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Live Report   

Scorpions au pays de la moutarde


Artistes : ScorpionsKarelia
Lieu : Dijon
Salle : Zénith de Dijon
Public : 7000 personnes

Le groupe au complet juste avant d’entrer sur scène

C’est par une fraîche journée d’automne et de manifs que les Scorpions ont décidé de s’arrêter dans la célèbre capitale des ducs de Bourgogne (chauvinisme quand tu nous tiens…). Après quelques heures passées à attendre au milieu des fans, il est temps de se diriger vers les coulisses. C’est au milieu des journalistes que Rudolf Schencker (guitariste rythmique et fondateur du groupe) fait son entrée, nous saluant d’un « Hi! » avant de rejoindre sa loge, un moment certes bref mais intense.

Les minutes passent quand enfin on m’autorise à aller frapper à la porte de sa loge pour quinze minutes d’interview ! L’entretien m’aura permis de savoir comment se propagent les microbes dans les aéroports, de revenir sur des événements marquants de la carrière de ce groupe mythique mais aussi d’aborder les éventuels projets à venir… Ne vous attendez pas à de véritables scoops car comme Rudolf Schencker le dit si bien « tout est possible ».

Après ces quelques minutes passées en sa charismatique compagnie, je me retrouve à errer dans les couloirs du Zénith et finis par tomber sur la loge de Karelia – vous savez, ce groupe sans prétention qui « très accessoirement, offre au groupe Scorpions le privilège de bien daigner ouvrir chacun de leurs concerts par un show prodigieux dans l’Hexagone depuis bientôt trois ans. »

Karelia au naturel (manque Philippe nouveau bassiste)

Je décide de m’aventurer dans leur antre et découvre des gens très agréables, pas encore stressés et prêts à discuter de tout et de rien. Matt Kleiber (chanteur) nous rejoindra un peu plus tard, venant directement me dire bonjour, ne tiltant qu’après quelques secondes qu’il venait de croiser une de ses collègues de Radio Metal. L’ambiance est bon enfant. J’ai même le privilège d’assister à la préparation du groupe : habillement, maquillage… Après une vingtaine de minutes en leur compagnie, il est temps de les laisser se concentrer et de rejoindre la salle.

19h30 : Les premières notes de « Bill For The Ride » résonnent. C’est le début d’une setlist de neuf chansons extraites, pour la plupart, du futur nouvel album de Karelia. Matt Kleiber aura également pris le temps de rendre hommage au chanteur de Gotthard, Steve Lee, récemment disparu des suites d’un accident de la route. En revanche, les faibles réactions de la foule laissent pressentir un public peut être pas aussi rock’n’roll qu’on le penserait. La reprise de « The Show Must Go On » aura été l’un des moments forts de cette première partie. Le groupe enchainera avec « My TV Sucks », critique ouverte de la scène rap, permettant au chanteur de revêtir sa plus belle tenue « bling-bling. » Ils termineront leur prestation avec le titre « Ride It Wild ». Sans le moindre souci technique, Karelia aura offert une belle performance mais le public dijonnais est resté fidèle à sa réputation de 2007. Thomas Kieffer, alors première partie de Scorpions, doit encore s’en souvenir : un public majoritairement froid et peu réceptif…

Karelia sur scène

Au moment de l’entracte, l’impatience se fait progressivement ressentir chez les fans, seraient-ils enfin réveillés ? C’est le titre « Sting In The Tail » tiré de l’album du même nom qui servira une nouvelle fois d’intro au concert permettant l’apparition sur scène d’un groupe déchaîné. Malheureusement il en faudra plus pour que le public se bouge… Dans le fond de la fosse les gens sont relativement calmes et c’est sans compter sur le public des gradins qui sera resté sagement assis pendant les trois quart du show. Certes, les fans réagissent aux sollicitations du groupe mais cela reste difficile de croire que l’on se trouve au concert de légendes vivantes en pleine tournée d’adieux…

Scorpions dans le feu de l’action

Les titres s’enchaînent mais sans surprises car on réalise assez vite qu’il s’agit de la même setlist qu’à Amnéville deux jours plus tôt. On constatera également quelques faiblesses dans la voix de Klaus Meine (chanteur), notamment sur « Send Me An Angel » (certainement dues à sa récente laryngite). La formation allemande tentera tant bien que mal de rétablir un certain équilibre en offrant un show très rodé. En vrai professionnel, chaque membre du groupe se donne à fond pour satisfaire aux exigences du public. Ils n’hésitent pas à répondre de leurs plus belles mimiques aux flashs des fans.

Matthias Jabs (guitariste) en toute simplicité

La partie acoustique du show, interprétée sur l’avant-scène, ajoute une touche intimiste au concert. Petite surprise pour les fans: « Wind Of Change », habituellement intégrée au rappel prendra place juste après « Holiday ». Mais laissons place au rock ! James Kottak (batteur) semble infatigable. Son « Kottak Attack » est toujours aussi incroyable et permet d’introduire le titre « Blackout » avec un Rudolf tout droit sorti de la pochette de l’album du même nom ! Avant de voir défiler en cascade le nom de Dijon sur écran géant pour illustrer « Big City Nights », Matthias Jabs laissera sa guitare s’exprimer sur « Six String Sting ». Et voila déjà que sonne l’heure du rappel. Il ne sera composé que de deux titres: « Still Loving You » et « Rock You Like A Hurricane » laissant les fans quelque peu sur leur faim.

Il était donc une nouvelle fois question d’un concert best-of. L’absence de véritables surprises se laisse ressentir. Vous vous souvenez ? Celles tant annoncées en ce début de tournée et qui faisaient saliver les fans du monde entier… A côté de cela, le nouvel album reste encore en retrait. Seulement trois titres sont inclus dans la programmation: « Sting In The Tail », « Raised On Rock » et « The Best Is Yet To Come ». Enfin ne soyons pas aussi négatifs, la tournée est loin d’être terminée alors d’ici là ne désespérons pas de voir quelques goodies supplémentaires.

Et puis franchement les « tontons » ont encore de l’énergie à revendre !

Rudolf Schencker was Raised On Rock!

Setlist :

Sting In The Tail
Make It Real
Bad Boys Running Wild
The Zoo
Coast To Coast
Loving You Sunday Morning
The Best Is Yet To Come
Send Me An Angel
Holiday
Wind Of Change
Raised on Rock
Tease Me Please Me
Dynamite
Kottak Attack
Blackout
Six String Sting
Big City Nights

Rappels :

Still Loving You
Rock You Like A Hurricane



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