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Interview   

Nostromo : « un groupe de bol »


Mine de rien, comme des jeunes de vingt ans, les membres de Nostromo reprennent innocemment la route du studio, des salles obscures et des festivals. Pourtant vingt ans, c’est ce qui sépare précisément l’album culte Ecce Lex et le petit nouveau Bucéphale qui, à l’exception de l’expérience acoustique Hysteron-Proteron, est le troisième opus des Suisses. Après une certaine stature, grâce à l’influence majeure du groupe dans le microcosme de ce que nous pourrions grossièrement appeler la scène mathcore, puisque rappelons que le premier opus Argue sort un an avant Calculating Infinity de The Dillinger Escape Plan et Ecce Lex la même année que Jane Doe de Converge, on pourrait imaginer une certaine pression à dévoiler ce disque du grand retour de Nostromo. A en croire le bassiste Ladislav Agabekov, pas vraiment. La raison est simple, il ne sait ni si son public est encore là, ni si l’album est assez bankable pour être bien reçu à l’heure où Spotify règne en maître et où les algorithmes conseillent plus que les disquaires. Une seule certitude peut-être, la majorité de son audience d’aujourd’hui n’a certainement plus vingt ans.

Si Nostromo est bien peu soucieux de tout cela, c’est parce qu’il reste incontestablement punk dans l’âme. L’histoire du groupe est aujourd’hui intimement liée à un concours de circonstances : de sa reformation à sa participation au Hellfest jusqu’à ses invités sur l’album qui vont de Dehn Sora à Monkey3. A l’écoute du surprenant panaché Bucéphale, aussi méthodique qu’hétérogène, difficile de croire que ce sont des simples coups de chance qui ont piloté le projet ces dernières années. Pourtant, une autre démonstration de cette aura punk qui subsiste dans le groupe, c’est tout simplement les conditions de réalisation de cet entretien avec Lad : sur Zoom, avec des écouteurs de téléphone, dans les rues de Lausanne puis dans le train… L’environnement n’était pas idéal pour un entretien complet, mais la discussion reste suffisamment claire pour connaître l’état d’esprit du groupe avec son nouveau cheval de bataille.

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Interview   

Nostromo vogue vers son avenir


« Nous ne renquillions pas pour venir beurrer des sandwichs ou pour enfiler des perles. » Ça a le mérite d’être clair. Depuis l’annonce de son retour fin 2016, Nostromo n’a eu de cesse de faire parler de lui, que ce soit avec une tournée en première partie de Gojira, avec le deux-titres Uraeus ou maintenant avec un nouvel EP, intitulé Narrenschiff, qui démontre le haut niveau de forme de la formation suisse. Conscients de l’opportunité unique qui s’offre à eux face à l’engouement entourant leur retour, les membres de Nostromo se donnent à fond… quitte à ce qu’il y ait un peu de « casse » ou, disons, quelques mises au point. Ça a été le cas avec le batteur Maik qui a été poussé vers la sortie, remplacé par l’ex-Mumakil Maxime Hänsenberger pour des raisons que nous expliquent Jérôme et Lad ci-après.

C’est donc ambitieux, mais sans perdre pied avec la réalité, que Nostromo avance, montant progressivement en puissance jusqu’à un nouvel album qui est déjà dans les tuyaux, et sans perdre de vue son sens de l’audace, songeant déjà à de nouvelles collaborations ou à tirer profit de l’expérience de Lad en matière de musique électronique. Nous parlons de tout ceci avec les deux compères.

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