Après une première édition du Sonisphere France en 2011 critiquée par un certain nombre de festivaliers, non pas pour l’affiche impressionnante, mais pour son organisation et diverses déconvenues, le festival avait malheureusement difficilement pu prouver qu’il avait entendu son public lors de sa seconde édition. Une édition frappée par la malchance (répercussions de l’annulation de l’édition anglaise, annulation d’Evanescence à la dernière minute, problèmes météo provoquant l’annulation de toutes les prestations de la scène Saturn en extérieur), poussant l’organisation à faire migrer les hostilités exclusivement en intérieur.
En 2013, le Sonisphere se devait de frapper fort, faire oublier les mauvais souvenirs et montrer qu’il a été à l’écoute. Une chose est sûre, l’affiche a cette année renoué avec le prestige et toutes les conditions – avec une météo impeccable, voire idéale le dimanche – étaient regroupés pour que cette troisième édition se déroule sans accrocs. Au total, d’après le site officiel du Sonisphere France, ce sont 55 000 festivaliers qui s’y sont donnés rendez-vous. Alors le bilan, ça donne quoi ?
La scène Saturn avant que les hostilités ne démarrent.
Le site :
Comme nous l’avions indiqué dans notre fil rouge de la journée de samedi, l’arrivée sur les lieux a souffert d’un certain manque d’indications claires autour du festival pour s’y rendre et trouver l’entrée appropriée (festivaliers, presse, etc.). Souci résolu une fois arrivé dans l’enceinte même, puisque le site est organisé en deux espaces séparés : celui où les deux grandes scènes Apollo et Saturn se font face et une zone de vie où se trouvaient des tables et bancs abrités, stands de nourriture, de boisson et merchandising. Cette seconde zone étant légèrement en contrebas de la première, naviguer entre les deux signifiait faire un peu de grimpette, ce qui n’aura pas manqué de faire râler les moins sportifs des festivaliers. Une configuration qui a le mérite de donner la possibilité aux festivaliers de s’isoler facilement du bruit ambiant des scènes.
Le terrain en lui-même est probablement le sujet principal des critiques des festivaliers. Il s’agît toujours d’un terrain bitumé avec du gravier, un peu cabossé et légèrement en pente. Pas idéal en termes de sécurité (attention à ne pas tâter le goudron dans les pogos) et de convivialité (s’asseoir ou s’allonger sur du béton est forcément moins agréable que de la terre ou de l’herbe). Néanmoins, là où ce revêtement a montré son avantage c’est le dimanche matin, au lendemain d’une nuit marquée par un orage. Résultat : pas de boue. Si la météo avait été moins clémente en journée, sans doute que le bitume aurait été le meilleur ami du festivalier. Un revêtement qui est d’ailleurs le lot de nombreux festivals en Allemagne et qui, de toute façon, ne changera probablement pas dans les années à venir à moins de changer radicalement de site.
Nous nous souvenions de l’engorgement au départ du festival le dimanche soir lors de l’édition 2011, provoquant jusqu’à cinq heures de bouchons avant de pouvoir sortir de la zone. Ce fut une agréable surprise de constater que la circulation a été nettement mieux gérée et fluidifiée cette année, notamment grâce à l’aide de la gendarmerie. Il n’a pas fallu plus de vingt minutes à notre équipe pour sortir en voiture de la zone, ce qui est éminemment plus appréciable lorsque deux jours de festival pèsent sur la fatigue.
Espace de vie au Sonisphere 2013.
Hygiène, propreté et nourriture :
C’est un problème éternel et récurrent présent sur la très grande majorité des festivals : les toilettes auraient mérité d’être en plus grand nombre, sans compter leur propreté qui, au bout d’innombrables utilisations, laissait à désirer. Problème accentué au camping où les toilettes étaient vite bouchées. Idem sur la présence encore trop rare de points d’eau en dehors des sanitaires.
Niveau nourriture, on a là de la restauration typique de festival : frites, hot dogs, etc. Avec pour bonne surprise des entrecôtes et du jambon rôti à prix raisonnable et gustativement correct. Les stands fonctionnaient avec un système de tickets qu’il fallait préalablement acheter. A ce titre, attention aux heures de pointes, les queues pouvaient être longues. Plus malin auront été ceux qui ont attendu que passe le rush de midi pour se restaurer. Notons que l’avantage de l’implantation du site est que l’on trouve des commerces à proximité et notamment des fast foods rapidement accessibles pour ceux qui préfèrent… Mais notre Heavy Metal Cook vous dira qu’en festival, quel qu’il soit, il est toujours mieux de prévoir sa propre nourriture saine préparée en amont.
Des agents de sécurités à la fois efficaces et adorables !
Le camping :
Voilà un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre en 2011 à cause du terrain en bitume inconfortable, de l’éloignement excessif par rapport au site du festival et son système de navette peu pratique. L’équipe du Sonisphere a montré cette année qu’elle a cherché des solutions alternatives pour améliorer le confort du festivalier. Le bitume a laissé place à un terrain sablonneux, plus grand et plus proche du festival. Quinze minutes de trajet à pied environ pour rejoindre ce dernier, ce qui rentre dans les moyennes des festivals.
En revanche, le sable couplé au vent rendait le camping très poussiéreux (avec parfois un effet « tempête du désert »). On a du coup vu fleurir des tentes un peu partout dans l’herbe environnante du festival, ainsi que des voitures garées n’importe où (pas assez de places dans les parkings ?). De même, le chemin pour accéder au camping aurait pu être mieux éclairé la nuit. Bref, une amélioration évidente par rapport aux points de critiques passées mais pas encore optimal.
Si c’est trop fort, c’est que t’es trop vieux !
Les concerts :
C’est pour ça que les 55 000 festivaliers sont venus et force est de reconnaître qu’ils ont été gâtés. Le Sonisphere 2013 a été marqué par des prestations de très grande qualité, mention spéciale à Behemoth, Sabaton, In Flames, Korn, Mastodon, Stone Sour, Megadeth, Epica, Airbourne… Enfin presque tous ! Des groupes qui se sont particulièrement démenés sur scène, créant parfois même la surprise. Et bien entendu Iron Maiden qui est resté fidèle à sa réputation, dans sa légende, dans sa forme physique (impressionnant de les voir ainsi encore courir, sauter et faire la gymnastique à leur âge et après tant d’années de service) et sa démesure (quels décors !). La qualité du son, de manière presque inévitable en plein air, fluctuait beaucoup suivant les endroit où on se situait. C’est ainsi que pour une même prestation, deux personnes auront pu avoir deux appréciations radicalement différentes. Faisons également mention des lumières qui étaient globalement sublimes quel que soit le groupe et malgré le fait que la plupart des prestations se sont déroulées en plein jour.
Au niveau de la programmation, mettre Hacktivist le dimanche entre Voodoo Six et Ghost était quelque peu risqué et s’est soldé par un échec pour le groupe. Il aurait probablement été mieux accueilli le samedi au milieu des autres groupes néo-metal (Korn, Limp Bizkit) et metalcore (Bring Me The Horizon), le public lui aurait été sans doute ainsi plus adapté. Du côté de Children Of Bodom, ce fut un peu une sensation de « sacrifice » dans la mesure où il jouait juste avant Iron Maiden et que les gens se sont placés très tôt devant la scène Apollo pour attendre le groupe anglais. Mais que voulez vous ? Il en fallait bien un ! Notons aussi qu’avec uniquement Headcharger et Dagoba en ouverture de festival, d’aucuns estimeront que la scène française aurait pu être légèrement mieux représentée cette année. Pour le reste, rien à redire, les concerts se sont enchaînés avec une grande fluidité, variant les plaisirs grâce à la diversité des artistes présents.
Au-delà de l’affiche elle-même, le Sonisphere, avec ses deux grandes scènes en alternance, s’est révélé être un festival très digeste où le festivalier prend son temps pour apprécier les prestations, sans « frustration » de louper tel ou tel groupe ou « grignoter » une scène par-ci, une autre scène par-là. Car c’est avant pour ceci qu’ils se déplacent à Amnéville : pas tant pour le cadre très classique que pour voir des concerts et un enchaînement de groupes prestigieux. D’autant plus que les concerts commencent à treize heures et se terminent à minuit, ce qui laisse le temps de se reposer et évite d’avoir l’esprit surchargé en fin de journée pour la tête d’affiche. C’est en cela qu’il est évident aujourd’hui que les deux grands festivals français de metal sont régis par des philosophies différentes. On ne va pas à l’un pour les mêmes raisons qu’à l’autre.
Mais où était The Love Machine (à gauche) après l’intro de Wasted Years (Iron Maiden) ? A côté, avec les appareils photos qui lui pendent au cou, c’est Le Duc : chacun sa manière de se briser les cervicales !
Presse/photographes :
Pour être tout à fait franc, l’ouverture du festival a été laborieuse pour les médias. Ouverture de seulement deux guichets pour retirer les accréditations une heure à peine avant le démarrage du premier concert. La file d’attente fut longue et nombre de photographes ont, par exemple, raté Headcharger, coincés à attendre de retirer leurs pass. Il aurait été plus avisé de permettre aux journalistes déjà présents de retirer leurs accréditations la veille, pour alléger la charge le jour J. Plus pénibles encore furent certains cafouillages dans les listes, en particulier pour certains gagnants de concours qui nous ont témoigné de leur expérience laborieuse, renvoyés sans cesse d’une personne à l’autre.
Il faut reconnaître que le tout premier contact a laissé une mauvaise impression… Mais ce fut avant de découvrir les conditions et le cadre de travail. En un mot : optimal. Excellente idée tout d’abord d’avoir séparé géographiquement les espaces « détentes » V.I.P. / média / partenaires des espaces de travail. Certains auront trouvé la marche (et l’ascension) pour atteindre le Galaxy longue et fatigante mais la vérité est que pouvoir profiter d’une zone de calme loin du bruit pour travailler n’a pas de prix. A noter que nous y avons été accueillis samedi en début d’après midi par un magnifique buffet de charcuterie et de vin. Une attention qui fait son effet !
Dans le Galaxy, c’est tout un large espace de travail qui a été aménagé, juste à côté des tentes et loges artistes – pratique pour les interviews. Mieux encore, certains médias comme Radio Metal ont bénéficié de box avec table, chaises, prises électriques, connexion wifi opérationnelle et, détail absolument remarquable, casier avec cadenas et deux clefs pour y ranger nos affaires (ordinateurs par exemple). Autant dire que cet aménagement, apparemment inspiré des festivals étrangers, nous a dans un premier temps surpris et au final énormément facilité la tâche et notre organisation. Sans compter un staff carré et très disponible malgré la montagne de sollicitations qu’il subissait. Et n’oublions pas l’accessibilité du Galaxy jusqu’à au moins une heure du matin pour pouvoir continuer à travailler même après la dernière prestation de la journée. En résumé, ce furent là les meilleures conditions de travail dont nous ayons jamais profité en festival et nombre d’autres manifestations du genre feraient bien de s’en inspirer.
Pour les photographes, le nombre d’accréditations paraissait raisonnable, donc pas trop de déconvenue et de bousculade. Les médias les plus importants ont profité d’un statut prioritaire leur permettant d’entrer en premier et de photographier l’intégralité des trois premiers titres de chaque groupe (hormis Iron Maiden). Pour les autres photographes, ça se faisait en trois vagues pour éviter la surpopulation dans le pit photo et permettre une mobilité correcte pour travailler.
Le Sonisphere 2013 est « Tom Araya approved ».
Conclusion :
Pari gagné pour le Sonisphere France qui a proposé une belle troisième édition. Même si une marge d’amélioration existe encore et que c’est de toute manière avec les années qu’un festival, aussi important puisse-t-il être, se rode et prend les bons automatismes, on sent que l’équipe a été à l’écoute des critiques passées. Mais là où le festival aura marqué le plus de points et les esprits, c’est sans aucun doute sur la qualité de l’affiche et des concerts proposés.
Cette édition 2013 augure du meilleur pour l’avenir du festival qui, espérons-le, gagnera de l’ampleur et se perfectionnera l’année prochaine, avec peut-être une troisième journée ; en tout cas, tel est a priori l’objectif. Désormais, une question s’insère dans les esprits : après le Big Four en 2011 et Iron Maiden cette année, quel As le Sonisphere va-t-il bien pouvoir sortir de son jeu en 2014 ?
Nous espérons également, que notre fil rouge vous a plu et aura permis à ceux qui n’étaient pas à Amnéville le weekend dernier de vivre un peu, par procuration, les festivités. Le fil rouge est disponible ici pour la journée du samedi et là pour le dimanche. Sachez par ailleurs que vous retrouverez dans quelques jours la galerie photos pour revivre les concerts en image. Et l’émission de mardi dernier consacré au festival sera prochainement disponible en podcast.
Et n’hésitez pas à partager votre propre ressenti en commentaire !
A l’année prochaine !
Bon article, tout est à peu près dit et de manière assez fidèle à ce qu’on a pu vivre avec mes potes lors de ce Sonisphere 2013… sauf r1 point crucial concernant le service de sécurité !
On ne peut pas dire que ces types soient tous sympas ou tous débiles. Il y a un peu des deux. Par exemple, les trois bouffons de la sécurité situés au retour son côté table de mixage étaient de véritables imbéciles qui nous emmerdaient si notre sac à dos touchait la barrière de protection alors qu’on était dos à ces barrières… Vraiment des nuls qu’on a d’ailleurs volontiers aspergés d’urine à la fin du festival. Bien fait pour ces minables dont le seul but étaient de nous faire chier.
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Il est clair que la qualité du terrain où se déroule les festivals n’est parfois pas la priorité des organisateurs. J’étais au Sonisphère 2010 en suisse à Jonschwill et c’était une horreur : une boue totalement liquide de 20 cm d’épaisseur présente partout et dans laquelle on pateaugeait. Et le pire je m’étais aperçu qu’à l’entrée du festival il y avait des blocs avec des porcs vivants à l’intérieur…J’y croyait pas : ces connards d’organisateurs nous avait mis avec eux !
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Magnifique festival mais contrairement aux hommes qui avaient droit aux urinoirs pour les toilettes femmes celles du bas étaient à vomir, on voyait bien dimanche matin en arrivant qu’elles n’avaient pas été nettoyées, seul coup de gueule à dénoncer, quand aux personnes qui se plaignent de l’interminable file d’attente il fallait tout simplement venir plus tôt, nous n’avons eu aucun problème à assister aux premiers concerts des 2 jours 😉
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Super week-end passé au sonisphere.
On espère que ça va perdurer dans le temps.
Je suis ravi de vous avoir rencontré sur le stand Radio Métal.
Longue vie au SONI et à Radio Métal.
« shit music only »
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J’avais adoré en 2011 et j’ai adoré en 2013 ! En 2012, j’étais allé au sonisphere en Suisse et c’est pas mieux qu’à Amneville (si ce n’est l’herbe qui est bien que quand il ne pleut pas).
L’affiche était énorme cette année (Motorhead, stone sour, Megadeath, Korn, mon 14ème Maiden….) ! Le seul reproche : un seul coin toilettes bomdé et vite sale et sans aucun point d’eau !
Merci à toute l’équipe de sonisphere !
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Premier Sonisphère pour moi, merci, merci, superbe week end avec mon pote Iron qui comme quatre jours avant à Bercy avait la méga patate ( comme d’hab). Bravo à l’organisation et à la sécurité, démonter une scène et en remonter une à cette vitesse : CHAPEAU !
Et merci à Radio Métal que j’ai félicité sur place, bravo, vous faîtes du super boulot.
Le Sonisphère 2013 : ENORME !!!
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Juste une question me turlupine !!! Combien de litres de bière pendant ce festival ? 😀
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Eh les reporters, vous râlez à propos de l’accueil Press/VIP mais le festivalier moyen lui a subi une queue interminable pour assister aux premiers concerts de samedi : 1h30 d’attente ! Résultat : plein de gens ont loupé les 2 ou 3 premiers groupes. A part ce problème d’organisation, super festival.
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@Lost :
– L’article critique négativement l’état des toilettes, contrairement à moi.
– C’est pas parce que t’es pas en train de décéder de la malaria que c’était potable xD On m’a assuré qu’elle ne l’était pas, j’ai dû aller jusqu’au intermarché et dieu que c’était long
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Ah tiens y’a une fonction Reply …
A propos de la propreté des toilettes, je m’étonne de ce que vous dites dans l’article et de ce que dit Apeth.
J’ai utilisé les toilettes (essentiellement les urinoirs) qui se situaient dans le coin de la tente où se déroulait les dédicaces. Toujours une place, toujours propres car régulièrement nettoyés à coup de jet d’eau. J’ai même eu le droit au jet d’eau alors que j’urinais moi-même ! Douche et pipi en même temps !!! 🙂
Et pour répondre à Apeth, il y avait un point d’eau. Accès sans queue. Et tout à fait potable puisque je suis toujours debout pour en parler sans avoir souffert de tourista.
Après, chacun a son expérience…
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L’ambiance au camping était très bonne. C’est vrai que la queue des douches était parfois longue à l’heure de pointe.
Sur le festival en lui même, quelle affiche !
Le sol en macadam, j’ai trouvé ça plutôt bien, ça évite la boue, même si j’ai encore mal au dos, de ma double chute sur un slam…
La date est -je trouve- appropriée. Vous ne passerez pas le bac toute votre vie, et la plupart des facs ont fini leurs examens en début juin.
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D’accord avec Lucas, j’y ai été (from Paris) et la journée de Lundi fut dure !!
Mon premier festival, et j’en ai pris plein la vue. L’ambiance était géniale…
Côté terrain, le cadre était très sympa. Le sol était un peu dur la nuit, mais vu l’heure et l’état dans lequel on s’est couchés ça c’est pas trop senti. C’est vrai que l’accès au festival était mal indiqué, mais tout le monde était très sympa, y compris la sécurité. Par contre, le fait que ça soit en pente … C’était très pénible. Surtout, d’un point de vue acoustique, toute la région était au courant qu’un festival se déroulait là … Mettre une source en haut d’une montagne, quelle idée :p
Côté infrastructures, l’espace était insuffisant au vu du nombre de festivaliers, mais bon ça c’est surement dû au jeune âge du festival. Les toilettes c’était correct, le mersh aussi. Par contre le prix de la nourriture … et pas d’eau potable, même au camping ! Pour le son, le niveau global était correct, cependant y’avait de grandes disparités… CoB, Maiden, et surtout Dragonforce étaient trèèèès mal équilibrés.
Côte spectacle, c’était impeccable. Les groupes se sont donnés à fond, presque tous ont essayé de parler français. Mention spéciale à Ghost, Stone Sour et Korn, qui pour moi étaient les plus dans le jeu. Maiden c’est pas trop mon truc, mais ça bougeait pas mal. Motörhead était un peu en dessous, mais c’est leur indifférence qui fait leur charme.
En conclusion, à refaire !! Et vite 😉
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quand on est arrivés, j’ai demandé à un mec de la sécu où on pouvait se garer. il m’a dit que les parkings étaient pleins et qu’il fallait se garer à l’arrache. et il a ajouté « c’est le succès » avec un grand sourire
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« Et l’émission de mardi dernier consacré au festival sera prochainement disponible en podcast. »
Yesssssss !!!!
Mais que rajouter de plus???
Ah si, vous n’avez pas parlé des RadioMetalleux qui sont venus (nombreux?) vous faire un Coucou de soutient !!!
Bouuuuuuuuuuuuuuuu xD
Et du Market !!!
J’ai apprécié qu’il soit dispatché sur plusieurs tentes, ce qui a donné beaucoup plus de fluidité pour faire nos recherches et discuter 😉
Par contre le Merch Sonisphere était tout simplement HORS DE PRIX !!!!
30€ le T-shirt…
Pour presque le même prix j’ai pu prendre 1x Mastodon + 2x RadioMetal
(=41€ avec Réduction négociée dure chez RM)
xD
Ah aussi, une petite pensée pour la personne qui a donnée sa vie au Sonisphère 🙁
Malheureusement décédé d’une crise cardiaque lors du concert de Motörhead, ce jeune homme de 51 ans, n’a pas pu être réanimé malgré la présence active des secours sur le site
RIP
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+1 pour le prix des t-shirts officiels : c’est clairement ça qui a fait que je n’en ai pas prix. Pourtant le vert avec les noms des groupes derrière était très classe ! Mais 30€ non.
Dans la presse locale on parle plutôt de 45 000 personnes ce qui parait plus probable vu la taille du site (plus petit qu’en 2011) et l’espace qu’il y avait même proche des scènes.
Pour revenir à 2012 c’est plus une programmation faible qui explique le flop et d’ailleurs il est intéressant de s’interroger sur la viabilité du festival en l’absence d’un des très gros noms de la scène metal.
L’organisation c’est améliorée en dépit des faiblesses inhérentes au package sonisphère petit bémol au niveau du son qui était selon l’endroit ou l’on se situait était très très moyen.
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Mais il sont cons de foutre leur festival pil au moment du BAC… Enfin ils doivent avoir leurs raisons.. !
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C’est pour éviter que le festival soit infesté de gamins prépubère, boutonneux et immatures !!!
S’il vous plait, remettez la date début juillet, tous les étudiants ne sont pas en examen à ce moment là ! Je suis allé aux 2 premières éditions et je n’ai pas pu y aller cette année pour cause d’avancement de la date !
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mettre la date à ce moment precis n a qu un buT…conccurencer le hellfest…
La date a été avancée uniquement à cause du calendrier de Maiden.