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Interview   

Dans la forteresse de Darkthrone


Avec trente-cinq ans de carrière et vingt albums derrière eux, les Norvégiens de Darkthrone n’ont plus grand-chose à prouver. Ils tracent d’ailleurs leur route sans sembler se soucier du temps qui passe et du monde qui les entoure, notamment celui d’une scène black metal dont ils ont pourtant contribué à poser les fondations. Ouvertement tourné vers ses influences – le metal des années 1980, black, speed, death ou doom – depuis une bonne dizaine d’années, le duo propose avec Astral Fortress, son dernier album, un nouveau retour aux sources truffé de clins d’œil à ses illustres prédécesseurs et à ses propres débuts, notamment ce qui a précédé la fameuse « Unholy Trinity » du début des années 1990. L’occasion était donc idéale pour revenir sur la genèse de ce dernier opus et la longue histoire du groupe avec son chanteur-guitariste, le discret Ted « Nocturno Culto » Skjellum.

Alors qu’on se l’imaginait volontiers laconique, et malgré ses propres dénégations (« Je n’ai pas grand-chose à dire, en fait, mais remets une pièce dans la machine et je parlerai, c’est sûr ! » concluait-il après une heure de discussion), le musicien se révèle accessible et loquace. Avec une humilité et un humour pince-sans-rire imparables, il rappelle les fils rouges qui courent tout au long des vingt albums de Darkthrone : une éthique punk et un amour du metal inébranlables, un partenariat solide avec son comparse de toujours, Fenriz, au sujet duquel il ne tarit pas d’éloges, et une fidélité à soi-même constante. « Ce serait horrible si nous nous mettions des contraintes. Sois toi-même et tout ira bien. Quoi que ce soit d’autre serait absurde », explique-t-il : voilà donc Nocturno Culto tel qu’il est, « une sorte de nain de jardin » (!) selon ses propres mots, en tout cas authentique, sans prétention et passionné, comme sa musique.

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News Express   

Fenriz (DARKTHRONE) élu membre du conseil de la ville de Kolbotn contre son gré


Fenriz de DARKTHRONE raconte auprès de Clvrynt avoir été élu membre du conseil de la ville de Kolbotn, malgré une campagne pour inciter les gens à ne pas voter pour lui. En savoir plus…



Interviews   

Fenriz (Darkthrone): the apostle of the old sound


It probably didn’t escape anyone: Darkthrone’s newest album, explicitly titled The Underground Resistance, is a statement – the demanding of recognition for traditional 80’s heavy metal. It’s also a fight for the preservation of production methods that used to end up in an “old sound”, where “instruments sounded like they were being played”.

Fenriz – Gylve Fenris Nagell on his passport – dwells on this subject in minute detail, with conviction and honesty, in the following interview. From there, we tried to explore the man’s personality and to get him to talk about his vision of superficiality, travels and humor.

The interview was conducted by e-mail, since Fenriz would rather answer questions in writing. Still, the man didn’t try to be evasive and took the time to answer conscientiously. The resulting interview helps understand Darkthrone’s philosophy and that of one of the band’s two masters. We chose to publish the interview as we received it, with certain words written in capital letters and the onomatopoeic laughter.

Read the interview.



Interview   

Fenriz (Darkthrone) : apôtre du vieux son


Cela n’a échappé à personne : il y a une vraie revendication, un vrai combat qui est mis en avant avec le nouvel album de Darkthrone, intitulé, explicitement, The Underground Resistance. Ce combat est celui de la reconnaissance et la conservation de la tradition du heavy metal des années 80. C’est aussi le combat pour la préservation des vieilles méthodes de production qui offraient un « vieux son », où « les instruments sonnaient comme des instruments qui étaient joués ».

Fenriz, Gylve Fenris Nagell de son vrai nom, nous en parle en détails, avec conviction et sans garder sa langue dans sa poche, dans l’entretien qui suit. A partir de là nous avons cherché a explorer la personnalité du personnage jusqu’à son rapport à la superficialité, les voyages ou l’humour.

L’entretien a été réalisé par e-mail – un choix de Fenriz qui préfère répondre aux interviews par écrit. Pour autant, force est de reconnaître qu’il a joué le jeu et a pris le temps de répondre consciencieusement. Le résultat permet ainsi de mieux saisir la philosophie de Darkthrone, et, à plus forte raison, de l’un de ses deux capitaines. A noter que nous avons conservé ses choix d’écriture, à savoir les mots qu’il a explicitement écrit en majuscules ou ses rires écrits en onomatopées.

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Metalanalysis   

Darkthrone: retro-evolution in search of nature and tradition


Darkthrone is a band whose image is, to most, intricately tied to musical linearity and paucity of sound. That would be a consequence of the three foundation stones that are Blaze In The Northern Sky, Under A Funeral Moon and Transilvanian Hunger. Three albums that have laid the foundations of the most traditional black metal you could think of – “true”, as we’re supposed to put it. Three albums that provoke the listener through their sheer minimalism, and their search for “under-produced” sound, as opposed to what can be achieved with modern production tools. The aficionados would tell you this approach is the key to achieving a dark, unhealthy atmosphere. The detractors would tell you they must be fuckin’ kidding us.

Now still, when he talks about his new album, The Underground Resistance, Fenriz mentions a quest for the most organic sound possible (he even goes as far as talking of “organic metal” as a movement in an interview for Nocturnal Cult). For example, he was always forcefully against so-called “triggered” drums, which are often used nowadays and which, according to him, destroy otherwise decent pieces of work. The title of the album clearly refers to the band’s activism against technological evolution and, as we can imagine, the perversions of the music business. And, come to think of it, both the abuses of over-production, which have brought the modern « loudness war » in their wake, and the slow descent into hell of the music industry seem to justify their fight. But do they justify the opposite kind of excess?

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Metalanalyse   

Darkthrone : rétro-évolution en quête de nature et tradition


Darkthrone est un groupe dont l’image reste dans les esprits intimement liée à la maigreur sonore et la linéarité musicale. Conséquence des trois pierres fondatrices que sont Blaze In The Northern Sky, Under A Funeral Moon et Transilvanian Hunger, trois albums qui ont posé les bases du black metal le plus traditionnel qui soit, « true » comme on le dénomme. Trois albums provocateurs dans ce minimalisme, dans cette recherche (négligence ?) du son « sous-produit » en totale opposition avec la modernisation des moyens de productions. Les aficionados vous parleront, avec grimace à l’appui, de l’atmosphère malsaine qui se dégage de cette approche, les détracteurs, eux, n’y verront qu’un « foutage de gueule ».

Aujourd’hui encore, en parlant de son nouvel album The Underground Resistance, Fenriz parle d’une recherche d’un son le plus organique possible (il parle même du « metal organique » comme d’un mouvement, cf. interview chez Nocturnal Cult). Il s’est, par exemple, toujours vigoureusement érigé contre les batteries dites « trigguées », couramment utilisées de nos jours et qui gâchent, selon lui, de nombreuses œuvres autrement honorables. Le titre de l’album (« la résistance underground ») est sans équivoque quant au militantisme affiché contre l’évolution technologique et, on imagine, les perversions du business musical. Après tout, autant les abus de sur-production qui ont apportés avec eux le fléau moderne de la « loudness war » que la descente aux abîmes de l’industrie musicale semblent justifier ce combat. Mais est-ce que cela, en soit, justifie pour autant l’excès inverse ?

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