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Éditorial   

Hank Von Hell : « You can’t kill me, I’m already dead »


Le 19 novembre, nous apprenions la mort d’Hans-Erik Dyvik Husby, plus connu sous les noms d’Hank von Helvete ou Hank von Hell. Âgé de seulement 49 ans, le Norvégien était avant tout célèbre pour son rôle de chanteur iconique de Turbonegro, qu’il a tenu de 1993 à 2009. Le musicien n’a jamais fait mystère de ses démons et le confinement fut une épreuve pour la bête de scène qu’il était. Cependant, son manager Boye Nythun a rapidement démenti les rumeurs de suicide : selon lui, le corps d’Husby a tout simplement lâché après des années d’excès alors qu’il se promenait dans le parc du Palais Royal à Oslo.

Pour la Turbojugend et tous les fans de ce personnage déjanté et attachant, le coup est rude. Si le communiqué officiel invite au recueillement, ses anciens camarades de Turbonegro n’ont pas tardé à lui rendre hommage : « En tant que frontman charismatique qui convoquait autant humour que vulnérabilité, Hans-Erik était un élément crucial du charme du groupe. C’était un être humain chaleureux, au grand cœur, une personne toujours en quête intellectuelle et spirituelle qui adorait discuter avec tout le monde. Nous sommes fiers de ce que nous avons créé ensemble en tant que frères de rock avec Turbonegro – la musique, les personnages, notre univers entier. »

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Éditorial   

Eric Wagner : du doom vers l’au-delà


La pandémie de Covid-19 est un coup dur pour l’industrie de la musique. Elle pèse lourd sur le moral de bien des fans de metal qui doivent se passer de concerts. Elle continue surtout à multiplier les victimes, parmi lesquelles des acteurs majeurs de la scène. C’est le cas du chanteur Eric Wagner, légende du doom connue pour son rôle dans The Skull, Lid, Blackfinger et surtout Trouble, décédé le 22 août à seulement 62 ans d’une pneumonie causée par le virus. Opposé au vaccin comme à toute médecine institutionnelle, il l’avait contracté lors de la tournée américaine de The Skull avec The Obsessed, qui avait justement dû être annulée lorsque trois des quatre membres du groupe avaient été testés positifs…

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Éditorial   

Van Halen : des éruptions au paradis


… et l’annonce impensable tombe en pleine nuit, comme un couperet : Eddie Van Halen est mort. Ça fait mal, très mal comme pour la perte d’un ami proche. Quand on a connu les premiers albums du groupe et donc d’Eddie jusqu’à l’apothéose en 1984, on ne peut que ressentir une profonde tristesse. Quelque chose nous a été arraché, définitivement. Van Halen a accompagné tant d’entre nous dans une période aussi cruciale que notre adolescence insouciante ; la bande-son d’une génération.

Van Halen, une famille venue de Hollande au début des années 60 pour tenter sa chance à Pasadena, la côte ouest américaine qui fait rêver le monde entier. Eddie et son frère Alex baignent dans la musique dès leur plus jeune âge par l’intermédiaire de leur père. Après qu’ils aient tous les deux été initié au piano à un jeune âge, Eddie débute à la batterie tandis qu’Alex joue de la guitare. Les choses vont vite s’inverser pour se trouver à la bonne place. On connaît la suite : les débuts de Mammoth, l’arrivée du bassiste-chanteur Michael Anthony, suivie de celle du flamboyant David Lee Roth, un incroyable frontman à la voix chaude qui proposera au groupe le patronyme de Van Halen, tout simplement.

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Éditorial   

Pete Way : l’OVNI parti vers les étoiles


Et la longue liste de la grande faucheuse continue de défiler… Cette fois-ci, il s’agit d’une légende du rock, tout simplement. Cette fois-ci, c’est Pete Way, légendaire bassiste survolté d’UFO qui s’en est allé. Le vieil adage sex, drugs and rock n’ roll n’aura jamais eu autant de sens qu’à travers ce grand bonhomme à la dégaine voûtée martelant sa basse Gibson Thunderbird portée à la hauteur des genoux, toujours vêtu de fringues à rayures, damiers et autre. Tout un concept repris par d’autres, comme Steve Harris ou Nikki Sixx, qui auront su repérer le potentiel scénique du personnage. Un musicien reconnu et respecté par tout le monde du hard rock/heavy metal pour ce qu’il aura apporté à la musique en général. Ce gars restera une icône.

Un passé glorieux à travers les albums d’UFO de la première époque space rock, puis de ceux qui deviendront des classiques comme Phenomenon (1974) jusqu’au live mythique Strangers In The Night (1979), avant de quitter le groupe trois albums plus tard, Pete ne supportant pas les claviers et le saxophone d’un Neil Carter fraîchement embarqué dans l’OVNI et pourtant talentueux. UFO ne survivra pas très longtemps sans lui, juste le temps de deux albums.

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Éditorial   

Malcolm Young, on te salue


…et la nouvelle arrive en dévastant toute une génération par son annonce : Malcolm Young s’en est allé.

On le savait malade, atteint de démence, lui le frère discret d’Angus qui prenait toute la lumière en concert. Et pourtant, le patron et Maître à penser du combo, c’était bien Malcolm. Il a prouvé que le rock, c’est d’abord et avant tout le rythme. La triplette qu’il formait avec cet immense métronome nommé Phil Rudd et Mark Evans puis Cliff Williams lors des années fastes portait littéralement le groupe. AC/DC ou la preuve par trois que la base rythmique est aussi importante voire plus que le solo ou le refrain, si sacrés dans le genre.

Ce petit bonhomme aux allures d’éternel gamin était un géant en terme de choix artistique et à su très tôt profiter de l’expérience de son frère George Young (ex-The Easybeats), dès les débuts de sa carrière avec son frère Angus pour se mettre sur les bon rails, et aura par la suite le don de dénicher des musiciens collant parfaitement à sa vision, avec Rudd et bien sûr ce diamant irremplaçable qu’était Bon Scott.

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Éditorial   

Martin Eric Ain : au revoir à un monstre sacré


Samedi 21 octobre, un monstre sacré de la scène metal extrême s’en est allé, laissant derrière lui un vide sans fond. Martin Eric Ain s’est éteint d’une manière cruelle et banale à la fois, suite à une attaque cardiaque dans la ville de Zürich. Il y a maintenant plus de trente-trois ans, l’arrivée de Martin dans le monde du metal fut fracassante. En effet, à cette époque il fut l’un des deux acteurs principaux de Hellhammer avec Tom G. Warrior. Hellhammer : un combo suisse mythique apparu en 1984 et plus que détesté dès la sortie de son EP maintenant devenu culte, le fameux Apocalyptic Raids.

Très vite, ils provoquent eux-mêmes une « guerre » avec Venom, ces derniers étant adorateurs du Satanisme alors qu’Hellhammer voue pour sa part un culte à la Mort. « Venom are killing Music, Hellhammer are killing Venom … » était même la maxime inscrite sur les cassettes des démos avant l’arrivée de Martin. A l’origine, ce dernier débarque dans le groupe pour remplacer Steve Warrior à la basse.

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Éditorial    Nouvelles Du Front   

Eagles Of Death Metal : la part du Diable…


Eagles Of Death MetalLe 14 novembre, suite au massacre du Bataclan, Jérôme Bourbon, le directeur du journal Rivarol, écrit sur le réseau social Twitter : « Le groupe Eagles of death metal est un groupe satanique (« kiss the devil ») aimant le porno et la drogue. Les démons se combattent entre eux », puis « C’est lorsqu’ils chantaient « kiss the devil » que le carnage a débuté. Ils disaient aimé le diable, s’en réclamaient, leur vœu a été exaucé ». Le 15 novembre, le journaliste de Rivarol récidive : « Dénoncer ce carnage abominable ne doit nous empêcher de dénoncer le satanisme du groupe musical ». Ces déclarations tonitruantes, à l’image de celles du prêtre lyonnais Hervé Benoît, déclenchent l’ire de nombreuses personnes connectées aux réseaux sociaux.

Il y a quelques semaines à Bucarest, l’incendie d’une salle de concert où se produisait le groupe de metal Goodbye To Gravity a provoqué des réactions, certes marginales, mais similaires à celle de Jérôme Bourbon. Pour certains hommes et femmes religieux un club où se réunissent des jeunes gens pour écouter un groupe de rock ou de metal, est un lieu de perdition. S’il prend feu c’est une punition divine. C’est ce qu’ont affirmé de manière à peine voilée certains membres de l’Eglise orthodoxe roumaine. Ce feu est, en quelque sorte, un feu régénérateur. La désaffection des jeunes (et moins jeunes d’ailleurs) pour la religion, chrétienne en l’occurrence, ne peut que logiquement amener ce genre de catastrophes. Mais, il n’y a rien de bien nouveau dans ces discours et dans ces polémiques au sujet de la musique rock en général.

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Droit De Réponse    Éditorial   

Steve Lukather (Toto) répond aux critiques et explique ses propos


On s’étonnera toujours que certains propos puissent générer des déferlantes de haine. On aime bien relayer nos interviews sur Facebook en mettant en avant une ou plusieurs brèves citations. Dans ce monde de l’immédiat qu’est internet, où les images comptent plus que les mots et où on prend, semble-t-il, de moins en moins le temps de lire, c’est le moyen qui nous paraît le plus approprié pour attiser la curiosité des gens qui nous suivent sur ce réseau social et les pousser à lire les (parfois longues) interviews que nous proposons régulièrement sur le site de Radio Metal, et ce même si l’artiste en question n’est pas forcément ce vers quoi ils iraient naturellement.

Pousser à s’interroger aussi, surtout lorsque les mots viennent d’une éminence comme le guitariste Steve Lukather (oui, celui-la même qui a écrit et joué sur des chansons entrées dans l’histoire du rock et de la culture populaire, avec Toto mais aussi sur l’album Thriller d’un certain Michael Jackson… Et collaboré avec tant d’autres artistes de Joe Cocker à Miles Davis, en passant par Roger Waters ou le batteur bien connu des metalleux Mike Terrana) dont nous mettions en avant la citation suivante, au franc-parler certain : « Chaque trou du cul qui a un ordinateur croit pouvoir faire un album ! Tu ne peux pas faire The Wall sur un putain d’ordinateur portable, frangin ! Désolé ! » Des mots qui, en les comprenant bien, ne sont évidemment pas une bête critique des technologies mais promeuvent une certaine manière de faire les albums, celle qui nous a donné parmi les plus grands chefs d’œuvre du rock de ces quarante dernières années, et qui a tendance, non pas forcément à se perdre – car nous voyons encore des artistes miser là-dessus – mais à être négligé dans la culture populaire d’aujourd’hui, là où les chefs-d’œuvre précités faisaient la culture populaire d’il y a quelques décennies.

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Éditorial   

Top Artworks 2013 : la pré-sélection du second semestre


Après les pré-sélections des premier et deuxième trimestres 2013, il s’est avéré que la seconde partie de l’année commençait difficilement tant le peu de classe ou d’originalité (quarante ans de pochettes d’albums de metal, ça commence à faire des blasés) des artworks sortis lors du troisième trimestre rendait mal aisée la constitution d’une liste contenant une dizaine d’artworks véritablement marquants. Mais avec un peu de patience, en laissant le quatrième trimestre apporter une touche d’esthétisme en plus à cette année, il a finalement été possible de réaliser une sélection peut-être plus exigeante (pour rester avec un score d’une dizaine de pochettes à chaque présélection) mais qui tient néanmoins à honorer les meilleurs.

Voici donc le dernier tour préliminaire pour désigner les meilleurs artworks d’albums de metal (et quelques proches cousins) de l’année avec cette ultime pré-sélection réalisée avec les œuvres sorties entre juillet et décembre 2013. Celui-ci se conclue avec la liste des artworks qui ont le plus reçu l’approbation des commentateurs lors des premiers trimestres. Et il est donc temps d’offrir tout votre soutien à vos favoris en désignant en commentaire les meilleurs artworks de ces présélections qui constitueront ainsi le Top Artworks 2013 définitif qui sera publié dans les prochaines semaines.

Découvrez cette nouvelle sélection…



Éditorial    Nouvelles Du Front   

Klone n’a fait que demander


Il n’y a pas si longtemps, avec toute cette « crise » du marché musical, du disque « tué » par le mp3, des pirates détournant les revenus des maisons de disques et des artistes, la croyance répandue dans cette soudaine friche commerciale voulait que le live – c’est-à-dire les concerts et les tournées, et même le plus ou moins petit stand de merchandising qui l’accompagne – était l’ultime source de revenus assurés aux artistes… qui ne feraient donc plus que des albums pour se donner de nouvelles raisons de repartir sur les routes avec de nouveaux goodies à l’effigie de ce nouveau produit.

Mais la musique en studio devait aussi continuer à exister et il fallait trouver d’autres moyens de lui permettre d’exister sans des maisons de disques trop frileuses dans ce contexte pour investir sur des artistes et leurs futures œuvres. Surtout quand les poches de ces dits artistes ne sont pas une manne sans fond où ils pourraient puiser eux-mêmes pour combler ce manque d’investissement. Alors autant demander à ceux (à part eux-mêmes) qui avaient le plus envie de ces albums : les fans.

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