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Interview   

Skid Row se solidifie en divisant son oeuvre


Il faut reconnaître que le groupe Skid Row se montre plus discret que son ancien chanteur Sebastian Bach, très bon client lorsqu’il s’agit de parler aux médias – grande gueule diront certains – et à l’actualité toujours fleurissante. Pourtant Skid Row ne démérite pas et cela fait désormais près de quinze ans qu’ils roulent leur bosse avec Johnny Solinger derrière le micro. Pour autant, rare sont leurs venues sur le vieux continent et leur dernier effort discographique, Revolutions Per Minutes, date de déjà sept ans. « Nous avons un peu perdu la notion du temps, nous n’avons pas fait attention » nous explique un peu penaud Rachel Bolan, le bassiste et l’un des compositeurs principaux de la formation avec le guitariste Snake Sabo, dans l’interview qui suit.

Conscient que le temps passe vite et que le monde du divertissement vit aujourd’hui, lui aussi, à toute allure, ils ont bien l’intention de se mettre à la page. Voilà pourquoi ils font aujourd’hui le choix, à l’instar de Down, de sortir une série d’EP plutôt qu’un seul album. Est donc sorti il y a quelques semaines le premier de cette série, United World Rebellion: Chapter One, qui voit Skid Row revenir fier et en pleine forme avec ce qu’ils savent faire le mieux en matière de sleaze rock, n’en déplaise à ceux qui n’ont toujours pas accepté le changement, comme nous le fait remarquer Bolan.

Rachel Bolan, chaleureux et plein d’enthousiasme (sauf lorsqu’il s’agit d’évoquer son ancien chanteur), nous parle de tout ça ci-dessous.

« Nous avons sorti de nouveaux titres, nous avons tourné et continué pendant quatorze ans depuis que nous avons reformé le groupe, c’est donc que nous devons faire quelque chose de bien ! (Rires) »

Radio Metal : Le dernier album de Skid Row, Revolutions Per Minute, est sorti il y a sept ans, comment se fait-il que vous ayez pris autant de temps à faire de la nouvelle musique ?

Rachel Bolan (basse) : C’est aussi marrant et bête que cela puisse paraître. Nous tournions tellement à l’époque ; beaucoup de gens pensaient que comme nous n’avions rien sorti depuis longtemps, que nous ne faisions rien et que nous étions en pause ! Mais nous étions constamment en tournée aux États-Unis… Et, honnêtement, nous avons un peu perdu la notion du temps, nous n’avons pas fait attention, et du coup nous nous sommes dit : « Nous n’avons rien sorti de nouveau depuis longtemps, cela fait maintenant six ans. » Nous constations que nous n’avions pas commencé à écrire de nouveaux titres et à traîner nos basques en répétitions. Nous nous sommes dits qu’il fallait vraiment qu’on sorte un nouvel album ! Nous avons fait l’effort de dire : OK, il faut que nous arrêtions de tourner, aller en studio et commencer à faire des maquettes. Et en l’espace d’un mois, nous avons eu le contrat avec Megaforce aux États-Unis et UDR pour le reste du monde. Et voilà où nous en sommes là aujourd’hui, avec ce United World Rebellion: Chapter One !

Cela n’a pas un peu causé de tort au groupe d’avoir un peu laissé les gens l’oublier ?

C’est possible, tu sais, cela nous a peut-être causé du tort, mais pas beaucoup. Les fans de Skid Row sont tellement loyaux et leur soutien est tellement inconditionnel, que quand nous avons sorti cet album, il semblait que tout le monde était vraiment, vraiment heureux de cette sortie, et ils nous ont, en quelque sorte, pardonnés d’avoir pris autant de temps pour le faire ! (rires)

Vous avez décidé, au lieu de sortir un album complet, de sortir une série d’EPs, comme Down l’a récemment fait. La raison qu’ils ont donné pour avoir fait ça est qu’ils ont voulu s’adapter à l’évolution de l’industrie de la musique en trouvant de nouvelles choses… Est-ce également votre cas ?

Oui, il y a plusieurs raisons. C’est tout à fait ce que nous avons pensé, je veux dire que nous voulons continuer à sortir un flot constant de musique et garder cette fraîcheur, parce que, de toute évidence, si nous sortons un album entier, nous prenons beaucoup de temps entre les albums… (Rires) Nous voulions sortir de la musique et tourner de manière régulière. Et aussi la manière dont fonctionne le divertissement aujourd’hui, tout le divertissement : nous sommes à l’époque de la surcharge d’informations. Nous avons pensé que cela pourrait être très cool de sortir trois petites œuvres en deux ans, ou plutôt dix-huit mois. Aujourd’hui, cela nous semble être une façon très marrante de faire les choses et cela semble très bien accepté, dans le sens où d’autres groupes font pareil. J’aime vraiment faire ça, c’est presque comme revenir au début des années 80, tu vois ? Beaucoup de groupes de metal à cette époque faisaient cela, ils sortaient des EPs… Beaucoup de groupes qui étaient sur Megaforce sortaient des EPs, donc bon… C’est une façon amusante de faire les choses en tant que compositeur, cela enlève beaucoup de pression, tout n’est pas écrit à l’avance. Snake et moi venons juste de commencer l’écriture du second chapitre et nous écrivons chaque chapitre au fur et à mesure, alors c’est très spontané. Beaucoup de gens ont tendance à penser que nous avons une pile de chansons que nous sommes prêts à sortir à tout moment, mais… Tu sais, c’est plus facile d’écrire dix chansons et d’en prendre cinq que d’en écrire vingt-cinq et d’en prendre dix.

Penses-tu que c’est une façon de montrer une activité plus régulière, d’être plus présent plutôt que de sortir un album tous les deux ou trois ans ?

Oui. La présence est très importante et garde le groupe créatif, parce que nous ne vivons pas tous au même endroit comme nous le faisions avant : à un moment, quatre d’entre nous vivaient ensemble. Deux d’entre nous vivent à Atlanta, un vit à New York, un au Texas et un autre en Floride, alors cela prend un peu plus de temps pour se réunir, et puis tout le monde se sent bien chez soi ! Alors, tu vois, entre la tournée et le retour à la maison, sept années passent avant même que tu ne t’en rendes compte, beaucoup de temps passe ! Alors procéder ainsi permet de continuer à stimuler la créativité et aller de l’avant.

Ce nouvel EP semble marquer un retour vers vos racines, est-ce important pour vous de vous retrouver ?

C’était très important et c’est super de t’entendre dire cela car quand tu es là depuis aussi longtemps que Skid Row peut l’être… Tu sais, notre premier album est sorti en 1989, il y a de cela presque vingt-cinq ans je crois, et il a été composé avant cela encore, nous étions des gamins quand nous l’avons écrit… Tu grandis et tu as des expériences de la vie et, d’une certaine manière, tu dérives de là d’où tu viens… Et c’est comme quand je rentre là d’où je viens, tu vois, je rentre au New Jersey, j’y ai toujours mes anciens potes, et je retrouve mon accent du New Jersey après seulement une semaine ! (Rires) Alors quand tu y penses vraiment, quand tu creuses un peu et tu te dis : OK, nous avions tous vingt-deux ans quand nous avons écrit les premiers albums… Et quand cette excitation est revenue et tu réussis à avoir de la perspective sur tout le truc… Beaucoup de gens disent cela, que cela sonne comme si nous avions repris là où nous nous étions arrêtés après Slave To The Grind ou que nous sommes revenus à nos racines, ce qui nous fait nous sentir vraiment bien.

« Ce nouvel EP et l’album Thickskin, je les mettrais au même niveau que n’importe lequel des autres albums de Skid Row. »

Sur cet EP, il y a une reprise d’un groupe qui s’appelle Ezo, un groupe de hard rock underground japonais. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce groupe ?

Oui, j’ai oublié exactement en quelle année, mais ils s’appelaient les Flatbacker avant, et ils chantaient tout en japonais. Gene Simmons (Kiss) les a découvert et a produit leur premier album. Et quand nous les avons entendu, je ne me souviens pas quand c’est sorti pour la première fois, mais tout le monde dans le groupe était soufflé tellement c’était cool. Il n’y avait pas beaucoup de metal japonais à cette époque, et j’ai donc creusé un peu plus pour découvrir que c’était un sacré groupe de heavy avant qu’ils deviennent Ezo. Ils ont alors sorti un deuxième album qui était aussi bien que le premier, et quand nous avons essayé de mettre en place des reprises… Nous avions repris « United » de Judas Priest qui va comme un gant au niveau des paroles et dont le côté hymne colle parfaitement avec ce que nous faisons sur United World Rebellion. Et quand Snake a mentionné « Fire, Fire » d’Ezo, le groove de la chanson et le message qui va derrière… cela nous a semblé très naturel ! J’espère, si le groupe l’entend, qu’ils seront fiers de nous, parce que nous aimons vraiment ce groupe !

J’imagine que c’était important pour vous d’inciter les fans à découvrir le groupe ?

Oui, ça l’était, quand Snake a fait mention du groupe, quand nous essayions de trouver une seconde reprise et qu’il les a mentionné, tout le monde a dit : « Ouais ! Ce serait une chanson géniale ! » Et nous sommes allé en studio ; nous ne l’avons pas enregistré avec les cinq autres chansons, parce que nous en avions déjà fini avec elles, il fallait que nous reprenions la route. Alors nous sommes repartis sur la route pendant environ un mois. Et ensuite nous sommes allé en studio pendant quatre jours, avons enregistré les deux chansons, les avons mixées et envoyées directement à UDR pour qu’ils les mettent sur le CD. Ouais, c’était très cool de faire cette chanson, nous avons pris du plaisir !

Tu viens de nous dire que vous aviez commencé à écrire de nouveaux titres pour le second chapitre des EPs, pourrais-tu nous en dire plus sur les titres ? Est-ce que ces chansons seront dans la même veine que celles du premier ?

Jusque là, tout ce que nous avons fait, oui. C’est beaucoup dans la même veine. Quiconque connaît Skid Row pourrait dire que c’est nous à la première écoute.

Vous avez un jour dit dans une interview : “Quand nous avons réuni le groupe, il a fallu que nous réintroduisions Skid Row comme un élément pertinent, sans trop se reposer sur le succès du passé. » Depuis que vous vous êtes reformés, avez-vous rencontré des difficultés pour établir ce que vous êtes maintenant, sans l’ombre du succès que vous aviez connu avec Sebastian Bach au chant ?

Eh bien, tu sais, il y aura toujours des puristes qui refuseront le changement… Il y a tellement de groupes qui ont connu ça… J’ai lu une interview de Ronnie Wood des Rolling Stones : il est dans le groupe quasiment depuis que nous sommes nés et, pourtant, il dit qu’il sera toujours le nouveau guitariste des Rolling Stones, ce qui est hilarant ! (rires) Je ne nous compare pas aux Stones, mais il y aura toujours des puristes qui n’aimeront pas ça, peu importe ce que nous ferons, ils n’aimeront pas. Pourtant, cela dit, cela n’a pas été aussi dur ou mauvais que je pensais que cela allait être. Quand nous avons réuni le groupe, littéralement, en quelques semaines, on nous a demandé de faire la tournée de Kiss, et si à l’origine on nous avait demandé de le faire trois mois, cela s’est terminé après neuf mois ! Parce nous avions été très bien acceptés. Nous avons sorti de nouveaux titres, nous avons tourné et continué pendant quatorze ans depuis que nous avons reformé le groupe, c’est donc que nous devons faire quelque chose de bien ! (Rires)

Penses-tu que vous pouvez faire aussi bien que vous avez pu faire avec les albums du passé ?

Tu sais quoi ? Je n’en sais rien ! Il n’y a pas beaucoup de groupes qui peuvent faire aussi bien, quand on a eu le succès que nous avons eu… Mais on ne sait jamais ! Je veux dire que, dans nos esprits, nous avons toujours faim, nous voulons toujours faire mieux, et nous sommes toujours fiers de ce que nous faisons.

OK, mais par exemple, si nous prenons l’album précédent ou le dernier EP, penses-tu qu’ils sont aussi bons que l’étaient les premiers albums ?

Ce nouvel EP et l’album Thickskin, je les mettrais au même niveau que n’importe lequel des autres albums de Skid Row. Le dernier album, Revolutions Per Minute, était purement expérimental. A un certain point, dans la carrière de n’importe quel groupe, je pense qu’on devrait faire un album expérimental, sans se mettre de limites, et voir ce qui se passe ! Peu importe que les gens l’aient aimé ou détesté, nous l’avons fait. Et nous l’avons fait avec conviction et il n’y avait rien dont nous n’étions pas fiers, tu vois ? Nous l’avons sorti de notre système et je pense que parfois quand tu fais ça, cela dégage la route pour retrouver tes racines.

« Il y a des gens qui n’acceptent pas le changement et si cela leur prend quatorze ans… Honnêtement, s’ils ne le comprennent pas après quatorze ans, c’est leur problème ! »

Johnny (Solinger, le chanteur) est dans le groupe depuis quatorze ans, ce qui fait en fait plus longtemps que Sebastian Bach, et pourtant certaines personnes ne le voient toujours pas comme le vrai chanteur du groupe. Johnny ne souffre-t-il pas un peu de cette situation ?

Aujourd’hui, il est dans le groupe depuis deux fois plus longtemps… Non, cela ne l’affecte pas, tous les soirs nous allons sur scène pour faire nos preuves, tu vois ? Comme je l’ai dit, il y a des gens qui n’acceptent pas le changement et si cela leur prend quatorze ans… Honnêtement, s’ils ne le comprennent pas après quatorze ans, c’est leur problème ! Il y a suffisamment de rock’n’roll pour tout le monde.

Oui, mais c’est une situation que nous retrouvons beaucoup dans le hard rock et le metal. Les gens semblent être littéralement obsédés par le line-up originel. Par exemple, certaines personnes pensent que Kiss n’est plus Kiss depuis que Ace (Frehley) et Peter (Criss) ne sont plus dans le groupe, ou d’autres n’écoutent plus AC/DC depuis la mort de Bon Scott… Pourquoi penses-tu que les fans de hard rock et de metal sont si obsédés par cela ?

Tu sais quoi ? Je ne sais pas ! C’est vraiment marrant que tu dises cela car j’entends ça tout le temps, mais cela dépend de la région où tu es. Je crois qu’au Royaume Uni ou en Europe, je vois cela comme un fait acquis que les gens acceptent plus le changement qu’en Amérique. Nous tournons aux États-Unis tout le temps. Nous prenons beaucoup de plaisir à jouer devant des audiences de toutes tailles. Mais parfois les gens restent trop bloqués sur le line-up originel. Quand quelqu’un ne veut pas écouter Back In Black parce que Bon Scott n’est pas dessus, pour moi, c’est scandaleux. Ou ne pas écouter des albums de Maiden parce que Paul Di’Anno n’est pas dessus. C’est misérable. Les gens doivent seulement ouvrir un peu plus leurs esprits, parce que j’écoute Deep Purple et Black Sabbath depuis que je suis gamin, et il y a eu tellement de chanteurs dans les deux groupes ! Ou dans Rainbow ! Il y a eu tellement de chanteurs différents… Et si je m’étais dit : « OK, je n’écoute pas ça », de cette manière, je serais passé à côté de beaucoup de musique géniale !

Nous avons eu Sebastian Bach en interview il y a quelques semaines, et il a dit quelque chose d’amusant : puisqu’il en a marre qu’on lui demande encore et toujours la même chose, il nous a dit qu’il aimerait faire juste un ou deux shows avec Skid Row, pour que tout le monde la ferme une bonne fois pour toute à ce sujet. Que penses-tu de cette déclaration ?

Tu sais, nous sommes heureux de faire ce nous faisons, cette question me rend malade, et je suis sûr que lui aussi. Mais tu vois, je ne suis pas là pour parler de lui mais pour parler du nouvel album, c’est là où j’en suis !

Pourtant, l’année dernière, Sebastian Bach nous a parlé d’une possibilité de réunion avec Skid Row, et il nous a dit que quatre des membres sur cinq étaient prêts, et qu’il n’y en avait qu’un qui ne l’était pas. Était-ce vrai ?

Non, ce n’était pas vrai. En aucun cas.

Est-ce important pour vous que les gens comprennent que le passé est le passé et qu’il n’y aura aucune reformation, d’aucune manière avec Sebastian Bach ?

Ce n’est pas du tout important pour moi, ce n’est pas ce à quoi je pense, ce à quoi je pense est l’instant présent. Et nous partons en tournée, nous sortons trois EPs, et nous sommes très excités par cela.

Pour finir sur le sujet, il nous a aussi dit qu’il trouvait que son album sonnait plus comme le Skid Row original que les nouveaux albums de Skid Row, qu’est-ce que tu en penses ?

Je n’en sais rien, je n’écoute pas sa musique ! (Rires)

Avez-vous une tournée prévue en Europe ou, plus particulièrement, France, parce que cela fait longtemps que nous ne vous avons pas vu en France ?

Oui, nous espérons, nous prévoyons quelque chose pour plus tard cette année, et nous espérons l’annoncer très prochainement !

Interview réalisée par téléphone le 28 mai 2013 par Metal’O Phil
Introduction : Spaceman
Retranscription et traduction : Amphisbaena

Site internet officiel de Skid Row : skidrow.com

EP United Woorld Rebellion Chapter One sorti le 24 mai 2013 chez UDR Music



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  • J ai toujours adoré Skid Row, Johnny Solinger est un putain de chanteur, il assure nettement plus que Sébastian Bach que j adore également mais dont ls albums sont nettement moins bon que ceux que propose Skid Row sans lui!

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  • Suis-je le seul à trouver que les albums de Sebastian Bach sont très chiants ?
    Sans parler de sa perte de voix…

    [Reply]

  • Ichneumonide5 dit :

    VicRattelhead : si tu étais au Hellfest l’an dernier, tu as pu constater qu’ils ont été obligé de jouer plus bas parce que Sebastian Bach n’assure plus dans les aigus…et il lui arrive de chanter faux… Par contre je t’accorde qu’il a une présence scénique assez incroyable et que cela permet de passer tout de même un bon concert.

    Ce qu’il a fait avec Skid Row à l’époque c’était bon, ce qu’il fait aujourd’hui est aussi médiocre (mauvais ?) que ce que peut faire Axl Rose.

    [Reply]

    VicRattlehead

    L’essentiel c’est d’assurer le spectacle et passer un bon moment c’est déjà pas mal avec un chanteur qui chante faux lol…

  • C’est dommage d’avoir tant insisté sur Bach quand on voit les efforts produits par Skid Row pour être plus que l’ex-groupe d’un cocaïnoman has-been qui n’assure plus en live. M’enfin, c’est toujours un plaisir de lire des propos from Rachel Bolan himself ! 😉

    [Reply]

    Ichneumonide5

    +10 000

    VicRattlehead

    Sebastian Bach live c’est une tuerie… sebastian bach avec skid row une boucherie…

    Skid Row aujourd’hui c’est correct mais sans sebastian bach ça reste quand même en-dessous…

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