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Interview   

Godsmack à pleine puissance


Godsmack s’est fait particulièrement discret ces dernières années, le précédent opus The Oracle datant de 2010 et ayant lui-même fait suite à une absence discographique de quatre années. Une absence qui s’est faite d’autant plus sentir sur le continent européen que le groupe semblait, en apparence, bouder, (quand ce n’est pas la malchance qui s’en mêlait) restant cloîtré dans le pays de l’oncle Sam. Mais la réalité est que le groupe de Boston était au bord de l’implosion, par la fatigue mais aussi à cause de problèmes qui empêchaient son bon fonctionnement. Mais voilà, après s’être ressourcé et avoir régénéré l’envie, Godsmack est de retour cette année avec 1000hp, son nouvel album varié qui apporte un peu de fraîcheur au milieu des brûlots heavy rock typiques du combo, bien décidé à mettre le turbo pour palier aux années d’inactivité. Et le frontman Sully Erna avec qui nous avons discuté dans l’entretien qui suit, insiste bien pour dire aux fans que le groupe compte bien « venir en Europe et y jouer autant que possible, de manière à rattraper le temps perdu. »

Nous avons donc questionné le chanteur sur tout ceci, déviant la discussion sur des sujets plus généraux, comme sa nostalgie de l’époque analogique, la ville de Boston qui semble avoir une place importante dans le cœur des musiciens ou le rapport du groupe aux scènes grunge voir néo metal auxquelles ils ont souvent été associés.

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Chronique Focus   

Boston – Life, Love & Hope


Le vaisseau Boston a traversé les époques, s’arrêtant dans chacune, mais tout en semblant dangereusement ancré à son point de départ. Ses deux premiers albums (datant de 1976 et 1978), vitrine idéale des talents du capitaine Tom Scholz, montraient un artiste qui avait parfaitement digéré toute une décennie de rock (du plus pop au plus hard ou prog) pour en extraire un pur distillat. Deux albums essentiels sur lesquels chacun s’appuie pour justifier qu’on parle encore de Boston aujourd’hui. Par-delà ce point, Scholz sort régulièrement et longuement du radar pour ne revenir qu’une fois par décennie avec un nouveau disque dont il se sentirait assez fier pour le montrer, où les talents de compositeur, de guitariste et de producteur sont toujours discernables ; mais l’envie de retourner à l’origine est irrépressible, pour les fans plus que pour le groupe.

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Nouvelles Du Front   

On vous souhaite un joyeux et metallique Noël


Chanter Noël quand on fait du rock, c’est aussi vieux que les albums de Noël d’Elvis ou le « Run Run Rudolph » de Chuck Berry. Par contre, quand on fait du metal, on préfère, depuis ce temps, laisser cela aux artistes pop qui s’en mettent plein les fouilles en période de fin d’année, les regardant faire avec dédain, et tant pis si cela fait des décennies que le rock’n’roll est prié de la mettre en sourdine durant cette période de l’année. Mais après toute ce temps passée à se prendre des chants de Noël traditionnels interprétés ici par Tino Rossi, ou là par Bing Crosby, quelques-uns se sont finalement décidés à assumer cette mission de dépoussiérer à coups de décharges électriques les hymnes au solstice d’hiver et à la venue de Saint Nicolas pour peut-être enfin passer un Noël rock’n’roll, voire carrément metal, bien au chaud dans son tricot Slayer.

Si les années 80 et 90 ne sont pas exemptes d’incartades de ce genre (des singles « Christmas With The Devil » de Spinal Tap et « No Presents For Christmas » de King Diamond, aux premiers albums de Trans-Siberian Orchestra), le déclic semble néanmoins s’être produit beaucoup plus récemment. En 2003, sort la compilation We Wish You A Hairy Christmas (avec des artistes issus de la scène « Hair Metal » tels que Warrant, L.A. Guns ou Enuff Z’Nuff) ; en 2006, Twisted Sister sort tout un album de Noël ; puis, en 2007, retour à une compilation, Monster Ballads Xmas, avec principalement des représentants de la scène glam 80’s. Autant dire que ceux qui avaient besoin d’enterrer ses artistes et groupes devenus alors désuets sous leur mépris avaient matière sur quoi baver. Puis en 2008, débarque We Wish You A Metal Xmas And A Headbanging New Year, et là plus question de se moquer puisque ce sont des seigneurs du hard et heavy qui prennent les rênes du traineau : Lemmy Kilmister, Alice Cooper, Ronnie James Dio, Tony Iommi, Chuck Billy (Testament), Scott Ian (Anthrax), Dez Fafara (DevilDriver), etc. mènent tous leur petit super-groupe le temps d’une chanson.

Et, depuis, rien ne semble arrêter cette tendance : Rob Halford (Judas Priest) sort en solo, en 2009, ses Winter Songs, en 2008 et 2011, le combo thrash parodique Austrian Death Machine (mené par un Tim Lambesis du groupe chrétien As I Lay Dying) sort deux EP de saison, puis, en 2012, c’est au tour d’August Burns Red (autre groupe fier de sa foi chrétienne) de chanter le Divin Enfant. Et 2013 n’a pas eu l’air de démontrer un ralentissement de la tendance…

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    Metallica @ Saint-Denis
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