Suite à l’article de Mediapart (source) qui dénonçait «  « l’omerta » sur les violences sexistes et sexuelles qui règne dans ces milieux artistiques des scènes punk, hardcore et metal françaises » et à la récente annonce du groupe KRAV BOCA qui a annulé sa participation à l’Xtreme Fest, le groupe TAGADA JONES a publié un communiqué qui répond « à ceux qui les accusent d’agresseurs sexuels » notamment sur les réseaux sociaux.

Pour rappel, le chanteur et guitariste de TAGADA JONES Nicolas Giraudet est co-fondateur et booker de Rage Tour.

Communiqué du groupe TAGADA JONES (du 17 juin 2021) :

« ???Fake, trolls & mensonges ???
Ce qui devait arriver arriva !
Certains étroits d’esprits et autres bas du front s’amusent à nous accuser désormais d’agresseurs sexuels !!!
C’EST FAUX ET ARCHI FAUX !!!
Ils font un terrible raccourci entre un salarié de Rage Tour qui a été accusé et nous.
Mais NON, désolé pour nos détracteurs nous ne sommes coupable de RIEN !
Si vous voyez cela passer, ce ne sont que trolls & mensonges !
J’espère que certains comprennent aujourd’hui pourquoi Rage Tour a essayé de faire éviter les amalgames … Nous aussi avons des enfants, des filles, des femmes et vous croyez qu’on va vous laisser nous traiter d’agresseurs ?
Nous pensons d’ailleurs qu’il serait grand temps que bcp de personnes qui se taisent disent au grand jour ce qu’elles ont à dire !
A bon entendeur…
Désolé pour ce coup de gueule mais NON nous ne porterons pas le fardeau pour les autres et OUI nous continuerons de défendre le droit de la femme comme nous l’avons toujours fait.
Vivement que l’on reprenne les concerts pour retrouver de vraies personnes et pour celles et ceux qui le souhaitent ce soir 22H ce sera Hellfest From Home ✊✊✊
PS : spéciale dédicace aux groupes qui essayent de faire leurs promos sur notre dos, on vous aime ? »

Source :

Communiqué initial de Rage Tour (du 12 novembre 2020 et consulté le 17 juin 2021) :

« ⚠️ COMMUNIQUÉ ⚠️
La société Rage Tour a été citée dans une publication Instagram relatant des faits d’agressions sexuelles subis par une jeune femme. Ces accusations sont portées contre un intermittent du spectacle intervenant sur des projets précis pour la société.
Nous avons pris la décision de ne plus travailler avec la personne incriminée.
Il est important de dissocier les accusations portées contre cette personne et l’entreprise qui l’emploie. Nous ne pouvons pas laisser sous entendre quoi que ce soit à propos des autres salariés et artistes de l’entreprise.
Nous prenons très au sérieux cette situation. Notre première réaction a été de prendre contact avec la victime, nous avons également pris des mesures de simple précaution, notamment un signalement pour diffamation. Contrairement à ce que nous pouvons lire sur les réseaux, il ne s’agit en aucun cas d’intimidation ou de déni. Nous sommes tout simplement forcés de recourir à ces démarches juridiques car, dans cette triste histoire, l’ensemble des salariés de la société est indirectement concerné par cette accusation.
Nous regrettons que personne n’ait directement pris contact avec nous.
Nous souhaitons sincèrement faire la lumière sur cette histoire et dans ce sens nous invitons toutes les personnes qui souhaitent nous contacter ou nos envoyer des témoignages (anonymes ou non) à nous écrire ici : temoignages@ragetour.com
L’équipe de Rage Tour. »

Source :