ENVOYEZ VOS INFOS :

CONTACT [at] RADIOMETAL [dot] FR

Interview   

Tom Warrior : transformer la douleur en art


Le Requiem est un projet inédit dans la carrière pourtant très riche de Tom G. Warrior, et même, plus largement, dans l’histoire du metal : d’ampleur spectaculaire, il s’agit de l’aboutissement d’un processus créatif dont les bases ont été posées en 1987 dans le fameux Into The Pandemonium. Il a culminé en 2019 dans une performance unique au Roadburn, le célèbre festival hollandais : la pièce, composée de « Rex Irae » et de « Winter » de Celtic Frost ainsi que d’un nouveau morceau de plus de trente minutes, a été jouée par Triptykon et la trentaine de musiciens classiques du Metropole Orkest d’Hilversum devant un public nombreux et recueilli.

Nous avions eu l’année dernière l’occasion de parler avec Tom de la genèse de ce projet de longue haleine ainsi que de la performance elle-même. Cette fois-ci, c’est à l’occasion de la sortie de l’album live tiré du concert que nous avons échangé avec cet artiste prolifique. Occupé et apaisé, il est revenu avec nous sur les dernières étapes qui ont mené le Requiem, un projet dense en émotions, à son aboutissement, mais aussi sur son groupe Triumph Of Death, porteur quant à lui (et comme son nom ne l’indique pas !) de joie et de vie pour le musicien. Au passage, il en a profité pour entrouvrir les portes sur son cheminement créatif, des débuts solitaires de Celtic Frost en Suisse au véritable processus alchimique qu’il a affiné au cours des années, lui permettant de transmuter la douleur en art, et la noirceur en or…

Lire l’interview…



Interview   

Le requiem de Tom Warrior


« Tu te rends compte ? Peut-être que demain, ma carrière sera fichue ! » nous confiait un Tom G. Warrior un brin anxieux la veille de sa performance à la dernière édition du Roadburn. La pression était en effet à son comble : événement unique, le concert s’annonçait l’aboutissement d’un projet entamé par le musicien il y a 33 ans, alors que Celtic Frost était au faîte de sa carrière. Intitulée Requiem, composée de « Rex Irae », sorti sur le légendaire Into The Pandemonium en 1987, de « Winter », qui fermait Monotheist en 2006, ainsi que d’une longue partie centrale inédite, jouée par les musiciens de Triptykon et un orchestre, le Metropole Orkest d’Hilversum aux Pays-Bas, la pièce n’avait en effet jamais été jouée en live auparavant. Un moment historique, donc, mais aussi un numéro sans filet pour un artiste qui, en plus de trente ans de carrière, a forgé comme peu d’autres le metal extrême contemporain.

C’est le lendemain, quelques heures après que son Requiem avait été acclamé par une salle comble, que nous avons retrouvé Tom pour échanger à chaud sur la genèse de ce projet de longue haleine. Majestueux, dense en émotion, véritable mariage du ciel et de l’enfer, le Requiem est en effet plus qu’une pièce musicale : condensé d’une carrière et de l’histoire d’un groupe mythique, c’est aussi une évocation en clair-obscur de la mort. Littéralement d’abord, celle des proches de Warrior, son ancien camarade de Celtic Frost Martin Ain en tête. Et puis plus abstraitement, celle qui semble être la muse inépuisable de l’artiste, toujours inextricablement liée à son processus de création. L’occasion aussi de faire un point sur les autres projets de cet artiste prolifique qui a encore beaucoup à nous offrir…

Lire l’interview…



Éditorial   

Martin Eric Ain : au revoir à un monstre sacré


Samedi 21 octobre, un monstre sacré de la scène metal extrême s’en est allé, laissant derrière lui un vide sans fond. Martin Eric Ain s’est éteint d’une manière cruelle et banale à la fois, suite à une attaque cardiaque dans la ville de Zürich. Il y a maintenant plus de trente-trois ans, l’arrivée de Martin dans le monde du metal fut fracassante. En effet, à cette époque il fut l’un des deux acteurs principaux de Hellhammer avec Tom G. Warrior. Hellhammer : un combo suisse mythique apparu en 1984 et plus que détesté dès la sortie de son EP maintenant devenu culte, le fameux Apocalyptic Raids.

Très vite, ils provoquent eux-mêmes une « guerre » avec Venom, ces derniers étant adorateurs du Satanisme alors qu’Hellhammer voue pour sa part un culte à la Mort. « Venom are killing Music, Hellhammer are killing Venom … » était même la maxime inscrite sur les cassettes des démos avant l’arrivée de Martin. A l’origine, ce dernier débarque dans le groupe pour remplacer Steve Warrior à la basse.

Lire la suite…



News Express   

Martin Eric Ain (HELLHAMMER, CELTIC FROST) est décédé


Martin Eric Ain, le bassiste de HELLHAMMER et CELTIC FROST, est décédé à l’âge de 50 ans d’une crise cardiaque le 21 octobre.



  • Arrow
    Arrow
    Metallica @ Saint-Denis
    Slider
  • 1/3