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Vide(o)rdure   

Vadrum frappe sur la fibre émotionnelle en moins de six minutes


« Qu’est-ce que Rihanna et Megadeth ont en commun, au-delà de leur coupes de cheveux extravagantes et des millions d’albums vendus à travers le monde ? » Ça, c’est une accroche à faire figurer en introduction de tout manuel d’étude musicale ! Et le musicien italien Andrea Vadrucci s’y connaît en matière d’introduction. Plus connu sur la Toile sous le pseudonyme Vadrum, sa dernière offrande musicale et audiovisuelle fait la part belle aux introductions de chansons. Et comme le laisse envisager son pseudonyme, on parle là d’introduction de morceaux à la batterie.

Et une introduction ce n’est ni plus, ni moins qu’une accroche. Quelques mesures, quelques notes qui permettent d’identifier un titre et qui offrent à nombre d’œuvres d’atteindre le statut de « titre culte » (qui a dit « Smoke On The Water »?) auquel on peut coller l’adjectif « inoubliable ». L’introduction, on peut la chanter à tue-tête (dans le cas des intros de batterie on parlera des habituelles onomatopées des batteurs, les fameuses !) et avant même d’entendre la suite du morceau, celui-ci se déroule déjà dans nos esprits, ramenant à la surface du conscient une charge émotionnelle intense ou diffuse. Une charge émotionnelle anticipée car l’on connaît la suite de ce titre grâce à cette accroche à partir de laquelle on retrouve le fil des bons moments passés à écouter cette chanson. On y replonge avant même d’y être poussé. Car on sait ce que celui-ci nous a apporté (et nous apporte encore).

Vadrum est donc batteur et dans sa dernière vidéo il reprend pas moins de cinquante intros de titres plus ou moins cultes à la batterie. De Rihanna à Megadeth. Le tout en un peu moins de six minutes. Une vidéo qui découragera plus d’un batteur mais qui incitera plus d’un jeune percussionniste en herbe à redoubler d’effort.

A voir dans la suite…



Potin   

Etre batteur : d’un présent en or à un futur en fer



La vidéo ci-dessus fait le tour du web depuis une poignée de jours et m’amène à penser une chose… en dehors du fait que cela me conforte dans l’idée que le seul intérêt des Ramones est d’avoir écrit « Blitzkrieg Bop » et qu’il n’y a pourtant pas de quoi se vanter quand on voit que même une machine à laver pourrait en faire autant (mais je dis surtout ça pour enquiquiner encore un peu mes potes keupons). Et puis, au-delà de la « performance » en matière de robotique, il lui faut quand même quatre bras pour faire ça… On aime bien sa crête car complètement superflue, tout autant que son headbanging quand il joue, et le superflue a bon goût, mais, tout de même, cet abruti de robot ne lance même pas ses baguettes dans le public à la fin de sa prestation ! Avec une attitude pareille, il ne faudra pas qu’il s’étonne qu’il ne parvienne pas à faire carrière.

Et qu’il ne s’étonne donc pas de ne jamais détrôner les batteurs les plus riches du monde (c’est à ça que je pensais depuis le départ).

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Ce qu'ils en pensent    Interview   

Entretien avec Corbier : on n’a pas trouvé plus décalé


Nous avons rencontré François Corbier à l’occasion de sa venue à Lyon pour plusieurs concerts. Et on ne peut pas dire que le personnage ne soit pas tel que l’on peut se l’imaginer, à savoir drôle, bon enfant, insolent, pitre. Par exemple, lors du déjeuner qui s’est tenu quelques minutes avant cette interview dans un restaurant situé à proximité des studios, François Corbier n’hésitera pas à accoster nos voisins de table à propos de leur tenue vestimentaire ou à demander un fruit en guise de dessert. « Un fruit…? » demandera le serveur interloqué. « Oui oui, un fruit… » insistera Corbier. Le serveur : « Très bien donc vous voulez la carte des desserts ? ». Réponse : « Non non je veux un fruit. Vous savez ce qui pousse dans les arbres ?! ». Sa première phrase en entrant dans nos studios étant également « Si on ne me sert pas un café, je me casse ! » (à noter qu’il n’a finalement réclamé qu’un verre d’eau au cours de l’interview).

Ajoutons à cette liste l’adjectif « déroutant », tant sa répartie peut être déstabilisante, son discours désarmant et ses vannes inattendues. Qui plus est, il est peut-être la personne la plus hermétique à notre style musical à laquelle nous ayons eu personnellement affaire directement en cinq ans d’activité. Ses propos à ce sujet pourront paraître extrêmement vexants et manquant d’ouverture d’esprit. Néanmoins, et Corbier insistera là-dessus à plusieurs reprises, il ne s’agit que de son ressenti par rapport à ses propres affinités musicales. Ressenti qui n’a, par ailleurs, pour fondement qu’un a priori qui ne lui donne pas envie de se forcer pour aller plus loin. Bref, ce n’est pas son truc.

Il n’aurait donc à part ça pas grand chose à dire sur cette musique, mais en revanche son observation sur les raisons de l’affection que lui porte pourtant le public metal du fait de son statut « de mec bizarre dans cette émission » (vous voyez de quelle émission il parle, n’est-ce pas ?) ou sur la place que peut ou ne peut pas avoir ce style dans la culture française.

Nous n’avons pas parlé que de metal avec Corbier. Aujourd’hui chansonnier, il ne joue pas la carte de la nostalgie, par conséquent son passé au Club Dorothée ne lui semble pas être un sujet intéressant à aborder : « La nostalgie, c’est très agréable mais ça ne fait pas un public de chansonnier ». Néanmoins, ce passé ne peut être complètement occulté, puisque pour de nombreuses raisons évoquées dans cette longue interview, il lui nuit.

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Nouvelles Du Front    Vide(o)rdure   

Mozart Vs. Commando : Pete Sandoval est de retour !


Pete Sandoval est de retour derrière les fûts !

J’allais commencer cet article avec une longue intro bien pompeuse comme j’en ai l’habitude, en étalant ma culture grâce à l’énorme quantité de confiture que j’ai pour vous en faire toute une tartine, mais, en fait, pourquoi faire traîner. Le fait est là : après une (trop) longue convalescence suite à son opération du dos (point faible de tant de batteurs) qui l’a éloigné de son instrument pendant près de deux ans, Commando est de retour !

Oh, bien sûr, nous avions déjà eu un indice évident de ce retour avec l’annonce d’un nouvel album de Terrorizer pour février prochain, soit six ans après le dernier opus du groupe Darker Days Ahead et trois ans après le décès du guitariste Jesse Puntado. Mais, là, nous en avons une preuve en image et en musique où Commando se frotte à rien moins que Mozart sur un extrait d’un futur DVD enregistré en novembre dernier à Barcelone qui devrait « contenir encore plus de solos de batterie qui blastent et de musique qui va [nous] éclater » et à la fin de laquelle il ne manque pas, bien sûr, de remercier les fans pour tout leur soutien, surtout suite à son opération.

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Vide(o)rdure   

Franky Costanza a plus d’un ressort à son arc


LastResortal est le troisième projet de Franky Costanza, après Blazing War Machine et bien entendu Dagoba. Alors qu’il sortira son album début 2012 (actuellement en phase de mixage au studio les Liens du Son, où Loudblast, par exemple, a enregistré sa dernière offrande), le groupe vient de publier sur YouTube une vidéo de l’enregistrement des parties de batterie de Franky sur le titre « Pray ».

On était jusqu’à présent habitué à voir le batteur évoluer dans un registre metal, axé sur la vélocité et les rythmiques à la double grosse caisse. A ceux qui auraient hâtivement tiré la conclusion que Franky n’aimait que ça et qu’il était, à l’instar de beaucoup de batteurs metal, obsédé à l’idée de placer de la double grosse caisse dès que possible, cette vidéo leur prouvera le contraire.

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Vide(o)rdure   

La meilleure façon de rouler…


Chanson scoute (ou presque) : « La meilleure façon d’rouler, c’est encore la leur, c’est d’poser une battoche et une gratte sur un side-car et d’partir jouer. »


On imagine que ce motard n’avait pas trouvé le moyen d’installer un auto-radio sur sa bécane. Du coup, il a dû faire preuve de plus d’ingéniosité.

Apparemment, les gars s’appelleraient « Les Musiciens de Brême » (merci Goût d’Gueule Traduction) et le propriétaire de la moto, monsieur Alexander Ishutin en avait marre de ne plus voir dans des salons de la moto des véhicules modifiés de manière inhabituelle comme il avait l’habitude d’en voir dans les années 90. Avec plus d’1,2 millions de vues sur YouTube en trois jours, espérons que le message sera bien passé. Keep on rockin’, keep on rollin’, Alexander !



Metalanalyse   

Alors, Dream Theater sans Mike Portnoy, ça donne quoi ?


A Dramatic Turn Of Events, le nouvel album de Dream Theater, fait office, aux yeux de nombreux fans, de thermomètre artistique du groupe vis-à-vis de Mike Portnoy. S’il est mauvais, c’est que c’était Mike qui portait le groupe. S’il est bon, c’est qu’il était un problème et que son départ est positif. Mais les choses peuvent-elles être résumées avec un raisonnement aussi simple ? Mike Portnoy a quitté le groupe car il souhaitait que Dream Theater fasse une pause, requête qui fut unanimement refusée. Si le batteur était resté, qui sait ce que cette pause, rupture par ailleurs désirée depuis longtemps par de nombreux fans, bouleversant le rythme métronomique de cette carrière, aurait pu apporter artistiquement au groupe ?

Quoi qu’il en soit, depuis ce départ du principal communiquant du groupe, Dream Theater cherche à véhiculer, auprès des fans et de la presse, l’image d’un groupe soudé et parfaitement égalitaire. Et cela se traduit visiblement en studio. L’album a été écrit collectivement, à l’exception du nouveau batteur fraîchement arrivé, Mike Mangini. Les récentes déclarations de Jordan Rudess témoignant de son enthousiasme vis-à-vis du processus collaboratif de ce nouveau line-up permettant à chacun de s’exprimer ont soulevé la question du rôle autoritaire qu’avait Mike Portnoy au sein de la formation.

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Interview   

Dream Theater, The Spirit Carries On – Episode 2 : Mike Mangini


Deux hommes, deux positions, deux ambiances. Le départ de Mike Portnoy de Dream Theater est un tournant. Qu’il soit musical ou non, ça, nous le verrons dans quelques mois. Mais compte tenu de l’importance que Mike revêtait dans le groupe – ce n’est pas pour rien si Dream Theater était vu comme « le groupe de Portnoy » – les problématiques et les conséquences de ce départ sont nombreuses. Nous avons voulu prendre la température. Tout d’abord chez l’un de ceux qui était déjà là et qui a décidé de continuer, à savoir John Petrucci, guitariste et membre fondateur. Puis chez celui avec qui l’aventure va continuer : l’heureux nouveau élu Mike Mangini.

Le reportage relatant les auditions de différents batteurs nous avait mis la puce à l’oreille, dressant un tableau flatteur de Mike Mangini, un batteur capable et un personnage extrêmement sympathique et frais. Cet entretien sincère ne fera que le confirmer : Mike est chaleureux, avenant, bavard et généreux en anecdotes. Nous avions au bout du fil un homme enfin heureux, soulagé d’une période difficile et éternellement reconnaissant envers Dream Theater.

L’homme a beau avoir parfaitement conscience de sa valeur et de son niveau, il n’en reste pas moins extrêmement humble. Pour l’instant encore trop admiratif pour s’imposer au sein du groupe au-delà du poste de batteur. Comme s’il ne réalisait pas encore pleinement, Mike Mangini reste extrêmement prudent dès qu’il s’agit de parler de long terme, bien qu’il soit catégorique sur une chose : Mike Portnoy ne reviendra pas.

Cliquez ici pour lire cet entretien…



Interview   

Dream Theater, The Spirit Carries On – Episode 1 : John Petrucci


Deux hommes, deux positions, deux ambiances. Le départ de Mike Portnoy de Dream Theater est un tournant. Qu’il soit musical ou non, ça, nous le verrons dans quelques mois. Mais compte tenu de l’importance que Mike revêtait dans le groupe – ce n’est pas pour rien si Dream Theater était vu comme « le groupe de Portnoy » – les problématiques et les conséquences de ce départ sont nombreuses. Nous avons voulu prendre la température. Tout d’abord chez l’un de ceux qui était déjà là et qui a décidé de continuer, à savoir John Petrucci, guitariste et membre fondateur. Puis chez celui avec qui l’aventure va continuer : l’heureux nouveau élu Mike Mangini.

John Petrucci est quelqu’un de naturellement serein, voire par moments flegmatique. En conséquence, il s’exprime toujours très posément, donne des réponses mesurées et a un œil constamment positif sur les choses. Et bien entendu, son statut médiatique n’aidant pas, il fait attention à ce qu’il dit. Vous verrez d’ailleurs qu’il a été impossible d’aborder la sujet de la communication avec Mike Portnoy à propos de son départ du groupe. Petrucci déclarant même n’avoir même pas suivi les déclarations et les accusations de ce dernier dans la presse.

Du reste, rassurez-vous, il n’en reste pas moins sincère et – pour ceux qui voyaient déjà venir une interview lisse et ennuyeuse – intéressant dans son regard sur le groupe, sur les auditions pour un nouveau batteur, mais aussi sur d’autres thématiques plus générales telles que la pratique de l’instrument et la notion de musicalité.

Les interviews, ce n’est visiblement pas là où il est le plus à l’aise. Pas étonnant, donc, que Mike Portnoy, lui très à l’aise en tant que communiquant, ait été le représentant médiatique du groupe pendant des années. Parmi les conséquences de son départ en septembre 2010, il y a notamment une redistribution des rôles à ce niveau-là : « Maintenant, les autres membres vont simplement devoir s’affirmer, donner plus d’interviews, parler davantage et faire plus de séances photos ». Parmi les fans, nombreux étaient ceux qui pensaient que la mainmise de Mike Portnoy était pesante sur les autres membres du groupe. La réponse de John Petrucci, vous le verrez, dénonce cette croyance comme une idée reçue.

Nous avons également profité de cet entretien pour essayer d’en savoir plus sur l’orientation musicale du nouvel opus à paraître le 13 septembre 2011, A Dramatic Turn Of Events. Un titre d’album qui, d’après le guitariste et contrairement à ce que l’on pourrait supposer, ne se réfère pas à la séparation avec Mike Portnoy.

Cliquez ici pour lire cet entretien…



CR De Festival   

Hellfest 2011 : le fil rouge du samedi 18 juin


Du 17 au 19 juin 2011, nous vous proposons un fil rouge en direct du Hellfest. Ce dernier se déroule à Clisson sous trois jours et réunit 80 000 personnes. Morbid Angel, Rob Zombie, In Flames, Coroner, Scorpions, Ozzy Osbourne, Kyuss Lives ! font partie des principales attractions de ce festival. Mais ils ne sont pas les seuls puisque près de 120 groupes sont présents au Hellfest. Un live report intégral de l’événement en instantané sans oublier des séquences backstages exclusives avec les artistes : voilà ce que vous propose Radio Metal durant ces trois jours de metal à Clisson.

C’est parti pour le fil rouge de la journée du samedi 18 juin. Pour voir l’avancée de notre reportage, il vous suffit de recharger la page. Dans le but d’avoir une navigation optimale pour la lecture de ce fil rouge nous vous conseillons vivement d’utiliser le navigateur Firefox. Retrouvez également les fils rouges du jeudi 16, vendredi 17 et dimanche 19 juin.

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