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L’avis du photographe :

Sonata Arctica, fidèles à eux-mêmes : joviaux, enthousiastes et mobiles en échangeant leurs places à travers la scène (même si ça paraît toujours un peu calculé). Tony Kakko est proche du public, tient bien sa scène, va à la rencontre des musiciens, etc. Le nouveau bassiste Pasi Kauppinen, avec ses grimaces et sa gestuelle impliquée et parfois amusante, en plus d’être un bon technicien apporte une présence supplémentaire sur les planches par rapport à son prédécesseur. Et tout ça sans compter un joli show de lumière. Sonata Arctica assure comme ils en ont l’habitude, si ce n’est que certains trouveront sans doute ce genre de show bien trop propre et « gentillet ».

Côté photo, on nous apprend à l’entrée qu’il n’y a pas – contrairement à il y a deux ans – d’accès au crashs. On sort le 70-200 qui fait le travail, pour peu d’avoir une place correcte et qu’on parvienne à slalomer entre les mains levées et encaisser les bousculades, et on s’incruste dans le public. C’est toujours pénible d’avoir à déranger l’assistance qui a pris position – deux filles photographes qui se sont intégrées dans les tous premiers rangs se sont fait « gentiment pourrir » -, surtout dans une fosse aussi vaste avec un public compact et lorsque le pit habituellement pratiqué nous nargue à quelques mètres… Mais avec un peu de bonne humeur, de bonne volonté et de courtoisie, on arrive toujours à quelque chose !

Notes techniques :

Appareil utilisé :

Nikon D700

Objectifs utilisés :

Nikon 70-200 f/2.8