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Hell ain't a bad place to be   

Heidevolk : Gelderland ain’t a bad place to be


Bienvenue à bord d’Hell Ain’t A Bad Place To Be, la rubrique qui vous fait voyager aux quatre coins du globe pour découvrir le lieu fétiche d’un artiste de la scène. Au programme cette fois-ci, Koen Romeijn et Mat van Baest, guitaristes chez Heidevolk qui sort son nouvel album Wederkeer, évoquent leur amour de la province de Gueldre, aux Pays-Bas, qui fait partie de l’ADN du groupe de viking-folk, tant dans les paroles que dans la musique.

Note : Article paru initialement dans le numéro 13 (février / mars) du magazine Radio Metal. Celui-ci est toujours disponible en commande dans notre shop.

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Chronique   

Kamelot – The Awakening


Rare représentant américain d’un metal mélodique équilibré entre power metal et metal symphonique, Kamelot a connu en ses plus de trente ans de carrière des périodes de grand creux proportionnel à son ascension des sommets dans la première moitié des années 2000. Remontant doucement la pente depuis l’album Silverthorn, suivi de Haven, le groupe avait livré en 2018 avec The Shadow Theory un effort honorable mais trop prévisible. Entamé dès 2020, son successeur a finalement laissé passer cinq années. Jamais autant de temps ne s’était écoulé entre deux albums du groupe et cette longue gestation laissait espérer un renouvellement qui est au rendez-vous avec le bien nommé The Awakening.

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Interview   

All My Shadows : l’ombre de Vanden Plas


En trente (voire pratiquement quarante) ans de carrière, Vanden Plas s’est imposé comme une des références de la scène prog metal traditionnel, en particulier avec des albums tels que The God Thing ou Far Off Grace. Ce qui le démarque ? Une propension moindre pour la technique (tout est relatif) au profit d’une mélodicité « FM ». Et pour cause : à ses débuts, avant la sortie de son premier album Colour Temple en 1994, Vanden Plas n’avait pas vocation à devenir un groupe progressif, comme en témoignent ses deux premiers tubes « Fire » et « Days Of Thunder » qui, s’ils étaient sortis quelques années plus tôt, auraient pu cartonner sur MTV en pleine vague hair metal… Ayant baigné dans le hard des années 80, de Dokken à Whitesnake en passant par Ozzy Osbourne, avec pour idoles George Lynch et John Sykes, ce n’est que lors de leur implication dans le théâtre, puis à la découverte de Dream Theater qu’un déclic se fait chez Stephan Lill et que les Allemands ont opéré un virage les ayant amenés à complexifier leur musique.

Retour au présent : sous l’impulsion du label Frontiers, le guitariste-compositeur fonde All My Shadows. Un nouveau groupe intimement lié à Vanden Plas, puisqu’il s’est adjoint les services du chanteur Andy Kuntz, de son frère Andréas Lill à la batterie et de l’ingé son du groupe Markus Teske aux claviers, le line-up étant complété par le bassiste Franky R. Surtout, en proposant un hard plus simple et classique, Lill renoue avec ses racines musicales et donc celles des débuts de Vanden Plas, dans une version modernisée. Parler d’All My Shadows et de son premier album Eerie Monsters revient donc à faire des allers-retours entre passé et présent pour bien comprendre les origines du projet et celles de Vanden Plas, les liens entre les deux, ceux entre les membres, les influences et l’histoire musicale du guitariste, etc. Résultat : un entretien généreux, passionné et bourré d’anecdotes.

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Chronique   

Redemption – I Am The Storm


Né il y a plus de vingt ans, Redemption a su devenir, malgré un line up assez changeant, l’une des valeurs sûres du metal progressif US. Il doit cette reconnaissance (demeurée étonnamment en deçà de la notoriété méritée) à la fois au talent individuel de ses membres à la renommée souvent déjà bien établie et à l’excellence des compositions de Nick van Dyk. Sous ses allures de supergroupe – il a notamment compté dans ses rangs Corey Brown de Magnitude 9, Ray Alder de Fates Warning, Jason Rullo de Symphony X et Bernie Versailles d’Agent Steel –, Redemption a rapidement forgé son style propre, caractérisé par un équilibre parfaitement mesuré entre agressivité et calme, frontalité et complexité, puissance et mélodie. En 2017, suite au départ de leur précédent chanteur, les Américains sont allés chercher de l’autre côté de l’Atlantique leur nouvelle voix en la personne de Tom S. Englund. Un choix qui pouvait étonner, la teneur musicale de Redemption paraissant assez éloignée des tendances mélancoliques d’Evergrey. Pourtant, dès Long Night’s Journey Into Day, sorti il y a cinq ans, le Suédois avait su donner raison à cette collaboration qui permettait de découvrir d’autres facettes de ses capacités.

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Interview   

Limbes : le flou et la séparation


Deux ans après la fin de la diégèse Blurr Thrower, le nouveau nom de Limbes n’incarne ni une totale renaissance, ni un simple nouveau chapitre, il est un entre-deux. Comme le signifie sa tête pensante Guillaume Galaup en début d’entretien, les limbes désignent un intermédiaire flou, entre le paradis et l’enfer. Difficile en effet de concevoir musicalement Ecluse, le premier album de Limbes, en stricte opposition avec les précédents travaux de son compositeur, ne serait-ce que par la stylistique, l’esthétique et la méthodologie qui sont sensiblement similaires. Pour autant, s’arrêter uniquement sur ce parallèle évident serait une erreur, puisque la différence est profonde et réelle, bien que subtile, résidant dans l’intention derrière la production du créateur. Un détail loin d’être anodin, surtout pour un projet tel que celui-ci quand on connaît l’importance de la dimension extrêmement personnelle de l’œuvre pour l’artiste avec tout ce qu’il y dépose.

Pourtant, c’est bien là que s’opère le changement pour le musicien : là où les œuvres noires de Blurr Thrower peuvent être envisagées comme des marques profondes, des mutilations mentales, pour reprendre ses mots, celles de Limbes sont de l’ordre de l’affranchissement. En somme, là où Guillaume Galaup allait puiser la noirceur pour la porter en lui, il cherche désormais à s’en dédouaner et s’en libérer. Pour le dire plus simplement, Limbes peut le libérer davantage. Si cette distinction artistique peut sembler nébuleuse à la lecture de cette introduction, l’artiste en parle avec une certaine fluidité et facilité dans l’interview ci-dessous, qui permet d’au moins deviner les contours de ce grand flou.

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Chronique   

Høstsol – Länge Leve Döden


La pause imposée aux musiciens par l’épidémie de Covid-19 a souvent été fertile, comme le prouve l’avalanche de sorties et de nouveaux projets de ces derniers mois. Parmi ceux-ci se détache Høstsol (« soleil d’automne » en norvégien), qui bénéficie de l’éclat de son casting septentrional : le quatuor est composé du Norvégien Cernunnus de Manes à la guitare, des Finlandais Kalmos et Rainer Tuominkanto d’Ajattara à la basse et à la batterie, et du Suédois Niklas Kvarforth de Shining au chant. Formé en 2020 avec pour objectif revendiqué de rendre hommage au black metal des années 1990 et (donc ?) à la mort, le groupe avait sorti un premier morceau l’année passée à l’occasion d’un split avec Shining justement, « Din Skördetid Är Nu Kommen ». Son premier album, intitulé Länge Leve Döden (« Vive la mort » en suédois), aux côtés de quatre titres écrits « au cours d’un processus horrible et malsain », dixit le groupe lui-même – on n’en attendait pas moins vu les personnalités impliquées. Bref, tout semble indiquer qu’avec Høstsol, Kvarforth et consorts sont fidèles à eux-mêmes, et prêts à en découdre…

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Live Report   

A la croisée des chemins de Trivium, Heaven Shall Burn, Obituary et Malevolence


C’est dans l’écrin carmin de l’Olympia que nous avions rendez-vous avec Malevolence, Obituary, Heaven Shall Burn et Trivium. Une soirée placée d’emblée sous le signe de la fureur avec quatre groupes réputés pour ne pas faire de quartiers. Une belle affiche où se côtoient metalcore, death old school groovy et thrash moderne, tout le monde devrait trouver son bonheur ce soir.

C’est toujours un privilège que de voir des groupes dans une salle à dimension humaine et le plaisir était visiblement partagé autant par les artistes que par les spectateurs, la salle était quasi pleine – Trivium avait d’ailleurs annoncé qu’il restait moins de cinquante places.

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Chronique   

The Answer – Sundowners


Sept ans que The Answer n’a pas donné signe de vie. Le groupe avait réalisé son dernier opus en 2016, intitulé Solas. Un virage stylistique vers des contrées plus folks et celtiques faisant suite à une période de profonde remise en question. Peu de temps après, les Irlandais avaient décidé de prendre du recul, comme si Solas n’avait pas su effacer les désillusions. Si le frontman Cormac Neeson s’était illustré avec un projet solo du nom de White Feather (2019), les Irlandais restaient confidentiels quant à leurs activités et encore davantage concernant un retour de The Answer aux affaires. Sundowners est le septième opus de la formation et se veut le témoin le plus éloquent quant aux bienfaits du hiatus. Tout l’enjeu était de retrouver la flamme.

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Interview   

Haken et son bestiaire progressif


Le règne animal est d’une incroyable richesse. La musique d’Haken est d’une incroyable richesse. Alors quoi de plus logique que de voir Haken faire un album conceptuel sur le règne animal ? Sur Fauna, gnous, veuves noires, éléphants, rossignols, rhinocéros blancs ou encore méduses défilent au son de riffs djent, de mélodies pop, d’électronique, d’envolées théâtrales, de rythmes funky, de phrasés jazzy, etc. Haken n’a pas voulu se mettre de limites, proposant son album le plus varié de sa discographie à ce jour et montrant la vaste étendue de sa maîtrise musicale, mais aussi thématique. Car les animaux ne sont en réalité que prétextes pour parler de l’homme voire d’eux-mêmes.

C’est pendant une heure et demie durant laquelle nous avons taillé le bout de gras avec le guitariste Richard Henshall et le batteur Raymond Hearne (également joueur de tuba) que nous avons discuté de tout ça. Nous évoquons également, parmi moult sujets, le retour du claviériste Peter Jones qui avait officié au sein du groupe à l’époque des démos, avant la sortie du premier album Aquarius, et nous revenons épisodiquement, tout au long de l’entretien, sur les débuts du groupe et leurs premiers pas en tant que musiciens.

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Chronique   

Nanowar Of Steel – Dislike To False Metal


Les facéties de Nanowar Of Steel ne s’arrêteront sans doute jamais. Le groupe prend un malin plaisir à se moquer des codes d’un genre qui se prend trop au sérieux selon lui. Son sens de l’humour douteux s’allie à une expertise musicale indéniable, suffisamment riche pour parvenir à un cinquième opus qui perpétue la blague intitulée Dislike To False Metal. Tout un programme, où tout y passe. Reste à savoir si le niveau comique des Italiens tutoie toujours les sommets ou s’il s’enfonce dans les abysses du mauvais goût et de la blague éculée. Dans tous les cas, le groupe semble ne pas accuser de pannes d’inspiration.

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    Gojira @Lyon
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