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Interview   

Lost Society ne doit rien à personne


Avec No Absolution, Lost Society avait déjà démontré son audace et sa capacité de transformation en dépit des risques vis-à-vis de son public historique, mais quand en plus le ciel nous tombe sur la tête et qu’on est convaincu que l’œuvre sur laquelle on est en train de travailler sera la dernière, il est clair qu’on n’a plus d’état d’âme. Telles sont les circonstances dans lesquelles If The Sky Came Down a été conçu, suite à des événements « tragiques » – même si on n’en connaîtra pas vraiment la nature – ayant touché le chanteur-guitariste-compositeur Samy Elbanna. L’album poursuit la métamorphose de Lost Society, qui est passé d’un crossover thrash à un metal moderne, aussi catchy que musclé, aux influences multiples mais souvent très typées années 2000. A l’image d’un Bring Me The Horizon qu’il admire, Lost Society ne se refuse plus rien, que ce soit des éléments électroniques ou une dimension orchestrale. Comme Samy le dit lui-même : quitte à tenter quelque chose, autant y aller à fond.

Le pouvoir thérapeutique de la musique ayant désormais fait effet – couplé tout de même à une vraie thérapie –, Samy a retrouvé du poil de la bête. C’est confortablement assis dans son tour bus, le groupe venant tout juste de décoller pour sa nouvelle tournée européenne, que le frontman a répondu à nos questions et nous a raconté la genèse d’un album aussi personnel que voué à devenir fédérateur.

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Interview   

Lost Society : pas d’absolution, pas d’excuse


Changement de direction pour Lost Society. Certes, on ne pourra pas dire qu’ils n’avaient pas préparé le terrain avec Braindead en disséminant quelques indices sur ce que pourraient nous réserver à l’avenir les quatre jeunes thrasheurs de Jyväskylä (Finlande). Toutefois, ça n’empêchera pas le nouvel album No Absolution de surprendre, déconcerter, voire crisper certains fans. Forcément, devant la modernité du propos, la place plus importante laissée à la mélodie, les riffs plus lents et groovy, les questions fusent : Lost Society, à la solde des tendances ? Lost Society, vendu ?

Mais Lost Society est-il si changé que ça ? Samy Elbanna, le frontman du groupe, d’abord, vous jurera que ce « quatrième album, c’est le cœur et l’âme de Lost Society ». Surtout, si la musique elle-même est bel est bien différente du thrash crossover des débuts qui a tant séduit par sa folie, l’esprit effronté, lui, ne les a pas quittés. Y a-t-il plus effronté et rebelle qu’un groupe qui s’écoute lui-même avant d’écouter ses fans ? Le vendu n’est-il pas celui qui refuse de changer et de suivre ses envies par peur d’être abandonné de son public ? Plus que jamais, avec No Absolution – rien que le titre paraît presque dire « on ne s’excusera pas » –, Lost Society fait ce qu’il veut et assume les risques, quitte même à se séparer d’une grosse machine telle que le label Nuclear Blast.

Nous avons longuement discuté avec Samy Elbanna pour comprendre cette évolution – qui n’est pas sans rappeler celles de certains mastodontes du thrash dans les années 90 – et la démarche sous-jacente, évoquant pêle-mêle son chant, les influences élargies du groupe, la collaboration avec le co-compositeur et producteur Joonas Parkkonen, celle avec Apocalyptica sur un morceau particulièrement éloigné de leur répertoire passé, etc.

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Lost Society : « Un putain de Metallica sous méthamphétamine »


Samy Elbanna - Lost SocietyAh ça, ils ont la niaque les petits jeunes de Lost Society. Il suffit de voir la tornade pleine de bonne humeur qui s’abat sur scène lors de leurs shows, qui n’est pas sans rappeler l’énergie que déploie, dans un autre registre, les Australiens d’Airbourne. Mais surtout, avec trois albums en trois ans, Lost Society montre non seulement qu’il a envie d’en découdre mais aussi qu’il n’est pas simplement là pour faire de la figuration et se reposer sur ses acquis. Avec son nouvel opus Braindead, Lost Society évolue et même surprend, en bien, avec un thrash metal crossover qui devient plus élaboré, sombre et ouvert, sans perdre une once de son énergie débordante.

Nous avons rencontré le chanteur-guitariste Samy Elbanna qui nous explique l’évolution remarquable du groupe finlandais, depuis un Fast Loud Death fêtard et insouciant à un Braindead marqué par la maturité et la prise de conscience du monde morose qui nous entoure.

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Interviews   

Lost Society: newfound youth for thrash


The great return of good old 80’s-sounding thrash is firmly on the tracks. Every year brings its share of youthful bands with patched jackets and a deep desire to go on the road and give their all on stage. The traditional thrash that these bands use as a reference (sometimes with a punk/hardcore influence) is authentic, unadorned music, with a marked taste for partying. No wonder this is working with young people now, the way it worked 30 years ago: to hell with all the problems, to hell with being proper and well-behaved – thrash is here to have fun and to thumb one’s nose at all the worries.

This is exactly the state of mind the Finns of Lost Society (a new band on the thrash revival scene) seem to exude. We talked to the band’s leader, vocalist/guitarist Samy Elbanna, and the outcome was a feeling of unshakable enthusiasm, maybe even healthy naiveté. For when something drives you to follow your guts and charge forward, it can only be called healthy.

Samy answers our questions right here..



Interview   

Lost Society : la jeunesse du thrash retrouvée


Le grand retour du thrash typé 80’s est une affaire qui semble rouler. On découvre chaque année de nouvelles formations de jeunes loups prêts à enfiler leurs vestes à patchs, à partir sur les routes et thrasher un bon coup sur scène. Le thrash traditionnel, parfois crossover (comprendre avec une influence punk/hardcore), que ces formations prennent en référence est une musique authentique, sans fioriture et avec un goût prononcé pour la fiesta. Pas étonnant que ça prenne chez les jeunes comme ça avait déjà pris il y a 30 ans : marre des problèmes, marre de se prendre la tête, marre qu’il soit demandé d’être propre et bien rangé, le thrash est là pour s’éclater et faire la nique aux soucis.

C’est l’état d’esprit qui semble se dégager d’un groupe comme les Finlandais Lost Society, nouveaux venus sur la scène du revival-thrash. Nous avons interrogé son leader, le chanteur-guitariste Samy Elbanna, et ce qui se dégage essentiellement est un enthousiasme à toute épreuve, peut-être même une part de naïveté salutaire. Salutaire car leur permettant de fonctionner essentiellement avec les tripes et à l’envie, en fonçant tête baissé.

Samy répond à nos questions par ici…



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