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Témoignage   

Chroniques de l’underground : Chapitre 4, le live


Il y a un peu plus d’un mois Quentin, batteur d’Eros, groupe amateur de la région bordelaise, nous contactait. Ayant « pris l’initiative de faire venir Bukowski pour un concert fin janvier », il souhaitait nous proposer « trois à quatre articles parlant du monde amateur du metal, des difficultés d’organiser un concert comme celui-ci, etc. »

Ainsi sont apparus les Chroniques de l’Underground, récit avant tout placé sous le signe du rêve, celui de jouer dans une salle bordelaise où il avait vu se produire Black Bomb A : le Bootleg. Mais comme, il l’expliquait dès le premier chapitre, étant un jeune groupe, et la salle ayant la capacité d’accueillir trois cent personnes, ils ne se voyaient évidemment pas faire salle comble et ont envisagé, plus sérieusement, de pouvoir au moins y faire la première partie d’une formation plus installée dans le paysage metal français : Bukowski.

En résulte un récit de la quête initiatique de la découverte dans l’underground français de la façon d’organiser un concert – et un seul ! – pour son groupe quand on veut se donner les moyens de vivre son rêve. Un récit en quatre parties finalement arrivé à son épilogue. Le 31 janvier avait lieu ce fameux concert. Un final conté sous la forme d’un journal de bord, répertoriant heure par heure les événements de cette soirée au milieu duquel, après tous les moyens investis pour la préparation de ce concert, la réussite financière ou non de cette expérience n’est plus un souci ; le bénéfice est ailleurs.

Lire ce chapitre final…



Témoignage   

Chroniques de l’underground : Chapitre 3, Démarches auprès des professionnels


« It’s a long way to the top if you wanna rock n’ roll », comme dirait le sage. Et c’est sous cette devise que l’on entre cette semaine dans ce nouvel épisode des Chroniques de l’Underground, relatées par Quentin, batteur du groupe Eros, originaire de Bordeaux. Et c’est aussi sous le signe du rêve que redémarre ce récit, car, rappelons-le, Eros a un rêve, né dans une salle bordelaise, le Bootleg : y jouer. Mais comme c’est un jeune groupe, et c’est une salle ayant la capacité d’accueillir trois cent personnes, ils ne se voient évidemment pas déjà faire salle comble et ils envisagent, plus sérieusement, de pouvoir au moins y faire la première partie d’une formation plus installée dans le paysage metal français : Bukowski.

Ces chroniques de l’underground (dont nous avons publié le premier épisode il y a deux semaines) offrent ainsi un point de vue sur la découverte et la manière d’organiser un concert quand on est un jeune groupe, qui n’a pas encore de booker et dont le téléphone ne sonne pas en permanence pour leur demander de jouer ici ou là. Ces article n’ont pas pour autant vocation à être un guide de ce qu’il faut faire ou non, mais plutôt un récit didactique qui (paradoxalement) ne donne pas de leçon, sauf à ceux qui s’imagineraient que du simple fait de former un groupe découle tout le reste (concerts, signature avec un label, disques, etc.) ou qu’il suffit de se poser dans une salle à attendre le public pour organiser un concert, même de petite envergure. Un récit, en quatre parties que nous publierons jusqu’à son épilogue, après le 31 janvier, date de ce fameux concert, de la quête initiatique et de la découverte dans l’underground français de la façon d’organiser un concert – et un seul ! – pour son groupe quand on veut se donner les moyens de vivre son rêve.

Dans l’épisode de cette semaine, Eros récolte les premiers fruits de ses expériences et peut voir un peu plus loin, mais se rend aussi compte que ne pas connaître la mesure de certaines choses dès le départ laisse parfois du surplus sur les bras.

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Chroniques de l’underground : chapitre 2, affiche et communication


Comment ça marche l’organisation d’un concert quand on est un jeune groupe, qui n’a pas encore de booker et dont le téléphone ne sonne pas en permanence pour leur demander de jouer ici ou là ? Eh bien, c’est surtout de la débrouille et plus encore : du rêve. Et Quentin, un rêve, il en a un, né dans une salle bordelaise, le Bootleg : y jouer, avec son groupe, Eros, dont il est le batteur. Mais comme c’est un jeune groupe, et c’est une salle ayant la capacité d’accueillir trois cent personnes, il ne se voit évidemment pas déjà faire salle comble et il envisage, plus sérieusement, de pouvoir au moins y faire la première partie d’une formation plus installée : Bukowski.

C’est ainsi qu’ont commencé ces chroniques de l’underground dont nous avons publié le premier épisode la semaine dernière. Ce n’est pas un guide de ce qu’il faut faire ou non, mais plutôt un récit didactique qui (paradoxalement) ne donne pas de leçon, sauf à ceux qui s’imagineraient que du simple fait de former un groupe découle tout le reste (concerts, signature avec un label, disques, etc.) ou qu’il suffit de se poser dans une salle à attendre le public pour organiser un concert, même de petite envergure. Un récit, en quatre parties que nous publierons régulièrement jusqu’à son épilogue, après le 31 janvier, date de ce fameux concert, de la quête et de la découverte dans l’underground français de la façon d’organiser un concert – et un seul ! – pour son groupe quand on veut se donner les moyens de vivre son rêve.

Dans l’épisode de cette semaine, on comprend à quel point le Diable est dans les détails et qu’une petite chose comme un flyer est tel un joli papillon… qui viendrait se poser dans la mécanique pour gripper tout le système et parfois faire oublier l’essentiel.

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Témoignage   

Chroniques de l’underground : Chapitre 1, création d’un évènement


Comment ça marche l’organisation d’un concert quand on est un jeune groupe, qui n’a pas encore de booker et dont le téléphone ne sonne pas en permanence pour leur demander de jouer ici ou là ? Eh bien, c’est surtout de la débrouille et plus encore : du rêve. Et Quentin, un rêve, il en a un, né dans une salle bordelaise, le Bootleg : y jouer, avec son groupe, Eros, dont il est le batteur. Mais comme c’est un jeune groupe, et c’est une salle ayant la capacité d’accueillir trois cent personnes, il ne se voit évidemment pas déjà faire salle comble et il envisage, plus sérieusement, de pouvoir au moins y faire la première partie d’une formation plus installée : Bukowski.

Ainsi commencent ces chroniques de l’underground. Ce n’est pas un guide de ce qu’il faut faire ou non, mais plutôt un récit didactique qui (paradoxalement) ne donne pas de leçon, sauf à ceux qui s’imagineraient que du simple fait de former un groupe découle tout le reste (concerts, signature avec un label, disques, etc.) ou qu’il suffit de se poser dans une salle à attendre le public pour organiser un concert, même de petite envergure. Un récit de la quête et de la découverte dans l’underground français de la façon d’organiser un concert – et un seul ! – pour son groupe quand on veut se donner les moyens, sans lésiner sur ceux-ci, sans rechigner à la dépense (que ce soit en termes d’énergie ou financiers), pour vivre son rêve… ce qui passe parfois par quelques déconvenues ou phases de désespoir.

C’est aussi le récit très personnel (et qui ne se veut donc pas absolu) que nous offre Quentin, en quatre parties, que nous publierons régulièrement jusqu’à son épilogue, après le 31 janvier, date de ce fameux concert, et dont voici le premier chapitre.

A lire dans la suite…



CR De Festival    Témoignage   

Barge To Hell : de l’autre côté de l’Enfer


« Le seul truc plus agréable qu’un concert metal autour de la piscine, c’est un concert metal DANS la piscine » nous disait Saff’, notre intrépide reporter qui n’a pas peur de se mouiller pour nous. Et donc, après avoir expérimenté la première croisière 70,000 Tons Of Metal, véritable festival flottant à bord d’un paquebot, manqué la seconde édition en 2012 a vraiment été un regret. Ne serait-ce que pour constater par nous-mêmes que ce concept marche vraiment bien (et, oui, aussi pour se la couler douce loin de notre studio).

Néanmoins la preuve de sa réussite, nous l’avons déjà : les croisières-festivals se multiplient (même le fameux Wacken part à la conquête des flots) et l’organisation du 70,000 Tons a même doublé sa carte puisque, avant même de nous proposer sa troisième mouture, il a offert, du 3 au 7 décembre derniers, aux fans de metal en manque de soleil une nouvelle croisière mais dans des conditions beaucoup plus extrêmes cette fois : le Barge To Hell.

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Témoignage   

Blaak Heat Shujaa : dans le désert avec Scott Reeder


Vieil eldorado mythique, ultime frontière de l’Ouest, la Californie est une terre à laquelle s’accroche bien des rêves. Et pour les musiciens épris de liberté et dont les cheveux longs volent dans le vent avec la fumée de leur cigarettes parfumées, c’est la Mecque, la Terre Sainte arrosée d’acide lysergique des musiques psychédéliques où on évolué les Doors, Quicksilver Messenger Service et autre Jefferson Airplane. Et ça n’a pas vraiment changer avec le temps. Loin des plages et du Sunset Strip, c’est dans la terre sèche du désert californien, là où pousse le peyotl tant vanté par Aldous Huxley et où les mirages de chaleur fusionnent avec les hallucinations causés par toutes les substances ingérées qu’est né le stoner, dans des « desert sessions » où Kyuss a forgé son son. Là où réside encore l’ancien bassiste de cette formation légendaire Scott Reeder. Là où les Parisiens de Blaak Heat Shujaa (désormais domiciliés à Los Angeles) sont partis enregistrer leur deuxième album.

C’est la deuxième fois que ce trio fait ce pèlerinage, cette retraite au désert, dans le Sanctuary de Reeder qui avait déjà produit leur premier opus en 2010 et par où sont déjà passé des pointures telles que The Obsessed, Sunn O))), Orange goblin, etc. Le groupe a depuis signé chez Tee Pee Records en août dernier, un spécialiste des musiques psychédéliques et des bons vieux riffs aux effluves Seventies, chez qui il sortira un EP, The Storm Generation, le 11 décembre, puis ce second album, The Edge Of An Era, le 26 mars 2013. Et pour enregistrer tout ça, ils sont partis pour trois sessions chez Scott Reeder en août et septembre, avec, au milieu, une rapide tournée californienne de six dates avec le poète gonzo Ron Whitehead (nominé par le passé pour le prix Pulitzer et le Nobel de littérature). Tout cela, nous leur avons demandé de nous le raconter. Cette histoire est parcourue par une sensation étrange mêlant lourdeur et légèreté. Lourdeur de l’atmosphère brûlante de cette région et des riffs stoner. Légèreté des vapeurs d’alcool, des mélodies psychédéliques, des anecdotes contées autour de quelques verres de vin au sujet de personnages que vous connaissez tous, et du bonheur de faire de la musique ensemble. Et au loin, on imaginerait presque voir passer à toute allure dans sa Cadillac Hunter S. Thompson poursuivi par un essaim de chauve-souris.

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L’envers du décor : Axl Rose vu d’un autre œil


Demain commence le Motocultor Festival et avant d’attaquer un fest, c’est toujours une bonne idée de se remettre dans l’état d’esprit « festival » : se remettre à jour sur la musique des groupes, repenser aux bonnes expériences vécues et aux rencontres inattendues propres à tout festival qui se respecte.

Pour notre part, lors du Hellfest de cette année, nous avons fait une rencontre à la fois inattendue et intéressante. Celle d’une très jolie demoiselle ayant, sans réellement comprendre ce qui lui arrivait sur le moment, passé une soirée dans le tour-bus d’un certain Axl Rose après le concert des Guns N’ Roses.

L’histoire qu’elle nous a racontée était intéressante pour deux raisons. Tout d’abord, c’est l’histoire d’une fan qui, sans connaître qui que ce soit du milieu, est passée en quelques heures de « la festivalière lambda » à une de ces personnes que nous envions tous, se tenant sur les côtés de la scène pendant les concerts, ayant accès aux coulisses des artistes ainsi qu’aux artistes eux-mêmes. D’autre part, ayant passé une soirée avec le célèbre Axl Rose, elle a découvert quelqu’un de bien différent du personnage capricieux et explosif qu’on nous décrit dans les médias. Elle évoque un Axl Rose presque vulnérable, parlant de ses regrets, des amitiés perdues depuis qu’il est devenu connu, et surtout, de Slash.

Il y a un peu plus d’un an, nous interviewions le guitariste Ron ‘Bumblefoot’ Thal, qui défendait corps et âme le frontman des Guns face aux diverses critiques qui pouvaient lui être faites. S’il paraît compréhensible que Ron Thal ne veuille parler négativement de son patron, c’est une toute autre histoire pour les nombreuses autres personnes – dont notre interlocutrice – ayant rencontré le chanteur et prenant sa défense. Après tout, Slash lui-même avait dit qu’on ne peut juger Axl sans le connaitre. En plus du récit de son passage de l’autre côté de la scène, de l’angoisse de ne pas savoir ce qui va se produire, de la tentation de prendre ses jambes à son cou, notre interlocutrice nous donne également un bref aperçu d’Axl Rose, l’être humain, par opposition au personnage dessiné par les médias et les fans désabusés.

Lire ce témoignage…



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« On vient de recevoir un e-mail de la prod’. Le concert de demain est annulé »


Vous avez travaillé dur avec votre groupe, vous êtes fiers de vos compositions et avez déjà réalisé quelques concerts dont vous n’avez pas à rougir. Il n’y a pas de raison pour que, diffusée à plus grande échelle, votre musique ne puisse pas avoir son succès. Puis, à force de travail, de chance et d’un peu d’espoir, vous décrochez une première partie d’un groupe prestigieux. Lucide, vous savez que cela n’aura pas tant de répercussions que cela, vous essayez de contenir votre enthousiasme en imaginant malgré tout le pire. Mais vous ne pouvez le contenir malgré tout. Tout votre entourage est au courant, cet évènement restera un moment important et un beau souvenir. Bien qu’il reste du travail à faire, vous savez que vous ferez tout pour être prêts.

Et en cas d’annulation ? Des annulations, ça arrive, effectivement. Mais pas à vous. Et puis, honnêtement, étant donné l’investissement que vous avez mis dans ce groupe, cela serait un coup du sort sacrément injuste. Faire de la musique est déjà suffisamment difficile, inutile d’en rajouter.

Et pourtant, vous recevez la veille de ce beau moment en perspective un e-mail sec comme un coup de trique vous informant de l’annulation du concert. C’est ce qui est arrivé à Under The Abyss à la veille de son concert en première partie de Godsmack. Lucas, batteur du groupe, raconte en détails ce qui s’est passé, décrivant les étapes émotionnelles par lesquelles sont passés ses collègues et lui au cours de cet épisode.

Un récit détaillé, immersif et poignant, que nous vous conseillons de lire jusqu’à la fin pour constater la remarquable prise de recul du groupe face à cette déconvenue.

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La petite histoire du jeune groupe et de son label que l’on entend trop souvent


Il y a quelques mois, on m’a conté une histoire. Le genre d’histoire qui fait sourire mais qui, au fond, ne fait pas vraiment rire parce que c’est une histoire vraie qui se rapproche de nombreuses autres histoires vraies qui, en tant que média, sont parvenues à nos oreilles. Elle parle d’un jeune groupe et de son label.

D’ailleurs, les propos qui vont suivre interviennent au discours direct car ils mettent en avant un témoignage. Un témoignage anonyme parce que notre source ne souhaite pas avoir de soucis avec son label ou d’autres structures liées au monde de la musique. Ce qui est tout à fait compréhensible car le milieu du metal hexagonal étant un petit monde, il est très facile de « se faire griller » et d’avoir « mauvaise réputation ». Et ce même si cette dernière n’est absolument pas justifiée.

A l’image de bon nombre d’artistes émergents, notre témoin découvre l’envers du décor de la musique. Un monde souvent éloigné du strass et des paillettes dont il a rêvé. Alors, parfois, ça le fait rire mais parfois ça l’effraie. Et l’histoire ci-dessous l’a plus effrayé que fait rigoler, surtout avec la prise de conscience qu’il a eue a posteriori. Vous savez, celle qui dit : « Hou, la, la ! Heureusement que je n’ai pas signé ce truc quand même ! ».

Attention toutefois : le témoignage qui va suivre n’est pas là pour dire que « tous les labels sont des obsédés du business qui souhaitent faire de l’argent sur le dos des artistes qui démarrent ». Non. Cependant, la tribune suivante est présente aujourd’hui dans nos colonnes pour conseiller aux artistes émergents, une fois de plus, de faire extrêmement attention aux propositions qui leur sont faites en règle générale car il y a une différence entre être un artiste… et être un pigeon.

Bonne lecture.



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