Ça y est, malgré les activités éparses de ses membres et notamment du guitariste Michael Amott et du bassiste Sharlee D’Angelo, tous deux très occupés avec Arch Enemy et leurs autres projets (Black Earth que vient de monter le premier, The Night Flight Orchestra qui a sorti un album l’an dernier pour le second), Spiritual Beggars semble avoir retrouvé un rythme de croisière.
C’est certain qu’il y a toujours une incertitude qui plane au-dessus de cette formation rock stoner/psychédélique/rétro mais, non seulement on sent bien que ses membres s’y éclatent beaucoup trop pour lâcher l’affaire, mais en plus, c’est précisément cette incertitude qui décuple le plaisir lorsque les astres s’alignent enfin et que les musiciens trouvent le moyen de se réunir et nous sortir un nouvel album. Sunrise To Sundown est déjà leur neuvième et ce plaisir, transcrit dans une musique enregistrée live en à peine cinq jours, faite parfois de jams, y est palpable.
Nous avons joint Per Wiberg, multi-instrumentiste qui, dans cette formation, se charge d’étoffer la musique de claviers chauds et organiques, pour nous parler de cet opus qui ne faillit pas à la réputation du combo.
« Avec ce genre de musique, on peut toujours se permettre de proposer plein de types différents de chansons. Je crois que c’est justement le propre du rock. »
Radio Metal : Il s’agit du troisième album et de la sixième année du groupe Spiritual Beggars avec ce line-up. Que penses-tu de cette version du groupe ?
Per Wiberg (claviers) : Je le sens bien et je pense que c’est le cas de tout le monde dans le groupe. Apprendre à connaître les autres musicalement et autre prend un peu de temps mais tout le monde se sent vraiment à l’aise et à sa place. Quand on écoute notre musique, je trouve qu’on sonne vraiment comme un groupe. Je trouve qu’il y a une bonne ambiance dans le combo !
Je sais qu’il est toujours compliqué pour Spiritual Beggars de se réunir et que d’une année à l’autre, vous ne savez jamais vraiment quand ou bien si un nouvel album verra le jour. Dans un sens, dirais-tu que c’est peut-être ce qui permet de garder ce projet plus vivant et stimulant qu’un groupe à la carrière plus « traditionnelle » ?
Oui, peut-être un peu. Oui, c’est vrai ce que tu dis, ce n’est pas évident de savoir quand sera la prochaine fois que nous aurons l’occasion de faire quelque chose ensemble. Lorsque nous enregistrons de nouvelles musiques et jouons pendant nos concerts, nous donnons toujours 110 % de nous-mêmes au lieu de 100 % [rires]. Mais oui, ça rend [le projet] vivant. Cependant, je ne dirais pas que nous n’avons jamais douté du fait que nous enregistrerions ce nouvel album Sunrise To Sundown. Mais lors de notre tournée pour Earth Blues, nous avons donné plus de concerts pour cet album que nous ne l’avions fait pendant des années. Ça nous a fait du bien et nous nous sommes dit à ce moment-là qu’il était certain que Spiritual Beggars sortirait un nouvel album.
Cependant, ces dernières années vous avez réussi à maintenir une certaine régularité. Comment vous y prenez-vous, sachant que Michael [Amott] et Sharlee [D’Angelo] ont été particulièrement occupés ? Est-ce que vous vous disciplinez ?
Oui, il est très important que nous communiquions sans cesse et que nous prévoyions des mois et des mois à l’avance. Il y a environ un an, nous avons commencé à discuter pour savoir à quel moment de l’année nous répéterions pour l’enregistrement du nouvel album. Il est vraiment important que nous consultions nos agendas et fassions savoir aux autres lorsque nous sommes occupés ou non pour nous organiser.
Dirais-tu que lorsqu’il est occupé comme il l’a été avec Arch Enemy, Michael se repose davantage sur les autres membres du groupe et particulièrement sur toi afin que Spiritual Beggars continue à avancer ?
Oui, peut-être, mais comme tu l’as dit Sharlee et Michael sont ceux qui sont le plus en tournée, de tous les membres actuels du groupe. Du coup, ça dépend un peu du moment où Arch Enemy n’est pas en tournée ou libre de faire autre chose. Ludwig et moi sommes dans le groupe depuis tellement longtemps maintenant qu’en effet, nous pouvons faire en sorte de faciliter un peu les choses pour Sharlee et Michael lorsqu’ils rentrent de tournée.
Le processus d’écriture pour cet album est le fruit d’un effort collectif. Comment l’écriture fonctionne-t-elle au sein de Spiritual Beggars et notamment lorsque toi-même et Michael travaillez ensemble ?
Pour les chansons que Michael et moi avons écrites ensemble, en général l’un de nous a la musique et l’autre écrit les paroles et la mélodie. Mais bon, il y a une chanson sur le nouvel album intitulée « Lonely Freedom » dont la musique a été écrite à moitié par moi et à moitié par Michael. Alors, il n’y a pas de règle fixe sur la manière dont nous écrivons nos musiques, je dirais. Mais généralement lorsque nous écrivons des chansons ensemble, il y en a un qui écrit les paroles et la mélodie et l’autre la musique.
Tu as déclaré qu’il s’agissait de votre album le plus varié et dynamique. Est-ce que c’était votre objectif initial ?
Je crois que c’est à chaque fois notre objectif. Je pense que c’est important pour nous que notre album soit varié et dynamique. Enfin, nos influences sont évidentes. Si vous écoutez nombre des vieux classiques, des groupes comme Deep Purple, Black Sabbath et autres, tous leurs albums sont très variés et dynamiques. Je crois que c’est l’une des choses que nous adorons, ce genre de musique. Alors c’est toujours important pour nous que notre album soit de cette qualité.
En réalité Michael Amott était un peu inquiet de cette diversité parce qu’il « se demandait si les gens allaient comprendre ». Est-ce que tu partageais cette inquiétude ?
Non ! [Rires] Pas vraiment ! Je ne sais pas. Je crois qu’avec ce genre de musique, on peut toujours se permettre de proposer plein de types différents de chansons. Je crois que c’est justement le propre du rock. Il ne s’agit pas de proposer la même chanson encore et encore. Et je crois que ça va dans le bon sens, comme sur les anciens albums de Spiritual Beggars, les gens semblent apprécier la diversité de ces albums. Tu peux proposer des chansons heavy, des chansons lentes, des choses posées ou issues de jams. Je pense que nous pouvons vraiment nous permettre cette diversité et je dirais que le ton général de l’album est très exaltant et entraînant. Je dirais que la majorité des chansons sont rock, il y a peu de chansons blues lentes ou autres.
« [La pression] permet de rester concentré, quoique nous n’ayons pas tant besoin de ça dans le groupe. »
Penses-tu que Michael était inquiet parce que les gens ne sont plus habitués à tant de diversité contrairement à ce que proposaient les groupes dans les années soixante-dix par exemple ?
Oui, de nos jours, il y a tellement de sous-genres dans toutes sortes de… En tout cas, si on parle de la musique heavy rock ou metal, enfin, cette partie du spectre, il y a tellement de sous-genres, ce qui est cool, je trouve. C’est vraiment cool qu’il y ait tant de types de musiques. Mais ça veut également dire que pour correspondre à un sous-genre particulier, tu dois en quelque sorte limiter ton point de vue. Si tu veux te confiner à un « genre » particulier, si je puis dire, je dirais que ça laisse également de moins en moins d’espace pour se développer en tant que musicien.
Pour la première fois, le batteur Ludwig Witt a écrit deux chansons. Qu’a-t-il apporté au groupe en termes d’écriture ?
Ludwig a toujours été très impliqué dans l’arrangement des chansons et la structure des chansons. Il a une bonne intuition concernant l’écriture de chansons et ce qui sonne bien. C’est la première fois, si je ne me trompe pas, qu’il écrit la musique, les paroles et les mélodies de deux chansons complètement seul. Il a également coécrit deux ou trois chansons avec Michael et moi par le passé. Alors, c’est quelqu’un que je qualifierais de batteur musical [petits rires] faute d’une meilleure expression. Il possède une bonne intuition pour déterminer quand le groupe dans son ensemble sonne bien.
Une fois encore, l’album a été enregistré live. Est-ce que c’est essentiel pour le groupe de procéder ainsi ? Penses-tu que c’est le seul moyen de capter l’authenticité de votre musique ?
Pour le moment, travailler ainsi semble très bien nous convenir. Je ne sais pas ce que nous ferons sur le prochain album mais pour le moment, cette méthode fonctionne très bien, nous avons procédé de cette manière pour cet album ainsi que sur Earth Blues. C’est également une façon de travailler très rapide. Parce que lorsque tu te mets à enregistrer les musiques en live, tu peux discuter après avoir fait une prise pour voir si tout le monde est content ou bien s’il faut changer ceci ou cela. Tu obtiens un résultat très rapidement, ce qui est très inspirant parce que tu peux écouter une chanson que tu viens d’enregistrer et la basse, la batterie, le clavier et la guitare seront déjà là. Cette méthode de travail rend très créatif parce que d’un coup tu as un tas d’idées qui te viennent pour les overdubs et éventuellement le chant.
Michael Amott a déclaré que c’était « live à même le sol et que vous vous teniez en demi-cercle autour de la batterie ». Peux-tu m’en dire davantage sur cette disposition et sur ce qui se passe lorsque vous êtes tous ensemble en train d’enregistrer un album ?
Nous nous connaissons tellement bien musicalement parlant qu’il n’y aucune pression quand nous enregistrons de cette manière. Je dirais que tout le monde écoute ce que nous faisons ensemble pour bien s’imprégner de l’ambiance. Nous faisons aussi attention à la structure des chansons et aux arrangements, je dirais, parce que… Je veux dire que c’est important de se faire confiance en tant que musiciens, et c’est le cas dans notre groupe. Personne ne se fait de soucis concernant le jeu d’untel ou quoi que ce soit parce que je crois que nous sommes tous satisfaits les uns des autres des musiciens que nous sommes. C’est donc une méthode très facile pour nous de déployer une bonne énergie dans la pièce et de travailler les chansons très rapidement également.
Tu as dit que vous ne ressentiez aucune pression. J’ai lu que vous n’aviez prévu que cinq jours avec tout le monde et que vous ne saviez pas quel résultat vous obtiendriez parce que vous n’aviez pas vraiment réalisé de démos au préalable. Ne ressentiez-vous réellement aucune pression étant donné les circonstances ?
On se met toujours une petite pression à soi-même parce qu’on veut réaliser le meilleur album possible et parce qu’en tant que musicien on veut jouer aussi bien que possible. Je pense que nous avons beaucoup appris en enregistrant Earth Blues. Alors je dirais [que sur] Earth Blues, peut-être étions-nous un peu sous pression parce que nous ignorions combien de temps ça nous prendrait. Cette fois, nous avons appris d’Earth Blues et même si cinq jours c’est peu, je crois que nous savions que c’était faisable. Ça n’est pas comme s’il nous restait dix chansons à faire le dernier jour [petits rires]. Et oui, il faut aussi savoir se discipliner. Et il est également important de régler tous les détails techniques pour que tout fonctionne correctement avant de commencer l’enregistrement, afin de ne pas être distrait et que tout fonctionne d’un point de vue technique pour pouvoir se concentrer uniquement sur notre musique. Cinq jours sont tout à fait suffisants pour ce que nous avons réalisé sur ce nouvel album.
Alors, vous n’avez eu aucun moment de doute.
Et bien, en fait si un peu parce qu’un jour j’ai fini à l’hôpital [petits rires], j’avais une hernie et j’ai dû aller aux urgences, ce qui nous a un peu retardés, mais ce sont des choses qu’on ne peut jamais prévoir. L’idée de base d’enregistrer en cinq jours ne m’inquiétait pas particulièrement. Ce sont en fait les événements qui se produisent en cours de route et qu’on ne peut pas prévoir qui peuvent éventuellement causer du souci.
Penses-tu toutefois que cette pression est parfois nécessaire pour donner de l’énergie au groupe ?
Oui, je crois. Je trouve que c’est une bonne chose, ça permet de rester concentré, quoique nous n’ayons pas tant besoin de ça dans le groupe. Je pense que tout le monde est bien concentré quand il s’agit d’enregistrer et de travailler en studio. Mais oui, comme tu le dis, ça peut être aussi une pression positive, si tant est que ça existe.
« Spiritual Beggars n’est pas du tout un groupe militant mais je dirais que nous sommes juste préoccupés par la planète sur laquelle nous vivons. »
Sur l’album, il y a de longues parties instrumentales ponctuées de riffs répétés et à l’atmosphère psychédélique. Généralement, on obtient ce genre d’atmosphères en jammant. Cela veut-il dire que certaines parties viennent de jam réalisés directement en studio pendant les enregistrements ?
Oui. Je pense que tu parles de la chanson « Lonely Freedom », c’est une chanson avec une longue fin, si tu veux l’appeler ainsi ; c’est clair que sur celle-ci il y a beaucoup d’improvisation et c’est pareil pour la chanson intitulée « I Turn To Stone » où nous nous amusons avec un même grand thème. Alors oui en effet, nous jammons en studio.
L’album est intitulé Sunrise To Sundown et nous pouvons voir sur la pochette le soleil et la lune sourire et presque s’embrasser au-dessus de la vie sur terre. Quel est le symbole derrière cette image ?
En réalité nous avions une autre idée pour le nom de l’album et une autre image pour la pochette, mais ce gars Costin [Chioreaunu] qui a réalisé l’illustration, lorsque nous avons vu une autre de ses images, celle du soleil et de la lune, nous avons immédiatement su que ça marcherait super bien avec la chanson « Sunrise To Sundown ». Alors ça nous a paru évident que ça devait être le titre de l’album et que ça devait être cette pochette. Ça marchait super bien ensemble mais ce n’était en fait pas notre idée première.
Il y a de toute évidence une pensée écologique sur cette pochette et c’est une idée que nous pouvons retrouver dans le titre du précédent album Earth Blues et dans le packaging écolo de Return To Zero. Quelle place occupe l’écologie pour le groupe ?
Je crois que quand tu voyages beaucoup, tu vois beaucoup de choses, c’est un sujet qui te préoccupe, je dirais ; lorsque tu te rends dans des tas d’endroits dans le monde, tu remarques que les gens ne prennent pas vraiment soin de Mère Nature, pour ainsi dire. C’est vraiment quelque chose que tu remarques quand tu voyages beaucoup. Enfin, Spiritual Beggars n’est pas du tout un groupe militant mais je dirais que nous sommes juste préoccupés par la planète sur laquelle nous vivons, peut-être pas d’un point de vue politique, mais juste d’un point de vue d’être humain, si tu vois ce que je veux dire.
Initialement, vous aviez annoncé avoir travaillé sur quinze chansons et deux reprises. Finalement, il y a onze chansons sur l’album. Peux-tu nous en dire plus sur les quatre autres chansons ? Sortiront-elles un jour ?
Je ne sais pas. Lorsque nous avons enregistré Earth Blues, nous avions beaucoup de parties et de chansons, enfin pas des chansons terminées mais des idées que nous voulions garder pour les travailler sur le nouvel album et c’est ce que nous avons fait pour plusieurs d’entre elles. Mais tu sais, c’est toujours pareil, il y a toujours des chansons que tu n’aimes plus tant que ça quand tu commences à travailler dessus et parfois tu peux être surpris parce que tu es soudainement très inspiré et créatif avec une chanson dont tu n’attendais pas autant. J’essaie de me souvenir des chansons que nous n’avons pas terminées… Je crois qu’en fait il n’y a qu’une chanson finie que nous n’avons pas retenue sur cet album. Les autres chansons ne sont pas terminées, je dirais, il n’y a que la structure et l’idée de base de la chanson. Mais quand tu enregistres comme nous le faisons, que nous jouons dans une pièce en essayant d’arranger les musiques, je pense qu’on se rend compte très rapidement de ce qui fonctionne ou non. Mais oui, la chanson qui est terminée et que nous n’avons pas mise sur l’album verra peut-être le jour la prochaine fois, qui sait ?
Quelles étaient les deux reprises ?
L’une des chansons s’intitule « Stoned Woman » par le groupe Ten Years After et l’autre s’intitule « Thumbsucker » par le groupe Mountain. Nous n’avions pas d’idées particulières derrière la tête. Je dirais cependant que Ten Years After, du moins peut-être de nos jours, est un groupe qui n’est pas reconnu à sa juste valeur. C’était cool de reprendre une de leurs chansons. Ils avaient un excellent guitariste, Alvin Lee, et c’est un bon groupe. Mountain est un groupe dont nous avons déjà fait une reprise, la chanson « Blood Of The Sun » qui était en bonus sur une édition limitée de l’album On Fire. Mais cette fois, nous avons décidé de reprendre « Thumbsucker » qui n’est peut-être pas la chanson la plus connue de Mountain mais elle est cool et je pense que nous nous en sommes bien sortis, c’est sympa à jouer.
Tu es connu pour jouer sur des claviers old school aux sonorités organiques. N’as-tu jamais été intéressé par les sons plus modernes et électroniques ?
Si, je le suis, mais je ne m’en sers pas trop avec Spiritual Beggars. Je pense que chaque chose doit être à sa place. J’utilise ce que je pense être approprié pour Spiritual Beggars. La musique que nous jouons s’inspire des années soixante, soixante-dix et, dans une certaine mesure, du heavy rock et du metal des années quatre-vingt. J’aime ces sons-là. Mais si nous jouions d’autres styles de musique, j’utiliserais autre chose. Je pense que ça dépend quand même du style de musique que tu joues.
Est-ce que tu peux nous donner des nouvelles de Kamchatka ? Tu as des infos à partager ?
Oui, il y a une nouvelle chanson qui est sortie sur Spotify [le 10 février] qui n’est pas sur l’album alors on peut dire que c’est un nouveau single numérique. Et nous [faisons] une tournée européenne de quelques semaines, du 25 février au 19 mars. Puis, nous continuerons avec deux séries de dates au printemps, l’une en Pologne en avril et une en Allemagne en mai. Malheureusement, il n’y pas de dates prévues en France pendant ces tournées.
Avec Kamchatka, tu joues de la basse. Quelle relation entretiens-tu avec cet instrument ?
En fait, j’ai toujours joué de la basse et de la guitare dans beaucoup de groupes mais dans les groupes les plus connus je joue du clavier. Je sais que les gens me connaissent pour avoir joué avec Opeth auparavant et avec Spiritual Beggars depuis longtemps et dans lesquels je joue du clavier. Mais j’ai toujours joué de la basse et de la guitare dans les autres groupes également.
Tu as sorti un album en 2008 avec King Hobo. Penses-tu que le groupe va se reformer pour sortir un successeur ?
Nous avons en réalité enregistré un successeur ! [Rires] Nous allons voir quand nous le sortirons. Je ne sais pas encore mais oui nous avons fait un deuxième album. Il est plus ou moins dans la même veine, c’est old school, il y a du blues rock et un peu de funk. Il sonne comme notre premier album. On y retrouve beaucoup de jams aussi parce que c’est le but initial de ce groupe, inclure beaucoup d’improvisation. Alors il est dans la continuité du premier album, je dirais.
Interview réalisée par téléphone le 11 février 2016 par Philippe Sliwa.
Fiche de questions : Philippe Sliwa & Nicolas Gricourt.
Introduction : Nicolas Gricourt.
Retranscription et traduction : Daphnée Wilmann.
Photos : Masa Noda.
Site internet officiel de Spiritual Beggars : www.spiritualbeggars.com
Pas de date en France ? Pourtant Spiritual Beggars passe à Brest le vendredi 08 avril 2016 Salle Odyssée avec Wolvespirit, Mobütu et Bigsure.