02h15 : Déclarés tête d’affiche par « forfait » des Deftones, Biohazard assurent un show plein de naturel et de conviction, tant dans la musique que dans la prestation. Sur scène, c’est surtout le jeu de question/réponse entre les deux chanteurs qui marque les esprits. Fin de cette première journée.
La Strip Teaseuse officielle de Body Electric
Messieurs, parties génitales au garde-à-vous, et plus vite que ça !
02h08 : Spaceman aime passer du Coca Light, comme dirait Asphodel (Pin Up Went Down). Ainsi, après être passé par des états d’esprit opposés en alternant la poésie d’Ulver, les hommes nus et le cambouis d’Oil Carter, c’est donc tout naturellement que Spaceman va se changer les idées au carré VIP et assiste à un show de Strip teaseuses qu’il qualifiera de « quelque peu grassouillettes ». Jamais content, ce Spaceman…
02h03 : Devil’s Blood ayant dépassé le temps qui lui était alloué, nous ratons une partie du set de Marduk. Le son est juste correct, la scène dépouillée de tout artifice. Le lightshow, trop vif, nuit à la création d’une atmosphère malsaine. Quant à la prestation en elle-même, elle est décevante, le groupe sonnant fade, brouillon et bruitiste.
01h36 : Florian, au sortir du set de Devil’s Blood : « Parfois, il n’y a pas de mots, juste des frissons, des transes, des vertiges et quelques larmes. »
Oil Carter, Rock N Roll, Cambouis et Fessiers
01h00 : Ennuyé par la prestation de Fear Factory, Spaceman s’en va faire un tour au Metal Corner. A peine arrivé, il sent déjà une odeur de foin se dégager : normal, Oil Carter sont en train de foutre un feu pas possible ! Non seulement le rock/stoner des Toulonnais est efficace et garni de riff ultra rock n’roll, mais ils dégagent aussi la prestance d’un Metallica et créent une ambiance de fête par leur convivialité et l’humour de Tof (guitare/chant). En fin de set, quelques amis du groupe monteront sur scène avec eux afin de se dépoiler. Normal, quoi !
00h52 : Il est des groupes dont les principales qualité de studio constituent des défauts sur scène. Fear Factory, sur album, c’est précis et chirurgical. Il se dégage une atmosphère déshumanisée, comme s’il s’agissait de cyborgs aux guitares et derrière les fûts. Des cyborgs bien plus précis que des humains, mais donc par définition dénués d’émotions. Difficile donc de retranscrire fidèlement une telle ambiance tout en faisant preuve d’authenticité. En résulte une prestation pas trop mal, mais trop préparée, pas assez spontanée, manquant même d’énergie ! Même la demande en mariage d’un membre du crew à sa petite amie sur scène sonne faux. Côté setlist, on a surtout droit à des titres d’Obsolete et de Demanufacture. Fidèle à lui même, Gene Hoglan est parfait.
Pour la petite histoire, amis batteurs, si vous avez besoin de conseils pour travailler votre vélocité, votre précision et votre double, soyez à l’af(fût), Gene prépare actuellement la sortie d’un DVD pédagogique, sur lequel il partage ses astuces pour travailler l’instrument.
00h45 : Les Norvégiens d’Ulver ne s’arrêtent plus. Pas un concert en 20 ans et les voilà qui se font des festivals d’été, maintenant ! Le concert commence très, TRES calmement. La Rock Hard Tent se transforme en un havre de paix. Sur l’écran, on voit défiler d’appaisantes images d’Afrique (non, pas la Coupe du Monde, hein…). Et soudainement, Ulver rompt cette tranquillité musicale et visuelle avec des images d’Hitler sur fond d’orchestre martial avec son lot de trompettes. Puis vers le milieu du set, le groupe nous emmène dans un univers absurde à la David Lynch. Un spectateur arrive alors dans la tente, croyant venir voir du Black Metal, et s’étonne : « Mais c’est ça, Ulver ? ».
Ce concert, qui n’a effectivement rien de metal, se conclut comme il a débuté, appaisant le public avec un très beau thème de piano de quelques notes à peine, jouées en boucle pendant 10 minutes avec quelques discrètes évolutions de temps à autre. Prenant. A revoir dans une salle pour une immersion plus complète : une tente ne protège pas autant du monde extérieur.
23h21 : Arch Enemy a une nouvelle chanteuse ! Née d’un improbable croisement entre l’ancienne et une pauvre inconnue, voici Angela Pesch ! Blague à part, la voix d’Angela se bonifie avec le temps bien qu’elle peine encore à nous faire rentrer véritablement dans les chansons. Les soli des frères Amott, célèbres pour leur feeling et leur mélodicité, amènent du relief aux compos et subliment les parties instrumentales.
Un set globalement pas mauvais… mais pas transcendant non plus. Pour le coup, seule la renommée du groupe explique sa présence si haut dans l’affiche.
23h06 : Fox ne semble pas partager l’avis de Spaceman sur Godflesh : « Godflesh vient de nous démontrer la loi de Murphy en direct live. Après un bon quart d’heure de retard, sûrement du aux problèmes techniques rencontrés par The Young Gods, le concert commence. Godflesh c’est du metal industriel, une guitare, une basse et une boite à rythmes. C’est bien peu et la scène paraît vide. Pour combler ce vide, un backdrop vidéo nous sera proposé. Peut être ce backdrop sert il aussi à combler le vide musical… Bien que le concert soit carré et les musiciens convaincus, malgré le fait que les fans de Godflesh soient là, patients en attendant que les problèmes techniques soient réglés, tout cela semble mou, un peu en carton pâte. La prestation est correcte, mais la déception est là… La magie n’opère que difficilement. La faute aux problèmes techniques ou aux deux musiciens ? Difficile à dire. »
22h54 : Il se passe quelque-chose. Depuis les studios de Radio Metal à Lyon, depuis le fin fond de la rue Sébastien Gryphe, je perçois la magie du moment que sont en train de vivre mes collègues à Clisson. Je pressens que cette édition 2010 du Hellfest sera véritablement magique et se démarquera par son charme, par son affiche de puriste de toutes les autres éditions. Moins de grands noms, mais plus de qualité dans les faits. Ce Hellfest ne sera pas énorme. Il sera spécial et mémorable. Suis-je pour autant déçu de ne pas y être allé ? Non. Allez comprendre…
22h53 : Apparemment, l’équipe entourant Kiss est déjà sur zone. Elle serait composée de 115 personnes…
22h48 : Du côté de la Terrorizer Tent, visiblement, les concerts sont maintenus. C’est dans une ambiance de pénombre que les silhouettes des membres de Godflesh entrent sur scène. Un concert de reformation unique, mémorable, hypnotique et lourd.
22h42 : C’est bondé pour Sepultura. Et à raison : le concert est énorme. Très rapidement, « Refuse, Resist » fédère le public. Puis viennent le furieux « Troops Of Doom », ainsi qu’un jam brésilien dans l’esprit. Le dernier album du groupe, sorti l’an dernier, passe très bien le cap du live. Mention spéciale à l’impressionnant batteur, qui n’a rien à envier à Igor. Quant à Green, il est un superbe frontman, très communicatif. Cette belle surprise s’achève – évidemment – par un bon « Roots » des familles.
22h37 : Le show de Watain est magnifiquement sombre. Musicalement magnifique, violent et émouvant. On aperçoit deux impressionnants tridents ardents de part et d’autre du batteur, secondés par deux braséros. Le son est correct, mais il fait encore trop jour pour que l’ambiance prenne.
22h36 : Suite à l’arrêt du concert de The Young Gods, on a commencé à parler d’annulation de toutes les prestations restantes sous la Terrorizer Tent, à savoir The Devil’s Blood et Godflesh.
21h35 : Ca commence à s’enchaîner : à leur tour, The Young Gods assurent une prestation absolument énorme avec l’aide d’un chanteur charismatique au possible et un lightshow superbe. On comprend pourquoi Burton C Bell (Fear Factory) nous disait absolument vouloir rester voir ce concert. Tout y était. Puis, c’est la douche froide : coupure de jus, le concert s’arrête. Cruel.
21h30 : Sick Of It All est de retour au Hellfest après avoir foulé ses planches une première fois en 2008. Il est question cette fois de défendre l’excellent Based On A True Story sorti cette année. Premier constat : le son est très bon. Et les Américains ont la chance de récupérer un public encore sous le coup de l’excitation après la claque d’Infectious Grooves. Le public est déchaîné, tant sur les titres Hardcore que Punk. Question fosse, la totale : circle pit immenses, moshs, wall of death. Mais n’accordons pas tout le mérite à Infectious. La prestation est très bonne, mention spéciale faite au chanteur et au guitariste, très charismatiques.
21h16 : Alors que voilà douze heures que Metal’o Phil attend d’avoir ne serait-ce que vingt-sept secondes de pause, Spaceman le rappelle et lui passe Peter Tagtgren (Hypocrisy). L’homme, un habitué du festival (Pain était présent l’an dernier), ne voit que peu d’évolutions par rapport à l’édition précédente, qui était déjà impeccablement organisée. Il dément aussi une rumeur qui courait sur une rixe entre lui et les autres musiciens de Pain à l’occasion du Raismesfest. Enfin, il nous promet d’attraper Spaceman et de le tabasser dès qu’il a un moment. Sympa, mec, on te revaudra ça !
Mike Muir de très près
20h56 : Spaceman en a eu les larmes aux yeux. Selon ses termes, Infectious Grooves a mis une « sacré branlée à ce Hellfest ». Et ce, alors qu’il s’agissait du tout premier festival de leur carrière. On leur avait déconseillé d’aller au Hellfest, car il s’agissait avant tout d’un évènement metal, mais « rien à branler, on veut y aller ! ». Qualifier la section rythmique de « hallucinante » ou parler de « jamais vu » est un automatisme quand on parle d’Infectious Grooves : « ils font ce qu’ils veulent avec les morceaux, ils les revisitent complètement, ça jamme dans tous les sens, il faudrait quasiment faire un live report par morceau ! ». La réponse du public est immédiate et unanime, bien qu’Infectious soit plus funk que metal. Mike Muir (chant) arpente la scène en long, en large et en travers, tel un diable. Il fera monter sur scène un fan répondant au nom de Clément afin que celui-ci l’aide à traduire le terme « Monster », avant d’enchaîner sur « Monster Skank ». Sur la reprise de « Immigrant Song » de Led Zeppelin, un troisième guitariste s’invite sur scène. Il n’agit ni plus ni moins que de Mike Clark, guitariste de Suicidal Tendencies, ceux-la mêmes qui avaient foutu le feu au Hellfest 2009.
« C’est bon, je peux mourir »
Le concert se termine de l’exacte même manière que celui de Suicidal de l’an dernier. Infectious Grooves reprend en effet « Pledge Your Allegiance » de ces derniers – le groupe et le public scandant « ST!ST!ST! » – et fait monter les fans sur scène. Tout fan de ces deux groupes doit avoir fait ça au moins une fois dans sa vie. Ainsi, Spaceman se faufile et arrive à se hisser sur la scène. Mike lui proposera même de jouer de la guitare, mais heureusement pour vous autres spectateurs, il n’en fera rien. Ci-après, un court entretien avec Mike Clark, au sortir de la scène donc, vous le comprendrez, complètement euphorique :
20h21 : On était en droit d’en attendre plus de Sybreed. En effet, le set est carré, Benjamin assure bien les chants clair et crié… Bref, il y a de quoi convaincre un public qui découvre. Mais tout cela manque quelque peu d’humanité, de chaleur… Une prestation dont les défauts rappellent celle en première partie d’In Flames.
20h45 : Ihsahn, c’est un charisme, tout simplement. C’est un retour discret mais tout aussi prenant qu’il nous propose après avoir été tout en haut de l’affiche en 2007 avec Emperor. Magique, la musique d’Ihsahn l’est autant sur scène que sur disque. Voire plus. La dimension progressive de l’album disparaît ici au profit de plus de patate. L’ambiance oscille entre le haineux et le calme, la volupté. Côté setlist, pas de morceaux d’Emperor à l’horizon. Ce n’était pas le délire. A noter que sur le titre « Unhealer », ce seront le claviériste et le guitariste qui se partageront les lignes vocales originellement assurées par Mikael Akerfeldt. Bloodbath jouant dimanche, on aurait pu espérer un featuring. Quoiqu’il en soit, c’est tout à leur honneur de ne pas avoir utilisé une simple bande son. Cela rend le morceau différent. Pas mieux, mais différent, comme l’aurait dit Nicolas Chapel.
19h58 : Demain aura lieu une table ronde sur le site du festival, en présence de deux prêtres, d’un sociologue, un musicien, des associations catholiques et laïques, le tout sous la tutelle de « Radio fidélité » à l’origine de l’initiative. Les organisateurs du festival seront évidemment également de la partie. Radio Metal essayera d’y être. Stay Tuned !
19h32 : Mais qu’y avait-il dans ce tabac suédois ? Seb commence à ressentir les effets d’une fatigue pas naturelle. Car en temps normal, le staff de Radio Metal est increvable, ce qui confirme d’ailleurs les rumeurs qui parlent de « bêtes de sexe ». Néanmoins, en bon professionnel, notre femme à barbe mobilise ses cinq neurones et ne loupe rien du puissant show de Loudblast (dont nous attendons d’ailleurs depuis un an les réponses à une intervew envoyée par mail). Et le tabac suédois n’a en rien altéré le langage SMS de l’ancien animateur de Seasons In The Abyss : « show qui confirme sa position de véréran françè. En form, morço teknic, gro soutien, bcp de monde, putain jss fatigué é jvoulè voir lotr gpe ». C’est aussi ça, Radio Metal.
19h27 : On se fout quand même pas de votre gueule quand même. On va même voir les shows d’Hypocrisy ! Si franchement, ça, ce n’est pas avoir le sens du sacrifice… Le concert se déroulera exactement comme on aurait pu l’imaginer : bonne exécution des compos, musiciens peu expansifs, mais en très en place, très gros son « rouleau compresseur »… Globalement, s’il n’y a là rien d’original – en même temps, ce n’est pas l’objectif – le set est assuré de manière très professionnelle.
18h55 : Le calme avant la tempête. Fox assiste au set de Monkey 3, un groupe de Metal progressif à la croisée entre Pink Floyd, Dream Theater et Incubus. Le set est donc évidemment propre, apaisant et bénéficie de belles lumières.
Infectious Grooves et Dino Cazares (Fear Factory)
18h30 : Spaceman croise Mike Muir (Suicidal Tendencies) en train d’aller aux toilettes. Il nous semblait important de vous le signaler.
Burton C. Bell (Fear Factory), en pleine forme !
18h15 : Burton C. Bell, leader de Fear Factory vient de se lever. Incroyable, encore plus lève-tard que Metal’o Phil ! La raison à cela est que le groupe était aux Etats-Unis la veille et a donc un trajet d’avion et du décalage horaire dans les pattes. Malgré cela, Burton a accepté de nous parler.
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Les Deftones au sortir de la scène
18h07 : Première tête d’affiche officielle, bien qu’avancée pour des raisons pratiques (le groupe devant partir le soir même pour un festival allemand situé à plus de 1000 kilomètres de là), Deftones est enfin de retour sur les planches pour défendre notamment l’excellent Diamond Eyes sorti cette année. Les Deftones sont tristement connus pour des prestations scéniques pathétiques dûes à un taux d’alcoolémie élevé nuisant considérablement à l’interprétation et même au jeu de scène. Sur ce point, nous sommes rassurés : Chino, vêtu d’une chemise rose virant au violet avec la sueur, est volontaire et saute de partout, au lieu de s’effondrer, ivre, toutes les 2 minutes. Mais le concert est véritablement gâché par un son catastrophique, notamment en ce qui concerne la basse. Ci-dessus, une photo de la sortie de scène des Américains.
18h03 : Ils étaient tout en bas de l’affiche il y a 2 ans et ils sont montés de quelques heures durant ce laps de temps. Ce genre d’ascension est toujours plus difficile pour les groupes à tendance progressive. C’est d’autant plus le cas pour Between The Buried And Me, tant leurs albums, certes brillants d’inventivité et propices au voyage intellectuel et musical, nécessitent d’être écoutés avec un cachet d’aspirine. Le show des Américains est un ensemble de dualités : des parties hardcore ratées se couplent à des parties progressives réussies. Le son saturé est brouillon, le son clair est parfait. C’est d’ailleurs sur ces parties claires que la magie opère le plus. On regrettera également le néanmoins compréhensible manque de communication d’un groupe caché en fond de scène.
17h01 : Une petite pause pour notre femme à barbe préférée, qui se fait aborder par des nationalistes suédois qui lui font chiquer un tabac suédois apparemment immonde.
Au même moment, au carré VIP, on peut croiser la petite famille de KMFDM : Sascha Konietzko et Lucia Cifarelli, marriés depuis 2005, ainsi que leur fille.

16h56 : Ah… Secrets Of The Moon. Un de ces albums que ces incompétents de Spaceman et Metalo avaient tout simplement oublié de passer et de prendre en compte pour leur top 40 de 2009. La prestation est intense, mais la redondance de la voix, certes d’une sauvagerie artistiquement intéressante, rend les titres difficiles à différencier. De très bons passages malgré tout. A noter également un jeu de lumières pertinent.
16h46 : Ils avaient raté l’avion. On n’y croyait plus, mais Walls Of Jericho sont venus, ont joué et ont vaincu. Le fait que ce soit leur premier concert depuis 7 mois ne nous protège en rien de cette déflagration d’énergie pure : ils sont déchaînés. En résultent des circle pit monstrueux. La perfection du son nous permet également de nous rendre compte que la voix de la chanteuse est meilleure en live qu’en studio.
Des gens. Plein de gens. On vous l’avait dit !
16h20 : Après l’extraordinaire Isolation Songs, nous attendions Ghost Brigade au tournant. D’ailleurs, l’accueil du public est chaleureux. Comme nous, celui-ci aimerait voir les Finlandais plus haut sur l’affiche. Malgré le son brouillon, l’interprétation est belle. Scéniquement, il ne se passe pas grand chose, mais peu importe, les compos sont là et le public est conquis.
16h10 : Pour Kampfar, le son est très fort, mais équilibré. La production sert la musique. Musicalement, le groupe produit des compos très intéressantes et développe une ambiance glacée. Le leader est motivé et motivant. Un très bon show.
16h00 : Afin de coller à l’affiche, KMFDM réserve à son public un set très metal. Au programme : « Hau Ruck », « Tohuvabohu », « A Drug Against War », « Saft Und Kraft » ou encore « WW3 ». Les musiciens sont bons et carrés, à l’exception du chant qui ne brille pas par sa justesse, et la prestation scénique est tout à fait correcte. Le son est quant à lui très brouillon.
15h35 : Avec son sans-gêne habituel, Spaceman s’en va déranger le leader de Sigh qui, poliment, accepte de passer sur l’antenne de Radio Metal et ce, sans couper la queue de cheval de l’homme de l’espace. Sans doute est-ce l’émotion de voir son rêve de jouer en France réalisé. En résulte un court entretien au cours duquel nous en apprenons plus sur le programme des mois à venir pour les Japonais.
15h33 : En retard, Walls Of Jericho se font remplacer par Finntroll pour un show malheureusement décevant. Les claviers seront inaudibles jusqu’aux rappels et à peine décelables ensuite, les musiciens pas toujours en place et pas très enthousiastes. Seul le chanteur joue le jeu et semble enthousiaste. En face, le public répond présent malgré tout sur les titres les plus festifs.
15h25 : Premier groupe à véritablement foutre le feu, Mass Hysteria assure un set de furieux, bien que sans surprises. Le décalage entre le chant rappé et les riffs metal reste néanmoins étrange à appréhender. Quoi qu’il en soit, l’osmose avec le public est indéniable (notamment sur « Une Somme de Détails »). Le chanteur saura d’ailleurs fédérer son public en dédiant ce concert à une certaine Christine B. Son « De Villiers ! Enculé ! » fera également l’unanimité. Enfin, rebondissant sur l’actualité, il invitera l’Equipe de France de Football à défiler sur les Champs Elysées en file indienne afin que les gens puissent leur jeter des tartes à la crème. Car « s’ils ont la légion d’honneur quand ils gagnent, c’est normal qu’ils se fassent humilier quand ils se font éliminer la queue entre les jambes ! ».
15h18 : Après The Faceless, c’est au tour de Necrophagist de défendre les valeurs du Death Technique. Musicalement, c’est du très bon, Necrophagist n’est pas la référence du style pour rien. Un des titres se conclura avec la reprise d’un thème de musique classique. Cependant, le set s’avère gavant à la longue. A l’instar des deux albums du groupe, les titres se ressemblent tous et manquent de la pointe de mélodicité que peuvent avoir Obscura ou The Faceless et qui permettent de respirer. Au bout d’une demi heure, fatalement, on décroche. Dommage.
15h12 : Sous la Terrorizer Tent, Seb tombe sous le charme du Black Folk de Negur? Bunget. Tellement qu’il en perd son langage SMS. Un concert, je cite, d’une « boté incomparabl », avec d’intéressants interludes instrumentaux. Le public est en osmose avec le groupe, observant calmement et respectueusement la prestation. Un moment magique pour les amoureux. Embrasse moi, bon beau barbu.
15h05 : Après un bon gros sandwich mexicain, un concert de Crowbar, ça remue bien le bide et les boyaux. Le show est encore plus boueux que le Hellfest 2007. Derrière ses riffs de pachyderme, écrasants, Kirk Windstein, vêtu d’un T-shirt Type O Negative a un capital sympathie indéniable. Il profitera du concert pour rendre hommage à Peter Steele, récemment décédé.
14h42 : Le podcast du second Flash Hellfest avec Lost est disponible. On y apprend notamment que la fameuse surprise annoncée pour le concert de Mass Hysteria serait la venue de Nico, chanteur de The Arrs, sur scène. En bon reporter qu’il est, Lost nous parle également du vin blanc Hellfest et de la bière Hellfest à 6,66 degrés !
13h41 : Ambiance de cérémonie, mais pas trop sous la Terrorizer Tent ! En effet, le black symphonique des Japonais de Sigh ne tombe pas dans l’excès théâtral. La prestation est carrée et les deux chanteurs font preuve d’une bonne présence. Dommage qu’il n’en n’aille pas de même avec la très sexy Dr. Mikannibal (chant, alto et saxophone) – Ca va, Fox, on a compris, tu aimes les filles asiatiques ! – ou avec les autres membres du groupe. Autre déception : les soli de guitare, très médiocres.
13h38 : Autre bonne surprise, le set des thrasheux d’Evile, premier groupe à bénéficier d’une grosse affluence. La voix du chanteur anglais rappelle par moments celle de Matt Heafy (Trivium). Les riffs sont tous accrocheurs, les soli efficaces et globalement, cette énergique prestation ne connaît aucun temps mort.
Kirk Windstein et Kirk Windstein il y a 20 ans. Seb, quoi. Et autour, des mecs.
13h34 : La première partie du set d’Urgehal s’avérera ennuyeuse au possible avec son lot de problèmes techniques et de blasts monomaniaques. Heureusement, les Norvégiens se rattraperont dans un second temps avec des titres plus rock n’ roll. Au final, une prestation en demi teinte par un groupe qui n’arrivera jamais vraiment à rendre crédible son aspect malsain.
13h30 : Nous assistons à un show de 15 minutes des Grindeux de Washingtion Magrudergrind. Il s’agit d’un trio déjà vieux de 15 ans, sans bassiste (hors de question ! ça donnerait plus de chaleur à la musique, ce serait insupportable !) qui nous délivre un Grindcore à la Napalm Death. Ca bouge bien sur scène et ça bouge bien dans le public. Juste ce qu’il faut pour les fans de Grind.
13h18 : Swallow The Sun en a mis plein la vue au Doc’ qui a naturellement décidé d’aller féliciter le chanteur Mikko Kotamäki. Ce dernier nous a parlé de l’actualité du groupe (apparemment les Finlandais projettent de composer de nouveaux titres à la fin de l’année) et du fait qu’il considérait que sa musique était plus faite pour être interprétée dans le noir. Réécoutez l’interview :

Nina, évidemment ravie d’être au téléphone avec Metal’o Phil
12h57 : Nous raccrochons à l’instant avec Spaceman qui nous a passé la famille Vetterli, à savoir Tommy et son épouse Nina, chanteuse/guitariste de 69 Chambers. Ce fut l’occasion d’en savoir plus sur cette fameuse reformation de Coroner, qui exclut toute possibilité d’album studio. La principale difficulté pour le groupe sera, d’après Tommy, de réapprendre les morceaux ! En tout cas, son épouse Nina sera bien présente l’an prochain pour regarder la prestation de son mari d’un oeil des plus critiques ! Réécoutez l’interview :
Dagoba et notre femme à barbe
12h54 : Il est l’heure de la pause déjeuner. Seb croise et discute avec les membres de Dagoba, qui préparent la sortie de leur nouvel album Poseidon, le 30 août prochain. Non loin de là, il aperçoit des membres de Mass Hysteria et des musiciens de Otargos, encore maquillés.
12h14 : Première grosse claque de la journée et c’est une surprise. Car Swallow The Sun a réussi à faire ce que les maîtres du style My Dying Bride n’avaient pas pu au Hellfest 2008, à savoir faire vivre le doom death en plein air, sans l’aide de l’atmosphère nocturne. Un concert unique avec des musiciens qui, à l’instar d’un David Vincent (Morbid Angel), fixent le public droit dans les yeux.
11h59 : Les festivaliers sont des lève-tôt ! La Terrorizer Tent est assez remplie pour le set des Californiens de Carnifex, qui se déroule en même temps que celui d’Otargos. Les riffs sont bons bien que caricaturaux et font bouger le public, mais les musiciens ne sont malheureusement pas des plus carrés. C’est la dure loi des festivals, il faut faire des choix et, entre les deux, il fallait choisir Otargos !
11h39 : Les mecs d’Otargos n’étaient pas aidés. Le Black Metal à 11 heures du matin, juste après le goûter (allemand, le nutella, allemand…), ça passe pas. Pour ne pas arranger les choses, les Français au look franchement ridicule ont un son très brouillon. En dépit de cela, ça le faisait grave ! Une setlist intelligente, diversifiée pour mieux faire passer la pilule et un guitariste communicatif qui a su fédérer son public.

69 Chambers : Nina offre des disques au public
11h38 : Le rock sombre et alternatif de 69 Chambers rappelle Alice In Chains pour son côté grunge. De quoi réconforter ceux qui ne sont pas allés au Sonisphere Festival par élan patriotique. Le set des Suisses commence difficilement avec d’éternels problèmes de son et, surtout, un élément du décor qui dégringole ! Au moins, la suite du concert ne pouvait être que meilleure. Le concert s’avérera finalement plaisant – pour les oreilles (les riffs sont bons) ET les yeux, Nina et Maddy, respectivement guitariste/chanteuse et bassiste, arborant des jupes courtes et des bottes noires très sexy – et plein de bonne humeur. Nina lancera même quelques disques dans la foule. A noter également un batteur au jeu visuel également agréable à regarder ainsi que la présence d’un invité de marque : Tommy Vetterli de Coroner. Peut-être nous en apprendra-t-il plus sur cette reformation de Coroner l’an prochain…
11h14 : Et pendant ce temps, Florian assiste au show de Gorod (c’est Crusty qui va être jaloux…). Un set qu’il nous dira « efficace pour le réveil » ! Le son est bon si l’on excepte le chant. Si le groupe privilégie le débauche d’énergie scénique à la technicité pure, la mise en place reste bonne.
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Les loges du Hellfest
11h03 : Spaceman est déjà au turbin et croise dans les backstage une vieille connaissance : Kirk Windstein (Crowbar, Down). Si la dernière fois que nous l’avions interviewé, le guitariste barbu semblait épuisé et baillait toutes les deux minutes, Kirk, déjà debout, a l’air très en forme, très enthousiaste et nous lâche même quelques infos sur une imminente tournée européenne avec son nouveau groupe Kingdom Of Sorrow en compagnie de Jamey Jasta (Hatebreed). Réécoutez l’entretien :

10h52 : Fans de Necrophagist, mais aussi de Cynic ou de Black Dahlia Murder, The Faceless est pour vous. Forts d’un très bon second album Planetary Duality sorti l’an dernier, les jeunes Américains au look gentillet assurent, comme on pouvait s’en douter vu la technicité du disque, un set très carré devant une foule qui, certes, émerge encore, mais étonnamment importante vu l’horaire ! A noter la qualité du son de la Terrorizer Tent. The Faceless en profitera pour dégager un côté organique qui tranche avec la production peut-être trop froide de l’album.
10h45 : Enfin un vendredi sans l’affreux Blog du Doc’. N’est-ce pas merveilleux ?
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Les premiers festivaliers sont entrés
10h30 : C’est parti ! Après une nuit avec Spaceman que Doc’ a préféré ne pas nous raconter, l’équipe de Radio Metal est sur les lieux du festival. La file d’attente est apparemment déjà conséquente. On rappelle que le festival est quasiment Sold Out et ce, malgré l’affiche hallucinante de l’édition suisse du Sonisphere[/urlb]. Autre information, le set de Tamtrum est déplacé à la journée de demain. Les compte-rendus des premiers concerts (Gorod, The Faceless, Otargos…) arrivent très bientôt. En attendant, voici le podcast du premier flash hellfest de 10h30 :
Bon, vous êtes sûrs, hein ? Pas de regrets, ensuite hein ?
D’ailleurs un mec l’a « piquée » pour illustrer une vidéo sur l’interview de 69 chambers sur youtube (tout en nous créditant ^^)
Enjoy 😉 http://www.youtube.com/watch?v=YAdWpsFhxys
@Amaury: Non mais ça va pas? La photo de Nina est le principal argument pour que les gens lisent l’article :):):)
Je souhaite que la photo de Nina (69 Chambers) soit immédiatement retirée de cet article : la bave me gênant pour taper sur mon clavier.
Merci de votre compréhension.
@ Groumfy : Chacun ses gouts, mais c’est moi qui suis responsable de l’avizs sur Marduk. Si tu appelles un son pourri « un show pour les fans », libre à toi… Mais la qualité sonore de l’ensemble était la plus mauvaise du fest (du moins de la 30aine de groupe que j’ai vu). Quand au lights… Marduk n’est pas un groupe atmo, mais c’est pas non plus mon petit poney au pays des bisounours. Que Sonata Arctica use des lights blanc pétants, bleu et vert clair passe encore car ca correspond à leur musique. Marduk, c’est la guerre. J’aime bien le groupe en CD mais là, entre un son pourri et des lights de power sympho, y’avait pas grand chose a sauver.
en même temps Marduk c’était vraiment à chier, les gars jouent Panzer Division, je l’ai même pas reconnu et en plus ils recommencent leurs balances juste derrière quoi
Pour Marduk : Pas d’accord avec l’article. Faire autant de lignes sur des strip-teaseuses, et parler de cette façon de Marduk, c’est indigne!
Et vous parlez en bien de Mass Hysteria sur la même page!!! (Je les avais vu en 1997, c’était autre chose que la performance de ce week end)
Vous avez le droit de ne pas aimer Marduk, chacun sa vie, c’est pas le propos.
Moi même, je déteste certains morceaux/albums.
Bref : C’était un show pour les fans.
J’ai apprécié la prestation et la setlist. Ils sont allé chercher des vieux morceaux, jusqu’à la démo.
« Le lightshow, trop vif, nuit à la création d’une atmosphère malsaine. »
C’est pas du metal atmosphérique, qu’est-ce que vous voulez que je dise?
Hum, le musicien qui va participer à la table ronde est issu de quel groupe ?
C’est pas Metal’o Phil qu’est heureux d’^^être au fil avec Nina,plutôt? Walls of Jericho vont jour quand même? Hypocrisy haut les coeurs Tagren en inti ?!!!
Oublier pas arch enemy 😉 et marduk et aussi sepultura
Merci pour ce bon son 😉
Pause miam et commencement des reports pour moi. Super taff phil. Ici le temps s’est découvert et un apres midi sous un soleil de plomb se profil.
We keep in touch
Hey ! ne manquez pas Necrophagist !
Et Magrudergrind ?