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Conférence De Presse   

SLAYER : ECOUTE EN AVANT-PREMIERE DE WORLD PAINTED BLOOD



Artiste : Slayer
Lieu : Paris – Hôtel Kube
Objet : Ecoute en avant-première de World Painted Blood + Conférence de presse
Date : 31-08-2009
Public : 50 personnes environ.


Hate Worldwide : le 1er single de World Painted Blood !

Voici une journée comme on les aime ! Découverte de bonne musique, sympathique conférence de presse, rencontres toujours intéressantes où l’on peut refaire le (petit) monde du metal en France : oui, c’est avec un plaisir non dissimulé que nous sommes à Paris en cette belle journée d’été. Le gratin du monde de metal est donc présent …mais pas que. En effet même des journalistes de la presse musicale non-metal (Rock & Folk entre autres) sont présents.

Nous arrivons au branché Hotel Kube, dans le 18e arrondissement de Paris, vers 16h30. Le temps de constater d’emblée beaucoup d’agitation. En effet de nombreux journalistes sont déjà présents pour s’entretenir avec les quatre zicos et/ou discuter avec leurs confrères. Bien évidemment, on aperçoit les membres du groupe ici et là, en train de fumer dehors ou de donner des interviews, un verre à la main. Après avoir joué en Allemagne deux jours auparavant, au Wacken Rocks Seaside pour être précis, les Slayer font donc étape à Paris pour une grosse journée promotionnelle. Arrivé à l’hôtel à 22h la veille, le groupe a passé sa journée à accorder des interviews. Un véritable marathon qui a débuté dès 10h du matin.


Le Kube : symathique hôtel parisien.

Mais, même si les zicos de Slayer sont cool, force est de constater que certains membres du groupe se foutent un peu de la gueule des médias. Notamment Jeff Hanneman qui, lunettes de soleil noires sur le nez, « oubliera » de faire trois entretiens avec des journalistes qui l’attendaient…tout en se levant pendant la première (!) question de la conférence de presse pour ne plus revenir.

Vous avez dit (hard) rock star ?!

Dave Lombardo et Kerry King paraissent en fait être les deux membres du groupe les plus accessibles et les plus agréables. Voici d’ailleurs un exemple marrant pour illustrer le propos ! Quelques minutes avant l’écoute de l’album, votre serviteur voit Dave Lombardo seul dans les couloirs. Sentant le souffle de Spaceman dans mon cou si je ne m’approche pas, je vais vers le musicien pour lui demander de réaliser un jingle que vous retrouverez à l’antenne.

– “Hi Dave, could you just do a jingle for Radio Metal please ? ”

– “Of course, no problem !”.

Et votre serviteur d’appuyer sur l’enregistreur une fois…deux fois…hmm…trois fois…quatre fois…hmm hmm…


Dave Lombardo : une star agréable.

Bref vous voyez le topo : j’ai Dave Lombardo devant moi, une situation qui arrive à peu près tous les quatre ans quand le groupe passe en France, et quand je veux que mon « putain » d’enregistreur (pour rester correct) fonctionne…il ne marche pas évidemment ! « Sorry Dave, as you can see…technical problems » confie-je penaud au sieur Dave. Ce dernier regarde avec moi l’enregistreur, le prend avec lui et commence à regarder ce qui cloche. Notre homme tente même d’appuyer sur les touches mais constate, comme votre serviteur, que toute cette technologie résumée en 5 centimètres carrés ne fonctionne décidément pas…

Me redonnant l’enregistreur, Dave me dit que de toute façon il est dans les parages donc, si j’arrive à faire marcher l’engin, il n’y aura pas de soucis. Heureusement, après quelques minutes de folie technologique et d’effacement de fichiers déjà utilisés, je parviens enfin à faire marcher la fameuse machine pour que cet enfoiré de Spaceman soit un homme content.

Le temps passe rapidement et c’est à 18h15 que démarre l’écoute de l’album. Nous sommes à peu près 50 personnes réunies dans une salle de l’hôtel dédiée à ce genre d’événements. Avant de prendre place, le service de sécurité nous demande gentiment de laisser nos enregistreurs et autre matériels informatique dans le hall pour éviter que les petits salopards comme moi balancent le dernier Slayer sur le net…dans le but que des petits salopards comme vous en profitent !

Munis de nos stylos, nous sommes maintenant prêts pour 45 minutes d’intensité.


Tracklist :

01. World Painted Blood
02. Unit 731
03. Snuff
04. Beauty Through Order
05. Hate Worldwide
06. Public Display Of Dismemberment
07. Human Strain
08. Americon
09. Psychopathy Red
10. Playing With Dolls
11. Not Of This God

World Painted Blood est le titre éponyme qui ouvre l’album. Son fondu en intro est bien malsain et Kerry King a raison de souligner que ce morceau (composé par son compère Jeff Hanneman) risque de faire des ravages en live. Les roulements de batterie sont nombreux et on note déjà, comme c’est le cas sur chaque album de Slayer où il est présent, la très grande dextérité du sieur Dave Lombardo à la batterie. « World Painted Blood » est un morceau évident car très accrocheur. Tom Araya montre qu’il est en pleine forme et que sa voix est intacte. Bref, un vrai « tube » pour démarrer. On poursuit d’ailleurs sur les chapeaux de roues avec « Unit 731 », une chanson très rapide. Avec ses riffs initiaux, ce morceau est vraiment du Slayer fait maison….mais sans la mélodie de son prédécesseur. « Unit 731 » est un titre vraiment caractéristique de Slayer qui ne fait pas preuve d’une grande originalité.


Bonne humeur !

« Snuff », le morceau qui fera peut-être la controverse de par ses paroles, démarre sur les soli endiablés de Jeff Hanneman et Kerry King. Ce sont donc surtout les guitares qui sont en feu sur cette chanson rapide qui parle d’un serial killer filmant ses meurtres pour les balancer sur internet… « Killing Is My future » y hurle un Araya vindicatif. On enchaîne avec le somptueux « Beauty Through Order », un morceau beaucoup plus mid-tempo dont la grandiloquence des premières notes fait penser à un titre comme « Seasons In The Abyss » voire à un « Bloodline » pour le côté entêtant. Ce titre très prenant et travaillé fait incontestablement partie des moments forts de cet album. A écouter d’urgence donc !

« Hate Worldwide » est le morceau suivant. Un titre très basique qui contraste avec le grand moment d’avant. Assez prévisible et écrit par Kerry King, ce morceau bien que rentre-dedans ne marque pas les esprits. Et ce malgré un Tom Araya pourtant très en colère ! A peine « Hate Worldwide » terminé, on a droit à un « Public Display Of Dismemberment » dévastateur où Dave Lombardo est littéralement impressionnant de folie et de blast. D’ailleurs ce n’est pas étonnant lorsque l’on sait que le terme « blast » était le nom de travail de cette chanson où la technique des quatre Slayer est peut-être la plus visible de l’opus.


Petite séance photos en attendant.

Mais, pour être honnête, c’est surtout « Human Strain », le morceau suivant, qui retient notre attention. Un nouveau mid-tempo qui fait vraiment la part belle aux ambiances. Avec ce titre, on n’a vraiment pas l’impression d’avoir affaire à du Slayer ! Vous noterez d’ailleurs une sorte de pont très original où un riff est répété au milieu de nulle part. Une vraie curiosité…qui passe très bien auprès d’une audience qui trahit quand même dans son regard une certaine stupéfaction. Qui a dit que les Slayer, à la manière d’un AC/DC, faisait toujours la même chose ? Un grand titre.

La découverte de World Painted Blood se poursuit avec « Americon » et « Psychopathy Red » deux morceaux bien violents. Sur le premier, Dave Lombardo s’amuse comme un beau diable et nous donne envie d’oublier les conventions d’un chic hôtel parisien en headbanguant comme des forcenés…Les soli de Jeff Hanneman et Kerry King son savamment exécutés sur ces deux morceaux. Il faut le noter car la force de Slayer ne réside d’habitude pas dans la beauté de ses soli. Sur « Psychopathy Red », la toute première chanson de l’album à avoir été composée, Tom Araya laisse exploser toute sa hargne et s’en va même titiller les aigus dans des tonalités finalement pas si éloignées du black ! Le groupe avait déjà joué live cette chanson le 11 novembre 2008 à Paris, et c’était très bien passé.


« Vont-ils aimer notre album ?! »

Sur « Psychopathy Red », le timbre d’Araya contraste complètement avec « Playing With Dolls », le titre suivant, où le frontman évolue dans un registre beaucoup plus pop. La voix de Tom se faisant beaucoup plus parlée que chantée. Avec ces changements de rythmes, « Playling With Dolls » est un sacré titre qui se conclut sur un déchaînement de soli hyper efficaces. Une claque.

Joué sur une guitare sept cordes, « Not Of This God » est le morceau qui clôture World Painted Blood. Du Slayer typique, une nouvelle fois, sur cette chanson qui reste un poil anecdotique.

Bilan : le dixième album de Slayer est de qualité. Sa très grande variété doit être soulignée. Les différences de rythmes entre les 11 chansons donnent à World Painted Blood un vrai côté original et plaisant. Malgré tout, comme très souvent dans les opus de Slayer, il paraît y avoir à boire et à manger. Des titres font quand même un peu remplissage et l’ennui nous guette sur certains morceaux assez redondants. Malgré cela, il faut souligner le travail de Greg Fidelman (Metallica, Slipknot), le producteur du disque, qui a su proposer un son très clair. En tout cas, rien que pour ses titres les plus calmes, Word Painted Blood doit vraiment être écouté.


Slayer face à face avec les médias.

Justement, c’est maintenant l’heure d’entendre les Slayer qui rigolent avec James Carraccio, leur manager, dans la cour de l’hôtel. En effet l’audience peut apercevoir les quatre zicos entre les rideaux en train de nous faire des blagues en disant « bonjour, bonjour» par la fenêtre ! Bon enfant. Après cinq minutes d’attente, les musiciens entrent enfin dans la salle. Kerry King, Jeff Hanneman et Dave Lombardo sont là…ce qui n’est pas le cas de Tom Araya qui, après avoir passé sa tête par l’entrebâillement de la porte, décide de ne pas rejoindre ses collègues.

Mais où a t-il bien pu passer ? Et pourquoi ne se présente t-il pas avec les autres? En fait nous apprendrons plus tard que Tom Araya a simplement regagné sa chambre, ne souhaitant pas participer à la conférence de presse. Dommage…et pas très classe. Mais quand Jeff Hanneman quitte les lieux après seulement une seule (!) question, on se dit que ça commence à faire vraiment beaucoup !


Nan mec, c’est de toi qu’on cause !

Pourtant sur le moment, même Dave Lombardo engagera l’ami Jeff à rester mais, visiblement assez imbibé, ce dernier quitte la pièce un verre à la main pour aller en chercher un autre…non sans avoir tapé le micro sur la tête de Kerry King ! Pour rigoler bien sûr…car ils ne doivent pas être nombreux ceux qui peuvent se permettre de taper un micro sur la tête de Kerry King ! En tout cas, très honnêtement, si Tom et Jeff se sont absentés, nous n’avons pas perdu au change car cette conférence de presse placée sous le signe de la chaleur (« How do you say warm in french ?! » comme le confirme Dave Lombardo) fut très intéressante en infos grâce aux loquaces Dave et Kerry. Et également, n’oublions pas de le préciser, grâce aux perspicaces questions des confrères.

Voici pour vous les principales thématiques de cette conférence de presse :


L’ENREGISTREMENT DE WORLD PAINTED BLOOD

Dave Lombardo : « Cet opus était un vrai travail d’équipe et a vraiment été sympa à faire. Nous étions en répétition avec Greg, le producteur, et c’était vraiment génial […] Après chaque répète, on ramenait un CD à la maison et on pouvait écouter ce que l’on avait fait. Ce que j’ai apprécié dans cette méthode, c’est qu’on pouvait justement rentrer à la maison, écouter nos trucs, revenir en répète et dire, que ce soit une suggestion sur une chanson de Kerry ou Jeff : « Hey les mecs, si on essayait ce bout deux fois plus longtemps » ! On essayait et soit on disait « OK » tout de suite, soit Kerry nous conseillait : « ok, on le fait…mais en gardant l’option de le retirer après ! ». La collaboration entre nous quatre a été géniale ! Je pense que le fait d’avoir Greg (ndlr : Greg Fidelman, le producteur de World Painted Blood) était important, comme une sorte de point de ralliement. Greg a été super…c’est une sorte de leader intello ! »


LE MESSIE GREG FIDELMAN

Kerry King : « Ce qui était cool dans le fait de travailler avec Greg c’est qu’il était là tous les jours avant et après nous. Donc je pense qu’il a été tout ce qu’il y a de plus proche d’un cinquième membre du groupe […] En plus, il avait des suggestions à nous faire et même des trucs auxquels on n’aurait jamais pensé ! Je sais qu’il a, par exemple, fait une suggestion sur l’une de mes chansons que j’ai beaucoup utilisée…et il faut que l’on respecte vraiment un producteur pour lui donner ce genre d’opportunités ! Donc j’espère, enfin on ne sait jamais de quoi l’avenir sera fait, retravailler avec lui dans le futur. »

Dave Lombardo : « Il a vraiment rajouté quelque chose sur le plan humain, mais pas tant sur le plan musical en fait. Concrètement, pour moi en tant que batteur, Greg m’a vraiment apporté. Par exemple, pour un riff de guitare ou pour certaines chansons, j’avais en tête un certain son de batterie ou un rythme particulier. Greg m’a fait sortir encore plus de rythmes. Dans la tête, j’avais souvent cinq ou six rythmes, et Greg me disait « mais pourquoi tu n’essaies pas ça ? ». Il m’a donné des idées et surtout il m’a obligé à essayer d’autres choses. Ce qui était génial parce que c’est ce dont j’avais besoin…J’ai tellement de rythmes en tête que c’est dur pour moi de filtrer et de trouver celui qui sera parfait. Donc avoir un producteur qui y mettait vraiment du c?ur m’a aidé à choisir quels rythmes étaient les meilleurs pour les chansons…Oui j’ai vraiment été content de son implication, parce que cela m’a aidé à être un meilleur batteur. »

Kerry King : “ Dave jouait six fois le même morceau, et au moment où on passait en salle de contrôle, Greg savait ce qu’il y avait de différent pour chacune d’entre elles. Il pensait connaître la meilleure et mettait en seconde place son idée si nous en préférions une autre. D’ailleurs c’est lui qui disait à Dave ce qu’il avait fait, de peur qu’il oublie, parce que Dave joue tout plein de conneries ! Donc c’était vraiment cool d’avoir quelqu’un de si impliqué et de si concerné…je pense que c’est ce qui a rendu notre album encore meilleur. […] En plus, vous savez ce qu’il y avait de super étonnant dans tout ça ?! C’est que Greg fonctionne aux bouts de papier ! Il avait tous ces documents près de lui qu’il mettait de partout…même sur le mixer. Un jour je rentre dans son local pour voir ce qu’il fait…waouh impressionnant ! Ce n’est pas quelqu’un qui essaie de se faire passer pour quelqu’un d’autre. Comme, par exemple, venir et ne rester que cinq minutes avant de partir vaquer à ses occupations (Ndlr : Rick Rubin si tu nous regarde !). Non, lui était vraiment là pour bosser avec nous. »


Dave Lombardo et Kerry King.

LES PAROLES DU NOUVEAU DISQUE

Kerry King : « Tout le monde me connaît et sait que je lis beaucoup de livres sur les psychopathes et sur les tueurs en série avant d’en faire des chansons. […] Mais je pense que les gens aiment se refléter dans ce que nous faisons. Et quand c’est moi-même qui compose une chanson, vous savez très bien que je vais critiquer violemment la religion […] Tom a contribué à certaines paroles mais bon…tu sais plus ou moins ce que tu vas prendre si tu écoutes du Slayer. Il n’y aura pas de retournement de veste. D’ailleurs avec Dave on ne peut pas parler de tous les morceaux ! « Unit 731 », par exemple, nous ne pouvons pas réellement en parler avec vous. Car en temps normal, quand on finit un album, je connais toutes les paroles…Mais cette fois nous avons travaillé de manière tellement intense, que si Jeff bossait avec Tom pour les paroles ou pour les lignes de musique, j’étais à l’hôtel en train d’écrire également de mon côté. Et vice versa. Donc World Painted Blood est le premier album où je ne connais pas toutes les paroles des chansons ! C’est vraiment bizarre pour moi ! « Unit 731 » était apparemment une unité japonaise de recherches qui a commis de terribles crimes de guerre…C’est tout ce que je sais pour l’instant ! »


WORLD PAINTED BLOOD: LE DERNIER ALBUM?

Kerry King : « Le moment pour nous de s’arrêter sera le jour où…nous commencerons à nous poser la question de l’arrêt. Je pense que vous posez la question à partir du moment où nous avons fait un break de cinq ans entre “God Hates Us All” et “Christ Illusion” car j’avais également dit que les prochains albums pourraient également prendre cinq ans à se faire ! Oui il se peut que ça arrive encore…mais c’est normal car on n’est plus tout jeune ! Je pense que la clé c’est de sortir nos produits, des produits de qualité, tout en s’éclatant en tournée. Vous savez, j’ai entendu Dave tout à l’heure dire qu’il jouera jusqu’au jour où il passera l’arme à gauche le cul sur son tabouret de batteur ! Bref on prend du plaisir et je pense que les shows se passent plutôt bien. C’est carrément le pied de monter sur scène ! La tournée c’est de la merde…mais être sur scène c’est le pied total. »


L’IMPORTANCE DU LIVE

Dave Lombardo : « Le live : c’est ce qui rend toutes nos douleurs acceptables. Croyez-moi ce n’est pas évident : tout le monde pense « oh ils jouent leurs rock stars ». Mais imaginez : vous quittez votre maison en voiture, de cette voiture vous allez à l’aéroport, de l’aéroport à l’avion, de l’avion à la voiture, puis de la voiture vous allez à l’hôtel, et à l’hôtel vous faites quoi ?! Vous attendez ! Et c’est tout…Après vous allez à la salle de concert, vous faites les balances…et puis vous attendez jusqu’à cette heure magique. C’est le pouvoir le plus impressionnant de cette heure pour laquelle vous vivez. C’est dur mais ça en vaut la peine ! »

Kerry King : « Pour moi l’alcool ça marche ! Non, en réalité, ma femme vient quelque fois avec moi en tournée. Je la connais depuis longtemps…et elle savait à quoi s’attendre avec moi. Faire des concerts : c’est ce que je fais pour gagner ma vie. Et si tu veux pouvoir payer les factures, je dois partir en tournée. Il n’y a pas d’autres moyens. Mais c’est dur : ce n’est pas comme si j’avais un boulot régulier où je rentre à la maison tous les soirs…enfin je trouverais ça chiant dans tous les cas ! Il faut juste faire en sorte que tout roule pour toi de toutes les façons ! »


ET DAVE MUSTAINE DANS TOUT CA ?!!

Kerry King : « Je pense que c’est super cool pour les fans cette tournée avec Megadeth qu’on vient de faire au Canada. Tout le monde se fait du mouron à propos de la discorde avec Dave Mustaine (ndlr : les deux hommes ne se parlent plus depuis 1991) car, comme vous le savez, on ne s’entend pas très bien. Mais je n’ai pas grand-chose à lui reprocher : c’est un super bon guitariste…Si je revois Dave, je serai poli et lui dirai « Hey Dave, ça roule ? ». Mais s’il joue au con avec moi, je serais un encore plus gros connard que lui ! C’est comme ça que ça se passera en Australie et sur la prochaine tournée au Canada. Mais bon, au final, je me suis un peu habitué à lui. Je pense toujours qu’il est pompeux et que c’est un sacré hypocrite…mais c’est mon problème perso à régler avec lui. »


Slayer a attiré du monde !

Au bout d’une petite demi-heure, la conférence de presse des Slayer se termine comme elle avait commencé : dans la bonne humeur. Nous sortons tous de la salle pendant que Dave et Kerry s’accoudent au bar et discutent gentiment avec les journalistes encore présents. Les deux musiciens signant même des autographes à ceux qui en demandent. Voilà des zicos qui ont la classe…

Tout ça pour vous dire que World Painted Blood est un bon album que nous vous conseillons. RADIO METAL, en partenariat avec Sony – Columbia, vous fera d’ailleurs très prochainement gagner des albums…car nous pensons à votre pouvoir d’achat !

Sinon, pour votre gouverne, on parle de Slayer au Zénith de Paris en novembre… Plus d’infos sur le site de RADIO METAL très bientôt !


See ya in november!



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