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Interview   

Freedom Call : par-delà les racines, la joie


Si les Allemands Freedom Call qualifient eux-mêmes leur musique de « happy metal », il en est de même pour son frontman Chris Bay qui est sans doute le dernier homme que vous entendrez chanter son malheur dans son groupe. Pour lui, la joie est partout, même la peine peut être mutée en quelque chose de positif et son art ne saurait, par conséquent, jamais être vraiment sombre.

Donc, Chris Bay est un homme heureux. Cette félicité, il la trouve notamment là où d’autres y verraient une crise : les derniers changements dans le line-up de Freedom Call, avec l’arrivée du batteur Samy Ali, musicien « plein de surprises », nous dit-il, mais aussi le retour d’un des membres d’origine de la bande : le bassiste Ilker Ersin, qui symbolise en partie le retour aux racines du groupe. Même quand il parle de la force des femmes, supérieure à celle des hommes, on ne saurait sentir la moindre amertume ou rancœur misogyne, bien au contraire.

Toute cette joie traverse cet entretien où le chanteur-guitariste nous parle de leur nouvel album Beyond, accompagné, en bonus dans son édition limitée, d’un disque live acoustique, expérience isolée qu’il ne compte pas renouveler, et il nous explique pourquoi.

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Interview   

Scorpions débranche les guitares mais ne raccroche pas les gants


« Nous n’avons pas de plan ! » s’exclame le chanteur des mythiques Scorpions Klaus Meine en riant. Nous lui demandions ce qu’ils ont prévu pour l’année ou les deux à venir, mais le fait est qu’ils profitent de la vie au jour le jour en faisant traîner en longueur cette promesse de retraite faite à la sortie de Sting In The Tail. Que ce soit la fin ou pas importe peu. Ils se sont surtout mis dans une position débarrassée de toute contrainte, de toute pression. Que le public soit au rendez-vous ou pas ce n’est que du bonus et, par chance, bientôt quatre ans après l’ultime opus, il faut croire que le public est toujours bel et bien là.

« C’est bien plus difficile que nous ne l’imaginions » confesse-t-il également quant à la décision de prendre leur retraite. Plus de quarante ans de carrière – c’est plus que les deux tiers de sa vie ! – ne s’abandonnent pas en quelques claquements de doigts, alors on peut comprendre que le groupe fasse traîner, on peut comprendre les doutes aussi, on peut comprendre, au bout du compte, qu’ils profitent comme ça vient sans trop réfléchir au futur.

Et profiter était apparemment le mot d’ordre de l’exercice du légendaire MTV Unplugged fraichement immortalisé. Deux disques de chansons réarrangées pour le contexte acoustique, avec des arrangements parfois surprenants. Des chansons rares pour certaines, de complètement inédites pour cinq d’entre elles. Ils avaient même envisagés de se passer de leurs incontournables hits, avant toutefois de se faire rappeler à l’ordre par la maison de disques.

Mais on parle de tout ceci avec le très agréable, enthousiaste et loquace Klaus Meine dans l’entretien qui suit. Avec en prime un appel lancé à l’intention de notre Johnny Hallyday national !

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Interview   

Within Temptation prépare la suite


The Unforgiving, le dernier album de Within Temptation est sorti il y a un an et témoigne d’une ambition pour le groupe de dépasser le cadre musical. Interviewée à l’occasion de la venue du groupe au Main Square Festival d’Arras, la chanteuse Sharon Den Adel répond à nos questions quant à la suite des évènements, tant à propos du concept de The Unforgiving que de la suite de la carrière musicale du groupe.

Et au vu de ses réponses, l’actualité des Néerlandais promet d’être chargée puisque Robert Westerholt, le mari de Sharon ayant dû renoncer aux tournées pour raisons familiales, aurait déjà composé des titres pour le prochain album. Within Temptation prépare également un long métrage lié à l’histoire de The Unforgiving ainsi qu’un show spécial au mois de novembre.

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Avant-Première    Radio Metal Unplugged   

Kells en a(nachromie)coustique pendant Anarchy X


Quelques jours avant les fêtes, nous recevions Kells à l’antenne afin de discuter du nouvel album du groupe, Anachromie, sorti aujourd’hui même. A la veille de cette sortie, le groupe revenait dans nos studios dans une formation étendue, accompagné d’une harpiste, d’une violoniste et d’une choriste en la personne d’Asphodel, chanteuse de Pin Up Went Down, pour réaliser en direct le premier Radio Metal Unplugged d’une série que nous espérons longue. Avoir eu la chance d’assister à cela en personne était, on ne vous le cache pas, émouvant, compte tenu d’une part de la dimension que revêtent toutes les premières fois et d’autre part de la qualité d’interprétation.

Mentions spéciales à l’apport de la harpe et du violon ainsi qu’aux magnifiques harmonies vocales réalisées par Virginie et Asphodel, dont les vocalises sont par ailleurs aussi impressionnantes que décourageantes tant elle sont exécutées avec la décontraction d’un Paul Gilbert qui jouerait le plus difficile des soli de guitares tout en faisant le pitre. C’est dégueulasse.

Ce set acoustique de quatre titres (dont deux ont même été joués une seconde fois) est en écoute ci après :

[audio:radio metal unplugged/2012/Kells – Radio Metal Unplugged 2012.mp3|titles=Kells Live Unplugged 2012]

L’émission Anarchy X, au cours de laquelle quatre nouveaux titres du disque ont également été diffusés en avant-première, peut être réécoutée dans son intégralité ici :

[audio:podcast/anarchy_x/anarchyx_2012_01_19.mp3|titles=Anarchy X – Kells Live Unplugged]


Song For The Deaf   

Faire des reprises acoustiques, c’est facile…


« Faire des reprises acoustiques, c’est facile : il suffit juste de ralentir le tempo, d’échanger sa guitare électrique avec une guitare acoustique et prendre un air de latin lover (étape la plus difficile pour nous autres rockeurs laids, pileux et grimaçants). Bref, sortir un album de reprises acoustiques de titres déjà existants, c’est juste un coup marketing ne nécessitant aucun effort musical, un énième moyen de nous entuber ».

Nous avons vraiment vu ce genre de réactions à l’annonce de l’imminente sortie de 7, l’EP de reprises acoustiques de Sixx: AM. Au vu du nombre important, quel que soit le sujet, de théories du complot visant à trouver tous les moyens possibles par lesquels nos artistes préférés cherchent à « nous entuber », on ne peut en conclure qu’une seule chose. Le rapport anal est aussi inconnu que fantasmé par les internautes fans de metal, tant ils l’évoquent avec acharnement. Vous nous pardonnerez ce raccourci psychanalytique, mais il semble évident qu’il s’agit là d’un désir refoulé. Mais passons.

Ce n’est pas sans un certain découragement que nous abordons ce second paragraphe destiné – parce que, visiblement, c’est nécessaire – à expliquer que non, ce n’est pas si simple de réaliser une version réarrangée d’un titre existant. Du découragement, parce que : comment expliquer quelque chose d’aussi évident ?

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Interview   

Ektomorf : Zoltan à fleur de peau


Zoltan Farkas, tête pensante d’Ektomorf, est un gamin qui a réalisé son rêve. C’est avec l’émerveillement et les yeux brillants qu’il avait probablement face à ses idoles (des idoles comme Max Cavalera qui d’ailleurs, on le verra, n’en est plus une du tout aujourd’hui…) qu’il s’interroge sur la manière de contenter ses fans. Oui, Zoltan est passionné par ses fans parce qu’il a su en rester un. On ne l’interviewe pas. On bavarde avec un gosse, fan boulimique de musique : langage familier, aucune déclaration préparée ou même ne serait-ce que réfléchie en amont et des réponses d’une sincérité rare, surprenante, au départ désarmante mais au final délectable : avec lui, on peut librement aborder et débattre de tous les sujets.

De lui-même, il nous confie des anecdotes irréelles sur un Danko Jones enregistrant une chanson à l’arrière de sa voiture, sur les conditions du premier concert acoustique donné par le groupe ou encore sur l’éviction d’Ektomorf de l’ancien guitariste et meilleur ami de Zoltan, Tamas. Il accepte volontiers de se livrer sur des sujets plus « intimes » tels que sa condition de Gitan au sein de la Hongrie, ses problèmes personnels et, en toute logique, les raisons de son choix de sonnerie sur son Iphone.

Une attitude touchante qui nous confirme ce que Zoltan nous dit lui-même : sa carrière musicale est le résultat d’une fuite en avant, d’une lutte pour trouver un exutoire salutaire.

Cliquez ici pour découvrir cet entretien



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