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Tout le Hellfest en direct live : journée du samedi 19 juin


After au carré VIP :





03h00 Alors qu’Amaury, Seb, Loic et Spaceman ont déserté le site depuis longtemps, Damien et Florian sont restés pour profiter – par conscience professionnelle – de la pré-soirée au carré VIP. Contrairement à ce que les compagnes de Tamtrum avaient annoncé, pas de strip-tease. Elles n’ont pas daigné montrer leur joli minois. La soirée n’en est pas moins excellente : voir tout le gratin imbibé de l’amicale des boulistes headbanger sur des tubes comme la Macarena ou Skateman World est vraiment jouissif. La jouissance augmente même quand les demoiselles imbibées commence à se montrer câlines. Tout laissait augurer une nuit de folie jusqu’à ce que la sécurité coupe le son à 3h. La soirée se poursuit plus loin pour les plus chanceux ayant accès aux backstages. Pour les autres, la seule alternative est le très glauque Metal Corner. Dommage, la fête avait si bien commencé…

02h00 : Non, Mémé, n’y vas p… Et merde. Carcass a arraché la tête à Mémé. Jouant devant un public de fans exclusivement, Carcass réussit son show, notamment grâce à un bien meilleur son qu’il y a deux ans, une mise en scène des plus gore et une interprétation pertinente.

01h56 : Dernier à passer sous la Terrorizer Tent, Papy Biafra est déchaîné ! Visiblement content d’être là et jouissant d’un très bon son, Jello Biafra casse néanmoins trop le rythme du concert par d’interminables discours Oui-Oui marxistes.

01h43 : Dans l’espace presse/VIP, un individu ayant visiblement bu trop de jus d’orange, se promène tranquillement les testicules à l’air. Le Hellfest, c’est aussi ça.

01h12 : Dans une atmosphère new wave à la Sisters of Mercy, Fields Of The Nephilim délivre un show lumineux et prenant. Rien à redire, un bon concert.

00h50 : Plus qu’à un gros show à l’américaine, c’est à une magistrale pièce de théâtre que l’on assiste sur la Mainstage 01, avec Alice Cooper dans le rôle principal. Le spectacle en lui même est rodé au possible : pas un pet de travers. Cela commence ET se termine par une sonnerie qui fait tomber un drap blanc, découvrant ainsi la scène. Une pièce de théâtre au cours de laquelle Alice mourra 4 fois, comme il l’avait annoncé plus tôt en conférence de presse : guillotiné, transpercé par une seringue, pendu, puis transpercé dans une boîte de magicien. Sa fille est également présente et joue différents rôles : infirmière… Avec lui, des machines de guerre : Alice a su s’entourer. Il n’hésite d’ailleurs pas à les mettre en valeur plusieurs fois. Le bassiste se retrouvera ainsi seul à chanter sur « I Love The Dead ». Le groupe se fera également plaisir avec plusieurs morceaux instrumentaux. La setlist est bonne et propose une batterie de tubes (« I’m 18″…) ainsi des titres du dernier album. Originalité : le concert commence ET se finit par « School’s Out ». Un spectacle théâtral impressionnant d’élégance et de perfection d’interprétation.

00h00 : Il y a 3 ans, le set d’Immortal avait été magique. Peut-être était-ce dû aux conditions météorologiques, à ce froid et à cette pluie battante, qui accentuaient cette atmosphère de messe noire. Quoi qu’il en soit, en comparaison, la prestation de ce soir paraît fade. Les artifices habituels (explosions…) sont toujours là, mais le groupe peine à se renouveler dans son jeu de scène.

23h20 : Malgré la qualité de la prestation, My Dying Bride n’avait pas convaincu il y a deux ans. Jouer en plein jour, ça ne leur va pas. C’est avec appréhension que nous entrons dans la tente, où le set a déjà commencé. Mais nous sommes très rapidement happés par l’atmosphère prenante. Mention spéciale au chanteur, sosie officiel de Viggo Mortensen, élégant dans son look et sa gestuelle et surtout vivant sa musique comme personne, pleurant presque par moments. On a l’impression que la musique est la seule chose qui l’empêche de se trancher les veines. A revoir absolument en salle.

23h00 : Le bar VIP n’a jamais été aussi plein. Soit Immortal n’est pas si populaire que ça… Soit l’obscurité interdisant désormais la pétanque, il faut se rabattre sur la bibine.

22h40 : Le show d’Agnostic Front est avorté au bout de 20 minutes. En effet, le batteur s’étant fait hospitaliser au cours de la journée, il est remplacé au pied levé par le cogneur de Born From Pain. Le répertoire se limite aux quelques chansons que Roy Moonon connaît. Ce qui n’empêche d’ailleurs pas le groupe de tout détruire sur son passage. C’est quand même la moindre des politesses. Dès le premier titre, le chapiteau se transforme en immense champ de bataille. A tel point que le mosh s’étend même derrière l’ingé son et… sur scène ! Le chanteur de Sworn Enemy rejoint Roger Miret sur le titre « Gonna Go » avant que tous les deux ne soient rejoints par leurs crews respectifs pour un immense mosh alors que la foule scande cet hymne à plein poumons. Le son est parfaitement approprié : puissant et incisif. Le groupe enchaîne sur deux autres chansons avant de devoir quitter la scène. Un impressionnant condensé de folie en 20 minutes. Qu’est-ce que ça aurait été si cela avait duré une heure…

Flash Hellfest 22h30


Suite du feuilleton Tankard

22h22 : Le chanteur de Tankard est un sketch et vaut un article à lui tout seul. De plus en plus ivre, il fait s’écrouler un pan des murs de sa loge. Au moins, il ne fait pas les choses à moitié et est en symbiose avec ses paroles. Culte.


On sait comment attirer le client sur le stand d’Earache Records

Flash Antenne avec Jeff Waters (Annihilator)

21h52 : Discharge, c’est un joyeux melting pot d’influences qui a pour résultat un punk hardcore rock n’ roll rageur et savamment délivré. Ce mélange de styles rend le concert accessible même à ceux qui le hardcore rebute. Une bonne surprise.

21h45 : Pendant ce temps, une équipe de journalistes assiste à une conférence de presse d’Alice Cooper. Une conférence qui a failli ne pas avoir lieu, Alice voulant absolument que les journalistes aillent voir ses amis de Twisted Sister ! Très sympathique et blagueur, le personnage rentre dans la pièce en déclarant « Oulà ! Tout ce monde ! Je me sens comme Madonna ! ». Très rapidement, il fait baver son auditoire en montrant une pièce de collection : un cd gravé contenant les trois premières pistes du prochain album Welcome To My Nightmare deuxième du nom. Un album apparemment « plus gore et plus jusqu’au bout-iste que le premier ». Si le choix de faire une suite à cet album culte sorti il y a 30 ans s’est fait par hasard, Alice semble ravi comme jamais de ces nouveaux titres : « Ils sonnent comme à la grande époque ». Une époque qui lui manque notamment pour le support vinyl, qui donne toute sa signification au terme « album ». Libre à vous d’accuser Alice Cooper de coup marketing quant à cette suite (encore qu’il y a moins risqué, quand on sait les bides que se sont pris les suites de grands albums), en tout cas l’homme avait l’air sincèrement aux anges. Quoiqu’il en soit, on a hâte d’écouter ça.


Alice Cooper sur le point d’étrangler Spaceman

Mais ce n’est pas tout ! Alors qu’un journaliste demande à Alice si Slash fera une apparition pendant son set, il répond non car le guitariste devait partir tôt. C’est lui qui s’invitera demain lors du concert de Slash au Bataclan : « Oups, je n’aurais pas dû dire ça… ».


Tiens, Dee Snider parle de moi…

21h40 : C’est devant un public multigénérationnel que produit Twisted Sister. On notera qu’ils jouent démaquillés, sans leur accoutrement habituel. Ce qui, sans émousser ce grand moment de rock n’roll (Dee Snyder, quel frontman !), enlève une touche de piment et froisse la nostalgie. Certains novices sortiront légèrement déçus de ne pas avoir pu voir le look légendaire du groupe.

21h17 : Et pendant ce temps là, au camping VIP, Florian joue à la pétanque avec des confrères journalistes. Il est vrai que profiter d’un festival pour rencontrer des groupes et voir des concerts, c’est tellement has-been…

21h03 : Fox croise le chanteur de Tankard en train d’uriner contre un buisson, non loin des backstage. Comme quoi, la bière provoque universellement le même réflexe.

Le chanteur de Tankard tente de draguer une journaliste ! Anecdote à ne pas rater !


« Gerre » a bon goût, on peut lui accorder ça

Valérie raconte son histoire à Metal’o Phil

Le chanteur de Tankard nous jure n’avoir bu que de l’eau pendant toute la journée. Jugez plutôt :


« Gerre » au téléphone avec Metal’o Ph… Hips !

20h59 : Candlemass se prépare à monter sur scène. Quand Spaceman va demander au chanteur Robert Lowe s’il est prêt, celui-ci lui montre son verre d’alcool et lui répond « Bah, tu vois, là, je me prépare ! ». En plein milieu du set de Candlemass, c’est avec un immense sentiment de frustration que notre reporter quitte la Rock Hard Tent, à reculons, pour aller assister à la conférence de presse d’Alice Cooper. Car, comme une partie du public, c’est avec la chair de poule, la tête en l’air, les yeux fermés, bref, en transe, qu’il assistait au concert.

20h37 : Un groupe de jeunes filles tente d’accéder à la loge de Slash. Le molosse de la sécurité les en empêche et leur dit que pour rentrer, il faut préparer un spectacle. Et le groupe de rétorquer : « Non, nous ne sommes pas de la viande ». Il n’empêche qu’avant cette fière répartie féministe, il y a eu réflexion et débat…


Au même moment les Pastors Of Muppets sont en train de mettre le feu au carré V.I.P. Seb croisera d’ailleurs un peu plus tard un festivalier belge qui essayera, avec un accent prononcé, de le convaincre qu’il avait vu Slash jouer du saxophone : « si, si, une fois, c’était bien Slash! ».



20h25 : Venant défendre son dernier rejeton The Powerless Rise, sorti il y a un mois, As I Lay Dying nous gratifie d’un très gros show avec une setlist garnie de titres tous plus efficaces les uns que les autres. Le son, à la fois puissant et propre, permet de profiter pleinement de l’alternance entre gros riffs et refrains mélodiques. A revoir en salle.

20h20 : Spaceman s’entretient avec le très sympathique Myles Kennedy, chanteur de Slash et d’Alter Bridge, pour notamment lui poser une question qui le titille. En effet il y a une rumeur qui circule comme quoi cette tournée au sein du groupe solo de Slash servirait d’audition déguisée pour Velvet Revolver et qu’il rejoindrait prochainement le groupe. Myles lui réponds : « je sais, effectivement, il y a ces rumeurs, mais non. Ce serai trop difficile pour moi car Alter Bridge me prends beaucoup de temps et nous sommes en train de préparer notre nouvel album. Nous espérons le sortir d’ici la fin de l’année. »

Impressions post-concert de Myles Kennedy (Slash)

Jingle Robert Lowe (Candlemass)

19h48 : C’est devant un public acquis à sa cause que Dark Funeral entre en scène. Le show en est par conséquent vivant et plaisant de part l’osmose entre le public et le groupe. Mais de l’extérieur, le set semble linéaire. Quant au son, il est tellement sale et bourrin qu’il est impossible de juger la qualité de l’interprétation, la mise en place ou la précision du groupe.

19h40 : C’est le bordel sous le chapiteau Terrorizer ! Lors du concert d’Unearth, l’espace entre la scène et la table de mixage se transforme en fosse gigantesque où moshpits et circle pits s’enchaînent sans relâche. Les moshers ont dû prendre un sacré pied. D’un point de vue sonore et visuel, certaines lacunes empêchent d’apprécier la musique : guitares en retrait, basse trop ronflante, lightshow inapproprié… Côté show, le groupe est en forme, en place et communique bien avec le public.


Slash monte sur scène

19h21 : Dans les backstage, Slash est l’attraction de la journée. Côté public, c’est l’un des concerts les plus attendus de la journée. Un soupçon d’appréhension plane néanmoins quant à la qualité de jeu du guitariste (peut-être est-ce la raison de son  »agression » de la semaine dernière, alors qu’il massacrait un titre des Guns ?). Mais au final, c’est la claque. S’il laisse échapper quelques fausses notes (notamment sur le solo de Sweet Child O Mine), l’homme a un toucher inimitable. Mais il n’est pas seul, les musiciens qui l’accompagnent sont excellents. Myles Kennedy est d’ailleurs un sacré chanteur et un sacré frontman. Le set est composé de titre de l’album solo de Slash ainsi que de reprises des Guns N’ Roses et de Velvet Revolver. Le concert se conclut en apothéose par un long solo sur « Paradise City », qui dérape en jam de folie.

19h20 : Foetus (Ultra Vomit) est sur les lieux en tant que touriste et spectateur. Il nous parle, avec son sérieux habituel, de sa déception face à l’équipe de France de Football ainsi que de ses projets musicaux. Réécoutez l’interview :

Flash Antenne avec Foetus (Ultra Vomit)

18h40 : Nevermore est dans une position des plus ingrate, entre deux groupes de rock n’ roll. Difficile de passer après un Airbourne qui a foutu le feu et avant un Slash très attendu. Ne voulant pas perdre leurs précieuses places au premier rang, les gens ne se déportent pas vers la scène de Nevermore et restent de marbre face à une pourtant très bonne prestation du groupe et un Warrel Dane d’un charisme rare.

Flash Hellfest 18h30


Bon, tu descends, maintenant, Joel !

17h55 : Avant qu’il ne monte sur scène, nous croisons le chanteur d’Airbourne, tout penaud et timide, en train de se cacher derrière un container pour faire quelques vocalises d’échauffement. Une image contrastant totalement avec son entrée sur scène et, plus généralement, son attitude. Le mec déboule sur scène en furie, escalade les échafaudages. Un épisode qui fait écho au Hellfest 2008 et pour lequel il s’est fait réprimander, il y a quelques jours, au Download Festival, l’organisation ayant coupé le jus et n’acceptant de remettre le courant qu’une fois qu’il serait descendu. Maintenant ça suffit, Joel, tu descends ! Bénéficiant de plus de liberté à Clisson, il se rendra dans les cieux des échafaudages et descendra ensuite dans les abysses de la fosse aux photographes pour faire l’idiot.

Le personnage vit en plein rêve depuis trois ans, mais ne se repose pas sur ses lauriers. Il faut que sa vie soit incroyable. Et, à l’image de l’avant-concert, où l’on le voit presque apeuré, il se bat tous les jours contre lui- même, contre ses craintes ou sa timidité, pour que chaque jour soit mémorable.

Jingle Airbourne

17h43 : Warrel Dane de Nevermore réussit enfin à se libérer après une série d’interviews. Normal qu’avec la sortie du dernier album The Obsidian Conspiracy, couplée au retour en France du groupe pour la première fois depuis 1997, les Américains soient demandés ! Le personnage est d’un naturel flegmatique et il est déstabilisant de discuter avec lui. On se croit méprisé alors que l’homme est tout simplement synthétique dans ses réponses. On apprend notamment que Ben Robson, le gagnant du concours Metal Sucks, chantera avec le groupe lors de leur passage à Pittsburgh. A l’origine, le gagnant du concours (qui consistait à proposer ses propres lignes vocales pour la chanson « The Obsidian Conspiracy ») se voyait remettre une somme d’argent lui permettant de se rendre à un concert de Nevermore pour pouvoir jouer en leur compagnie. Mais la tournée de Nevermore passant par la ville de résidence de Ben, ce dernier a décidé d’utiliser tout cet argent pour inviter toute sa famille. « C’est meuuuugnon », comme dirait l’autre.

17h50 : Le show des Italiens de Sadist sera bon sur tous les plans : tant au niveau de la communication avec le public que de la technique et de la musicalité. A noter les impressionnantes prouesses vocales de Trevor. Un bon show, ne serait-ce que pour l’originalité des compos, mélangeant habilement death metal et jazz.

17h09 : C’est au tour d’Anvil et les Canadiens sont visiblement très en forme ! Même le chanteur, à la voix pourtant fatiguée, assure un bon concert. Le groupe montre sensiblement sa joie d’être là. Seul ombre au tableau : l’abus de breaks de batterie.

17h06 : Le hardcore est un style à l’énergie indépassable. Pour le set de Born From Pain, on assiste encore une fois à cette osmose entre le groupe et son public, osmose caractéristique au genre. Un genre au sein duquel semble régner une solidarité unique, comme en témoigne l’évocation par le chanteur de ses amis de la scène. Musicalement, le groupe tombe néanmoins dans le piège de la redite.

17h01 : Florian, décidément retourné par le show de Tamtrum, fait la causette avec le claviériste du groupe : « qu’on joue une trentaine de minutes, une heure ou plus, on assurera le même show. C’est le même tarif pour tout le monde, on donne du Tamtrum aux gens jusqu’à ce qu’ils n’en peuvent plus ». Respect, peu de groupes font preuve d’une telle philosophie. Réécoutez l’interview :

Interview express Tamtrum

16h15 : Les Danois de Pretty Maids, au sortir de Pandemonium, un bon album de Heavy Metal à touches Hard FM, ont appris à peine quelques jours avant le début du festival qu’ils seraient de la partie, du fait de l’annulation de toutes les dates françaises de Ratt. Le groupe a la patate et assure un show à l’esprit très « années 80 », un peu kitsch sur les bords, mais le bon kitsch, celui qui fait taper du pied, celui qui fout la banane, celui qui fait dire « c’est trop kitsch, j’adore ! ».

16h00 : Sworn Enemy, sur scène, ça tue ! Pour preuve : les chaussures volent, les circle pits sont de sortie et les slammeurs crachent sur les gens. Fear Factory devrait s’inspirer d’une telle énergie !

15h59 : Sur la Mainstage 02, Raven bénéficie d’un bon son dans l’absolu, mais en décalage totale avec les autres groupes jouant sur cette scène. Les frangins manifestent en tout cas grandement leur enthousiasme d’être présents. Si le public semble ne pas accrocher plus que ça au Heavy traditionnel proposé par le groupe, la bonne humeur est tellement communicative qu’il finit par s’y rallier.

15h53 : C’est universel. Quand un mec se casse la gueule, on se marre. Toujours. Il est donc naturel que le staff de Radio Metal, essentiellement composé de boeufs, rie aux éclats lorsque l’un des techniciens de scène se vautre pendant le set de Y&T. Blague à part, le set de Yesterday & Today, à l’image de ce samedi, attire un public familial. Les petits enfants sont accompagnés de leurs grands-parents, qui sont ravis de voir jouer ces titres qu’ils écoutaient dans leur jeunesse. Eh ouais, le Hellfest, c’est familial. Un set de classic rock à gammes bluesy très réussi. A noter que le bassiste est un sosie de Steve Harris.

15h37 : Les mecs d’Asphyx connaissent leur affaire ! Leur Death Mid-Tempo à la Obituary est entraînant, mais néanmoins pas transcendent.

15h30 : Spaceman nous passe Christophe, chanteur/guitariste de Oil Carter, dont c’est le premier Hellfest. Celui-ci nous parle de l’avenir du groupe, à savoir de l’enregistrement imminent du premier album du groupe :

Flash Antenne avec Tof (Oil Carter)

15h18 : Un dénommé Amaury Blanc a un jour dit « Depuis que j’ai créé Radio Metal, je n’ai plus le temps d’aller aux toilettes. Ce qui est un problème. ». Si tu savais comme, aujourd’hui, je te comprends, Doc’…

14h49 : Fox nous apprend que le batteur de Biohazard se serait blessé à la main dans la journée. Côté météo, les chutes de pluie sont éparses.

Flash Hellfest 14h30

14h35 : Lost vient de se faire vomir dessus. Il est évident que nous devions partager cette information avec toi, lecteur.

14h34 : Sous la Terrorizer Tent, Wisdom In Chains ne convainc ni notre envoyé spécial, ni le public, malgré quelques respectueux applaudissements à la fin du set. En Hardcore, on a déjà vu mieux : peu original ni efficace, un chanteur qui bouge certes beaucoup, mais qui bouge aussi tout seul et qui n’arrivera pas à faire réagir le public.

14h10 : Spaceman croise Jeff Loomis, Warrel Dane et les musiciens de Nevermore. Ils viennent visiblement d’arriver sur zone et se préparent à aller en séance de dédicaces. Celle d’Airbourne est en train d’avoir lieu et la file d’attente est impressionnante. A noter que le chanteur est une véritable crevette. Lorsqu’on voit ce petit maigrichon manger ses M&Ms avec un air taquin, on a vraiment l’impression d’avoir affaire à un gosse.

14h08 : La prestation de Count Raven est annulée (pour les mêmes raisons que Skarhead ?), au grand désespoir de Spaceman, qui, contrairement au public, n’apprécie guère le groupe de punk français qui les remplace.

14h07 : On voit mal les uniques représentants du Thrash Metal Alcoolique que sont Tankard jouer ailleurs qu’en festival. La prestation est carrée – si l’on excepte un chanteur qui force un peu trop – et surtout très vivante. La linéarité des compos ne les empêchera pas de mettre le feu. En même temps, qui en doutait ?

14h00 : Fox, encore une fois, ne branle rien pour la scène metal et, à la place, se plaint sur facebook comme quoi il veut sa maman : « Je veux rentrer à ma maison ! Il y a 60 000 fous autour de moi ! ». No comment.

13h32 : Discipline est une bonne surprise de Oi! au beau milieu de tout ce metal. Tatouages, gros muscles, crânes rasés, riffs entraînants et sautillants… Le public répond présent et apprécie cette légère déviation stylistique.

13h20 : Ben Barbaud, organisateur du Hellfest, accepte de nous accorder quelques minutes malgré son emploi du temps que l’on devine chargé. Il nous apprend que les annulations des 3 groupes de la Terrorizer Tent sont dûes à la grève des transporteurs ayant conduit de nombreux avions à être considérablement retardés. Réécoutez l’interview :

Flash Antenne : Ben Barbaud, organisateur du Hellfest

13h12 : Metal’o Phil termine sa pause déjeuner.

13h08 : Metal’o Phil prend sa pause déjeuner.

13h04 : Sur la Mainstage 1, l’ennui guette au début du set de Delain, mais les Hollandais arrivent à lui échapper et la mayonnaise finit par prendre. La dernière fois que nous l’avions vue, Charlotte était malade et assurait pourtant parfaitement ses parties vocales. Alors quand elle est en forme, comme aujourd’hui, n’en parlons même pas : elle monte encore plus dans les aigus que sur les versions studio des chansons. Un moment phare ? Le déjà classique et sautillant « The Gathering ».


Ah, mais pas de problème, vraiment !

12h45 : Le set d’Obscura nous fait plus plaisir que celui en première partie de Cannibal Corpse, il y a quelques mois. Le son est en effet meilleur et le groupe semble plus à l’aise du fait de la plus grande taille de la scène. Seul regret : l’absence du bassiste Jeroen Paul Thesseling (également bassiste chez Pestilence). Son remplaçant a un son beaucoup moins jazzy, plus metal et moins audible. Pas de parties de basse fretless, donc. Après le set, il nous déclarera avoir à peine eu le temps de répéter les titres : « J’étais très concentré. Du coup, je n’étais pas à l’aise, je n’ai pas vraiment pu profiter du concert. »

Obscura a le sens de la mélodie que n’avait pas Necrophagist hier. Du coup, le groupe parvient à tenir en haleine jusqu’au bout, ce qui n’est pas évident dans le death technique. Le final, en crescendo, nous fout les frissons.

12h30 : Lost nous apprend l’annulation des sets d’Architect et Skarhed sous la Terrorizer Tent.

12h22 : Florian croise Pneumatis en ville. Celui-ci dit avoir trouvé la position de Patrick Roy sur la polémique Hellfest/Religion très juste.

12h20 : Visiblement, certains attendaient depuis longtemps un concert de Knuckledust. Du coup, c’est une véritable libération lorsque les Anglais montent sur scène ; le public se lâche : circle pits à tout va, bravehearts… Le set est efficace et l’on retient notamment la nonchalance du chanteur, qui lui donne un style unique.


Tamtrum…

12h15 : On va en entendre parler, de ce show de Tamtrum. Ce fut une telle orgie que Florian s’est senti obligé d’en parler à l’antenne tandis que Fox, au lieu de se battre pour la scène metal, prévenait Crusty par facebook qu’il venait de rater quelque chose de mémorable.


Tamtrum, quoi !

Si c’était loin d’être gagné pour une formation d’EBM face à un public metal et si nombreux étaient ceux qui ne savaient pas trop ce qu’ils faisaient là, le show fut tellement impressionnant que certains se sont laissés convaincre. Amusant de voir des vikings en kilt danser sur de la techno. Le set est impressionnant tant le trio tient bien la scène. Les répliques entre les morceaux sont toutes cultes, les gestuelles obscènes, et des amies du groupe, vêtues de bas déchirés, les rejoignent sur scène pour cracher du feu et réaliser un strip tease. Bref, un grand moment de décadence.
Réécoutez le compte rendu détaillé :

Flash Antenne : Compte Rendu Tamtrum

12h04 : Electric Mary fout la banane au Hellfest avec un show carré, plein de bonne humeur, dans un esprit old school de hard blues des années 70 dans le style de Jimi Hendrix. Ca fait du bien de revenir aux racines de temps en temps.

11h45 : L’ambitieux concept album Cybion (2009) de Kalisia en avait mis, du temps, à sortir ! Le public prog l’attendait de pied ferme tout comme il attendait ce premier concert en 14 ans. Ainsi, le groupe monte sur scène devant une audience déjà conquise. L’évènement est unique et les problèmes techniques (le chanteur fait le mix lui-même tout en jouant de la guitare…) ne le terniront en rien. Florian s’entretiendra pendant quelques minutes avec le leader du groupe Brett, qui lui parlera notamment des difficultés qu’il a rencontrées sur scène. Faudra-t-il encore attendre 12 ans avant la sortie d’un autre album ? Pour le savoir, écoutez :

Interview Express avec Brett (Kalisia)


Le bus presse. Insuffisamment équipé en piscines et en escort-girls

11h05 : Il pleut à petites gouttes sur le site du festival.

11h00 : Mettre le feu dès 10h30, c’est possible ! Le charismatique chanteur de Dew Scented sera agréablement surpris de l’affluence (la foule est déjà dense dès la moitié du set) et de l’énergie du public à une heure pareille : on assiste même à récurrents circle pits ! Ce premier concert de la journée bénéficie d’un bon son. Un réveil d’enfer.

Flash Hellfest 10h30 : Bilan de la première journée du festival

Du jeudi 17 au lundi 21 juin, Radio Metal consacre son antenne – et la page principale de son site – au Hellfest Open Air qui se tient en ce moment même à Clisson. Flash antenne, exclusivités, fil rouge sur le site et goodies : suivez tout le Hellfest sur Radio Metal ! C’est déjà la deuxième journée du plus grand festival de metal français. Bon…avec Alice Cooper, Carcass, Fields Of Nephilim et Jello Biafra en ce qui concerne les têtes d’affiches, on devrait ne pas s’ennuyer !


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  • Oui oui je suis serieux, donc info à verifier pour sa femme (si ca se trouve c’est pas officiel..mmh-mmh) enfin j’espère qu’il s’est juste pas foutu de ma gueule quoi. L’hypothèse qu’il était trop bourré pour savoir ce qu’il disait est aussi valable, mais il avait pas l’air trop éméché.

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  • Spaceman / RM dit :

    La vache, Morgor, t’es sérieux?

    Et bien, on dirait qu’il y a du houblon dans le gaz chez les Geremia. Je ne savais même pas qu’il avait une femme!

    [Reply]

  • Moi j’aurais un épilogue à ajouter au feuilleton Tankard : Comme certains le savent, je suis allé au Graspop cette année, et après le show de Tankard je suis aller les féliciter pour ce passage sur scène fidèle à eux-même, et les remercier pour cet agréable moment. Comme j’ai le sens de l’étiquette (c’est le cas de le dire) j’amène une bière avec moi ne serait-ce que pour boire en leur compagnie. Les musiciens ne reçoivent pas à la va-vite, tout s’annonce bien.
    A défaut de « space bear » je vois que les artistes on eu droit comme moi à la Jupiler. Je m’approche alors du chanteur et lui fait comprendre après quelques échanges quel honneur c’était pour moi de boire enfin une bière en sa compagnie, ce à quoi il me rétorque qu’il a arrêté de boire pour sa femme (qui était juste à coté) … y a eu comme un blanc… bref j’ai baragouinée quelques derniers remerciements puis cassos.

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  • King Asator dit :

    ahhhhhhhhhhhhhhhhh Immortal !!!!!!!!!! c’était jouissif

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