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Interview   

Hypno5e et l’éternel recommencement


Dans le domaine de la confusion des arts, Hypno5e est désormais un maître en la matière. Décrire minutieusement la musique du combo français sans passer par des images ou des concepts paraît compliqué, c’est d’ailleurs ça qui a attiré le groupe vers la lumière. La marque de fabrique reconnue du groupe repose évidemment sur la liaison intime entretenue avec le septième art, Emmanuel Jessua nous rappelant par ailleurs dans l’entretien qui suit que son premier rapport à l’art était par l’image et le cinéma, mais la curiosité naturelle du compositeur pour la peinture et la littérature se fait également ressentir pour l’auditeur qui s’attarde sur les concepts développés par la musique d’Hypno5e. Sheol découle ainsi de cette ouverture, se voulant encore plus narratif que les précédents travaux du groupe, quitte à ne pas bouleverser fondamentalement la formule musicale établie ces dernières années mais à l’affiner plus subtilement pour joindre les deux bouts de l’histoire entamée avec A Distant (Dark) Source.

L’enchevêtrement des arts ne signifie pas pour autant noyer le plus important : la musique. Si Hypno5e propose une histoire derrière un diptyque conceptuel travaillé et un soin particulier pour son imagerie notamment à travers des clips élaborés, ce n’est finalement qu’un « cadre » pour mieux saisir la proposition musicale, pour reprendre les mots du compositeur. Autrement dit, l’auditeur peut très bien se passer du concept pour être embarqué par les mélodies ambivalentes du projet, tout cela n’étant finalement que du bonus pour l’auditeur qui voudrait aller plus loin. Forcément, notre discussion dans une brasserie parisienne à l’heure du déjeuner nous a permis de creuser tous ces sujets avec Emmanuel, avec qui nous avons également évoqué les récents changements de line-up, le dernier album live, la composition, jusqu’à nous promener quelques instants en Bolivie.

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Lordi fait son cinéma


Ça a bougé du côté de chez Lordi ces dernières années. D’une part, avec la sortie de Lordiversity en 2021 qui voyait le groupe sortir sept albums d’un coup, sept albums d’une discographie fictive, couvrant les années de 1975 à 1995. D’autre part, avec le départ du guitariste Amen en 2022, qui accompagnait Mr. Lordi depuis un quart de siècle, remplacé par Kone. Ça faisait donc beaucoup à digérer pour les fans qui méritaient bien qu’on les brosse dans le sens du poil.

Voilà précisément ce que fait Screem Writers Guild, un dix-huitième album qui débarque – métronomiquement – deux ans après Lordiversity. Un album volontairement « pas trop heavy, pas trop metal, et très orienté années 80, très traditionnel – très facile et simple » pour retrouver les monstres tels qu’on les a aimés au début (à quelques surprises près), alors que leur premier (vrai) album, Get Heavy, vient de passer la barre des vingt ans. Nous en parlons avec Mr. Lordi qui évoque également le cinéma d’horreur, ses funérailles et son chant clair…

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Kamelot : ancien monde, nouveau monde


« Se réveiller dans un monde différent ». C’est effectivement l’impression qu’on a pu avoir ces dernières années. Des années qui, du fait des confinements vécus lors de la pandémie et du ralentissement induit de la vie, ont été propices à l’introspection. Une idée qui est au cœur du nouvel album de Kamelot, intitulé The Awakening, sur le plan thématique mais aussi musical, puisque le groupe, après avoir opéré une certaine modernisation de son son sur Haven et The Shadow Theory, a fait un effort délibéré d’analyse de ce qui a constitué à travers son histoire l’ADN de Kamelot. En résultent des morceaux à la croisée des époques, avec lesquels on retrouve certaines caractéristiques d’albums passés, mais sous une forme modernisée.

Une démarche qui vient à point nommé, puisque cela fait désormais dix ans tout juste passés que le chanteur Tommy Karevik officie au sein du groupe, et The Awakening semble bel et bien être celui où il a mis le plus de lui-même, y compris en matière de composition. L’occasion de parler de cette nouvelle étape dans la carrière du groupe – qui est toujours en train de préparer sa biographie Veritas : A Kamelot Legacy qui prend plus de temps que prévu – mais aussi d’en apprendre plus sur un chanteur à part, qui a su rapidement se faire accepter à son arrivée mais qui se démarque par ses influences incluant Whitney Houston, Mariah Carey, Céline Dion et… sa sœur ! Entretien pour parler de tout ceci et plus encore avec Tommy et le guitariste et membre fondateur Thomas Youngblood.

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Laura Cox : la tête sur les épaules


Laura Cox est une guitariste française qui s’est fait connaître très tôt par ses vidéos sur YouTube, puis ses interventions dans le magazine Guitar Part. Par la suite, en 2013, elle devient la chanteuse et guitariste du Laura Cox Band, qui se raccourcit en Laura Cox dès le deuxième album. Avec sa formation, elle a écumé sans relâche les salles de concerts et festivals français et internationaux, agrandissant ainsi son importante liste de followers. Head Above Water, son troisième album qui vient de sortir, la voit pleinement endosser son rôle de leader, devenant la seule maîtresse à bord après le départ du guitariste Mathieu Albiac, et affirmer encore plus ses sonorités rock et blues.

Ce n’est pas si souvent qu’une guitariste, qui plus est française, et qui joue ce style de musique, arrive à se faire une place de choix dans ce milieu. Il était donc intéressant de discuter de tout cela avec elle. Comment a-t-elle réussi à en arriver là ? Comment a-t-elle abordé la genèse de cet album en solo ? Est-ce qu’elle se sent investie d’une mission en tant que représentante féminine dans ce milieu ? Est-ce facile de passer du monde virtuel aux concerts en live ? Laura a pris le temps de répondre en détail à toutes nos questions.

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Periphery n’est pas un groupe… de djent


Djent Is Not A Genre a été ce qu’on peut appeler un ascenseur émotionnel pour Periphery. A partir d’une conception difficile et démoralisante, à la fois à cause des circonstances et du niveau d’exigence toujours plus élevé des musiciens, ceux-ci ont finalement accouché d’un album élaboré, varié, parfois surprenant dont ils sont particulièrement fiers. Ajoutons à cela une petite dose d’humour, des autoréférences et autres clins d’œil à des jeux vidéo, par exemple, et on obtient la parfaite carte de visite pour ce groupe décidément inclassable. Car oui, si Periphery a été rapidement classé sous l’étiquette djent, on constate tout aussi vite que celle-ci est loin de rendre justice à sa musique. Mais loin d’être rancunier, Periphery s’en amuse.

Nous discutons de tout ceci avec Misha Mansoor, guitariste et fondateur du projet devenu depuis un véritable quintet collaboratif. Il revient également avec nous sur deux de ses grandes influences, Meshuggah et Dream Theater – qu’il a pourtant détestés à la première écoute – et sur un autre aspect de l’activité de musicien, celui des finances, son père étant économiste et lui-même s’étant développé en tant qu’homme d’affaires, ce qui lui permet d’aborder Periphery sous un prisme purement passionnel, dénué de contraintes.

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Nanowar Of Steel : faux metal ? Vrai humour !


La France a Ultra Vomit, l’Italie a Nanowar Of Steel. Et force est de constater que doucement, mais sûrement, en vingt ans de carrière, le quintet a déjà conquis les zygomatiques d’une bonne partie du public metal. Il a en tout cas conquis ceux du label Napalm Records qui leur a permis de passer à la division supérieure. Alors, certes, il y a toujours des réfractaires, des « haters » comme on dit, qui ont du mal à accepter qu’on puisse parodier leur genre musical – leur religion – favori, mais au vu du succès grandissant des groupes humoristiques dans le metal, ceux-ci semblent de plus en plus marginalisés. Surtout, chez Nanowar Of Steel, derrière la moquerie, il y a avant tout de l’amour et une bonne dose de talent pour parvenir à retranscrire fidèlement les caractéristiques des styles et des groupes parodiés. Certaines figures du metal ne s’y trompent pas, à l’instar de Joakim Brodén, de Ross The Boss ou, il y a quelques années, de Fabio Lione qui n’ont pas hésité à s’impliquer le temps d’une chanson.

A l’occasion de la sortie de Dislike To False Metal – un album touche où se côtoient boogie déjanté, imitations parodiques bluffantes de Sabaton et Alestrom, et électro-metal caricatural –, nous avons échangé avec le bassiste Edoardo Carlesi, alias Gatto Panceri 666, pour qu’il nous en livre les secrets et dévoile les dessous de la « blague » Nanowar Of Steel.

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All My Shadows : l’ombre de Vanden Plas


En trente (voire pratiquement quarante) ans de carrière, Vanden Plas s’est imposé comme une des références de la scène prog metal traditionnel, en particulier avec des albums tels que The God Thing ou Far Off Grace. Ce qui le démarque ? Une propension moindre pour la technique (tout est relatif) au profit d’une mélodicité « FM ». Et pour cause : à ses débuts, avant la sortie de son premier album Colour Temple en 1994, Vanden Plas n’avait pas vocation à devenir un groupe progressif, comme en témoignent ses deux premiers tubes « Fire » et « Days Of Thunder » qui, s’ils étaient sortis quelques années plus tôt, auraient pu cartonner sur MTV en pleine vague hair metal… Ayant baigné dans le hard des années 80, de Dokken à Whitesnake en passant par Ozzy Osbourne, avec pour idoles George Lynch et John Sykes, ce n’est que lors de leur implication dans le théâtre, puis à la découverte de Dream Theater qu’un déclic se fait chez Stephan Lill et que les Allemands ont opéré un virage les ayant amenés à complexifier leur musique.

Retour au présent : sous l’impulsion du label Frontiers, le guitariste-compositeur fonde All My Shadows. Un nouveau groupe intimement lié à Vanden Plas, puisqu’il s’est adjoint les services du chanteur Andy Kuntz, de son frère Andréas Lill à la batterie et de l’ingé son du groupe Markus Teske aux claviers, le line-up étant complété par le bassiste Franky R. Surtout, en proposant un hard plus simple et classique, Lill renoue avec ses racines musicales et donc celles des débuts de Vanden Plas, dans une version modernisée. Parler d’All My Shadows et de son premier album Eerie Monsters revient donc à faire des allers-retours entre passé et présent pour bien comprendre les origines du projet et celles de Vanden Plas, les liens entre les deux, ceux entre les membres, les influences et l’histoire musicale du guitariste, etc. Résultat : un entretien généreux, passionné et bourré d’anecdotes.

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Limbes : le flou et la séparation


Deux ans après la fin de la diégèse Blurr Thrower, le nouveau nom de Limbes n’incarne ni une totale renaissance, ni un simple nouveau chapitre, il est un entre-deux. Comme le signifie sa tête pensante Guillaume Galaup en début d’entretien, les limbes désignent un intermédiaire flou, entre le paradis et l’enfer. Difficile en effet de concevoir musicalement Ecluse, le premier album de Limbes, en stricte opposition avec les précédents travaux de son compositeur, ne serait-ce que par la stylistique, l’esthétique et la méthodologie qui sont sensiblement similaires. Pour autant, s’arrêter uniquement sur ce parallèle évident serait une erreur, puisque la différence est profonde et réelle, bien que subtile, résidant dans l’intention derrière la production du créateur. Un détail loin d’être anodin, surtout pour un projet tel que celui-ci quand on connaît l’importance de la dimension extrêmement personnelle de l’œuvre pour l’artiste avec tout ce qu’il y dépose.

Pourtant, c’est bien là que s’opère le changement pour le musicien : là où les œuvres noires de Blurr Thrower peuvent être envisagées comme des marques profondes, des mutilations mentales, pour reprendre ses mots, celles de Limbes sont de l’ordre de l’affranchissement. En somme, là où Guillaume Galaup allait puiser la noirceur pour la porter en lui, il cherche désormais à s’en dédouaner et s’en libérer. Pour le dire plus simplement, Limbes peut le libérer davantage. Si cette distinction artistique peut sembler nébuleuse à la lecture de cette introduction, l’artiste en parle avec une certaine fluidité et facilité dans l’interview ci-dessous, qui permet d’au moins deviner les contours de ce grand flou.

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Interview    News Express    Radio Metal   

Antenne : GOROD en interview dans PFA ce lundi soir


L’émission de Radio Metal consacrée au metal extrême PFA proposera la vingt-sixième émission de sa onzième saison ce lundi 6 mars 2023. L’équipe vous proposera un entretien avec le groupe de death metal technique GOROD à l’occasion de la sortie du nouvel album The Orb ce vendredi 10 mars. L’émission débutera ce soir à partir de 20h30 sur notre antenne. Voir le programme de l’émission…



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Haken et son bestiaire progressif


Le règne animal est d’une incroyable richesse. La musique d’Haken est d’une incroyable richesse. Alors quoi de plus logique que de voir Haken faire un album conceptuel sur le règne animal ? Sur Fauna, gnous, veuves noires, éléphants, rossignols, rhinocéros blancs ou encore méduses défilent au son de riffs djent, de mélodies pop, d’électronique, d’envolées théâtrales, de rythmes funky, de phrasés jazzy, etc. Haken n’a pas voulu se mettre de limites, proposant son album le plus varié de sa discographie à ce jour et montrant la vaste étendue de sa maîtrise musicale, mais aussi thématique. Car les animaux ne sont en réalité que prétextes pour parler de l’homme voire d’eux-mêmes.

C’est pendant une heure et demie durant laquelle nous avons taillé le bout de gras avec le guitariste Richard Henshall et le batteur Raymond Hearne (également joueur de tuba) que nous avons discuté de tout ça. Nous évoquons également, parmi moult sujets, le retour du claviériste Peter Jones qui avait officié au sein du groupe à l’époque des démos, avant la sortie du premier album Aquarius, et nous revenons épisodiquement, tout au long de l’entretien, sur les débuts du groupe et leurs premiers pas en tant que musiciens.

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