Artiste : The Cult
Ville : Paris
Lieu : Bataclan
Date : 02/10/2009
Public : 1 000 personnes
Un événement Radio Metal.
«The Cult, Love Live», le panneau lumineux sur la façade du Bataclan à Paris annonce la couleur : les Anglais vont honorer l’un de leurs meilleurs disques ce soir. Résultat, beaucoup d’amateurs de bonne musique se sont déplacés et le Bataclan est bien rempli. On croise même Marco Neves, le chanteur de Treponem Pal, qui lui aussi aura droit à son flyer Radio Metal ! (ndlr : c’est dingue ce que Dimebag est prêt à faire pour nous faire croire qu’il fait du bon boulot !!!)
Un show spécial.
Le groupe fait son entrée sur scène à 20h35 et on découvre d’emblée un Ian Astbury, le chanteur de The Cult, méconnaissable avec sa barbe fournie. Ça y est, lui qui a joué avec les Doors, a décidé de ressembler vraiment à Jim Morrison ! Le show commence par l’excellent «Nirvana», le morceau d’ouverture de «Love». L’album sera donc joué dans l’ordre. Un bonheur pour les puristes. Le son est parfait et d’une clarté impressionnante. Et comme sur cd, les deux grands moments sont «Rain» et «She Sells Sanctuary» sur lesquels le public prend feu.
Les deux leaders du groupe, Astbury et le guitariste blond Billy Duffy, occupent tout l’espace scénique par leur charisme : le chanteur est un vrai frontman. Quant à Duffy, ces soli sont tout simplement impressionnants. Du coup, les trois autres musiciens sont carrément en retrait et passent pour de simples musiciens additionnels. Pourtant John Tempesta, ex White Zombie à la batterie, Mike Dimkich à la guitare rythmique et Chris Wyse à la basse ne sont pas des manchots. Ce dernier participant d’ailleurs à quelques choeurs.
Le groupe
Et puis le cours du concert est perturbé par un événement rare : l’expulsion d’un fan de la salle par le groupe ! En effet, Ian Astbury s’adresse une première fois à un individu dans la fosse, qui, visiblement, passe son temps à insulter le groupe. Résultat, vu que l’énergumène n’arrête pas son cirque, Astbury demande à la «Sécurité» – en français dans le texte ! – de virer le malotru.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Et le concert reprend son cours pour une deuxième courte partie avec des titres des autres disques de The Cult. On a notamment droit à un grand «Fire Woman» de l’album «Sonic Temple», considéré par beaucoup comme le meilleur du combo. «Dirty Little Rockstar» met aussi «Born Into This», le petit dernier, à l’honneur.
Le concert se termine et on se dit alors qu’on a passé un très bon moment avec de grands professionnels qui, après 25 ans de carrière, sont toujours au top.