouwooo » caractéristique. 18/20. Agréablement surpris.
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@BabaORhum : Tu ne sais pas exactement si l’album est bon ou pas pour l’auteur ? Tu semble être quelqu’un de très binaire toi ! 😉
Car l’avis de l’auteur est plutôt clair : « des titres très accrocheurs », il parle des « talents d’instrumentiste multiple » de Jordison (comprendre « il joue bien »), d' »univers riche » et du « talent vocal varié d’Henry Derek » (comprendre « c’est un bon chanteur »), mais « l’album s’avère plutôt long » (comprendre « il y a des longueurs inutiles »).
En sommes, à ce que je comprends, il a plutôt apprécié.
Mais je penses que ton souci c’est surtout de ne pas y avoir vu l’avis que tu attendais. 😉 Moi aussi cet album me laisse plutôt indifférent (à peu près comme tout ce qui sort de l’univers Slipknot, hormis les derniers Stone Sour), même si, dans l’absolu, pas désagréable. C’est pas pour autant que je vais en vouloir à mon collègue d’avoir apprécié et de l’exprimer !
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Je m’en branle royalement de cet album et de l’avis de l’auteur de la review, pour moi ce n’est pas du tout clair, c’est tout. Après si mon com ne te plais pas, tu peux t’en servir pour te dilater l’anus 😉
On s’en branle royalement de ton avis de merde, rien n’est clair dans ta rage, si tu n’aimes pas cette review, tu peux t’en servir pour te dilater la chatte.
Game-system tu veux un bisou ?
Je réitère mon commentaire, je ne sais pas ce que Vrenna et Simons sont allé faire la dedans. Album minable, aucun intérêt. Quatorze fois la même chose, le chanteur est monocorde et très faible, la prod est linéaire et trop étouffée. On en fait un projet phare parce qu’il y a Jordison mais sortit par d’autres musiciens inconnus il serait passé totalement inaperçu.
Et je trouve ce format de chronique vraiment naze, encore une fois on ne sait pas exactement si le disque est bon pour l’auteur ou pas, c’est une page inutile sur un album qui l’est encore plus.
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Rien que pour Jed Simons je vais écouter ça !
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