C’est en lisant une interview de Slash pour le magazine anglais Total Guitar et retranscrite sur le site Musicradar.com que nous nous sommes aperçus d’une chose : comme le Black Album de Metallica il y a quelques temps, ou le Nevermind de Nirvana dans environ une semaine, le double album de Guns N’ Roses Use Your Illusion I et II va avoir exactement vingt ans ce soir à minuit, puisqu’il est sorti à cette heure-là, entre le 16 et le 17 septembre 1991.
Mais voilà, comme le souligne très bien un extrait de cet entretien du guitariste, ce double album n’est peut-être pas à ce point parfait, ni aussi emblématique que les deux autres disques cités plus haut : « C’était particulièrement exploratoire comparé à Appetite. Je veux dire, honnêtement, j’aurais préféré faire un disque avec juste dix putains de chansons un peu plus directes. » Et c’est vrai que la qualité globale de ces deux albums peut faire débat (comme au sein de notre rédaction où le débat se fait surtout en levant certains doigts pour montrer notre désaccord). Use Your Illusion est-il un album si important dans l’histoire du hard rock ? Et supporte-t-il vraiment la comparaison avec son aîné Appetite For Destruction ?
En fait, c’est un débat qu’on laisse à d’autres (à vous, lecteurs, par exemple). En fait, se souvenir que Use You Illusion a vingt ans, c’est se souvenir que la chanson « You Could Be Mine » a vingt ans, et que c’est donc aussi le cas d’un autre chef-d’œuvre, lui, incontestable.
Eh oui, souvenez-vous du jeune John Connor, filant à toute allure sur sa bécane au son de « You Could Be Mine » dans Terminator 2, film culte de l’année 1991. Des scènes cultes, des personnages cultes, des phrases cultes ! Vingt ans après, Arnold Schwarzenegger (acteur fétiche de l’Animal, du temps où il était minot) ne peut plus finir un discours sans dire « I’ll be back » ou « Hasta la vista ». Ce film est l’un des pinacles de la carrière de son acteur principal mais peut-être aussi de son réalisateur (quoi, Titanic ?!) et une référence culturelle depuis deux décennies. Même dans nos jingles sur l’antenne de Radio Metal, on entend encore parler de ce T-1000 en métal liquide !
Bref, hourra pour les vingt ans de Terminator 2 ! Mais pour faire plaisir à tout le monde, on va se passer le clip de la chanson des Guns… mais toujours avec du Terminator dedans. Hasta la vista, baby!
Animalement vôtre.
oué ben moi je préfère terminator un!!
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oué et à coté de ça j’ai pas le souvenir que l’on ait fêté les 40 ans de PARANOID…
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Voila un album qui sera la encore dans 20 ans. rien a voir avec appettite , mais que de souvenir pour ceux qui ont la 30 aine passé est qui ont commencer avec ces albums dans les années 90-94, une époque batarde pour le metal….puisque nirvana et rage against the bidule rap fesait la loi en france……metallica ne sortait plus rien , guns se terminai le black étéait inconnu, pareil pour le death et les groupe du style de maiden n’était pas aussi populaire que maintenant.heureusement aujourd’hui est une autre époque le metal ne c’est jamais aussi bien porté…
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Putain 20 ans !!! Hommage : http://goo.gl/ipSEn
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nice l’article.
20 ans que j’écoute l’album et des titres comme coma ou estranged me donnent toujours le Frisson.
Un des grands atouts c’est la diversité et la qualité des titres de chaque album. Et chaque titre étant une richesse musicale d’un point de vue mélodique et changement de rythme.
bref deux brulots ^^
si qqun a ces titres :
Ain’t Goin’ Down, Bring It Back Home, Crash Diet, Sentimental Movie ou Just Another Sunday
gilloucloclo @ yahoo.fr
vous satisferiez un gros fan des GNR.
‘tain, 20 ans !
sacrée époque où la jeunesse s’est mise à écouter du bon rock, du hard rock, … l’époque où arborer un t shirt de metallica ou guns était à la mode, où on écoutait rage against the machine à donf dans les bars, où tout bon ado rockeur avait son groupe, époque où on étudiait des chansons de guns en cours d’anglais (civil war).
Arf ! nostalgie, quand tu nous tiens …
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lol,
oui à cette époque tu pouvais draguer les filles en parlant des d’un album des guns.
et il y avait tant de métalleux qu’on pouvait avoir le luxe d’envoyer chier certains qui adoraient des groupes de merde (j’en nommerais pas pour pas de polémique) ^^
Maintenant on est de vieux cons bedonnants qui picolent et qui s’embrassent au Hell Fest
oui grande époque 🙂
moi je vote pour Appetite, c’est celui de leurs album qui m’a le plus marquer (mais bon la liste est courte puisque je ne considère pas chinese democracy comme du G’N’R).
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Indiscutablement et avec le recul d’une vingtaine d’années APPETITE FOR DESTRUCTION EST L’Album qu’il faut avoir de Guns’n’Roses. A cette époque les guns sont dans une formation simple et une rock attitude qu’ils ont perdu ensuite.
Il n’y a qu’a voir leur concert new yorkais au Ritz pour comprendre le truc.
Et je comprend et suis d’accord avec Slash quand il dit « Je veux dire, honnêtement, j’aurais préféré faire un disque avec juste dix putains de chansons un peu plus directes. »
Ce qui est le cas d’Appetite.
Coming out: j’ai découvert Guns N Roses via Terminator II (film culte pour moi aussi); et GNR m’a fait découvrir le metal…
Après tout, on commence bien par quelque chose, non?
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Deux albums qui marqueront à jamais les années 90.
A la différence de Metalo, Spaceman et l’Animal qui, eux, resteront à jamais des poussières dans cet univers…^^
Appetite par çi, Appetite par là… bande de loosers va !!!! 😉
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A noter que le Doc est celui qui use le plus de l’argument des doigts levés dans notre débat. C’est dire s’il sait nous convaincre. 😉
Ce sera toujours mieux que de lever sa fourchette!!!!
+1 pour le doc, mais apres, je pense quetu peux pas comparer use et appetite, tout simplement, parce que le groupe n’a rien à voir sur ces deux albums.
Là où la différence se fait clairement entendre, c’est au niveau du piano, qui apporte un vrai plus je trouve, mais change radicalement la donne, et fait perdre au tout l’agressivité d’antant. Là tu sens que c’est axl qui tient le groupe et que l’influence d’elton john est énorme, mais tellement bien utilisé. L’évolution d’axl rose me fait penser un peu à celle de devin townsend, dans la manière de retrouver du calme et moins d’agressivité.
Ces deux disques, sont bons, très bons, et à écouter des milliers de fois. Bad obsession