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Interview   

Strigoi : la bande-son de l’effroi


Le but avoué de Strigoi – projet du guitariste de Paradise Lost, Gregor Mackintosh, créé avec le bassiste Christ Casket suite à l’arrêt de Vallenfyre – est de retranscrire musicalement les sentiments d’horreur et d’effroi. Autant dire que ces dernières années, avec les décomptes macabres aux infos, le senti d’enfermement et les retombées psychologiques en tout genre, ils ont été servis en la matière, même si à titre personnel, Gregor, en bon solitaire, a plutôt apprécié certains aspects de la pandémie… Bref, pour parvenir à leur objectif, ils recourent à tous les moyens : de la lourdeur doom la plus suffocante à la vitesse grind la plus terrassante, en passant par quelques effets sonores pour rendre les atmosphères encore plus palpables, sans oublier quelques filets de lumière pour mieux nous replonger dans le noir. Avec son second album Viscera, Strigoi, a peaufiné sa formule, moins brut que le premier album, Abandon All Faith, et plus travaillé sur le plan sonore.

Nous en discutons ci-après avec Gregor Mackintosh qui, à l’inverse de Nick Holmes dans Bloodbath, trouve allègrement son inspiration dans l’horreur bien réelle de la vie, plutôt que dans la fiction. L’occasion aussi pour lui, notamment, de déplorer l’uniformisation du metal et de revenir sur le cas du batteur Waltteri Väyrynen, récemment parti de Paradise Lost pour rejoindre les rangs d’Opeth.

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Interview   

With The Dead a le cœur lourd


Qui pourrait croire qu’un style musical comme le doom puisse être l’incarnation même de l’amour ? Pourtant, il aura fallu une sacrée dose d’amour à Lee Dorian pour avoir tenu un quart de siècle à la tête de Cathedral, supportant les moqueries d’une scène qui, au départ, ne prenait pas ce genre musical au séreux, puis les critiques des conservateurs qui ne comprenaient pas les virages stylistiques totalement libres du groupe. Et c’est, bien évidemment, toujours de l’amour qui émane de son label Rise Above Records. Mais l’amour n’est pas faite que de fleurs bleues et de rayons de soleil, car plus il est fort, plus il peut être déchirant, amer et douloureux.

Love From With The Dead, le nouvel album de With The Dead, est de ces exutoires dont les musiciens, Lee Dorian en tête, se sont servis pour partager impudiquement leurs moments difficiles, leurs tristesses, leurs désespoirs… Et justement, qu’est-ce qui peut pousser quelqu’un à se livrer ainsi, si ce n’est l’amour ?

De ces facettes sombres de l’amour il sera donc question dans l’entretien qui suit, mais aussi de la conception particulière de ce second opus, qui fait suite à un changement de line-up qui n’a rien d’anodin, et dont l’objectif était de produire la musique la plus écrasante possible. Lee Dorian nous parle également avec émotion et nostalgie de sa ville de Coventry, dont il dédie une chanson, et de Cathedral, groupe qui comptait beaucoup pour lui et auquel il a donné la mort en 2013… par amour.

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Interview   

With The Dead : Lee Dorian revient d’entre (et avec) les morts


With The Dead

Le 29 avril 2013, Cathedral se donnait la mort. Celui qui fut un des piliers de la scène doom repose désormais paisiblement dans le cimetière des groupes disparus, laissant derrière lui tout un héritage à savourer pour l’éternité. La question était alors : qu’adviendra-t-il des membres de Cathedral, et en particulier des deux leaders, deux figures incontournables de la scène et de l’histoire du doom, le guitariste Garry Jennings et le chanteur Lee Dorian ? Si le premier a rapidement rempilé avec Death Penalty puis le très prometteur Lucifer, le second se faisait assez discret, la tête dans le guidon, à gérer un label, Rise Above Records, qui lui prend énormément de son temps. On aurait presque pu penser qu’avec Cathedral, Dorian avait aussi enterré sa carrière de chanteur. Mais c’était sans compter l’appel insistant de deux anciens locataires du label, et pas des moindres : Tim Bagshaw et Mark Greening, la section rythmique originelle du grand Electric Wizard, celui qui a notamment enfanté le terrible Dopethrone (2000). Ainsi est né un trio qui a pour nom With The Dead, et qu’ils viennent, avec leurs accoutrements de prêtres et mines blafardes, célébrer la messe via un premier album « brutalement heavy » et « sans compromis », comme Dorian se plait à le qualifier.

Dans l’entretien qui suit, Dorian trace avec nous toute la genèse de cette nouvelle formation qui rend d’ores et déjà fébrile tous les fans du genre. Le chanteur se confie sur cette nouvelle étape dans sa carrière, sur ce que le doom représente encore pour lui et sur les sentiments qu’il exprime à travers cette musique. Impossible de ne pas évoquer, dans le même temps, le cas Electric Wizard, le différend qui les a dernièrement opposés et les accusations et mots violents prononcés par le leader Jus Oborn à son encontre – alors que le sorcier de Dorset a longtemps été son protégé. Une relation brisée, comme celle de Bagshaw et Greening avec cette même formation, source d’ « émotions renfrognées » qui semblent s’être en partie déversées dans le premier opus de With The Dead, et dont Dorian nous livre sa version des faits.

En complément, nous avons également évoqué le Roadburn Festival dont Dorian est curateur pour l’édition 2016 et pris des nouvelles du label Rise Above Records. L’occasion de récolter son sentiment aujourd’hui sur un groupe qu’il a été le premier à révéler et qui est actuellement en train de faire le buzz et s’imposer dans le paysage médiatique des musiques rock et metal : Ghost. Beaucoup de sujets, donc, pour un entretien long et riche. Mais tout d’abord revenons sur Cathedral…

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Live Report   

Les portes de la Cathedral


Il est de ces groupes dits cultes qui font le bonheur de la scène underground, mais qui ne sont pas très écoutés. Dans cette catégorie je voudrais pour preuve les Américains de The Gates Of Slumber qui roulent leur bosse depuis dix ans et qui ont atteint une renommée certaine auprès des connaisseurs du genre heavy/doom. Embarqués sur le label Rise Above de Lee Dorian, chanteur de Cathedral, l’affiche de ce soir fait sens. La dernière date de la tournée européenne 2010 de Cathedral atterrit donc à Paris dans la désormais prisée salle du Divan du Monde.

La tradition veut que la dernière date soit un peu plus spéciale que les autres. Le groupe de première partie pouvant découvrir une surprise sur scène ou pouvant également préparer une surprise au groupe de tête d’affiche. Il n’en a rien été pour ce soir à ce niveau-là. Cela dit, il y a fort à parier que ce concert restera dans la mémoire de la plupart des fans venus ce soir remplir le Divan du Monde jusque dans son balcon.

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  • Red Hot Chili Peppers @ Lyon
    Queens Of The Stone Age @ Lyon
    Kiss @ Lyon
    Skid Row @ Lyon
    Hollywood Vampires @ Paris
    Depeche Mode @ Lyon
    Scorpions @ Lyon
    Thundermother @ Lyon
    Ghost @ Lyon
    Spiritbox @ Lyon
    Metallica @ Saint-Denis
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