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Live Report   

The Darkness : pitreries et riffs efficaces


Avec un Pinewood Smile tout frais dans leurs valises, les Anglais de The Darkness investissent le Trabendo et le remplissent. Pas mal quand même. Il faut dire que la bande des frères Hawkins a une solide réputation en concert et que, même si leur premier album référence Permission To Land servira d’ossature à la liste des morceaux joués ce soir, les titres du dernier album sont intéressants et passent vraiment bien l’épreuve du live. Les morceaux, c’est important évidemment, mais de quel niveau est la prestation délivrée par les Anglais ce soir ? Avant de répondre à cette question essentielle, intéressons-nous à ce qu’a donné la première partie, Blackfoot Gypsies, de jeunes américains de Nashville, Tennessee.

Le groupe propose un hard rock seventies à tendance très country. Les tenues vestimentaires offrent un voyage dans ce temps du LSD et du Flower-Power. Et même si leur passage ne révolutionnera pas l’histoire de la salle, les membres jouent leur carte sans faillir dans la demi heure qui leur est allouée et le public présent apprécie. Honnête entrée en matière.

Artistes : The DarknessBlackfoot Gypsies
Date : 19 novembre 2017
Salle : Trabendo
Ville : Paris [75]

The Blackfoot Gypsies

20h30, le titre « Arrival » d’Abba résonne dans la salle alors que les lumières se sont éteintes. Et le groupe d’arriver sans chichis sur leur introduction habituelle avant d’ouvrir le feu ! Et dès les premiers riffs du morceau « Open Fire », Justin Hawkins sollicite le public qu’il fait applaudir. Evidemment, avec The Darkness, la vue est un sens sollicité… par les tenues vestimentaires. Frankie Poullain, à la basse, en pure tenue année soixante-dix, Dan Hawkins, guitare, en espèce de survêtement et Justin en tenue de satin verte avec cape très tape-à-l’œil. Rufus Tiger Taylor est lui bien caché derrière ses fûts et sans trop de lumière. Pas vraiment mis en valeur le fils de Roger Taylor, batteur de Queen. Logique, la star reste l’entité The Darkness menée par son chanteur.

Côté musique, « Love Is Only A Feeling », énorme, continue la soirée de bien belle manière. « Nous sommes les Darkness, je pense que vous êtes le meilleur » dira Justin en français avec un bel accent anglais avant que le groupe ne nous fasse monter dans son très rythmé « Southern Train » et ses « tchoo tchoo » kitschissmes. A la fin de ce titre, les photographes quittent la fosse et le chanteur n’hésite pas à les railler gentiment. Après un très bon « Black Schuck », le groupe s’amuse un peu avant de lancer « One Way Ticket And Back » avec Frankie en chef d’orchestre jouant avec les guitares sous les « hey ! hey ! » des spectateurs. Le titre est imparable, avec un riff efficace et un refrain facile à retenir. Globalement, tous les titres joués ce soir sont de cette trempe et même si ceux de Permission To Land restent parmi les classiques, même si parfois des relents d’AC/DC se font sentir comme sur « Making Out » par exemple, l’ensemble est bien agréable à écouter et à voir.

The Darkness

Le public présent pourrait peut-être être plus fou mais ses réactions montrent qu’il apprécie et la chaleur qu’il dégage fait du Trabendo une belle fournaise ! Il applaudit et chante sur « Givin Up », soutient spontanément un solo de guitare, essaie de suivre Justin qui lui fait chanter des vocalises sur « Get Your Hands Off My Woman ». A propos de vocalises, la voix de Justin est bien là, tient dans les aigus et globalement le son est franchement correct. L’excellent « Growing On Me » remporte logiquement un gros succès et amène la pause rappel. Il est 21h45. Après « Japanese Prisoner Of Love », le classique « I Believe In A Thing Called Love » et son début que le groupe fait tout cool, Justin revient pour dire qu’il a oublié de saluer la première partie et clôture le concert non sans que le chanteur ait invité les fans à danser, sauter. Gros succès ! Belle soirée !

Mais un concert de The Darkness ne serait pas un concert de The Darkness sans les pitreries de son chanteur. Et ce soir, il y en a bien eu. « Makin Out » qu’il dédie à un fan qu’il a repéré, dont il demande le prénom – Benoit. Taquin, Justin précise que ce titre n’est bien que pour Benoit et pas pour les autres. Ou quand il récupère un chapeau et mieux, un sac à dos Pikachu ! Alors, évidemment, point de poirier ou d’acrobaties de ce style, le temps efface certes tout pour certains mais passe pour tout le monde. Quoi qu’il en soit, la fête a été belle, portée par des titres efficaces, un groupe vraiment bon sur scène, souriant, prenant manifestement plaisir à être là, et un public franchement réceptif venu en nombre puisque la date affiche complet.

The Darkness

SetList The Darkness :

Open Fire
Love Is Only A Feeling
Southern Trains
Black Shuck
One Way Ticket To Hell And Back
Givin Up
All The Pretty Girls
Barbarian
Makin Out
Every Inch Of You
Stuck In A Rut
Mudslide
Solid Gold
Get Your Hands Off My Woman
Growning On Me
Rappels :
Japanese Prisoner Of Love
I Believe In A Thing Called Love

Report et photos : Loic « Lost » Stephan.



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