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Interview   

Living Colour en nuances de blues


Living Colour est et a toujours été un électron libre, faisant les choses comme il l’entend, fort d’une palette fusionnant les genres, du metal au funk en passant par le hip hop et le jazz. Et ce n’est pas une industrie musicale en mutation foisonnant encore d’arrivistes voulant en prendre le contrôle qui leur imposera son rythme. Ainsi Living Colour a souhaité ne céder à aucun compromis, intérieur comme extérieur, quitte à faire patienter ses fans huit ans durant.

Mais le voilà, Shade, le nouveau cru de la bande new-yorkaise. Un album au parti pris particulier puisqu’il s’inspire ouvertement du blues, la racine des nombreux genres musicaux qui forment son ADN, pour le faire à sa façon et dire ses vérités sur le monde. Nous avons discuté avec Corey Glover, le chanteur du quartette, pour en savoir plus.

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Interview   

Rob Halford (Judas Priest) : « c’est mon devoir sacré de préserver et protéger la musique heavy metal »


Quarante ans de heavy metal non stop pour Judas Priest, malgré quelques changements de line-up, ça ne s’invente pas. Le groupe a traversé toutes les époques du genre, depuis sa naissance jusqu’à aujourd’hui, tel un gardien du temple. Il a bien, pendant un temps, plané l’ombre de l’idée de retraite avec l’annonce de la longue tournée Epitaph démarrée en juin 2011, mais finalement le groupe a clarifié les choses, expliquant, comme le bassiste Ian Hill dans nos colonnes, qu’il ne s’agissait pas d’une retraite mais de la fin des grandes tournées. Le guitariste Glenn Tipton affirmait d’ailleurs en conférence de presse en 2011 : « c’est le début de la fin et ça peut encore prendre un moment. » Et le chanteur Rob Halford lui-même nous le dit aujourd’hui : « Il est important que nous continuions à dire à nos fans que nous n’étions pas en train de mentir, nous n’essayions pas de jouer un tour, ce n’était pas un truc pour l’argent. »

Bref, ne croyez pas voir l’un des ténors du heavy metal se faire oublier de si tôt, surtout pas après le coup de fouet que leur a visiblement donné l’arrivée du jeune Richie Faulkner pour remplacer le démissionnaire et pourtant fondateur KK Downing et la sortie de leur nouvel album Redeemer Of Souls qui s’est hissé, pour la première fois pour un album du Priest, dans le top 10 des meilleures ventes aux États-Unis, avec ses 32 000 copies vendues la première semaine, et dans le top 20 français – bien qu’il ne soit pourtant pas la meilleure performance du groupe avec, aux États-Unis, les 42 000 copies de Nostradamus (2008) et 58 000 d’Angel Of Retribrution (2005) écoulées en première semaine. Preuve que le heavy metal fédère encore lorsque d’autres genres perdent du terrain.

Et c’est avec plaisir que nous avons passé un petit moment au téléphone avec celui qui, depuis toujours, ou presque, est considéré par les fans comme le Metal God, titre nobiliaire qu’il chérit de tout son cœur. Un personnage toujours aussi sympathique et plein d’humour. Il est évidemment question dans l’entretien qui suit du nouvel album, mais nous en avons aussi profité pour aborder d’autres sujets plus larges et même de ce destin remarquable qui semble unir Judas Priest et Black Sabbath.

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Interviews   

Popa Chubby: the blues as universal force


Popa Chubby is quite an incredible man, a music enthusiast and a performer whose shows are based on generosity and sharing. His huge discography is thus only the consequence of it, like his spontaneous gigs.

In a certain manner, we can say that Popa Chubby is the connection between two universes. If blues is the man’s favourite way to express himself musically, his roots are also to be found in hard rock and heavy metal. Just listen to his covers of Jimi Hendrix, Deep Purple, Led Zeppelin or Mötörhead’s “Ace Of Spades” and you’ll see what we mean. He admits it himself: “I love hard rock and metal, man. I love old-school metal. I grew up listening to Black Sabbath and Mötörhead. Metal was my Holy Bible. And if you ever read my biography, it is stated that “Popa Chubby” is a mix between Muddy Waters and Mötörhead.”

We had a really cool talk with Popa Chubby while on a promotional tour for his new album Universal Breakdown Blues. We talked for sure about blues and metal, but also about Luke Skywalker and erections…

Read the interview.



Interview   

Popa Chubby : le blues comme force universelle


Popa Chubby est un sacré personnage, un passionné et un performeur qui place ses représentations sous le signe de la générosité et du partage. Sa productivité discographique n’en est que la conséquence, tout comme ses shows pleins de spontanéité.

Et, d’une certaine manière, on peut dire que Popa Chubby fait le lien entre deux univers. Car si le blues est son style de prédilection dès lors qu’il s’agit de s’exprimer musicalement, ses racines sont aussi à trouver dans le hard rock et le heavy metal. Il suffit de l’entendre reprendre Jimi Hendrix, Deep Purple, Led Zeppelin ou même le « Ace Of Spades » de Motörhead pour s’en convaincre. D’ailleurs il le reconnaît lui-même : « J’adore le hard rock et le metal, mec. J’adore le metal old school, j’ai grandi en écoutant Black Sabbath et Motörhead. C’était ma Bible. Et si tu as jamais lu ma biographie, il est écrit que ‘Popa Chubby est un mélange entre Muddy Waters et Motörhead´. »

En promotion pour son nouvel album intitulé Universal Breakdown Blues, Popa Chubby nous a accordé un petit entretien en toute décontraction. Il y est donc bien entendu question de blues et de heavy metal mais aussi de Luke Skywalker et d’érection…

Lire cet entretien.



Radio Metal   

Le blues, c’est viril


Hier soir, vers 21h57, dans un jardin public entre New York et Pékin…

« – Il paraît que tous les troisièmes dimanche du mois, il y a une émission consacrée au blues sur Radio Metal.
– Non ?!
– Si.
– Bon, et son nom ?
– Damn right quelque chose… Euh… Damn right I’ve got the blues !
– Ah oui quand même, ça aurait été difficile de faire plus compliqué. Peuvent pas causer français ces cons-là ?!
– Pas faux, mais comme dit mon cousin Léon, celui qui a le bac : ‘Le nom n’est pas forcément négatif’.
– Bravo, quelle audace, je me poile. Et donc ce week-end de quoi ça s’agit ? »

Dimanche à 20h, il y aura une chanson matinale pour commencer, une noire aux yeux bridés ensuite, puis un chanteur au nom de plume, une rencontre avec le diable, une immersion dans le carnaval de la Nouvelle-Orléans, un blouson noir, une chanson biblique et un balai qu’on époussette, entre autres.

Blues, romance et guitares saturées, c’est Damn Right I’ve Got The Blues, dimanche 15 Avril à 20h sur Radio Metal.

Réécoutez l’émission :

[audio:podcast/damn_right_i_ve_got_the_blues/damnrightivegottheblues_2012_04_15.mp3|titles=Damn Right I’ve Got The Blues 15 avril]


Ce qu'ils en pensent    Interview   

Entretien avec Corbier : on n’a pas trouvé plus décalé


Nous avons rencontré François Corbier à l’occasion de sa venue à Lyon pour plusieurs concerts. Et on ne peut pas dire que le personnage ne soit pas tel que l’on peut se l’imaginer, à savoir drôle, bon enfant, insolent, pitre. Par exemple, lors du déjeuner qui s’est tenu quelques minutes avant cette interview dans un restaurant situé à proximité des studios, François Corbier n’hésitera pas à accoster nos voisins de table à propos de leur tenue vestimentaire ou à demander un fruit en guise de dessert. « Un fruit…? » demandera le serveur interloqué. « Oui oui, un fruit… » insistera Corbier. Le serveur : « Très bien donc vous voulez la carte des desserts ? ». Réponse : « Non non je veux un fruit. Vous savez ce qui pousse dans les arbres ?! ». Sa première phrase en entrant dans nos studios étant également « Si on ne me sert pas un café, je me casse ! » (à noter qu’il n’a finalement réclamé qu’un verre d’eau au cours de l’interview).

Ajoutons à cette liste l’adjectif « déroutant », tant sa répartie peut être déstabilisante, son discours désarmant et ses vannes inattendues. Qui plus est, il est peut-être la personne la plus hermétique à notre style musical à laquelle nous ayons eu personnellement affaire directement en cinq ans d’activité. Ses propos à ce sujet pourront paraître extrêmement vexants et manquant d’ouverture d’esprit. Néanmoins, et Corbier insistera là-dessus à plusieurs reprises, il ne s’agit que de son ressenti par rapport à ses propres affinités musicales. Ressenti qui n’a, par ailleurs, pour fondement qu’un a priori qui ne lui donne pas envie de se forcer pour aller plus loin. Bref, ce n’est pas son truc.

Il n’aurait donc à part ça pas grand chose à dire sur cette musique, mais en revanche son observation sur les raisons de l’affection que lui porte pourtant le public metal du fait de son statut « de mec bizarre dans cette émission » (vous voyez de quelle émission il parle, n’est-ce pas ?) ou sur la place que peut ou ne peut pas avoir ce style dans la culture française.

Nous n’avons pas parlé que de metal avec Corbier. Aujourd’hui chansonnier, il ne joue pas la carte de la nostalgie, par conséquent son passé au Club Dorothée ne lui semble pas être un sujet intéressant à aborder : « La nostalgie, c’est très agréable mais ça ne fait pas un public de chansonnier ». Néanmoins, ce passé ne peut être complètement occulté, puisque pour de nombreuses raisons évoquées dans cette longue interview, il lui nuit.

Lire et écouter cette interview…



Radio Metal    Radio Metal Unplugged   

Le jour où Radio Metal deviendra Radio Blues


Malgré toutes les plaintes déposées à la préfecture, dans la boîte aux lettres de Claude Guéant et auprès de la brigade du bon goût musical et de la France blanche et gaulliste, Radio Metal diffuse toujours de la musique de sauvage. (Soupir de lamentation). Ce n’est pas de la faute de Tim, qui fait tout ce qu’il peut pour éradiquer cette station Internet prétendument musicale. La direction, dans un accès d’égoïsme forcené absolument insupportable, n’a d’ailleurs pas (encore) retenu son idée géniale de changer le nom de la station en Radio Blues. Drame atroce des bonnes idées oubliées. En attendant ces jours heureux, ce salopard de passéiste intolérant qu’est Tim était à l’antenne dimanche dernier de 20h à 22h dans Damn Right ! I’ve Got The Blues sur Radio Blues… euh Radio Metal.

Ci-après, le podcast de l’émission du 18 décembre dernier.

[audio:podcast/damn_right_i_ve_got_the_blues/damnrightivegottheblues_2011_12_18.mp3|titles=Damn Right I’ve Got The Blues 18 décembre 2011]

Puis celui de l’émission du 22 janvier :

[audio:podcast/damn_right_i_ve_got_the_blues/damnrightivegottheblues_2012_01_22.mp3|titles=Damn Right I’ve Got The Blues 22 janvier 2012]

Au cours de cette quatrième, Septanbre, jeune chanteur de talent venait expliquer à Tim que la musique moderne, ça peut être bien aussi. Il en a profité pour nous interpréter un de ses titres issus de son EP Digital Tale, sortant le 8 février en direct. Damn Right I’ve Got The Blues et Radio Metal Unplugged vous présentent ci après Septanbre avec « I’ve Just Slept All Day » :

[audio:radio metal unplugged/2012/Septanbre – Radio Metal Unplugged 2012.mp3|titles=Septanbre Live Unplugged 2012]



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