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Interview   

L’appel à la hyène


« [Nous n’avons] rien à vendre, […] tout à donner [et] pas de pression » déclarait Denis Barthe au milieu des années 2000 lorsqu’il avait finalement accepté que son groupe The Hyènes fasse quelques concerts. Monté au départ pour réaliser la bande originale du film Enfermés Dehors (avec Albert Dupontel), ce groupe notamment composé de Barthe et de Jean-Paul Roy, tous deux connus pour être respectivement batteur et bassiste de Noir Désir n’avait donc pas plus de plan de carrière que ça. Finalement, le groupe a fini par sortir en 2009 un premier album éponyme et s’apprête à en sortir un second en octobre prochain, produit par Ted Niceley, que Barthe et Roy connaissent déjà puisqu’il a notamment produit les excellents Tostaky et 666.667 Club de Noir Désir. Ils ont aussi mis en ligne récemment un nouveau titre, « Nazillon De Nuit », écrit en réaction au résultat du premier tour des élections présidentielles. Personnage bon vivant et décontracté, Denis Barthe n’en est pas moins quelqu’un de très engagé politiquement et le fait très rapidement savoir. Il partage ses opinions avec fermeté et sévérité.

Depuis que la page Noir Désir s’est définitivement tournée, laissant chez le batteur une perceptible rancœur, The Hyènes a pris de l’ampleur et a pour ambition « d’envahir le monde » avec un rock n’roll pur et décontracté dont, selon les dires de Barthe, l’engagé « Nazillon de Nuit » ne restera qu’une incartade.

Lire et réécouter l’interview…



Nouvelles Du Front   

De quoi j’me mêle ?


Ce qu’il y a de beau avec la démocratie, c’est qu’on est libre d’y participer comme bon nous semble. Jusqu’à l’absurde. Je ne souhaite pas vous faire de cours de philosophie politique, simplement partager avec vous un constat. Ainsi en 2008, 81% des Français auraient voté pour Barack Obama au cours des élections présidentielles américaines. En 2011, le taux d’abstention aux élections cantonales a été de 55%.

A croire qu’il est plus intéressant de mettre son nez dans les affaires d’autrui plutôt que de s’occuper des siennes, qu’on a sous son propre nez. Bien sûr, étant donné l’importance et l’influence que la politique américaine peut avoir sur le reste du monde, il est compréhensible qu’en dehors des frontières des États-Unis on se soit senti concerné. Mais de là à militer pour son candidat préféré alors qu’on n’est pas citoyen du pays dans lequel celui-ci brigue un mandat, c’est user de son pouvoir de citoyen assez absurdement.

Et pourtant c’est ce que fait aujourd’hui un Norvégien qu’on connaît bien…

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