Le groupe suédois de power metal MAJESTICA sortira son nouvel album, intitulé A Christmas Carol, le 4 décembre 2020 via Nuclear Blast. En savoir plus …
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Le groupe suédois de power metal MAJESTICA sortira son nouvel album, intitulé A Christmas Carol, le 4 décembre 2020 via Nuclear Blast. En savoir plus …
Eddie Clarke, alias Fast Eddie pour beaucoup d’entre nous, est parti le 10 janvier dernier. La fin d’une époque et par la même occasion celle du dernier rescapé d’un groupe incarnant la folie de la période charnière de la fin des années 70 enfumées et le début électrique et revigoré des années 80 pleines de promesses. Son nom sifflant comme un coup de fouet restera à jamais associé à Motörhead et sera adoubé par un nombre incalculable de jeunes guitaristes. Le musicien, bien qu’étant le plus discret des trois membres du line-up classique du trio légendaire, était tout aussi essentiel que l’était Phil Taylor de par sa technique si particulière. Son jeu unique très bluesy, groovy voire feutré sur certains morceaux en faisait un six-cordiste inimitable.
Dès le départ, le gars a la dégaine qui colle parfaitement à l’image que le groupe veut afficher, le plus souvent avec une stratocaster marquée d’une feuille de cannabis et plaquée sur des fringues noires, le visage masqué par ses cheveux longs donnant une impression d’éternelle nonchalance. Qui d’autre pouvait occuper le poste du groupe le plus bruyant de la planète en cette fin des années 70 ?
Le guitariste Rich Ward est sur tous les fronts ! Il s’apprête à sortir fin juin son nouvel album avec Stuck Mojo, Here Come The Infidels, le premier en huit ans, pour le moment uniquement via Pledge Music, mais on a également appris de la part du catcheur et chanteur Chris Jericho en décembre dernier qu’un nouvel album de Fozzy, successeur de Do You Wanna Start A War sorti en 2014, était également en préparation.
Du coup, nous avons profité d’avoir Ward en ligne à l’occasion de la sortie de l’album de Stuck Mojo, pour aller à la pêche aux informations et lui poser quelques questions en rapport avec Fozzy, histoire de vous en donner quelques nouvelles.
Voici le compte-rendu de nos échanges sur le sujet, en attendant la (très) longue interview à venir où nous parlerons en profondeur du nouvel album de Stuck Mojo et de son histoire récente.
2,31 millions de billets vendus lors de leur tournée Rock Or Bust World Tour, soit une recette de 165 millions d’euros (le Black Ice Tour, de 2008 à 2010 avait engrangé près de 440 millions de dollars de recettes). Un demi-million d’exemplaires de l’album Rock Or Bust vendus rien qu’aux États-Unis et aux moins deux millions dans le monde (le précédent, Black Ice, s’était vendu à huit millions d’exemplaires). Qui ne voudrait pas avoir une part d’un tel gâteau ? On n’a plus de souci de vivre de sa musique en jouant avec AC/DC ! Alors quand une place se libère…
Et ces deux dernières années, le jeu des chaises musicales s’est réenclenché : d’abord avec le départ de l’un des membres fondateurs et emblématiques du groupe, le guitariste Malcolm Young, pour des raisons de santé, remplacé par son neveu (ça reste dans la famille), puis la séparation avec le batteur Phil Rudd étant donné ses problèmes avec la justice, remplacé par Chris Slade, qui avait déjà occupé ce poste entre 1989 et 1994 (on reste entre vieilles connaissances). Mais il est un poste qui n’avait pas connu de changement depuis plus de 35 ans, marqué par l’une des plus grandes légendes du hard rock, qui s’est soudain libéré (au moins temporairement) : celui de chanteur. Et Brian Johnson, récemment mis sur la touche pour de graves problèmes d’ouïe causés par sa passion pour la course automobile, n’est peut-être même pas encore officiellement viré du groupe que d’autres sont déjà dans les starting-blocks pour prendre sa place.
L’évolution est la clé de la survie. Ces quelques mots sont, à l’ère moderne, tels un onzième commandement adaptable à tous les niveaux de l’existence. Ou alors est-ce la constance qui permet la plus longue subsistance ? Ne rien changer, occuper et entretenir son pré carré, faire ce que l’on sait faire le plus parfaitement sans chercher à voir si la terre ne serait pas plus fertile dans le jardin voisin, pour ne pas manger les pissenlits par la racine dès que le vent tournera.
Dans le monde musical, les deux visions s’affrontent : faut-il faire comme un AC/DC qui prouve qu’avec une recette bien trouvée on peut des décennies durant garnir sa propre corne d’abondance ou faut-il s’adapter aux temps qui changent ? Et cette dernière option ne signifie pas nécessairement « suivre la mode » mais peut se traduire : « échapper à la mode avant qu’elle ne nous avale ».
Un groupe comme AC/DC (ou tant d’autres groupes de hard rock) a la force de résister au flux des modes grâce à une base musicale intemporelle : ce vénérable blues centenaire qui fera toujours taper du pied les kids comme les grabataires. Mais que faire quand on appartient déjà à une vague partie d’une époque pour s’écraser contre la suivante ? En sortir, bien sûr, avant de mourir sur les récifs du changement. Ainsi, combien de groupes du mouvement néo-metal ont dépassé le cap des années 90 sans exploser sur les côtes des 2000’s ? Les noms se comptent sans doute sur les doigts d’une main mais Deftones est probablement le héros de cette équipe.
Ceci est un article qui aurait déjà dû être écrit il y a des années. Non par plaisir morbide. Non parce qu’il ne cesse, depuis un peu plus de cinq ans – depuis Ronnie James Dio, Jon Lord, Johnny Winter, Alvin Lee, Ray Manzarek, Trevor Bolder, Jack Bruce, Lou Reed, etc. – de disparaître certains artistes, certains fondateurs qui ont fait depuis près d’un demi-siècle l’histoire du rock, du hard rock et du metal et que cette série n’allait pas s’arrêter. Non parce que depuis deux ans, les concerts de Motörhead sont annulés pour raisons de santé et que « ça devait bien finir par arriver » (et puis quoi encore ?!). Non parce que le batteur Phil « Philthy Animal » Taylor venait d’ouvrir le chemin il y a seulement quelques semaines. Non, cet article aurait déjà dû être écrit depuis des années pour ne pas avoir à subir l’enchaînement de ces mots en même temps qu’il faut subir la nouvelle : Lemmy Kilmister est mort.
Rammstein est aujourd’hui le groupe de metal industriel le plus connu à l’échelle internationale. Malgré des millions d’albums vendus et une renommée incontestable, l’histoire du sextet reste cependant assez floue aux yeux du grand public. Le 24 septembre dernier, nous étions invités au cinéma Publicis des Champs-Elysées par Universal Music France pour découvrir la projection de Rammstein In Amerika, un documentaire de deux heures (nous verrons une heure trente sélectionnée par le groupe) consacré aux Allemands et leur entrée controversée aux Etats-Unis. Le reportage est présent sur le DVD live du même nom qui comprend le concert du groupe donné au Madison Square Garden de New York le 11 décembre 2010 (même si la plupart des images viennent du concert filmé à Montréal deux jours plus tôt) devant 18 000 personnes.
Un concert qui avait été sold-out en vingt petites minutes et dont nous avons également pu profiter pendant une heure.
« Lemmy ». Quand vous arrivez à un stade où votre nom censé vous définir est finalement moins important aux yeux des gens que votre pseudonyme alors oui, en effet, on peut considérer que vous avez acquis un certain stade de notoriété. C’est le cas, évidemment, de la légende Lemmy Kilmister (de son vrai nom Ian Fraser Kilmister), chanteur/bassiste de Motörhead qui « est Motörhead et joue du rock’n’roll », comme il a coutume de l’indiquer sur scène au début des shows de son groupe depuis plus de quarante ans maintenant.
Et en quatre décennies, il s’en est passé des choses dans la vie de Lemmy ! Avec beaucoup d’abus à la clé qui auront pendant de longues années donné au frontman de Motörhead des allures de navire de guerre insubmersible. Seulement, le temps passant, cette image s’est peu à peu écornée. La faute à différents problèmes de santé (soucis de coeur, problèmes gastriques et déshydratation, problèmes respiratoires et dorsaux…) qui ont clairement affaibli le bonhomme.
L’industrie de la musique, avec le temps, a beaucoup évolué. Les ventes d’albums ont chuté, les prix des places de concerts ont augmenté d’une façon démentielle, les labels n’ont plus les mêmes moyens qu’avant pour promouvoir leurs artistes, le merchandising s’est de plus en plus imposé comme une source de revenus clé pour beaucoup d’acteurs du monde de la musique, Steve Jobs nous a fait croire que nous pouvions capter l’essence d’un concert le bras levé à travers la lucarne d’un de ses joujoux… et l’on pourrait poursuivre ce type d’énumérations factuelles pendant des heures.
Au sein de cette évolution permanente, il est à noter – fort heureusement – que l’artiste reste sacré. Certes il est la première victime de la conjoncture économique difficile du secteur dans lequel il tente de tirer son épingle du jeu, certes le téléchargement illégal l’a abasourdi et la rétribution qu’il touche de la part des plateformes de streaming est encore beaucoup trop faible : mais fort heureusement il a conservé aux yeux du public cette fascination que confère la scène. D’ailleurs le jour où le prestige de l’artiste disparaîtra, alors l’industrie de la musique sera probablement morte et enterrée !
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