« Je vous préviens, à partir de maintenant, je ne veux plus transcrire que les interviews de légendes du rock qui parlent comme mes CD d’apprentissage de l’anglais au collège et qui appellent Spaceman « my love » !!!! » dixit Saff, traductrice pour Radio Metal. Ce à quoi, soit dit en passant, l’Animal a répondu : « Nous prenons en compte tes exigences mais nous n’en avons évidemment rien à carrer. Tu te taperas donc du sac à bière allemand. », en lui transférant l’interview de Tankard à traduire.
Ah, l’amour ! S’il y a bien un thème qui a été abordé, usé voire piétiné en musique, c’est bien celui là. Et s’il y a bien un groupe qui a fait de l’amour son thème de prédilection, c’est bien Whitesnake et son légendaire – pour reprendre le terme employé à raison par Saff – frontman David Coverdale. Prenez n’importe quel album de Whitesnake et constatez le nombre de chansons contenant le mot « love » dans leur titre (je vous ai déjà mâché le travail : en tout on en compte vingt-quatre) ou abordant le thème de l’amour. Sur le papier s’en est presque caricatural. Mais là où la magie opère, c’est qu’à l’écoute on y croit et on se laisse emporter. Tout comme Lemmy peut se permettre de porter des santiags blanches immaculées sans avoir l’air ridicule – bien au contraire – David Coverdale peut se permettre de parler abusivement d’amour et encore être pris au sérieux. A vrai dire, en écoutant et réécoutant inlassablement Forevermore, le nouvel album de Whitesnake, une évidence m’a sauté aux oreilles : David Coverdale est probablement l’homme au monde qui prononce avec le plus de sincérité et de perfection le mot « love ». A l’instar de Lemmy et son irrésistible manière de grogner « rock’n’roll! ».
Et ce qui est flagrant lorsque l’on taille la bavette avec Sir David Coverdale, c’est justement que cet homme a de l’amour à revendre. Et pour cause, à la veille de ses 60 ans, l’ex-Deep Purple affiche une forme et un moral lumineux, presque contagieux tellement le personnage respire la sympathie, la classe et l’amabilité. Avec une telle force d’esprit il n’est pas étonnant que le chanteur parviennent encore aujourd’hui, près de quarante ans après le Burn de Deep Purple, à réaliser de grands albums et de grandes chansons. Forevermore en est la preuve éclatante, tout autant que son prédécesseur Good To Be Bad. Le plaisir est là, palpable et communicatif. David nous avoue d’ailleurs : « je continuerai l’aventure Whitesnake jusqu’à ce que mes genoux ne fonctionnent plus. » Espérons qu’il connaisse un bon orthopédiste !
Mesdames, messieurs, l’entretien avec David Coverdale, c’est par ici…
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