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Nouvelles Du Front   

Bon Jovi, le récidiviste


L’hiver dernier, on apprenait que Jon Bon Jovi, pour sa tournée mondiale Because We Can, avait fait le choix de ne pas dévaliser le portefeuille de ses fans en cassant considérablement le prix de ses places de concerts. Des prix descendus jusqu’à une quinzaine d’euros, soit moitié moins cher que certains billets pour des groupes à la notoriété moitié moindre. Cependant, cette politique n’est pas adoptée sur toutes les gammes de places et sur chaque date de la tournée avec notamment des billets aux alentours des 150 euros pour la seule date proche des frontières françaises, c’est-à-dire en Suisse. Pourtant, quel que soit le prix des billets, une tournée de Bon Jovi reste plus que rentable. Comme le rapporte le site d’information généralistes 20 Minutes, la tournée de Bon Jovi en 2010 s’est avérée plus que rentable, plafonnant à une hauteur de 200 millions de dollars, passant ainsi devant les tournées de U2 ou de Lady Gaga.

Et c’est via ce même article de 20 Minutes que l’on apprend la récidive du combo, qui, pour permettre à ses fans espagnols souffrant fortement de la crise (avec une Espagne dont le taux de chômage est supérieur à 25%, où un jeune Espagnol sur deux se retrouve sans travail) a de nouveau bradé ses places de concerts. Comptez moins de 40 euros pour un concert de Bon Jovi. Enfin, il fallait compter…

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Nouvelles Du Front   

Bon Jovi amorce la descente


Des places allant de 130 à 1400 euros et pourtant, c’est complet. Vous en avez probablement entendu parler : la polémique autour des prix des deux concerts que donneront les Rolling Stones à Londres en décembre ; les concerts parmi les plus chers (pour le spectateur au moins) jamais vu. Et pourtant, en quelques minutes, c’était parti. Bien évidemment, c’est à contre-balancer légèrement avec la pratique des « scalpers » qui achètent les places par paquets pour ensuite les revendre à des prix sur-gonflés sur le web et aux alentours des salles. Mais voilà, il ne faudrait pas non plus sur-gonflés la part de ces méthodes : des gens sont quand même prêts à payer pour ça.

Et tant qu’une partie du public sera prête à débourser ce tarif, on pourra poursuivre la surenchère des prix des places de concerts et certains artistes pourront continuer à réclamer des cachets exorbitants. C’est ce qu’on avait bien compris grâce à notre entretien avec l’organisateur de spectacles français Gérard Drouot : le monde de la musique tourne autour de l’argent et si les albums ne se vendent plus, il faut aller le prendre ailleurs. Mais un jour, ce système s’essoufflera et le marché devrait s’auto-réguler. Mais en attendant, quelqu’un s’est dit qu’il fallait montrer l’exemple de cette tendance inverse, pour retrouver comment organiser des concerts qui ne demanderont pas au public de choisir entre remplir le frigo et aller voir en live ses groupes préférés : Bon Jovi.

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Interview   

La réalité de la musique n’inspire que du pessimisme à Arjen Lucassen


Dans son nouvel album solo, Lost In The New Real, Arjen Lucassen raconte l’histoire de Mr. L qui, sorti d’un coma de plusieurs siècles, nécessite un suivi psychologique afin de s’adapter et comprendre les changements qui se sont opérés dans la société durant son sommeil. De son aveu, Arjen Lucassen se reconnaît un peu dans ce personnage et se considère comme un étranger dans cette réalité. L’homme ne sort pas beaucoup, ne regarde pas les infos, ne dépense pas énormément, n’aime pas tourner ni lire ! Une réalité dans laquelle il avoue lui-même avoir été happé avec des albums surproduits tels que 01011001. D’où son envie, avec cet album solo, de se montrer plus « transparent », à l’instar de son album The Electric Castle. Un album clairement nostalgique et intime.

Plus spécifiquement, la réalité de l’industrie de la musique, sans lui faire peur, lui inspire un constat amer et pessimiste selon lequel il ne sera bientôt plus possible de vivre de cette activité. Arjen nous fait le détail très concret de sa propre situation financière, certes encore plus que correcte, mais qui l’empêche d’envisager un album d’Ayreon aussi ambitieux que ses prédécesseurs.

Le point dans ce long dialogue avec un personnage toujours aussi humble et sympathique.

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Le Blog Du Doc   

Tout l’or du monde


Dans mon appartement, comme tout un chacun, j’ai énormément de choses auxquelles je suis attaché. Certains objets, cahiers, disques, livres, etc. ont à mes yeux beaucoup de valeur parce qu’ils me rappellent des visages et/ou des moments importants. Et c’est pour ça que je ne regarderai jamais ces objets comme une personne lambda peut le faire lorsqu’elle rentre chez moi. Et c’est bien normal car on regardera toujours les choses (et plus généralement la vie) d’une manière différente tout simplement car nos parcours sont différents.

Concernant la musique, beaucoup parmi nous ont un côté collectionneur parce que nous sommes passionnés. Et c’est particulièrement vrai pour le metal où le public est extrêmement fidèle et a même parfois tendance à sombrer dans la querelle de chapelles à deux euros (Burzum et Korn sont incompatibles ! Huhu !) puisque le passionné, et c’est logique, à tendance à se laisser déborder par sa passion… quitte à en perdre (totalement ?) la raison.

Mais là n’est pas le sujet car moi je voulais vous parler aujourd’hui DE L’OBJET qui n’est sans doute pas loin de se situer en première position des choses de valeur chez moi – on garde ce texte entre nous n’est-ce pas ?! Parce que je ne vais pas me faire que des ami(e)s auprès de mes ami(e)s, justement, et autres… si vous voyez ce que je veux dire ! Donc chuuuut pas un mot merci ! – je veux bien entendu parler de mes billets de concerts !

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Nouvelles Du Front   

Le Venezuela n’est pas la France


Récemment sur le blog de Francis Zegut, dans un commentaire d’un anonyme au sujet d’un des teasers pour le prochain DVD live d’AC/DC, Live At River Plate, enregistré à Buenos Aires (Argentine) on pouvait lire : « incroyable….. Si le public francais pouvait avoir même un quart de l’énergie de ce public sud-américain, ce serait génial. » Et nous n’allons pas contredire ceci.

Le public sud-américain est chaud. Chaud bouillant même. Il suffit de voir ce qu’il s’est passé au concert d’Iron Maiden dimanche dernier à Rio de Janeiro : une foule en délire pour le concert d’un des plus grands groupes de metal du monde qui mettent à bas, dans leur excitation, les barrières de sécurité rendues ainsi irréparables.

Dernièrement, c’est le groupe Forbidden qui est aussi de passage en Amérique du Sud, qui a tenu à remercier leurs fans à Santiago (Chili) pour « un public fantastique dans la fosse, pour leur stage-diving et avoir chanté si fort toutes [leurs] chansons. » Une vraie preuve d’amour pour un groupe.

Un public sud-américain toujours prêt à s’éclater, donc, dès qu’un groupe important pointe son nez dans un de ces pays au sud du Rio Grande. Mais pas que… Ce phénomène peut toucher n’importe quel groupe. Même un groupe de reprises.

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Nouvelles Du Front   

42 x 30 = 1 260


L’équation est simple et le résultat parlant. Je me suis amusé à comptabiliser le nombre de concerts (metal/rock exclusivement) que nous allons couvrir sur Paris. Sachant que Radio Metal a pour objectif de tout couvrir, soit en report soit en photos, et que vous pouvez trouver dans la rubrique avenir ces événements qui correspondent à presque 100% des concerts metal/rock qui se dérouleront à Paris.

Nous avons répertoriés 42 spectacles d’ici à la fin de l’année. Nous sommes le 4 octobre ce qui fait environ un concert tous les deux soirs jusqu’au 31 décembre. Pour un montant approximatif moyen – et très probablement inférieur à la réalité – qu’on peut arrondir aux alentours de 30 euros par concert, cela fait un budget de 1 260 euros en 3 mois pour le fan de metal qui a des goûts éclectiques.

Tout ça pour dire quoi ? Qu’il ne faut pas s’étonner que certaines tournées soient annulées ou que certains artistes attirent vraiment peu de monde dans les salles. Nos portefeuilles à tous sont de plus en plus vides (c’est la crise !) et assister à un concert aujourd’hui nécessite un budget de plus en plus dément. La chute des ventes de disque a une conséquence directe : le contrôle du business de la musique a quitté les labels au profit des (gros) producteurs de spectacles. Mais le fan ne peut plus suivre pour tous les concerts à cause de l’offre pléthorique et de prix clairement prohibitifs. Il doit donc faire beaucoup plus de choix que par le passé.

En 20 ans l’industrie de la musique a décidément bien changé.



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