On parle souvent des deux épicentres historiques principaux du thrash metal que sont la Californie d’un côté, d’où sont issus les trois quarts du fameux Big Four et pléthore d’autres groupes qui ont construit le style dans les années 80, et les terres germaniques de l’autre côté, avec l’indétrônable trio constitué de Sodom, Kreator et Destruction. Deux pôles, deux continents, deux conceptions du genre qui concentrent les regards et occultent parfois d’autres zones géographiques où des formations essentielles ont pourtant émergées. A commencer par un détour au Canada, qui s’est souvent révélé, un peu à l’instar des pays scandinaves pour l’Europe (à croire que le froid canalise la créativité), comme une terre d’inspiration et d’innovations. Et la formation canadienne Annihilator est de ces artistes-là : essentiel, unanimement reconnu, systématiquement applaudi et qui pourtant, paradoxalement, dans les faits, ne bénéficie pas de la stature médiatique et populaire (vente de disques, affluence aux concerts, etc.) de ceux qui sont considérés comme les ténors du genre.
Pour autant, ce qui a en partie freiné l’ascension de sa carrière est peut-être aussi ce qui lui vaut d’être toujours là aujourd’hui, à satisfaire inlassablement ses fans. Annihilator a toujours été, depuis ses débuts, le groupe d’un homme, d’un cerveau : le guitariste (et même parfois chanteur) Jeff Waters. Difficile à dire si ce sont les changements de personnels qui l’ont poussé à se confondre avec son propre groupe ou si c’est l’inverse. Mais, en conséquence, le line-up de la formation a dans son histoire revêtu plusieurs visages, avec pas moins de huit chanteurs différents qui ont tenu le micro pour lui depuis ses débuts (six depuis le premier album). Un groupe qui n’a donc jamais vraiment connu de période de stabilité dans ses rangs, avec un flou qui entoure toujours l’équipe qui accompagne son leader. Mais là où d’autres formations ont pu souffrir des changements lorsqu’ils s’imposaient ou de compromis pas toujours épanouissants, Jeff Waters est pour Annihilator le garant d’une certaine constance. Détenant entre ses seules mains la vision complète de l’œuvre, il peut aller au bout de ses idées, sans compromis, et offrir au groupe, à son histoire, à sa discographie, une vraie cohérence.
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