Que la bataille fut rude ! Nombreux étaient-ils à avoir d’excellents arguments à faire valoir, entre les valeurs sûres, les revenants qui n’avaient rien proposé depuis longtemps, ceux qu’on n’attendait plus, ceux qu’on n’attendait pas encore… L’année 2019 fut riche et belle, démontrant la bonne santé de notre style de musique favori, le metal, hard rock et consort, et que celui-ci – tout comme nous – n’est pas près de prendre sa retraite.
Comme chaque année, un jury s’est réuni (et s’est pris la tête) pour établir le classement des 50 meilleurs albums, comprenant rédacteurs et animateurs de Radio Metal, ainsi que notre confrère Laurent de Noise Pollution et Sébastien du rayon metal de Gibert Joseph à Lyon.
Comme d’habitude, notons que ce classement n’a rien d’absolu et qu’on a le droit de ne pas être d’accord avec celui-ci, le but étant surtout de proposer un panel de disques marquants de 2019, parmi lesquels vous pourriez faire quelques découvertes ou au moins un peu de rattrapage.
#50 – SLIPKNOT – WE ARE NOT YOUR KIND « We Are Not Your Kind ravira les fans de Slipknot puisqu’il propose exactement tout ce que le combo a forgé et maîtrise. Pourtant, la réussite de l’opus est surtout lorsque le groupe sort de sa zone de confort. Slipknot a un potentiel plus mature, plus subtil. Le riffing bidonné fonctionne, mais la véritable emprise sur l’auditeur passe par l’art de ciseler d’autres atmosphères. » A lire : chronique – interview de Jim Root. |
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#49 – KORN – THE NOTHING « Il serait injuste de ne pas accorder à The Nothing l’attention qu’il mérite, ne serait-ce que pour sa charge émotionnelle. Il excelle par endroits, plaît à d’autres et ne souffre réellement que de quelques longueurs. The Nothing laisse finalement l’impression d’un Korn sachant encore se montrer pertinent et convaincant. » A lire : chronique – interview de Jonathan Davis. |
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#48 – DIAMOND HEAD – THE COFFIN TRAIN « Diamond Head ne veut pas vieillir. En intégrant des influences variées, en les maîtrisant et en respectant ce qu’elles doivent véhiculer, sans pour autant oublier d’où il vient, Diamond Head réalise un album enthousiasmant, assez contemporain et qui a tout d’une seconde jeunesse. » A lire : chronique – interview de Brian Tatler. |
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#47 – GAAHLS WYRD – GASTIR – GHOSTS INVITED « Ghosts Invited sonne résolument comme l’œuvre d’un Gaahl au moi éclaté, multiple, ambivalent ; sombre et angoissé mais aussi plus chaleureux ou méditatif. Alors que toute une frange du black metal s’échine à graver dans le marbre une hypothétique identité, le Norvégien s’attache au contraire à dissoudre la sienne pour laisser parler les voix qui l’habitent, prouvant une fois de plus la singularité radicale de sa vision. » A lire : chronique – interview de Ghaal. |
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#46 – ARCH/MATHEOS – WINTER ETHEREAL « Winter Ethereal est un album de metal progressif qui a su privilégier l’accessibilité de manière pertinente sans rendre le propos stérile. Arch/Matheos a réussi à condenser ce qu’il évoque et à le rendre plus puissant en raison d’un contraste entre un agencement toujours complexe de la composition et la clarté de ses moments forts. On peut s’y perdre, et y prendre plaisir, avec la garantie de toujours s’y retrouver. » A lire : chronique – interview de John Arch. |
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#45 – TURILLI/LIONE RHAPSODY – ZERO GRAVITY « La parenté avec Rhapsody est flagrante et indélébile. Si on apprécie le pléthorique et les myriades d’instruments et de voix, on en retirera des sensations similaires. Là où Zero Gravity marque davantage, c’est dans la maîtrise d’influences plus diverses. L’évolution réside dans un état d’esprit affranchi de toute forme de réserve. » A lire : chronique – interview de Luca Turilli & Fabio Lione. |
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#44 – EVERGREY – THE ATLANTIC « En amenant des racines plus sombres dans son riffing, Evergrey est porté par des vents favorables. Oui, The Atlantic est l’album le plus noir d’Evergrey à ce jour. Si la métaphore océanique est d’une évidence naïve, la musique qui l’illustre fait naître la certitude qu’Evergrey devrait arriver à bon port. » A lire : chronique – interview de Tom S. Englund. |
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#43 – PERIPHERY – IV: HAIL STAN « Periphery IV: Hail Stan laisse transparaître l’audace de Periphery. Le groupe ne réinvente pas son identité : ce sont les multiples mouvements à l’intérieur des compositions, les prises de risques et les sonorités plus sombres qui font de Periphery IV un album élégamment ciselé. » A lire : chronique – interview de Jake Bowen. |
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#42 – MARS RED SKY – THE TASK ETERNAL « Mars Red Sky s’efforce de constituer une enveloppe sonore atypique de la première à la dernière seconde avec des composantes très simples et humbles. Le trio a parfaitement conscience de ses atouts, qu’ils soient instrumentaux ou conceptuels, et parvient finalement à créer cette exaltation nourrie par un univers immersif. » A lire : chronique. |
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#41 – OPETH – IN CAUDA VENENUM « In Cauda Venenum n’est pas un album difficile à apprécier pleinement, petite prouesse lorsqu’on connaît le goût d’Åkerfeldt pour les compositions organiques et changeantes. Opeth sublime ce qui fait sa force aujourd’hui : une fougue et une liberté issues du jazz, du rock progressif et des mélodies atypiques, jamais gratuites, chargées émotionnellement. » A lire : chronique – interview de Mikael Åkerfeldt. |
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#40 – CATTLE DECAPITATION – DEATH ATLAS « Death Atlas, en alliant brutalité et mélodies plus mélancoliques, se rallie à un certain discours très pessimiste : il n’y a plus d’urgence puisqu’il est déjà trop tard. Tant qu’il est possible de crier son désarroi, Cattle Decapitation choisit de le faire en jouant la carte de la corde sensible, en approfondissant drastiquement les ambiances entamées sur les précédents albums, sans pour autant retenir la rage qui réside en eux. » A lire : chronique. |
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#39 – ETRANGE – ETRANGE « Il est assez rare qu’un groupe propose, dès sa première production, une expérience musicale aussi aboutie et captivante du début à la fin. On est happé dans un voyage spatial à la découverte de l’Univers. Il n’y a plus qu’à fermer les yeux et profiter de cette expérience dans laquelle la musique et l’imaginaire de la science-fiction se mêlent pour notre plus grand plaisir. » A lire : interview de Velhon & Deadale. |
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#38 – KADAVAR – FOR THE DEAD TRAVEL FAST « For The Dead Travel Fast réussit la prouesse d’être véritablement évocateur, tout en étant dans l’ensemble assez ‘pur’, ne se noyant pas dans des artifices kitchissimes. Au jeu du voyage dans le temps, Kadavar accroît son potentiel à chaque nouvel album et confirme qu’il est à mettre au premier plan. » A lire : chronique – interview de Lupus. |
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#37 – BENT KNEE – YOU KNOW WHAT THEY MEAN « Bent Knee redonne ses lettres de noblesse aux termes ‘fusion’ et ‘avant-garde’. You Know What They Mean est de ces ovnis inclassables, aussi déstabilisant que catchy. Les acrobaties vocales de Courtney Swain, le violon polymorphe de Chris Baum, les guitares rock, les multiples jeux de sonorités et textures… Bent Knee nous transporte dans son univers régi par ses propres lois. » A lire : News avec chansons en écoute. |
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#36 – DISILLUSION – THE LIBERATION « Les années de silence n’ont pas eu d’emprise sur le talent de Disillusion, se confortant dans ses fondamentaux et une maîtrise inaltérée. Il y a toujours cette excellence à tous les niveaux, avec un désir de rendre les titres mémorables et exaltants malgré leur complexité inhérente. » A lire : chronique – interview d’Andy Schmidt. |
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#35 – REFUSED – WAR MUSIC « War Music est une ode à la pertinence, peut-être celle du propos de Refused si on y est sensible (question d’opinions) mais surtout celle de la musique des Suédois. Refused, en ne voulant pas s’enchâsser dans une scène et se scléroser, reste au sommet de cette dernière. » A lire : chronique – interview de Dennis Lyxzén. |
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#34 – RIVAL SONS – FERAL ROOTS « Il y a dans Feral Roots une singularité qui passe par l’alchimie maîtrisée entre différents styles et l’attention scrupuleuse à la moindre sonorité. Tout ne se dévoile pas à la première écoute, mais marquera suffisamment pour donner envie d’y retourner. Feral Roots croît avec le temps, cependant, jusqu’à atteindre une forme de majesté. » A lire : chronique – interview de Scott Holiday & Jay Buchanan. |
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#33 – AVATARIUM – THE FIRE I LONG FOR « Autant l’héritage de Leif Edling dans Avatarium est plus que jamais respecté, autant la place qu’il laisse aux autres compositeurs permet au groupe de s’épanouir de façon éclatante. En revenant à un son plus ‘doom’ et en limitant ses expérimentations pour plus de cohérence, Avatarium conserve l’essentiel et le rend parfaitement : ce jeu en clair-obscur entre un riffing massif et les touches de grâce, et cette recherche d’une construction qui veut à tout prix éviter la monotonie. » A lire : chronique – interview de Marcus Jidell. |
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#32 – STEP IN FLUID – BACK IN BUSINESS « Step In Fluid offre une prestation instrumentale avec un propos et une vraie recherche de l’accroche. La technique n’a jamais de première place. Elle n’est pas absente, mais Back In Business se fiche de la masturbation. Il cherche le vrai et tout ce qui le sépare de la pulsion mécanique. Un plaisir partagé en somme. » A lire : chronique – interview de Harun Demiraslan. |
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#31 – CANDLEMASS – THE DOOR TO DOOM « Même si le groupe lui-même semble nous encourager à la faire, résistons à l’envie de comparer The Door To Doom à Epicus Doomicus Metallicus, et savourons-le pour ce qu’il est : le retour jubilatoire d’un line-up qu’on n’osait plus attendre, la célébration de musiciens en pleine possession de leurs moyens, bref, une manière de se réapproprier son passé et de tromper la roue du temps. » A lire : chronique – interview de Mats « Mappe » Björkman & Johan Längqvist. |
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#30 – QUEENSRŸCHE – THE VERDICT « The Verdict est sans doute l’album le plus abouti des trois de l’ère Todd La Torre. Chaque chanson a ses moments forts et un caractère trempé. Quoi qu’il en soit, The Verdict démontre que même un Queensrÿche moins intrépide, et amputé d’un autre de ses membres originels, peut tout de même confiner à l’excellence. » A lire : chronique – interview de Todd La Torre. |
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#29 – SIDILARSEN – ON VA TOUS CREVER « Excellent riffing, paroles évocatrices et excellente dynamique. Un propos durci qui se traduit par une production metal de haute volée. La fusion des éléments indus, metal et électro prend des allures d’orfèvrerie sur On Va Tous Crever. Rien de tape-à-l’œil, simplement du travail d’une extrême qualité avec toujours le live en perspective. » A lire : chronique – interview de Didou & Viber. |
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#28 – S.U.P. – DISSYMMETRY « Dissymmetry est une sorte de créature de Frankenstein sonore, avec son mélange unique de death metal volontiers progressif qui lorgne parfois vers le technical death et des sonorités gothiques et cold wave. Repoussant et attirant, organique et mécanique, parfois hermétique, parfois irrésistiblement accrocheur, Dissymmetry se révèle remarquablement plus équilibré qu’il le prétend. » A lire : chronique – interview de Fabrice & Ludovic Loez. |
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#27 – FLOTSAM & JETSAM – THE END OF CHAOS « Beau retour au sommet de leur forme des Américains de Flotsam & Jetsam, autant inattendu qu’inespéré. Avec The End Of Chaos, le quintet nous offre un magnifique treizième album de heavy metal teinté de thrash. C’est simple : douze morceaux, douze brûlots remplis de riffs, de solos, de guitares à la tierce, et ça suffit pour offrir du bonheur. » A lire : News avec chansons en écoute. |
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#26 – STRIGOI – ABANDON ALL FAITH « Strigoi est un prolongement de la catharsis enragée de Vallenfyre, plus organisé et ayant une vocation indéniablement plus visuelle, théâtrale. Strigoi dégage une intensité monstrueuse, non seulement sonique, mais surtout parce qu’il y a une justesse permanente dans l’univers qu’il crée, aussi terrifiant et oppressant soit-il. » A lire : chronique – interview de Gregor Mackintosh. |
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#25 – PENSÉES NOCTURNES – GRAND GUIGNOL ORCHESTRA « Sous ses dehors déglingués, donc, voire franchement bordéliques, c’est surtout de la finesse et de l’intelligence tantôt malicieuse, tantôt maléfique des compositions de Vaerohn que témoigne Grand Guignol Orchestra. Un sacré spectacle, roboratif, absolument singulier, et qui est plus que le freak show qu’il prétend être. » A lire : chronique – interview de Vaerohn. |
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#24 – DREAM THEATER – DISTANCE OVER TIME « De toute évidence, Dream Theater fonctionne à nouveau au plaisir et à l’instinct, et moins purement à l’intellect. Le groupe mise sur l’efficacité quand le riffing l’exige, puis se met à bouillonner quand l’espace le permet. Assurément Dream Theater marque des points. Distance Over Time est rassurant, jouissif même par nombre de ses riffs et de ses effusions instrumentales et mélodiques. » A lire : chronique – interview de James Labrie & John Petrucci – interview de John Petrucci. |
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#23 – HYPNO5E – A DISTANT (DARK) SOURCE « Il faut un lot d’écoutes considérable pour reprendre pied et saisir ce qu’a voulu faire le groupe : sublimer ses caractéristiques quitte à paraître excessif. Le temps bonifie grandement A Distant (Dark) Source qui finit par présenter le panel le plus exhaustif de ce qu’est Hypno5e aujourd’hui et de sa place définitivement à part. » A lire : chronique – interview d’Emmanuel Jessua. |
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#22 – IDLE HANDS – MANA « Après un EP passé inaperçu, les Américains d’Idle Hands ont créé la surprise avec leur premier album Mana et un mix improbable de heavy metal traditionnel et de new wave (ou de gothique, en langage moderne). Un disque très eighties, sans prétention voire rustique à certains égards, mais incroyablement addictif grâce à des compositions catchy et mémorisables. Un groupe à suivre. » A lire : News avec l’album en écoute. |
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#21 – MYRATH – SHEHILI « Shehili est une réussite indéniable. Myrath affine et embellit ce qu’il a initié avec Legacy : il y a une honnêteté et une audace envers les influences traditionnelles, une intelligence dans les arrangements pour favoriser l’appréhension d’une audience plus vaste et l’intégrité nécessaire pour ne pas délaisser l’essence du groupe et ses origines. » A lire : chronique – interview de Zaher Zorgati. |
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#20 – ALLEGAEON – APOPTOSIS « Apoptosis est une grande gifle. Il y en a partout et on ne se retrouve jamais perdu. Il y a une maîtrise de l’intensité, de la dynamique, des compositions gargantuesques, une brutalité et son contrepoids mélodique… Si au départ on ne sait pas où donner de la tête, le sentiment s’estompe vite pour laisser place à de l’admiration et à du plaisir pur et simple. » A lire : chronique – interview de Greg Burgess. |
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#19 – DARKTHRONE – OLD STAR « Darkthrone excite à nouveau, en rectifiant peu de choses. Le récital est le même, exécuté avec plus d’aisance et de conviction. Old Star est autant un album de doom et de heavy que de black, le riffing s’en voit glorifié. Il provoque une lente addiction pour le sinistre et l’obscur. » A lire : chronique. |
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#18 – LIFE OF AGONY – THE SOUND OF SCARS « The Sound Of Scars montre un Life Of Agony proche de sa meilleure forme. Il correspond peut-être aussi à l’évolution de l’état d’esprit des membres du groupe vingt-six ans plus tard, enclins à plus d’optimisme quant aux luttes de l’esprit humain. Quoi qu’il en soit, The Sound Of Scars augure d’excellentes années pour Life Of Agony. » A lire : chronique – interview de Alan Robert. |
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#17 – KLONE – LE GRAND VOYAGE « Au jeu de la catégorisation, Klone devient transversal, désireux de solliciter davantage l’auditeur et de rechercher son implication, quitte à le bousculer ou à le laisser circonspect dans les premiers temps. Une fois la garde baissée, le constat s’entérine progressivement : Le Grand Voyage est raffiné, beau, émouvant sans jouer sur les clichés, puissant sans s’adonner à la brutalité. » A lire : chronique – interview de Guillaume Bernard. |
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#16 – INTER ARMA – SULPHUR ENGLISH « Plus encore que par le passé, si Inter Arma nous décrit un monde dévoré par les flammes, c’est pour en extraire la beauté aveuglante de la destruction. » A lire : chronique. |
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#15 – ALTER BRIDGE – WALK THE SKY « Alter Bridge confirme son statut de figure de proue hard/heavy ‘grand public’, élevée au rang d’experte dans l’art de l’accroche. En plus de la dynamique qu’il a réussi à insuffler à l’album, c’est surtout sa propension à essayer (prudemment) de nouvelles choses qui réjouit. Une science de l’ajustement suffisamment rare pour être mentionnée. » A lire : chronique – interview de Mark Tremonti. |
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#14 – BARONESS – GOLD & GREY « Ce que Gold & Grey propose est plus complexe, plus nuancé. Pas de contraintes stylistiques, pas de contraintes techniques. Gold & Grey est possible parce que Baroness fait confiance à l’intelligence de son public, et l’attention qu’il lui demande lui est rendue au centuple. C’est élégant, puissant, émouvant et honnête. » A lire : chronique – interview de John Baizley #1 – interview de John Baizley #2. |
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#13 – LOFOFORA – VANITÉS « L’importance du groove, de la dynamique et de l’application des textes par rapport à la musique a toujours fait partie de l’ADN de Lofofora, jusqu’à atteindre un degré d’excellence comme ici. Peu importe le registre, Lofofora a toujours quelque chose à dire et il sait parfaitement saisir son audience avec pertinence et humilité. » A lire : chronique – interview de Reuno #1 – interview de Reuno #2. |
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#12 – ALCEST – SPIRITUAL INSTINCT « Disque le plus vulnérable et donc le plus cathartique du groupe, Spiritual Instinct juxtapose la pesanteur et la grâce. Le processus créatif y apparaît à la fois comme le moyen et la fin d’une quête intérieure. Nouvelle nuance ajoutée à la palette d’Alcest, Spiritual Instinct exprime aussi son essence avec plus d’urgence que jamais : la nostalgie d’une lumière, d’une harmonie comme d’un ailleurs peut-être à jamais perdu. » A lire : chronique – interview de Neige. |
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#11 – SOEN – LOTUS « Indéniablement, Lotus prouve que Soen a pris une direction qui élève encore le niveau de musiciens déjà au sommet de leur art. Tellurian et Lykaia avaient cette quasi-excellence, seulement tempérée par des détails aujourd’hui élégamment balayés par Lotus. » A lire : chronique – interview de Martin Lopez & Joel Ekelöf. |
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#10 – DEATHSPELL OMEGA – THE FURNACES OF PALINGENESIA « Par auto-dévoration et réagencement de ses propres éléments, Deathspell Omega s’est construit avec The Furnaces Of Palingenesia une nouvelle forme, et prouve à ses imitateurs autant qu’à ses fans qu’il est toujours capable d’atteindre d’incomparables sommets. » A lire : chronique. |
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#9 – BORKNAGAR – TRUE NORTH « Une trajectoire mouvante qui prend des dimensions épiques à de nombreuses étapes. A l’écoute de True North, on s’évade dans les méandres de paysages à la fois froids et majestueux, avec pour boussole ce sens mélodique, intangible. Au bout du chemin, la vue qui s’offre à nous impose un constat : un sommet semble bel et bien atteint. » A lire : chronique – interview d’Øystein G. Brun. |
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#8 – SCHAMMASCH – HEARTS OF NO LIGHT « Libre et hétérogène, Hearts Of No Light trouve sa logique et franchit un nouveau palier dans la discographie des Suisses. Il reprend les marques des œuvres passées tout en élargissant encore les horizons, dans l’objectif de toujours repousser les barrières au profit de l’expression et de la réflexion. » A lire : chronique. |
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#7 – BLUT AUS NORD – HALLUCINOGEN « Après des années de black metal industriel glacial, Blut Aus Nord offre avec Hallucinogen un disque à la fois plus direct et plus accueillant. Aussi traditionnel – surtout par comparaison avec les expérimentations passées de Vindsval et consorts – qu’atypique, il juxtapose à un black volontiers épique chœurs célestes, rock accrocheur et scintillements cosmiques. De quoi esquisser les contours d’une nouvelle réalité. » A lire : News avec l’album en écoute intégrale. |
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#6 – MONKEY3 – SPHERE « Il y a la permanence de l’esprit rock avec les solos et les grooves simples, l’audace de la musique progressive avec des structures dynamiques sans temps morts, la transe voulue par la circularité du stoner et la puissance brute du metal lorsqu’il s’agit de figurer l’explosion. Sphere est une réussite incontestable de la musique instrumentale : il chante (presque) sans voix. » A lire : chronique. |
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#5 – MGŁA – AGE OF EXCUSE « Age Of Excuse prouve que l’intelligence méticuleuse, la virtuosité et le talent de composition du duo ne sont pas près de tarir – l’album gagne d’ailleurs en charme à chaque écoute, sa simplicité frontale révélant finalement pas mal de finesse. De quoi faire oublier son manque d’inventivité, et donner à l’obstination ses lettres de noblesse… » A lire : chronique. |
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#4 – TOOL – FEAR INOCULUM « Fear Inoculum obéit au même processus de découverte que les autres albums de Tool : une sensation de déjà-vu, quelques moments de grâce et une impression mitigée. Puis une accroche qui nous fait quand même reconnaître la profondeur de certaines compositions. Puis un plaisir croissant, mêlé à une légère admiration retrouvée et enfin l’exaltation. On sait où cela mène. Des années d’écoute prolongée, un album qui est intemporel au sein de nos discographies et de quoi patienter à nouveau des années, peu importe le nombre. » A lire : chronique. |
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#3 – LEPROUS – PITFALLS « Il y a cette grâce sombre qui existait déjà sur Malina et les élans progressifs de la seconde moitié de l’opus ne trompent pas quant à l’identité du groupe. Toutefois, Pitfalls, avec ses consonances pop rock et la mise en retrait franche et globale du metal, restera dans les mémoires comme la plus grande prise de risque des Norvégiens (jusqu’à la prochaine ?) qui ont de nouveau franchi un palier en termes d’écriture : un changement de registre assumé au sein d’une intégrité conservée. » A lire : chronique – interview d’Einar Solberg. |
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#2 – CULT OF LUNA – A DAWN TO FEAR « A Dawn To Fear semble moins focalisé que ses deux prédécesseurs : c’était voulu. Seulement, l’intuition recherchée par Cult Of Luna l’a amené à davantage de prise, davantage de puissance et davantage de sensibilité. Peut-être moins cérébral mais tellement viscéral. » A lire : chronique – interview de Johannes Persson. |
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#1 – DEVIN TOWNSEND – EMPATH « Empath est une preuve avant d’être un album : celle que les catégories sont une convenance et non une caractéristique essentielle à la musique. Devin Townsend va certainement laisser de nombreuses âmes sur le carreau, qui se refuseront à n’y voir autre chose qu’un grand bordel organisé. Quelque part, Empath se définit ainsi. Pourtant, malgré l’exubérance et l’impromptu, il reste toujours quelque chose en tête, que ce soit un air ou une réflexion plus profonde. Empath est un bazar génial qui réussit la prouesse d’inciter à constamment considérer ce qui nous entoure sous plusieurs angles. » A lire : chronique – interview de Devin Townsend. |
Il y a beaucoup de sorties qui sont passées inaperçues cette année (comme les précédentes années, d’ailleurs). Notamment, les albums de groupes qui ne sont signés sur aucun label. Sinon, on voit bien que des groupes comme Korn et Slipknot sont maintenus sous perfusion: malgré les projecteurs constamment braqués sur eux, ils se classent péniblement en fin de classement et ne vendent plus rien; il suffirait que la presse spécialisée et les Webzines les ignorent et là, ils dégringolent dans les oubliettes.
bel aperçu de cette année 2019, sphère de monkey3 à été la plus grosse claque de l année suivi du magnifique when a shadow is forced into the light de swallow the sun qu’ il est très étonnant de ne pas retrouver dans cette sélection tant sa puissance émotionnelle est grandiose
Ah oui je l’avais oublié, le StS. Je le croyais de 2018. Me le suis passé une chiée de fois.
J’ai enfin balancé Sphere dans mon panier. Il m’aura fallu 248 piqûres de rappel mais mieux vaut tard que jamais.
et le métal dans tout ça ????
Wut ? o( o_o )o
Diamond Head, Evergrey, Rival Sons, Dream Theater,Alcest étaient aussi dans ma liste en plus de mes préférences également présentes que sont Soen – un must – et Darkthrone – quelles usine à riffs et quel son – . Une mention spéciale pour Candlemass qui a sorti un très bon album mais le fait qu’il ait été écrit pour Mats Leven et non pas pour Johan Langqusit laisse un goût d’inachevé . Il reste à souhaiter que Leif Edling terme vraiment avec un album écrit pour et avec le chanteur originel.
Les autres albums qui m’auront bien marqués cette année 2019 sont Cellar Darling-The Spell , Monkey 3-Sphere , Inglorious-Ride To Nowhere et surtout Rotting Christ-The Heretics , quelle claque !
Néanmoins je pense qu’aucun d’entre eux ne seront dans les 10 premiers avec le fantastique dernier Tool , le très moyen Rammstein voire Korn. Peut-être aussi le dernier album de ce joke band qu’est Sabaton, faut s’attendre à tou t…
Ça fait plaisir de voir un top assez éclectique sur un site metal relativement grand public et même si je ne suis pas d’accord avec tout ça reste un beau classement.
Enfin je vais pas me réjouir trop vite parce qu’on va peut-être se retrouver avec le dernier Rammstein et le dernier Tool aux deux premières places (bien que l’album de Tool ne le démériterait pas).
Complètement d’accord avec les commentaires précédents sur Aephanemer, n°1 cette année pour moi.
Pour en ajouter 9 autres qui ne sont pas encore dans le top je citerais les derniers : Avantasia, Wolfbrigade, Blood Incantation, King Gizzard & the Lizard Wizard, Insomnium, Infant Annihilator, Rimfrost, Messora et Sarastus.
Mais le top 10 sera certainement bien plus prévisible : Tool, Cult of Luna, Blut aus Nord…
Bonjour de Suisse!
Content de voir que le « Algleymi » des islandais de Misþyrming n’apparaît pas encore. Allez, j’oserais même penser à un top 5! ?
Pour ma part, c’est la claque de l’année et c’est encore meilleur quand c’est un groupe que je ne connaissais pas avant. Et c’est quelqu’un qui a une petite tendance à plutôt écouter du death qui vous le dit.
Merci RM en tout cas pour cette année écoulée, le travail fourni et les bonnes découvertes que j’ai faites grâce à vous!
Plus qu’à remettre en place la plateforme des podcasts et tout sera parfait. ?
Ah non, j’ai oublié Daemon !
Heureux de voir dans ce classement Soen, Myrath notamment. Je serai bien incapable de faire un classement de 50 albums.
Par contre pour mon album préféré de l’année c’est clairement et sans hésitation l’album Prokopton des toulousains de Aephanemer.
Je plussoie !!! Aephenemer est clairement LE groupe à suivre dans les prochaines années ils ont un talent de dingue et sont déjà au niveau des plus grands du death melo
Très bon album, Prokopton. Pour moi le top du top cette année est Matter, de Crossing the Rubicon, parce que je ne peux pas résister à du bon saxophone ni à du djent progressif intelligent.
Sinon, au jeu des pronostics (avec un C, Radio Métal), vu que RM et moi n’avons pas du tout les mêmes goûts, je pense qu’on va retrouver le Leprous dans le top RM, ainsi que Macro, True North, Fear inoculum (pousserez-vous la tartufferie jusqu’à en faire le numéro 1 ?). Ça me ferait marrer et plaisir d’y voir Metal Galaxy, et je pense qu’il y aura Super 90 et Hallucinogen.
Ensuite, qui sait, peut-être Home (The offering), Ategnatos et Anthems ? Ou Dying breed ?