En réalité, que Zakk Wylde ait la grâce (avec ou sans carlin dans la main) ou non, on s’en balance pas mal. Ce qui importe, c’est qu’il danse (en tenue de Bruce Lee, si ça lui chante aussi). On veut voir Zakk Wylde danser, et peut-être lui-même le premier. Il y a quelques jours, apparaissait sur le blog du MySpace de Black Label Society, ce message : « Vote for Zakk to be on the next Dancing With The Stars! And yes we are serious ! ». ce qui donne, pour les moins anglophones d’entre vous : « Votez pour Zakk afin qu’il soit dans le prochain Dancing With The Stars ! Et, oui, nous sommes sérieux ! »
Alors, avant tout, qu’est-ce que Dancing With The Stars ? Avec un titre pareil, ça ne peut être qu’un de ces programmes de télé américains à la con où on voit danser toute une brochette de has been, de célébrités de seconde zone, d’oubliés du paysage audiovisuel recherchant un second souffle. Une version sans patin de Skating With The Stars dans laquelle s’est vautré récemment Vince Neil (Mötley Crüe). Bingo ! C’est tout à fait ça ! Et pour ceux qui capteraient les chaînes américaines, c’est sur ABC.
Et malgré un tel état des lieux, je vendrais mon casse-croûte pour voir Zakk là-dedans. L’antithèse-même de ce que peut représenter un tel show remuant sa tignasse, sa barbe et son gras sur la piste vernie. Le loup dans la bergerie. OK, vous me dites, où est-ce qu’on signe ? Fastoche, vous suivez le lien que je vous donne, vous entrez tous les identifiants bidons que vous voulez (j’ai essayé, ça roule) et vous indiquez en commentaire : « Zakk Fuckin’ Wylde ! ». Après Kelly Osbourne, l’année dernière – et qui a tout de même fini troisième – le clan Ozzy va encore envahir la piste.