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Blow Up Your Video   

Darwinisme et manipulations génétiques en musique : où est l’hérésie ?


La base des théories évolutionnistes veut que l’évolution provienne de l’adaptation d’êtres vivants à leur environnement, les espèces ayant le plus de chance de perdurer étant celles qui possèdent des individus dotés d’attributs leur permettant de survivre dans des conditions nouvelles et pouvant ainsi transmettre ce patrimoine, entrainant souvent par là l’apparition de nouvelles sous-espèces voire des créatures totalement inédites. Cela se fait évidemment au rythme des évolutions de l’environnement, c’est-à-dire sur des périodes pouvant s’étirer sur des millions d’années.

Le monde de la musique, lui, varie à un rythme beaucoup plus rapide. Sans pour le moment parler de l’évolution de l’art en lui-même, parlons surtout de son environnement actuelle : l’industrie musicale et la production phonographique (comprenez le marché du disque). Cet environnement tel qu’on le connaît s’est mis en place il y a moins de trois quarts de siècle, il est passé par bien des évolutions technologiques (vinyle, cassettes, radio, CD, numérique…) et bien des crises, notamment la toute dernière qui ressemble à un cataclysme qui aurait ravagé le paysage.

Dans cet environnement, il faut donc évoluer. Mais la musique est aussi, et avant tout, une affaire d’êtres humains, une espèce qui a un pouvoir immense pour influer sur son environnement mais aussi sur les espèces. Par conséquent, en forçant un peu les choses, on peut bien trouver, dans ce monde de la musique où il est de plus en plus difficile de faire quelques profits de plus, un moyen de relancer le cycle de la v… machine à billets. Pour cela, on a créé (ils ont créé) des hybrides ! Bienvenue sur l’île du Docteur Moreau !

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Song For The Deaf   

Resolution : Lamb Of God aurait pu aller plus loin


Il y a deux sortes d’effets de mode sur la scène metal. Le premier, le plus évident, concerne ces styles et groupes qui, sur une période donnée, se propagent le plus vite, sont les plus vendeurs dans l’immédiat et qui sont autant appréciés par la masse que détestés par les puristes. Le « fashion metal » en quelque sorte, au sein duquel il y a à boire et à manger.

Il est évident qu’à l’heure actuelle, ce « fashion metal » est le metalcore. Il suffit de voir l’ascension spectaculaire de groupes dont on n’avait pas entendu parler il y a encore un ou deux ans, tels que Black Veil Brides ou Asking Alexandria, touchant sur Facebook, respectivement 1,5 millions et 1,9 millions de fans (NDLR : statistique dont il faut néanmoins se méfier quand on sait qu’il existe aux États-Unis la possibilité d’acheter des clics sur Facebook). Un effet de mode spectaculaire véhiculant obligatoirement des exemples de succès facile avec leur lot de paillettes, répondant aux attentes et aux fantasmes de ceux qui souhaitent devenir, non pas des artistes, mais des stars. Ne voyez pas dans ces lignes un réquisitoire de comptoir contre un style populaire car, encore une fois, la musique populaire ne l’est pas pour rien. Mais cela fait partie des risques qu’elle crée.

Le second effet de mode est propre au metal ou à tout style marginalisé et ayant une communauté importante. « Pour vivre heureux, vivons cachés » étant la devise de la plupart des puristes, il faut trouver un compromis entre être populaire et conserver une intégrité dont les critères sont définis par la communauté en question. Bref, il faut être populaire sans passer pour un vendu. A l’heure actuelle, avec Machine Head, Arch Enemy, DevilDriver ou encore Amon Amarth, Lamb Of God fait partie de ces groupes qui jouent ce qu’il faut jouer pour rester dans cette zone confortable : des groupes extrêmes, mais pas trop.

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    Metallica @ Saint-Denis
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