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Mayhem et la punk attitude


Coupé en plein élan par la pandémie durant sa tournée pour défendre Daemon, son dernier album, Mayhem a décidé de continuer à occuper le terrain malgré tout. Les vétérans du black metal sortent en effet cet été un EP, Atavistic Black Disorder/Kommando, qui poursuit sur la même lignée : retour aux sources, simplicité, efficacité, et charme des premiers disques du groupe. Enregistré en même temps que Daemon, il propose quelques inédits et une poignée de reprises de classiques punk. L’occasion était donc rêvée pour remonter un peu le temps avec l’incontournable Attila Csihar, dont être chanteur de Mayhem n’est que l’une des nombreuses distinctions.

Affable et loquace comme à son habitude, intarissable de souvenirs et d’anecdotes, Attila fait donc pour nous le grand écart entre différentes périodes, des concerts à l’époque du Covid-19 et son humeur du moment à son adolescence d’amateur de musique extrême dans une Hongrie encore communiste en passant par l’enregistrement d’Atavistic Black Disorder/Kommando et les rencontres marquantes qui ont émaillé son chemin, notamment celle du légendaire Jello Biafra. Toujours iconoclaste et passionné – résolument punk, finalement.

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Mayhem : le retour du démon


2019 est une année particulière pour Mayhem : après une longue tournée consacrée au légendaire De Mysteriis Dom Sathanas, un film apocryphe qui évoque l’histoire agitée du groupe, Lord Of Chaos, et un nouvel album, Daemon, qui prouve que le combo a su préserver la flamme de ses jeunes années, le groupe semble plus légendaire que jamais. Pionniers du true Norwegian black metal, il revient de deux albums particulièrement cryptiques – Ordo Ad Chao et Esoteric Warfare – avec un disque agressif et enflammé, à la fois fruit d’un travail particulièrement collaboratif et de tensions internes plus ou moins bien canalisées. Bref, autant dire qu’on avait beaucoup de questions à poser aux membres du groupe : ça tombe bien, on a pu le faire en deux fois, d’abord en nous entretenant avec le fantasque Attila Csihar, tout en accent hongrois et en éclats de rire tonitruants, puis en discutant avant un concert avec le même Attila accompagné des guitaristes Teloch et Ghul.

Beaucoup de questions donc, auxquelles le trio a répondu avec franchise et générosité, abordant tant l’actualité brûlante que l’historique accidenté de Mayhem. Un voyage dans le temps de trois décennies où le trio évoque la tournée marathonienne qu’il a consacrée à De Mysteriis De Sathanas, la genèse de Daemon, mais aussi les tout débuts de Mayhem et Tormentor, et le black metal contemporain. Hail Satan !

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Sinsaenum : faire dégueulasse mais faire bien


Sorti de nulle part, Sinsaenum semble faire partie de cette vague de groupes nous ramenant aux bases du death metal : une musique crue et sans artifice, un exutoire pour déverser sa haine. Et pour sortir une telle musique c’est un plateau de choix que l’on nous remet, car il s’agit aux commandes de Frédéric Leclercq (Dragonforce) qui revient à la guitare, son premier amour (comme nous en parlions déjà la fois précédente), accompagné de Stéphane Buriez (Loudblast), du duo de chanteurs Attila Csihar (Mayhem) et Sean Zatorsky (Dååth), du bassiste Heimoth (Seth), et derrière la batterie : Joey Jordison (ex-Slipknot). Des musiciens qu’on ne présente plus et qui n’ont plus à faire leurs preuves.

Et malgré les emplois du temps de ministre qu’ont chaque membre du groupe, ils ont réussi à trouver le temps depuis 2016 pour sortir deux albums et un EP, et ils s’apprêtent à s’élancer dans leur première tournée sous la bannière Sinsaenum. Nous avons rencontré les deux guitaristes français en amont de la sortie de Repulsion For Humanity, pour discuter (sans langue de bois) de ce deuxième essai, qui voit à la fois la musique du groupe et son travail collaboratif évoluer, de la mise en retrait temporaire d’Attila, des influences du combo et de son avenir.

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Sinsaenum : la ligue des black et death metalleux extraordinaires


Joey Jordison é Frédéric Leclercq - SinsaenumL’annonce de l’existence du super groupe Sinsaenum avait pris tout le monde par surprise et avait même un quelque chose d’improbable, de part son line-up constitué de Frédéric Leclercq (Dragonforce) et Stéphane Buriez (Loudblast) aux guitares, Sean Zatorsky (Dååth) et Attila Csihar (Mayhem) aux chants, Joey Jordison (Vimic, ex-Slipknot) à la batterie et Heimoth (Seth) à la basse. Mais qu’on ne s’y trompe pas – et ils insistent bien là-dessus – Sinsaenum n’est pas qu’un simple projet mais bel et bien un groupe qui les réunit dans l’amour du black metal et du death metal. Et lorsque l’on entend Frédéric Leclercq, l’initiateur du projet, et Joey Jordison nous parler du premier album Echoes Of The Tortured, tout tombe sous le sens.

Les deux musiciens semblent, dans l’entretien qui suit, habités par leur projet, Jordison martelant sans cesse que s’il est là pour promouvoir l’album, s’il a fait le déplacement jusqu’à Paris, c’est pour clamer personnellement haut et fort que c’est du sérieux. Nous avons donc abordé avec eux la genèse de ce groupe, leurs choix artistiques – comme le fait d’avoir deux chanteurs ou que l’album soit jonché d’interludes – mais aussi leur passion pour le bon vieux black et death metal comme, d’après eux, on n’en fait plus.

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Attila Csihar (Mayhem) : 30 ans de conscience black metal


Il y a des gens étonnants qui trahissent les clichés que l’on peut se faire d’eux. Attila Csihar, chanteur de Mayhem, groupe de black metal référentiel autant par sa musique que son histoire devenue légendaire est un de ceux-là. Or Attila – qui pourtant, en plus, partage son prénom avec l’un des rois les plus sanguinaires de l’Histoire – est d’une gentillesse, d’une sympathie et d’une amabilité absolue. De quoi faire la nique aux plus grands préjugés sur les black metalleux. Mais Attila Csihar, sans doute comme le reste des membres de Mayhem, est quelqu’un d’atypique, et c’est peut-être ce qui fait, au bout du compte, que le groupe et sa musique fascinent. On se souvient encore de notre premier entretien en 2007 pendant lequel il nous avait sorti une tirade historiquement longue à une pourtant très simple et innocente question ! Encore loquace, mais tout de même moins dispersé, c’est avec plaisir que nous nous sommes à nouveau entretenus avec le chanteur, sept ans après.

Sept ans, c’est le temps qu’il a fallu attendre pour voir les icônes du black metal norvégien sortir un successeur au controversé Ordo Ad Chao. Son nom : Esoteric Warfare. On en parle ci-après avec le chanteur. Un album inspiré par la guerre froide, les expérimentations ésotériques et nucléaires, le rôle de la conscience dans la physique quantique et les extra-terrestres. Atypique disions-nous. Un album qui marque aussi les trente ans de la formation, une bonne occasion donc de revenir sur l’histoire et sur sa vision de ce qu’est Mayhem.

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