Steven Wilson sortira un nouveau DVD/Blu-ray/CD live, intitulé Home Invasion: In Concert at the Royal Albert Hall, le 2 novembre via Eagle Rock / Universal.
Enregistré en mars 2018 lors du dernier des trois concerts donnés au Royal Albert Hall de Londres, le live sera disponible aux formats Blu-ray, DVD, Blu-ray/2CD, DVD/2CD. Une édition vinyle 5 LP sera disponible en mars 2019.
Tracklist :
01. Intro “Truth”
02. Nowhere Now
03. Pariah
04. Home Invasion / Regret #9
05. The Creator Has A Mastertape
06. Refuge
07. People Who Eat Darkness
08. Ancestral
09. Arriving Somewhere But Not Here
10. Permanating
11. Song Of I
12. Lazarus
13. Detonation
14. The Same Asylum As Before
15. Song Of Unborn
16. Vermillioncore
17. Sleep Together
18. Even Less
19. Blank Tapes
20. The Sound Of Muzak
21. The Raven That Refused to Sing
Les DVD et Blu-ray comprendront en bonus trois chansons enregistrées lors des soundchecks (« Routine », « Hand Cannot Erase » et « Heartattack In A Layby »), une interview et des images des coulisses.
L’édition vinyle comprendra en bonus les trois chansons enregistrées lors des soundchecks ainsi que trois chansons enregistrées lors des concerts précédents (« How is Your Life Today? », « Blackfield » et « Postcard »).
Trailer :
Artwork :
Je vais évidemment acheter le blue-ray de la tournée filmée à Londres au Royal Albert hall. Joyeux Noel
Cet homme est un génie.Le grand bonhomme du rock actuel, et ce depuis quelques années. J’ai vu son concert à L olympia en mars 2018. C’est d’une émotion fantastique. Quelle musique, on en reste baba. Merci à lui pour son talent exceptionnel.
Ce triple bonheur existe en version 2 CD + 1 DVD ou le DVD ou le BR seul. Mais quand on aime, on veut la totale, tant au niveau quantité que qualité. Les images et le son sont ici à couper le souffle. Blu-ray et DVD comportent des bonus (visuels) pour que notre plaisir soit total. Il y a notamment cette sympathique interview (?) où Steve dévoile ses appréhensions initiales de la scène et du contact avec le public. Il parle de sa conception musicale se défendant d’appartenir à un genre particulier (il a en partie raison mais n’échappe quand même pas au “progressif”) et évoque aussi sa très heureuse collaboration avec de talentueux graphistes pour offrir au public un show époustouflant. Deux écrans dont un transparent entre la scène et le public, permettent de projeter des personnages, des animations et des décors lumineux géants qui semblent bouger dans l’espace tant la technique holographique est précise. On imagine ce que “The Lamb lies Down on Broadway” de GENESIS aurait pu être dans les années 70 avec la technologie actuelle !
Ce concert ne se contente pas de faire la promo du dernier album “To the Bone”; il offre aussi de grands moments des albums précédents et met en lumière toute la richesse créative de Steve. Si la coloration mélodique reste le progressif façon King Crimson (Home Invasion, The Creator has a Mastertape, Sleep Together), notre multi instrumentiste (il joue de tout sauf la batterie) explore bien d’autres veines musicales ne dénigrant pas la pop en invitant en sus des danseuses en mode hispano tropicale pour un moment festif (Permanating). Certains morceaux m’ont rappelé Peter Gabriel (Song of I) dans sa montée symphonique en force ou Marillion (Song of Unborn) le plus souvent pour l’ambiance ou certains riffs de guitare qui tuent. Steve Wilson a son propre univers mélodique, bien sûr, et ce depuis Porcupine Tree dont l’amateur se souviendra de la claque magistrale qu’il a prise à l’écoute de Signify ! On retrouve ici ce punch incroyable dans Detonation.
Niveau show, je l’ai dit, tout est superbement travaillé. Projection d’animations souvent sombres ou dépressives (The Raven that refused to sing) ou émotionnantes pour leur contenu (Refuge : inutile de vous dire de quoi ça parle) et les danseuses géantes projetées sur l’écran transparent (Song of I). La chanteuse Ninet Tayeb est tout simplement magique dans ce somptueux moment d’anthologie qu’est Pariah avec une voix qui va crescendo jusqu’à l’explosion de lumière sur l’écran arrière en gerbes étoilées. A coup sûr la pilosité de vos bras se dressera en un long frisson de bonheur à chaque écoute (il y a longtemps que ce ne m’était plus arrivé) ! On retrouve Nina pour une belle ballade dans les bonus du blu-ray : Routine et dans le très beau jeu de voix de Heartattack in a Lay by. Indispensable à tout fan de Steve Wilson et une découverte à faire pour qui ne le connaîtrait pas encore ! El Jice.